Chapitre 1 ou comment je suis parti dans ma première mission en enfer avec mon nouveau maître.

Par cirano

Un jour, j’étais dans mon bureau, assis en caleçon sur ma chaise style Empire, en train de mâchouiller un bic. Je déplaçais nonchalamment le document que j’étais censé trier, celui-là il est complet, je le faisais glisser vers la droite où il tombait dans une caisse en carton avec écrit « complet » dessus. Celui-ci il est pas complet, je le faisais glisser vers la gauche où il tombait dans une caisse avec écrit « pas complet » dessus. J’étais assez fier de mon système de triage, même si la moitié des feuilles n’atterrissaient pas dans la caisse, mais voletaient pour aller se poser au sol. Ce n’était pas très grave ça ne prenait que quelques secondes pour les ramasser et les remettre dans la caisse. Une lumière blanche s’alluma dans le coin supérieur droit du mur qui me faisait face, je ne l’ai pas vu tout de suite, une toux gênée est sortie de la lumière, mais je ne l’ai pas entendue.

— Aaron bordel qu’est-ce que vous foutez ?

J’ai poussé un petit cri aigu, dans un mouvement de bras j’ai tenté de reposer mon bic sur le bureau, mais par un mouvement de levier que je ne saurais pas expliquer, il fut propulsé en avant. J’ai bloqué devant la lumière, je me suis penché en avant en essayant d’avancer ma chaise par petits bonds pour ne pas qu’Il voie que j’étais en caleçon.

— Yep Patron ? Qu’est-ce qui vous amène ? j’ai sorti avec une voix encore tremblante à cause du choc.

— J’ai un job pour vous, après J’ai l’impression que vous aimez vraiment beaucoup le tri des dossiers sur les transferts de donnée multimédia donc Je vais peut-être vous laisser.

La lumière s’est éteinte.

— Whooo non revenez s’il Vous plait, ais-je dit en me levant. Franchement ce boulot est nul je ferais n’importe quoi d’autre. Pitié revenez !

En me levant pendant ma tirade ma chaise style Empire était tombé. La lumière s’est rallumée est j’ai poussé un soupir de soulagement.

— Vous allez dans le bâtiment 002, à l’accueil vous direz que vous voulez qu’on vous prépare pour la mission avec Élios. Faites ça bien, J’ai confiance en vous !

Et la lumière s’éteignit.

— Comptez sur moi Patron !

Un soupir de soulagement, le nom d’Élios me disait quelque chose. Je me suis laissé aller en arrière en pensant que ma chaise était toujours là. J’étais encore tout endolori en sortant de mon bureau, avant de fermer la porte j’ai jeté un coup d’œil aux feuilles éparpillées au sol et à la chaise que j’avais réussi à briser.

— Euh… est-ce que je… ais-je bafouillé en pointant le bordel et en regardant le coin d’où mon patron m’avait parlé.

Pas de nouvelles ? Bonne nouvelle ! Je suis parti le sourire aux lèvres pour me diriger vers la sortie du bâtiment 217 où je travaillais. Arrivé dans la petite cour qui faisait la jonction entre les bâtiments je suis resté bouche bée sur le 002, c’était le plus grand que je n’avais jamais vu. J’ai traversé la cour en boitillant, une petite brise soufflait, il faisait frais, mais pas froid, le ciel était, comme toujours, parfaitement blanc et l’herbe, comme toujours, parfaitement verte. Il n’y avait personne d’autre qui traversait entre le bâtiment 002 et 217, si c’était bien la preuve que je travaillais dans un département de paumé. Le hall était simplement gigantesque, et pour le coup, là il y avait beaucoup d’agitation. Il m’a fallu un très long moment avant de trouver l’accueil qui était tenu par une cinquantaine de vieux moines. Je me suis approché avec le plus grand des sourires.

— Bien le bonjour mon cher…

— Luc, répondit-il d’une voix monotone sans lever les yeux de son ordinateur.

Pourquoi j’avais pas eu droit à un ordinateur dans mon bureau moi ?

— J’ai besoin de votre aide, j'ai lancé d'un air enjoué.

Il s’arrêta de pianoter sur son ordinateur, parfait ! J'ai continué :

— Je dois participer à une mission avec Élios, vous pourriez m’indiquer où est-ce qu’il faut que je me rende ?

Il ne répondit pas, fit quelques clics sur son ordinateur puis dit d’une voix plus concernée :

— Élios… étage 420… aile 69… on vous attend à l’entrée de l’aile, dit-il.

Puis il posa un regard neutre sur moi. Yes! C’était ma chance.

— Nice… Euh… Parfait !

Je m’éloignais doucement et dans un grand signe de la main j’ai fait, toujours en le regardant dans les yeux :

— Passez une merveilleuse journée !

Et BOUM !!! Un sourire, victoire de la part d’Aaron ! Mais ce vieux moine était facile. Satisfait de ma victoire je me suis dirigé vers les ascenseurs, étage 420 c’était quand même pas mal, le bâtiment dans lequel je travaillais n’en avait qu’une trentaine. Le couloir avec les ascenseurs était vachement long, et ils étaient tous déjà en train de voyager et avaient une personne qui les attendait. Un peu surpris je me suis dirigé vers les escaliers, on n’avait même pas d’ascenseurs dans mon bâtiment. De toute façon c’était bon pour le moral des escaliers, ça donne l’impression de vraiment se déplacer, et en quelques volées de marches que j’ai montées deux à deux j’étais devant la petite porte de l’étage 420. Le hall de l’étage était assez grand et j’ai repéré aux loin deux grosses armoires à glace armées de massues blanches qui attendaient l’ascenseur. Et à quelques mètres d’eux, la porte de l’aile 69, c’était bizarre qu’elle se trouve aussi loin de moi, mais je ne m’en suis pas beaucoup préoccupé. D’un pas léger j’ai traversé le hall, mais au moment où j’ai saisi la poignée et commencé à ouvrir la porte un coup de massue fulgurant a atterri sur ma tempe et j’ai été propulsé à l’autre bout de la pièce. En m’écrasant au sol, j’ai pu voir les deux armoires à glace courir vers moi. La première qui m’atteint m’enfonça un fulgurant coup de pied dans le ventre qui me souleva du sol et me projeta comme une balle sur le mur. Ils ont ensuite pris quelques minutes pour me rouer de coups de pied. Quand ils ont pris une pose, le plus balèze des deux se pencha à mon oreille et hurla :

— L’ACCÈS À L’AILE 69 EST INTERDIT, POURQUOI T’ES LÀ ET COMMENT T’ES ARRIVÉ ICI ?

Bon j’allais pas tenter de mettre de la bonne humeur dans la journée de ces deux malades.

— Wooo bande de malades les gars j’ai pris l’escalier bordel, mais qu’est-ce qui vous prend ??

Un des deux me prit par le col et me plaqua au mur.

— C’est quoi ton nom, sale chien ?

Ça devenait un peu violent pour moi.

— Ok ok on va se calmer je suis désolé de vous avoir fait peur les mecs, moi c’est Aaron, et vous c’est quoi vos petits noms hein ? Please s’il vous plait arrêtez je veux pas me battre, ais-je dit très très vite en me cachant le visage avec mes avant-bras.

J’étais pas du tout sûr que ça marcherait, mais il m’a laissé tomber par terre et est allé, sans un mot, ouvrir la porte de l’aile 69.

— On t’attend, t’es en retard.

Je suis entré dans l’aile, avec le gorille à ma suite, il est passé devant moi en me bousculant puis est allé ouvrir la première porte à droit.

— Dedans.

— Un grand merci, ai-je dit en faisant une grande révérence. Passez une merveilleuse journée.

Bande de malades ! La porte s’est refermée sur moi, j’ai craché dessus en lui faisant un doigt.

— Aaron !

Un autre cri, je me suis plaqué à la porte en me retournant, j’ai fermé les yeux quelques secondes en signe de recueillement pour mon t-shirt que je venais de plaquer sur le mélange de bave et de sang que j’avais laissé sur la porte. Puis j’ai ouvert les yeux. Un ange ! Il devait faire près de deux mètres cinquante, avait de longs cheveux blancs et la tenue règlementaire.

— C’est pas commun comme nom, me dit-il avec sa voix grave.

— J’ai pris le premier de la liste, dis-je avec un large sourire, et je suppose que tu dois être Élios ?

— Vous, dit-il d’un air réprobateur

— Moi ? répondis-je, me sentant attaqué.

— Non, répondit-il d’un ton surpris.

— Oui ? répondis-je intrigué.

— Moi, répondit-il d’une voix où pointait l’impatience

— Toi, affirmais-je, plus très sûr de moi

— Non, vous, fit-il fatigué.

— Tu sais on peut se tutoyer hein.

— Non, moi je te tutoie, toi tu me vouvoies. Je suis ton nouveau maître.

— Noooon, dis-je abasourdis, ça veut dire que…

— Tu entres en période de test, et ta mission seras de m’accompagner dans la mienne, monsieur « j’ai choisis le premier nom de la liste »

— Ce n’est pas parce que je l’ai choisi sans réfléchir que je n’en suis pas content !

— De toute façon, si tout se passe bien tu en changeras bientôt, fit-il d’un air malicieux.

J’étais comme un gamin à Noël, j’entrais en période de test, c’était complètement dingue, mais…

— Pourquoi moi ? j’ai demandé

Mon maître haussa les épaules :

— Qui sait, les voix du seigneur sont impénétrables.

Il fit une pause puis dit :

— Tu as de la chance, tu vas accompagner le plus grand des anges pour la mission la plus importante depuis le début de la création, fait ça bien et tu entreras dans l’histoire.

J’ai fait un salut militaire un peu exagéré, ça a fait sourire mon maître. Ça allait, c’était un facile. Il me toisa du regard pendant quelques minutes, s’arrêta sur mon t-shirt où il était marqué en grand « zero death » et souffla du nez.

— Tu vas retirer tout ça et tu vas prendre tes vêtements de fonction.

Il me pointa une pile d’habits posée sur une petite table au milieu de la pièce, je l’ai enfilé sous le regard inquisiteur de mon maître, la taille était parfaite, mais le tissu grattait un peu, je me suis regardé dans un miroir. La toge de moine blanche et brune faisait définitivement bizarre.

— Parfait, dit fièrement mon maître, comme si ça avait été lui-même qui avait cousu la toge. On va aller dans l’aile numéro 666, on va t’armer et puis on partira.

Mon cœur rata un battement en entendant ça.

— Wooo, mais attend… euh… attendez, sérieusement ? Rien que le nom m’inspire pas confiance, qu’est-ce qu’on va faire.

Il était déjà parti, alors je l’ai suivi en courant. Il était très grand mon maître, en deux enjambées il a traversé le hall, la porte de l’aile 666 était noir métal rouillé avec écrit en grand dessus « KEEP OUT » pourquoi l’anglais ? Je n’en sais rien, ça faisait probablement plus peur, mais de toute façon tout le monde ici comprenait plus ou moins l’anglais. Mon maître c’est arrêté une seconde devant la porte, puis a envoyé un magistral coup de pied dedans, j’ai même vu des étincelles se former lors de l’impact. La porte fut complètement détruite, arrachée de ses gonds et envoyée paitre à plusieurs mètres. C’était donc un ange qui aimait taper dans des trucs, si on l’avait choisi pour la mission, c’est qu’elle serait forcément musclée. Dans l’aile 666, tous les murs étaient peints en noir couvert d’une croute brunâtre, je me suis approché, l’ait gratté pensant que c’était de la rouille, mais j’ai tout de suite fort regretté mon geste. C’était du sang.

— T’inquiète pas, c’est juste pour le style, me lança mon maître, en tapant un digicode incrusté sur ces murs dégueu.

— Haa oui, mais oui bien sûr, répondis-je sarcastique. Tu te fous de ma gueule ?

— Vous !

— Rhoooo

Un pan du mur glissa dans un crissement atroce.

— Viens t’armer !

Et on débarqua de nouveau dans une belle pièce blanche beaucoup plus classique. Sauf que les murs étaient recouverts d’armes en tout genre : dagues, masses, épées, lances, bâtons et beaucoup d’autres plus exotiques dont je ne connaissais pas le nom. Mon maître se dirigea sans hésitation en plein centre de la pièce et saisit un marteau gigantesque, son manche faisait presque deux mètres et sa tête faisait trois fois la taille de la mienne, j’ignore complètement comment il arrivait à le porter, mais en tout cas il était plutôt classe, et ses couleurs étaient assortis à sa robe blanche et or. Pour ma part je m’étais d’abord dirigé vers les dagues, je ne savais pas me battre et quoi de mieux alors pour se défendre qu’une arme qui évite le combat. Je passais mes doigts sur les manches des différentes lames d’un air distrait quand je l’ai vu : Un bâton, long et gris dont le corps semblait imiter le bois, la tête était faite de trois visages moustachus allongés avec une bouche grande ouverte. Entre les trois bouches grandes ouvertes brillait un petit orbe rouge. Aucun doute, c’était lui !

— Vous avez vu, c’est le bâton ! ai-je dit, fou de joie. Je le prends !

Mon maître, ne comprenant pas mon enthousiasme alla regarder la note laissée par les forgerons d’un œil suspicieux.

— Tu es sur ? C’est fort aléatoire tout de même.

— Je pense que c’est de mon devoir de prendre ce bâton !

Mon maître haussa les épaules sans comprendre. Il prit aussi une grande rapière qu’il mis à sa ceinture et une épée gigantesque dans un foureau bizarre qu'il s'attacha dans le dos.

— On peut en prendre plusieurs ? demandais-je choqué

— Pourquoi on ne pourrait pas ? répondit mon maître en haussant les épaules.

— Bha, je sais pas, d’habitude… enfin… pas grave, ai-je bredouillé.

Alors j’ai quand même pris trois petites dagues que j’ai accrochées à ma ceinture, on n’était jamais trop sûr. J’ai hésité un moment à prendre des shurikens, mais je ne savais pas les lancer donc ça aurait été plus inutile qu’autre chose.

— Prêt ? m’a demandé mon maître en saisissant un tout petit bouclier complètement ridicule.

— C'est quoi ce bébé bouclier ? me suis-je exclamé en réfrènant un fou-rire.

– Un bocle tu devrais en prendre un aussi, pour te protéger, me répondit-il d'un ton paternalisant.

Il me prennait pour quoi ? C'est pas comme si je pouvais vraiment me faire mal, ou un truc du genre ... J'ai répondu de manière un peu arrogante :

– Mais non, j'ai la plus grande armoire à glace du paradis pour me protéger.

– Bon, soupira-t-il en levant les yeux au Ciel.

Alors il siffla dans ses doigts comme on siffle un chien pour l’appeler. Bouche bée, j’ai regardé la lumière s’allumer dans un des coins de la pièce et j’ai entendu la voix de mon patron en sortir.

— Ha, Élios, Aaron. Vous êtes prêt ?

— On est prêt mon père, répondit mon maître en claquant les talons. Vous nous ouvrez ?

— Deux secondes je vous déplace à un endroit où je pourrai vous ouvrir en toute sécurité.

La pièce qui nous entourait disparut en se repliant sur elle-même comme un serpent qui se mange la queue, ou presque. Pour nous laisser, mon maître et moi dans un grand champ de nuages en dessous d’un ciel parfaitement bleu. J’ai tiqué :

— Wha euh… patron, vous nous avez emmenés vachement loin quand même, je commence à avoir un mauvais pressentiment, ce que vous voulez ouvrir c’est quand même pas…

Ma phrase a été coupée par l’apparition subite de deux murs perpendiculaires et d’un plafond dans le coin duquel la lumière de mon patron brillait.

— Exactement, mais ne t’inquiète pas Aaron, Élios connait les détails de la mission, je compte sur vous. Maintenant, attendez que ça s’ouvre, il faut juste que ça se synchronise.

Et la lumière disparut en même temps que les deux murs et le plafond. Une envie irrésistible est montée d’au plus profond de moi. J’ai porté ma main à ma bouche et j’ai sifflé dans mes doigts. Mon maître se retourna brusquement, l’air ahuri, et il eut juste le temps de m’envoyer une grande gifle sur l’arrière de la tête avant que les deux murs et le plafond ne réapparaissent avec la lumière de mon patron.

— Oui ? dit-il.

— Noooooooon ! m’exclamais-je en fixant à tour de rôle mon maître et les doigts dans lesquels j’avais sifflé.

— Je ne vous décevrai pas mon père, merci d’avoir mis votre confiance en moi, répondit mon maître en faisant un salut militaire.

— Oui oui c’est ça c’est ça, courage à vous aussi, répondit-il avant de redisparaitre avec ses bouts de mur.

Mon maître souffla et se passa la main dans les cheveux.

— Bien rattrapé, lui ai-je glissé avec un sourire en coin.

Je reçus une deuxième claque sur l’arrière de la tête, c’était mérité, mais ça en valait clairement la peine. Mon maître inspira pour me réprimander, mais le sol se mit à trembler, bien qu’il fût fait de nuages. Doucement une construction immonde émergeait du sol. J’eus un mouvement de recul immédiat devant cette horreur.

— C’est quand même pas…

— Mon cher disciple, voici la porte des enfers.

Donc c’est comme cela que moi, Aaron, un bête employé du paradis, je suis parti avec mon nouveau maître pour ma première mission, dans les enfers. Élios avait l’air d’être un ange plutôt violent, ce qui me faisait redouter la nature de notre mission, même si, en enfer, aucun ange n’est envoyé pour distribuer la bonne parole. Mais à ce moment-là je n’avais encore aucune idée de ce qui nous attendait.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Isapass
Posté le 21/11/2020
Ah mais c’est que ça commence très bien cette histoire ! J’adore le décor de ce paradis administratif complètement foutraque ! Il se passe des trucs absurdes dont tout le monde semble se foutre. Et Aaron a un côté WTF assez attachant. Et très prometteur.
Le dialogue sur le vouvoiement est excellent.
Je suis impatiente d’en savoir plus à propos du bâton. Ça m’a tout l’air d’un sceptre magique et je pense qu’Aaron n’en a aucune idée.
Sur la forme, je pense que tu gagnerais en clarté et en fluidité en optant plus souvent pour le point à la place de la virgule, quand les propositions ne sont pas logiquement liées entre elles.
cirano
Posté le 02/02/2021
Ouiiiiiiiii Isa sur mon histoire :D ! ça me fait vraiment trop plaisir que ce début te plaise, je t'avoue que j'ai du le relire, ça fait un peu longtemps xD et t'inquiète pas à propos du baton, Aaron sait parfaitement ce qu'est ce bâton et ce qu'il fait xD et ouai je vois parfaitement ce que tu veux dire sur le manque de clarté, je l'ai senti aussi dans ma relecture.
Rholala ça me fait vraiment trop plaisir que ça t'ai plu !

Je suis vraiment partis trop longtemps, il faut vraiment que je revienne !!
Liné
Posté le 11/11/2020
Hello cirano,

Pas mal, la description du travail bureaucratique, répétitif et à la limite du risible et de l'inutile, version paradis ! J'ai lu le résumé avant de commencer ma lecture, mais à certains passages, au début, je me demandais quand même si le cadre était réaliste (c'est bien joué !)
J'aime bien aussi le ton dynamique et emporté de ton narrateur.
A vite !
cirano
Posté le 02/02/2021
XD ça faisait longtemps que je n'étais plus passé par ici et je vois qu'il y a pleins de personnes qui sont passé sur mon ÉaE xD rholala ça me fait tellement plaisir tout ça, j'ai vu que tu avais commenté la suite et j'ai trop hâte de lire ton avis sur les chapitres suivants :D

Rholala j'ai plus l'habitude de répondre à des commentaires, je suis parti beaucoup trop longtemps xD
Draguel
Posté le 18/05/2020
Je m'y mets enfin ! Et je suis obligé de t'écrire un petit commentaire parce que je n'ai vu personne en parler dans les autres commentaires *tousse* "C'est le bâton !" Si je m'attendais à le trouver ici ce foutu bâton ! xD En tout cas il me vend du rêve s'il est présent c'est que ça annonce forcément du gros bordel xD J'ai hâte de voir le Wabbajack en action sous ta plume xD
cirano
Posté le 29/05/2020
Hey merci beaucoup, ça me fait super plaisir de te voir ici !! C'est derniers temps c'est vraiment pas simple pour moi donc je suis en grosse pause de l'écriture :/ mais je suis très content que ça t'ai plu et j'espère que la suite ne te décevra pas ^_^ encore un immense merci !!!
Draguel
Posté le 31/05/2020
Ah mince :/ Rien de grave j'espère.
Pour ce que j'ai lu ça me plait :D Ce chapitre dans le couloir m'a beaucoup plus xD Et puis en vrai, cet Enfer, c'est internet lui-même avec toutes les références qui s'enchaînent xD J'adore xD
AudreyLys
Posté le 11/02/2020
Hey ! Je me lance enfin dans Élios aux Enfers !
J’aime beaucoup ton personnage principal et ses remarques. Ce début est dynamique mais ça ne va pas trop vite, ce que je trouve très bien ! Sur le fond donc, rien à redire. Pour ce qui est de la forme, je trouve qu’elle est perfectible.
Il y a par exemple un problème de concordance des temps. Tu alternes entre le passé composé et le passé simple, ce qui ne marche pas très bien. Il faut que ce soit l’un ou l’autre. Puisque tu utilises la première personne, je te conseillerais d’utiliser le passé composé, mais c’est une appréciation personnelle.
J’ai aussi noté que tu utilisais un peu trop « mon maître » , tu pourrais varié en disant « l’ange », le « géant divin », « mon supérieur » « mon nouvel équipier.
Ça c’était les remarques générales, mais j’ai aussi relevé les coquilles et suggestions :
>J’ai un job pour vous, après J’ai l’impression que vous aimez vraiment beaucoup le tri des dossiers sur les transferts de donnée multimédia donc Je vais peut-être vous laisser.-> majuscule sauvage
>Faites ça bien, J’ai confiance en vous ! -> majuscule sauvage
>Yes! C’était ma chance.-> il manque un espace avant le point d’exclamation
>Un peu surpris je me suis dirigé vers les escaliers-> virgule après surpris
>De toute façon c’était bon pour le moral des escaliers-> les escaliers ?
>puis est allé ouvrir la première porte à droit.-> à droite
>Tu entres en période de test, et ta mission seras de m’accompagner dans la mienne-> sera
>fait ça bien et tu entreras dans l’histoire.-> l’Histoire
>Rien que le nom m’inspire pas confiance, qu’est-ce qu’on va faire.-> point d’interrogation
>Mon maître c’est arrêté une seconde devant la porte-> s’est
>je me suis approché, l’ait gratté -> l’ai
>Un bocle tu devrais en prendre un aussi-> virgule après bocle

Voilà ! Bisous et à bientôt
cirano
Posté le 12/02/2020
Heey merci beaucoup pour ce commentaire ça me fait super plaisir de me voire ici ! En tout cas je suis super content que ce début te plaise ^_^ et merci d'avoir relevé toutes ces coquilles je vais m'empresser d'aller corriger ça !

La majuscule du "je" n'est pas sauvage, j'ai décidé de mettre des majuscules à tous les pronoms qui faisaient référence à Dieu, et comme là c'est lui qui parles ...

Et je sais que je répète "mon maître" beaucoup mais j'ai peur que si Aaron se met à le tutoyer dans sa tête où à utiliser d'autre termes pour le désigner on perde cette hiérarchie entre ces deux personnages

Encore merci pour tout ^_^ !
AudreyLys
Posté le 12/02/2020
^^

Ah ok ! J’avais pas remarqué, comme c’était au début je savais pas que le patron était Dieu^^

Bah perso je pense pas qu’on puisse perdre la relation entre les deux gus aussi facilement. Espacer les « mon maître » ne veut pas dire les supprimer.

De rien^^
Gabhany
Posté le 13/12/2019
Mais c'est trop drôle cette histoire XD Rien qu'à la première phrase "Bordel Aaron mais qu'est-ce que vous foutez" j'ai explosé de rire. Dieu, ce modèle de bon français =D
Je trouve le décalage hyper drôle et intéressant, je continuerai à lire avec plaisir. Bon, par contre, j'ai l'impression que la concordance des temps n'est pas ton amie ^^ dans le premier paragraphe j'ai relevé de l'imparfait, du présent et du passé simple 0.0
A bientôt pour la suite !
cirano
Posté le 13/12/2019
Heeey :D c'est trop chouette que tu ais bien aimé ce premier chapitre ^_^ ça fait trop plaisir d'avoir une nouvelle lectrice !
Et vraiment désolé pour la concordance des temps c'est vrai que je galère un peu ^-^' la partie qui pose problème c'est le moment où il dit "celui-ci il est complet ..." ? Mais en tout cas un grand merci de le relever, je vais essayer de faire plus attention pour les prochains chapitre et j'essayerai de consacrer une correction à la concordance ^-^'

Encore merci pour ton commentaire, à bientôt :D !
Gabhany
Posté le 19/12/2019
PAs de soucis t'inquiète pas ! C'est pas la partie la plus facile ;)
Alors oui ce passage là, tu peux essayer de le mettre aussi à l'imparfait, un truc du style "SI c'était complet, je le faisais glisser, si ce n'était pas complet, ça partait de l'autre côté" par exemple.
ET aussi quand tu parles de la lumière qui s'allume, la phrase débarque comme sortie de nulle part, tu peux peut-être l'annoncer avec un truc du genre "soudain, une lumière s'alluma mais je ne la vis pas (passé simple). SI j'ai bien compris, la toux est arrivée avant la lumière ? Dans ce cas, pour cette partie de la phrase c'est au plus-que-parfait : "une toux gênée était sortie de la lumière mais je ne l'avais pas entendue".
Hésite pas si tu veux un coup de main pour cette correction ! ;)
El
Posté le 29/10/2019
Mais.... mais..... c'est génial xD Par contre, il va rester en caleçon ? Parce que pour moi, il est toujours en caleçon hein, ce qui rend la scène très drôle puisque personne ne réagit (pas même lui!).

(Laisse le en caleçon)
cirano
Posté le 29/10/2019
Hey :D je suis super content que ça te plaise ^_^
Et dac, il restera en caleçon xD
El
Posté le 29/10/2019
Yes èwé
Renarde
Posté le 27/10/2019
"— J’ai besoin de votre aide, il s’arrête de pianoter sur son ordinateur, parfait ! Je dois participer à une mission avec Élios, vous pourriez m’indiquer où est-ce qu’il faut que je me rende ?" : il y a un souci avec cette phrase, tu mélanges dialogues et narration du coup ça perturbe la lecture.

Sinon je me suis bien marrée XD.

On sent que tu t'es fais plaisir durant l'écriture (le dialogue sur le vouvoiement et vraiment excellent). Tout est exagéré, caricaturé. Le monde des anges n'a pas l'air très sympathique (que de violence !) mais Aaron, sa candeur et son talent pour mettre les pieds dans le plat promet une aventure complètement loufoque !
cirano
Posté le 27/10/2019
Merci pour ton commentaire :D Et c'est bon, j'ai changé le dialogue en retirant juste le "parfait" ça devrait être plus facile à comprendre et je pense pas que ça enlève vraiment à la scène ^_^

Et je suis super content de t'avoir fait rire, effectivement j'aime beaucoup écrire ça et encore plus si ça plait à des gens ^_^ Et j'espère bien que l'aventure sera loufoque, attend de voir pourquoi ils sont envoyés en enfer xD

Encore merci !!
Renarde
Posté le 27/10/2019
En fait, ça coince toujours... Tu ne peux pas mêler l'action d'une tierce personne dans un dialogue. Peut-être qu'avec des exemples ce sera pus parlant.

"— J’ai besoin de votre aide, il s’arrête de pianoter sur son ordinateur. Je dois participer à une mission avec Élios, vous pourriez m’indiquer où est-ce qu’il faut que je me rende ?"

Il faut soit sortir l'action tierce du dialogue (Exemple 1), soit si tu veux inclure une action, qu'elle soit rattachée au personnage qui parle (Exemple 2) :

Exemple 1 :
- J'ai besoin de votre aide.
A ces mots, il s'arrête de pianoter sur son ordinateur.
- Je dois participer à une mission avec Elios, vous pourriez m'indiquer où est-ce qu'il faut que je me rende ?

Exemple 2 :
- J'ai besoin de votre aide, annonçais-je en m'appuyant sur le bureau. Je dois participer à une mission avec Elios, vous pourriez m'indiquer où est-ce qu'il faut que je me rende ?

Est-ce que c'est plus clair ?
cirano
Posté le 27/10/2019
Ho oui merci beaucoup c'est plus claire je vais aller changer ça merci !!! ^_^
Sorryf
Posté le 21/10/2019
Ta fanfic Pribi était tellement riche et puissante, ça m'a donné envie de découvrir tes écrits xD
Et je regrette pas, j'ai bien rigolé ! mais je vais commencer par le pinaillage :

- Tu ne nous dis a aucun moment si le héros se rhabille ou s'il reste en caleçon tout le long, du coup j'ai pas arrêté de me poser la question xD
- "Arrivé dans la petite cour qui faisait la jonction entre les bâtiments je suis resté bouche bée sur le 002, c’était le plus grand que je n’avais jamais vu. " -> Mais il l'avait jamais vu ? Il a jamais traversé la cour alors qu'il bosse là ?
- J’ai besoin de votre aide, il s’arrête de pianoter sur son ordinateur, parfait ! -> j'ai du mal à comprendre si la dernière partie de la phrase il la dit ou si c'est de la narration.
- Tu utilises le mot "fulgurant" 2x dans un espace très rapproché
- "Doucement une construction immonde émergeait du sol. J’eus un mouvement de recul immédiat devant cette horreur." -> je pense que ça aurait été bien de décrire un petit peu cette atrocité !

Voila ! et maintenant je pinaille plus
- Le dialogue avec le vouvoiement m'a fait trop rire !!!
- Je pense que Aaron aurait du emmener les shurikens :p
- J'aime beaucoup le titre, le fait que Aaron soit le héros mais que ce soit Elios donne son nom au roman
- Ton personnage principal est a crever de rire \o/

Bon, après, moi les histoires d'anges et de démon ça me parle pas plus que ça, mais puisque je me tape supernatural depuis plus de 10ans (purée... le temps passe) c'est pas ce pauvre Aaron qui va me faire saturer !
La suite !
cirano
Posté le 21/10/2019
Heeeey merci beaucoup pour ton commentaire ça me fait trop plaisir :D je suis super content de t'avoir fait rire ^_^
-effectivement, il faudrait que je le rhabille, ou que je le laisse en caleçon ?
-Aaron est au paradis, la notion de distance est pas pertinente, il fait la distance qui le sépare de son bâtiment du 002 de la même manière qu'il monte 69 étages en quelques enjambées ou que lui et Élios passent de l'aile 420 à 666 en un couloir.
-c'est de la narration mais c'est maladroit, il faudra que je reformule
- je vais aller corriger ça ^_^
- et la description est dans les premières lignes du prochain chapitre !

Et maintenant je remerci pour les compliments :
- chouette ! J'ai bien rigolé en l'écrivant aussi xD
- Tu verras le bâton sera déjà source d'assez de gags !
Ha je suis content que tu aimes bien, j'ai essayé de donner une allure un peu moyenâgeuse au titre ^_^
-Et un grand merci ça me fait trop plaisir ^_^

Après je pense que mon histoire relève plus de la parodie que de quoi que ce soit d'autre donc normalement ça iras ^_^
Et ça arrive ça arrive, j'essaye déjà de me tenir à un chapitre par semaine ! :D

Encore un grand merci ça me fait trop plaisir que tu ai bien aimé ^_^
Joke
Posté le 19/10/2019
MDRRRRRRRRRRRRR
Bon Cirano, je sais que j'avais commencé ton Vitrail y a un moment et qu'il faut que je le continue, mais là j'y peux rien, dès que la page histoire de PA s'est affichée et que j'ai lu "enfer" dans le titre et "mission" dans le résumé ça m'a branchée, je suis dingue des histoires d'anges et de démons.

T'as vu le fim Constantine? Je l'adoooooore. Et Dogma? Pareil.
Si je me sentais j'écrirai sur ce thème mais je me sens pas XD
Bon voilà tu m'as cernée.

Et purée mais j'ADORE ce premier chapitre, c'est encore MIEUX que j'imaginais XD
Je m'attendais pas du tout à ça, et c'est tout ce qui m'accroche.

Déjà j'aime trop ton humour.
Ta légèreté aussi.

Ensuite ton perso d'Aaron, c'est bon je l'aime direct, il est trop marrant et parfait dans sa désinvolture, son enthousiasme et sa maladresse (le moment où il siffle. XD XD "Elios avait l'air d'un ange plutôt violent" mais LOL)

Après y a un truc qui marche à 200 % sur moi, c'est les histoires maître/élève ou employeur/employé, bref les relations asymétriques, où l'un des deux rend l'autre dingue mais où ils s'aiment bien quand même, c'est toujours les duos que je préfère.
Du coup là, BINGO!
T'as coché toutes mes cases XD

Bref, merci pour ce moment sympa, et tu vas me revoir très vite dans les parages (je délaisserai un peu le portail du coup, tu m'en voudras pas).

ps petit détail, ça fait juste bizarre à un moment tu dis " il s’arrête de pianoter sur son ordinateur, yes," au beau milieu de la phrase de dialogue, il faudrait que tu le mettes à part, sinon ça fait un peu étrange en lisant, même si on comprend.
cirano
Posté le 19/10/2019
Heeey :D merci pour ce commentaire, et t'inquiète pas, il faut toujours que je continue "du côté où l'on tombe"
Et pour le coup oui j'ai vu Constantine et c'est un film que j'ai surkiffé, je suis aussi un grand fan de la série Lucifer si tu connais, c'est vraiment cool et ça m'a pas mal motivé à me lancer dans cette histoire !

ça me fait vraiment trop plaisir que tu ais aimé ce chapitre, j'espère qu'il en sera de même pour la suite, je m'amuse vraiment à écrire ça donc c'est super cool !

Je suis un très grand fan de Pantagruel, du Don Juan de Molière et de Jacques le fataliste et son maître, c'est ça qui m'a donné envie de faire le duo maître élève xD

Je suis content de t'avoir fait passé un bon moment en tout cas, et t'inquiète pas pour l'univers de Vitrail, je vais me concentrer sur EaE donc il ne risque pas de beaucoup grandir ^_^
XD j'ai un peu la pression pour le chapitre suivant mais j'espère qu'il va te plaire !!

Ps: petit détail réglé !
Joke
Posté le 21/10/2019
Je connais pas du tout la série Lucifer, j'essaierai de la trouver alors!
Ah lala, Rabelais, Molière et Diderot, j'aime tes références! (sans compter Edmond Rostant <3)
J'y pense d'un coup, Dédé sur le forum avait parlé d'une nouvelle série qui s'appelle Miracle Workers, et qui avait l'air géniale, je pense que ça va être un truc énorme, j'ai vu seulement le premier épisode parce qu'il était gratuit sur Canal à un moment, et j'avais vraiment bien accroché, Daniel Radcliffe y joue un ange un peu paumé, bref j'ai hâte que la série soit dispo, à mon avis ça peut correspondre aussi à ton univers!
Et pas de pression hein! Je suis sûre que je vais encore me marrer en te lisant (toutes façons je m'étais marrée dès ta présentation alors je me fais pas de souci ;) )
Ecris bien!
Vous lisez