Dans le sillage de Jean, Solola ne regardait plus les portes, toutes similaires, défiler au fur et à mesure de leur progression. Perdue dans ses pensées, elle peinait à réaliser le choix qu’elle venait de faire. Son Armémoire constituait un refuge, un possible retour en arrière. Et pourtant, elle réalisait que rien ne serait plus jamais pareil.
Cette décision n’était pas anodine, elle n’avait pas simplement effectué un pas de côté, elle avait sauté à pieds joints en dehors de sa zone de confort. Quelques heures plus tôt, Solola ne s’en serait certainement pas crue capable mais maintenant que c’était fait, elle se sentait parfaitement calme. La peur, l’adrénaline, l’excitation qu’elle aurait pu s’imaginer ressentir étaient aux abonnées absentes. Toutes remplacées par l’étrange tranquillité d’une vie ayant trouvé son sens.
En mode automatique, Solola suivit Jean à l’intérieur d’une énième porte ouverte qui déboucha étrangement sur un ascenseur. La pièce exigüe et dépourvue de boutons eut le mérite de raccrocher Solola à la réalité. La surface lisse et sans défauts réveillait en elle un côté claustrophobe qu’elle ne se connaissait pas. Seul un petit capteur rond, pas plus grand qu’une pièce de monnaie, dérangeait l’uniformité de la pièce.
- Présente ton Neoculus au détecteur, exhorta Jean en désignant le capteur. Nous allons chez toi. Je te donnerai les derniers détails là-bas.
Solola marqua un temps d’arrêt, mi-surprise mi-amusée par l’énergumène qui venait de s’inviter chez-elle, bien qu’elle ne sache plus vraiment où se situait ce « chez-elle ». Jean interpréta différemment son hésitation et se justifia d’un haussement d’épaules pendant que Solola avançait vers le scanner.
- Tu fais partie de la DNSTR. Je te tutoie maintenant.
Une lumière verte flasha la rétine de Solola. Le bref trajet de la capsule lui laissa juste le temps d’observer Jean du coin de l’œil. L’étrangeté de son accompagnateur ne l’inquiétait plus maintenant qu’elle savait à quoi s’en tenir. Ses façons de s’exprimer, d’affirmer sans jamais demander, l’amusaient plutôt.
Lorsque l’ascenseur se stabilisa et que les portes dévoilèrent à Solola son « chez elle », la déception fut son premier réflexe avant d’analyser d’un peu plus près la situation. Ils se trouvaient en effet chez elle, dans son petit studio de la Deter. Mais plus précisément dans son armoire, ouverte pour l’occasion. Ecartant les cintres de part et d’autre, Solola avança d’un pas timide vers cette chambre qu’elle avait quitté peu de temps auparavant, mais qui lui semblait déjà si lointaine.
Une fois sortie de l’armoire, Solola jeta un œil par-dessus son épaule et constata qu’elle avait retrouvé son fond habituel. Jean, qui semblait se sentir plus à son aise dans le studio que sa propre locataire, s’était déjà installé sur la chaise. Comme à son habitude, il ne semblait pas disposé à fournir à Solola les explications qu’elle cherchait du regard. Il préféra l’inviter à prendre place en face de lui, sur son lit.
- Il nous reste quelques détails à régler pour finaliser ton intégration, déclara Jean en activant son Holopad. Fixe la lumière, je te dirai quand ça sera bon.
Le regard rivé sur Jean, Solola lui sourit en ignorant superbement ses consignes. La façon qu’il avait de ne surtout jamais rien expliquer perdait Solola quelque part entre l’amusement et l’agacement.
- Jean, on m’a installé une armoire dans le cerveau et je viens de découvrir que celle de ma chambre permet de rejoindre une organisation secrète. Alors je ne vais pas m’arrêter sur l’obsession de la DNSTR sur ce meuble en particulier, mais j’aurais quand même besoin de quelques explications.
Jean laissa échapper un soupir appuyé en consultant l’heure sur son Holopad. 23h55. Il était bien plus tard que ce que la baie-vitrée artificielle du bureau de Cordélia avait laissé imaginer. Solola grimaça. Combien de temps s’était écoulé depuis sa session de réalité virtuelle ? Était-elle restée inconsciente quelques heures ou des jours entiers ? L’adrénaline coulait à flots dans ses veines et la maintenait éveillée, ce qui n’était certainement pas le cas de Jean. Lorsque l’heure s’afficha sur son Holopad, une pointe de culpabilité s’éveilla en elle.
- Je vais charger dans ton Neoculus des nouvelles fonctionnalités qui devraient t’être utiles pour tes missions. Ça prend quelques minutes mais il faut absolument qu’on le fasse tout de suite. Je te donnerai plus de détails après. Promis.
Devant le regard implorant de Jean, Solola se décida à coopérer. Une lumière verte, bleue, jaune, rouge scanna ses yeux. A chaque clignement de paupière la couleur changeait. Loin d’éblouir, la lueur chaude l’hypnotisait. Pour la première fois depuis qu’elle s’était réveillée, Solola se sentait détendue.
Son dernier clignement s’ouvrit sur un écran noir qui se dissipa peu à peu, laissant apparaître un visage penché vers elle. D’un papillonnement de paupières, elle chassa les dernières brumes qui l’empêchaient d’identifier son interlocuteur. Les traits de l’homme qui lui faisait face étaient à la fois semblables, et très différents de ceux de Jean. Le masque lisse de son visage, lui donnant l’impression d’une page vierge, s’était soudainement animé. Sa bouche tordue d’un large sourire laissait apparaître des dents qu’elle n’avait pu, jusque-là, que deviner.
- Bienvenue à la DNSTR ! explosa-t-il d’une voix enjouée. Je suis vraiment désolé de mon accueil d’hier mais Jean n’est pas très doué pour les relations humaines.
Sans attendre la réaction d’une Solola dubitative et quelque peu perdue, il devança ses interrogations.
- J’ai la particularité de changer de Talent tous les jours et pour que ça soit plus facile à suivre pour tout le monde, mon prénom change en rythme ! En résumé le lundi je suis Nicolas l’Artiste, le mardi je suis Mathieu le Somaster – j’ai un charme fou le mardi, lui intima-t-il dans un clin d’oeil –, le mercredi et le dimanche je suis Lucas le Différent, toujours en quête de mes Talents et le jeudi je suis Hugo le Producteur. Hier tu as rencontré Jean le Cérébral et depuis quelques minutes nous sommes samedi, tu peux donc m’appeler Victor, et je suis Intemo.
Dans une révérence basse, Victor inclina un chapeau imaginaire vers Solola qui lui rendit son sourire, fascinée par l’impact d’une personnalité sur un visage. En quelques minutes, Jean/Victor semblait avoir rajeuni d’une dizaine d’années et son intelligence émotionnelle précédemment inexistante crevait l’écran.
- Enchantée Victor ! Le changement est en effet remarquable.
- C’est que je ne fais pas dans la demi-mesure ! A chaque fois je suis Savant, au-dessus de 90%, autant te dire qu’il ne reste pas grand-chose pour le reste… C’est pour ça que Jean préfère s’occuper de la partie technique et me laisser le côté humain.
D’un haussement d’épaule, Victor cachait mal un petit air vexé.
- Il me prend pour un bleu dès qu’il s’agit d’utiliser mon cerveau. Il n’a peut-être pas tort mais je peux te garantir que pour draguer j’évite à tous prix les vendredis !
Solola lui adressa un sourire compatissant. Dans l’impossibilité de réaliser pleinement que Jean et Victor ne faisaient qu’un, et bien que Victor soit particulièrement avenant, elle avait du mal à se sentir à l’aise en face d’une personnalité aussi changeante. Il lui apparut alors qu’il ne devait en effet pas être simple de séduire dans ces conditions. Trouver l’amour avec une seule personnalité était déjà loin d’être aisé, mais dégoter quelqu’un de compatible avec six, cela relevait de l’exploit !
- Bref, assez parlé de moi. Parlons de toi ! Exceptionnellement, la Deter a accepté de prolonger ton hébergement pour des questions évidentes de sécurité. Disparaitre est un Talent bien trop convoité pour te laisser habiter n’importe où, surtout jusqu’à ce que tu le maîtrise. J’ai téléchargé de nouveaux outils dans ton Neoculus. Tu les découvriras au fur et à mesure. Pour l’instant le plus important est que tu apprennes à appeler l’ascenseur qui mène aux quartiers de la DNSTR.
La saisissant par la main, Victor dirigea Solola vers son armoire qui était restée ouverte. Au fond, le bois clair et opaque ne laissait en aucun cas présager d’un passage. Toutefois, deux points lumineux, un blanc et un rouge, s’étaient mis à clignoter faiblement.
- Tu es la seule à pouvoir activer le passage. A chaque fois que tu souhaites appeler l’ascenseur, ton Neoculus te montrera cinq points lumineux sur lesquels appuyer. L’emplacement de ces points change à chaque fois et une reconnaissance de tes empreintes digitales sera effectuée à chaque pression. Je te laisser toucher le point blanc ?
Solola approcha timidement son doigt du point lumineux. A la seconde où sa peau entra en contact avec le fond de l’armoire, le point migra. Au cinquième contact, le fond du meuble s’effaça pour laisser apparaître la cabine qu’ils avaient quitté quelques instants plus tôt.
- Parfait. Les points rouges fonctionnent de la même manière et constituent une sécurité. Appuies dessus si tu appelles l’ascenseur sous la contrainte ou la menace et ils te permettront de te protéger. Bien sûr, si tu tentes volontairement d’appeler l’ascenseur en compagnie de quelqu’un qui ne fait pas partie de la DNSTR, ton Armémoire se refermera et les points lumineux disparaitront. Tu as des questions ?
Solola nia. Malgré le sourire encourageant de Victor, les cernes en pleine éclosion sous ses yeux ne passaient pas inaperçues. Elle-même commençait à fatiguer tandis que ses maux de tête remontaient à la surface.
- OK. Passons donc au dernier détail : ta couverture !
- Ma couverture ? s’étonna Solola.
- Ba oui, il faut bien que tu aies quelque chose de cohérent à raconter sur ton Talent et ton nouveau métier et comme tu ne peux pas parler de la DNSTR avec les non-initiés…
Les pupilles de Solola s’agrandirent sous le coup de l’angoisse. Comment avait-elle pu passer à côté de cette évidence ? Rejoindre une organisation secrète excluait forcément de pouvoir en parler et son Armémoire était là pour y veiller. Elle prit alors conscience de ce que sa décision impliquait, des sacrifices qu’elle devrait faire. Vivre dans le mensonge. Garder ses parents dans l’ignorance. Et Marcelin. Solola n’était pas certaine d’en être capable.
- Je devrai mentir à tout le monde ? Sans exception ? On ne peut pas choisir une personne à qui se confier ? Quitte à lui mettre une Armémoire aussi ?
- Malheureusement non, ça ne marche pas comme ça … Mais tu pourras parler de tout ce qui concerne la DNSTR avec les autres agents.
La mine déconfite de Solola fit immédiatement réagir Victor, heureux de ne pas avoir laissé Jean gérer cette partie des explications.
- Je sais que c’est difficile à accepter. Ça fait partie des côtés les plus compliqués du métier, mais c’est pour la bonne cause. En plus de protéger l’organisation, ça protègera aussi tes proches. Tu verras, on s’y habitue.
Solola acquiesça, peu convaincue. Depuis son départ à la Deter, elle voyait peu ses parents, mais Marcelin était à ses côtés tous les jours. Il était là depuis le début et serait très certainement en attente d’explications pointues lorsqu’il la verrait réapparaître. Vivre une double vie n’avait décidemment aucun attrait à ses yeux.
- Bon. Officiellement tu as donc intégré l’Agence spaciale internationale car tu as la capacité de respirer dans l’espace. Le Talent de disparition est bien trop convoité, celui-ci te permettra de rester en sécurité et il a l’avantage d’être invérifiable. Officiellement, tu recevras un entraînement pour participer aux études menées sur les autres planètes.
- D’accord, accepta à contre-cœur Solola qui voyait à travers cet alibi les yeux de sa mère briller de fierté.
J'ai définitivement accroché au personnage de Jean/Victor et compagnie. Il est vraiment très intéressant et j'ai hâte d'en apprendre davantage sur ce personnage qui change de personnalité. Curieuse de voir comment tu vas le faire évoluer.
J'ai lu les commentaires précédents en ce qui concerne la structure de ton histoire. Honnêtement, je ne pense pas que tu doive complètement changé ton histoire. Je trouve le scénario logique et on comprend le chemin où tu veux nous emmener. Je rejoins l'avis de MariKy sur le fait qu'un peu plus de tension pourrait être intéressant à l'histoire. (Il faudrait que je relise tout pour avoir une meilleure vue d'ensemble). J'ai vu que tu avais fait des mises à jour. Quels sont les chapitres qui ont connu les plus gros changements ? Mais sinon j'aime bien le tournant que prend ton récit.
Le seul élément qui m'a vraiment paru étrange c'est le fait qu'elle garde sa chambre à la Déter. Il va falloir une bonne explication pour expliquer le fait qu'elle reste là. J'attends de voir ce qu'il en est.
Quoi qu'il en soit, j'ai hâte de lire la suite. J'y retourne très vite ! :-)
Ah ba tu me diras si ça te paraît toujours étrange par la suite car sinon je changerais ça, je peux bien lui arranger un petit studio ailleurs dans Panoï !
En tout cas ça me rassure quand même ! Merci beaucoup !
Voilà notre héroïne plongée dans un monde d'agents secrets, ça promet de sacrés rebondissements !
Je viens de lire le commentaire d'Arno_01 et je reconnais qu'il y a une grosse rupture entre la première partie de ton roman et cette nouvelle partie, en revanche je pense qu'il ne manque que quelques ajouts ou modif pour faire passer le changement plus naturellement : Solola accepte peut-être un peu vite son nouvel engagement, on comprend la progression du personnage de la première partie qui mène à sa décision mais il manque une tension plus personnelle dans le combat qu'elle va mener : pourquoi ne pas souligner davantage le danger que représente le méchant qu'elle va devoir arrêter ? On n'a eu que peu d'indices dans le début, qui ne paraissaient pas forcément très importants. Il pourrait être intéressant de renforcer la menace, montrer que la société est en danger, voire que les proches de Solola sont en danger, ce qui expliquerait sa motivation :) Elle pourrait même se demander si ce n'est pas la fameuse Cordélia la méchante, pour amener un twist dans la fin de la première partie en révélant que Cordélia combat justement le-dit méchant ? (j'adore quand il y a des gros renversements dans les histoires :p)
En tout cas, je continue à te féliciter pour tes personnages, qui se démarquent tous les uns des autres. On découvre à peine ce Nicolas-Mathieu-Lucas-Hugo-Jean-Victor que je l'adore déjà (et quel concept génial !!)
Voilà, je reviendrai plus vite sur les chapitres suivants, promis :)
Je suis ravie de te voir de retour chez Solola :D
Ton commentaire me donne pas mal d'idées ! Notamment en ce qui concerne la première partie et une implication plus personnelle de Solola. Pour l'instant j'ai en tête qu'elle entende son nom dans la conversation volée entre Cordelia et le directeur. Et peut être aussi la faire suivre par Miko dans l'ombre. Ça ajouterait la tension du sentiment d'être traquée.
Après les sujets de l'acceptation de son nouvel engagement et de l'intégration plus active du "méchant" restent à creuser... Pour l'instant je suis dans une bonne dynamique d'écriture donc je vais continuer sur ma lancée et je reviendrai sur ce passage charnière ensuite :)
Mais en tout cas merci beaucoup pour ton avis !!
tout d'abord, comme je viens de le dire, je les a dévoré, l'histoire déborde d'imagination, et tu sais surprendre le lecteur, indébiablement. (et moi j'adore ça).
J'ai été surpris, cela dit, par la direction que tu faisais prendre au récit. Je m'explique : on a, au départ, une situation initiale (Solola qui arrive dans l'école pour déterminer son pouvoir), elle rencontre des alliés, et elle découvre un sécret, puis la disparition des élèves. Pendant tout ce temps, l'histoire monte doucement en pression, en intensité. et on s'attend a arriver (dans les chapitres qui viennent) à l'explosion, à la scène 'de combat' , là ou Solola affronte ses ennemis (quels qu'ils soient).
Et finalement pschiiiit, la mèche a pris l'eau, pas d'explosion il n'y a pas d'ennemi. et on repart sur une nouvelle situation initiale. (Solola nouvelle intégré dans la DNSTR). Finalement au bout de 16 chapitres, on a peu l'impression de commencer un nouveau bouquin, sans vraiment avoir terminé celui d'avant.
J'ai pas compris l'intéret de la 'chambre de Solola' dans la Déter, car finalement appartement à la DNSTR, et étant censé intégré l'agence spatiale, elle n'est plus censée être étudiante à la Déter.
(ce qui fais que dans cette nouvelle situation initiale, une partie des descriptions de l'environnement de la Déter, n'as d'un coup peu/moins d'intérêt).
Je ne sais pas ....
Je me demande si dans ton histoire, il n'y a pas 2 histoires (2 volumes ). Le premier avec Solola à la Déter, qui entre autre cherche à déterminer son pouvoir.
Puis un second avec la DNSTR. Ce que je ressens ici, c'est que la première histoire elle se termine d'un coup de baguette magique. C'est bon, on a trouvé son pouvoir, et d'un coup de baguette, on recommence une nouvelle situation initiale.
Deux points sur mon commentaires : d'abord il est un peu brut de décoffrage, je ne connais pas la suite de l'histoire, et ne sais donc pas ou tu veux nous emmener.
d'autres part les termes 'guerriers' (combat, explosions, intensité) ne se rapporte bien entendu pas forcément à des affrontements physiques, mais bien juste de volontés qui s'opposent.
N'hésites pas à me dire si je ne suis pas clair
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Je n'avais pas vu les choses comme ça car depuis le début j'ai le chemin de mon roman en tête et je n'avais pas réalisé que suite à ces derniers chapitres on puisse s'attendre à quelque chose de plus explosif !
La partie plus "combat" est censée justement se dérouler dans la deuxième partie du roman qui commence maintenant même si j'ai disséminé des indices tout au long de la première partie (je pense en être à un peu plus de la moitié du roman dans ce chapitre) .
Mais je comprends tout à fait ton ressentit et je vais voir comment je peux améliorer les choses.... Peut être déjà en coupant le livre en deux, justement "Partie 1 : La Deter" / "Partie 2 : La DNSTR"?
Le fait que Solola reste à la Deter peut s'expliquer par le fait que personne ne loge à la DNSTR... Mais en réalité j'ai fais ce choix car je ne souhaitais pas exclure Marcelin de l'histoire.
Je t'avoue que ton commentaire me fait un peu peur. Je me demande si je ne fais pas fausse route du coup.
Mais en même temps je ne pense pas avoir assez de matière pour diviser mon histoire en deux tomes...
On est bien d'accord pour Marcelin, tu en a fais un personnage très attachant, et intriguant. (je veux continuer à le voir, moi !)
Deux autres points importants :
1/ Tout d'abord ce que mon ressenti, qu'il faut que tu croises avec d'autres avis, d'autres idées
2/ Tu as de quoi t'accrocher à tout ce qui fonctionne bien : des personnages attirants, un univers très contruit (imaginatif, mais très cohérent), un rythme dans l'écriture et dans ton récit.
Allez courage
A bientot
Ce qui m'a fait un peu peur c'est que j'ai eu l'impression de devoir "tout changer", ou du moins prendre une direction radicalement différente. Mais je pense finalement qu'avec quelques ajustement je dois pouvoir prendre ces remarques en compte sans forcément tout revoir :)
Et je retiens également le positif bien sûr !
Merci beaucoup pour tes commentaires et ton soutien en tout cas !