L'épaisseur de la nuit – qui tombait toujours anormalement vite sur le cimetière – empêchait Armand et les Ghûls de bien comprendre ce qui arrivait. Les capacités de Dakini étaient trop faibles pour qu'elle puisse écarter longtemps les ténèbres et ils ne pouvaient donc se fier qu'à leurs oreilles.
Après un certain temps – difficilement quantifiable – Dakini lâcha avec sarcasme :
« T'as prévu d'aller voir ou t'attends la fin du monde ?
— Pourquoi j'irais voir ? s' offusqua l'apprenti Fossoyeur.
— Parce que c'est ton job ?
— C'est pas toi qui déclarait, je cite : « j'en suis la gardienne » ?
— Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler... »
Ils auraient sans doute continué longtemps à échanger de la sorte, si tous les Malemorts des environs ne s'étaient mis à hurler de concert. Inutile de préciser que ce genre d'opéra ne possédait pas le charme attendu et que, plutôt que de réveiller la fascination des amateurs d'art, il invitait à se jeter dans un trou pour s'enterrer vivant.
Gigim fut le premier à réagir :
« Je vais chercher M. Pierre.
— Et moi... voir le Mausolée, ajouta Dakini.
— Quoi ? Ne me laissez pas tout seul ! Et puis tu ne vas rien voir du tout, toi, tu files juste à l'anglaise !
— Pourquoi toujours les anglais ? Je t'assure que n'importe quelle autre nationalité en ferait de même, à notre place...
— Mais moi je dois y aller, c'est ça ? »
Armand n'obtint jamais de réponse : Gigim et Dakini avaient déjà « filé à n'importe quelle nationalité ».
Les Malemorts hurlaient toujours mais Armand ne parvenait pas à s'effrayer. Non pas que la perspective d'une attaque le laissât de marbre – il n'avait pas l'âme d'un combattant placide – mais il paraissait si improbable que le cimetière subisse un assaut, qu'il ne parvenait pas à rendre la menace tangible. Et puis les Malemorts hurlaient pour un rien : un chat égaré, une fleur tordue, le dentier égaré de Miss Pomme... difficile, en ce cas, de les prendre au sérieux.
Soupirant à fendre l'âme, Armand se dirigea vers la source de l'agitation. Si sa mémoire était exacte – et elle l'était, considérant le fait qu'il avait rapidement appris par cœur la physionomie du cimetière – les cris et le mouvement venaient de la section F, l'une des plus anciennes de la nécropole.
Si son pas tranquille le mena jusqu'à l'entrée de la zone, il se fit de plus en plus pressé au fur et à mesure qu'il s'approchait. Non seulement les Malemorts piaillaient mais en plus ils fuyaient. Ce n'était pas possible, ça ne devait pas l'être. Ces esprits ne pouvaient facilement s'éloigner de leur ultime demeure, et les voir s'agiter loin de leur trou n'augurait rien de bon.
La situation semblait bien plus grave qu'Armand ne l'avait cru.
Se guidant à l'oreille, cherchant du regard une lampe – ou n'importe quelle autre source de lumière – l'apprenti Fossoyeur se mit à courir. Aux Malemorts se joignaient désormais les squelettes qui cavalaient en tout sens, la mandibule basse et les orbites vides. Ils agitaient leurs humérus, leurs radius, leurs cubitus et tout ce qui se terminait par la même syllabe et composait le corps humain ; le tout faisait un bruit étonnement intense, compte tenu de ce qui le provoquait.
Armand plissa les yeux, pour essayer d'y voir plus clair. Une des carcasse lui rentra dedans et resta un instant choquée, fixant le jeune homme avec désarroi. Prit d'une soudaine folie – cette même folie qui avait envahi les environs – le réservoir d'os à moelle s'empara des épaules de l'apprenti et se mit à le secouer avec force. Sa « bouche » osseuse s'ouvrait et se fermait, ballottant à droite puis à gauche, pour laisser échapper un inaudible cri.
Comme l'individu ne lâchait plus Armand, ce dernier lui prit les métacarpes pour l'écarter sans douceur.
« Reprenez-vous soldat ! ordonna-t-il avec emphase. »
Le squelette fixa un instant le nouveau venu, avec l'air outré d'une femme du monde dont on aurait souillé les jupons. Armand se sentit un peu idiot, confus aussi, et balbutia quelques excuses maladroites.
« C'est que... vous aviez l'air de paniquer... »
Comme tout le monde, cela dit. Les plaintes des Malemorts atteignaient un pallier sonore encore jamais exploré, au point que les oreilles de l'humain commençaient à siffler.
Puis le monde explosa.
Un souffle puissant balaya les os du « soldat » en panique, et Armand sentit quelque chose lui percuter l'arrière du crâne. Par réflexe il porta les mains à son visage tandis que ses jambes cédaient sous lui. Il se retrouva à terre pour la seconde fois de la journée et, cette fois, se furent ses cotes qui reçurent la visite d'un objet lourd non identifié. Le choc engendré par la rencontre provoqua une douleur vive et durable, qui ne parvint cependant pas à lui tirer un cri.
Lorsque le jeune homme releva la tête, ce qu'il vit provoqua l'effroi. Il lui en fallait, pourtant, pour réellement ressentir cette sensation de vertige, ce vide blanc engendré par la peur. Ce qu'il voyait il ne le comprenait pas, n'y parvenait pas. Son cerveau, habitué à l'absurde, ne savait comment analyser cette masse immonde qui grouillait devant lui. On la percevait malgré les ténèbres parce qu'elle ondulait, s'étalait en moire déformante, qui pliait la réalité et l'avalait dans un infini volume.
Un silence de mort pesait maintenant sur le cimetière : c'était le plus terrifiant. Depuis qu'il vivait là, jamais Armand n'avait grandi sans bruit. Il y avait toujours quelqu'un – ou quelque chose – pour animer ce qui n'aurait pas dû l'être.
Même l'Horloge avait cessé de vibrer dans sa tête.
Même son cœur ne montait plus à ses oreilles.
Et l'Horreur mastiquait dans le décès de la nuit.
Armand n'entendait plus que son souffle, qui ne formait aucune buée malgré le froid de cette fin de soirée. La chose le fixait. Elle n'avait pas de visage, pas d'yeux, rien qui puisse exprimer une émotion ou servir à communiquer ; et pourtant Armand savait qu'elle le fixait. Ils se dévisagèrent, restèrent campés sur leur position. L'apprenti Fossoyeur gardait les bras éloignés du corps, les mains à hauteur de poitrine, prêt à les placer devant lui en cas d'attaque.
Mais la Masse allait-elle réellement attaquer ?
Certes son apparence n'avait rien d'engageant – et elle présentait une forme parfaitement repoussante – mais c'était le cas d'une bonne partie des habitants du cimetière après tout... ça ne signifiait rien de concret.
Fort de cette conclusion, Armand tenta un timide mouvement vers l'avant, les doigts ouverts, comme pour inviter l'intrus à s'approcher. Une personne sensée aurait probablement dénoncé la stupidité de la démarche mais Armand – parfois légèrement attardé, nous ne le cacherons pas – croyait en ses chances de ne pas ouvrir les hostilités. D'un autre côté sa logique foireuse se défendait : il ne savait absolument pas se battre. Difficile, dans ces conditions, de trouver la motivation pour se confronter à un machin noir, informe, visqueux et non identifié.
Alors qu'il se pensait tiré d'affaire – et songeait aux dimensions de la niche pour son nouvel animal de compagnie – le monstre fit volte face et fila à tout allure dans la direction opposée. Au moins n'était-il pas agressif. L'aventure prouvait, une nouvelle fois, que les fantômes et les squelettes ne savaient pas se montrer accueillants, ni gérer la différence. Tandis qu'Armand songeait à une éventuelle formation – qu'il imaginait indispensable – un miaulement paniqué lui fit tourner la tête, vite suivi par un ordre cinglant :
« Poursuis-le espèce d'abruti ! Il fuit vers le mausolée ! »
Peu vexé par le ton autoritaire du chat – il avait l'habitude, Molly ne faisait jamais dans la dentelle – Armand souligna plutôt l'impolitesse de la présentation.
« Tu pourrais au moins dire bonjour... Toi non plus tu n'as pas l'esprit ouvert, tu me déçois. »
La réplique provoqua chez le félin un feulement indigné, et peut-être vaguement surpris. Si l'instant n'avait été si incongru, Armand s'en serait félicité : on ne fermait pas si facilement le museau de Mademoiselle Molly.
« Bonjour Armand, rectifia-t-elle. Tu comptes prendre en charge le monstre menaçant qui est en train de se diriger à grands pas vers le cœur de ce cimetière ?
— Tu exagères... Il ne m'a pas fait le moindre mal, ni à personne d'autre d'ailleurs... »
Molly leva sa petite patte gantée de blanc, et la dirigea vers l'une des tombes un peu plus loin. Armand dut plisser les yeux pour permettre à ses yeux de s'adapter, et de voir ce qu'elle lui indiquait. Au dessus de la pierre gravée flottaient deux petits feu-follets, vacillants sous les effets conjoints de la panique et de l'émotion.
« Je ne comprends pas...
— Le sol, Armand. Regarde le sol ».
Il obéit, s'approchant même pour mieux comprendre.
Et il comprit.
Et ce qu'il comprit ne lui fit pas plaisir.
Entre les herbes mortes et les pierres, de petits mammifères et de malheureux oiseaux tressautaient, avivés par une agonie qui les crispait. Les ailes battaient par réflexe, seulement stimulées par les nerfs, tandis que les queues des rats fouettaient le sol, sans que la moindre goutte de vie ne les anime. Tout alentour avait pris une atroce couleur ocre, et la zone sentait la pourriture et le cadavre.
Armand ne posa plus de questions ; il tua ses espoirs. Prenant ses jambes à son cou, il fila en direction du Mausolée, sautant par dessus les croix de gré et les trous frais ; laissant les branches des arbres lui fouetter le visage et lui griffer les chairs.
C'était une urgence, une vraie. Dans le cimetière rien ne mourait jamais : lorsque la Mort frappait, elle avait les traits d'une belle fille en blanc, capable d'éloigner la souffrance pour aller vers le repos.
La Mort n'était jamais laide, ni agitée par les spasmes de l'agonie.
La Mort n'aimait ni l'ocre, ni la pourriture.
La Mort allait surtout lui foutre son pied au cul, si Armand laissait cette chose atteindre le Mausolée.
Contrairement à ce que l'on pouvait attendre d'un amas sans pieds ni jambes, le monstre avançait étonnement vite, au point de distancer le jeune homme. Il avait beau emprunter des raccourcis, jouer les sauteurs de haie et les apprentis cabris – possible reconversion si la Bête arrivait à ses fins – Armand ne parvenait pas à le rejoindre. Pour un garçon aussi peu habile, survivre à cette course relevait du miracle. A croire que, de manière trop rare, une bonne étoile veillait sur lui, quand elle avait le temps, et qu'elle n'avait pas pris ses RTT.
Décidé à tenter le tout pour le tout, le jeune Fossoyeur vira soudainement à droite, s'engageant dans une pente abrupte et caillouteuse. A plusieurs reprises ses paumes s'écorchèrent sur des roches pointues, alors qu'il essayait de garder l'équilibre. Lorsqu'il retrouva le plat – ce qui l'obligea à sauter un petit cours d'eau – son genou s'allongea de trop et il entendit un craquement sinistre. Comme il ne sentit aucune douleur, il conclut que tout allait pour le mieux – dans le meilleur des mondes possibles – et redoubla de vitesse en crachant ses poumons.
Les efforts payèrent car, bien vite, il vit se dessiner la forme ronde du Mausolée. L'édifice ne payait pas de mine avec sa pierre grisâtre et basiquement rectangulaires. Nulle sculpture ouvragée n'égayait les murs ni l'entrée, et même le toit n'offrait aucune particularité excentrique.
Qui dormait là ?
Armand ne savait pas.
Depuis combien de temps ?
Aucune idée.
Pourquoi le Mausolée était-il si important ?
Encore une question sans réponse...
Tout ce qu'il savait c'est que son adversaire l'avait en ligne de mire, et qu'il fonçait dessus à la vitesse d'une Ghûl coursant un enfant.
Trébuchant tant et plus, se cognant méchamment aux tombes, Armand parvint à lui couper la route, déboulant comme un beau diable en écartant les bras. Il fixa l'intrus d'un regard déterminé, essayant de ne pas s'appuyer sur sa jambe maltraitée. Il était là, face à ce monstre, jouait son rôle, celui de gardien, de héros du cimetière. Sa poitrine se soulevait et s’abaissait rapidement, portée par des poumons au bord de l’asphyxie. De petites tâches dansaient gaiement la polka devant ses yeux larmoyants et ses jambes cotonnaient mais il restait debout, solide dans la terre consacrée.
Cependant la Masse ne s'arrêtait pas, elle lui fonçait même droit dessus, sans prendre la peine de ralentir.
Si M. Pierre s'était trouvé là, il aurait sans doute invoqué une âme protectrice, un golem gardien ou n'importe quelle créature folklorique capable de lutter contre cette chose ; mais Armand n'était pas M . Pierre et ledit M. Pierre n'était pas là.
L'apprenti ferma les yeux, bras toujours écartés. Il entendait ce grondement étrange produit par l'Horreur, un bruit un peu sourd, pas vraiment franc, comme ces craquements du sang lorsque l'on colle nos paumes aux oreilles. C'était de plus en plus fort, de plus en plus proche et, tout à coup, ce fut sur lui.
En lui.
La Masse le traversa sans rencontrer de résistance et Armand tomba à genoux, les bras serrés autour de son ventre devenu douloureux. Tout se tordait à l'intérieur de lui, une brûlure angoissante qui descendait, poussait sur ses viscères et provoquait des gargouillis inquiétants. La panique lui noua la gorge et il respira vite, haletant, les expirations de plus en plus courtes et les inspirations saccadées. Les yeux se mirent à brûler, puis se remplirent de larmes pendant que la tête bourdonnait, prise dans un ballet d'abeilles.
L'Obscur se fit flash, la Brume grignota son nez et sa bouche, la Vie s'échappa pendant que la Mort entrait.
Viens nous voir sous la Grande Horloge....
J'ai froid, tu n'as pas froid, toi ?
Viens dans mes bras, embrasse-moi.
Je t'aime.
Je t'aime.
Tu devrais mourir avec moi.
Et rejoindre l'espace sous la Grande Horloge.
Il releva la tête, juste à temps pour entrevoir l'Horreur s'ouvrir en deux, se scinder vers l'avant pour créer une sorte de bouche, de gouffre, qui se referma sur la Mausolée pour le faire disparaître. Définitivement englouti.
Définitivement perdu.
C'était grave.
Armand ne savait pas pourquoi, ne parvenait plus à réfléchir, à cause des voix, de la douleur, de la peur.
C'était grave, presque aussi grave que ce bruit de trotteuse qui avance. Il avait l'habitude de l'entendre, ce bruit, mais il ne semblait pas tout à fait le même que d'habitude.
Il était plus grave, moins harmonieux.
Il remontait dans l'autre sens.
Et rejoindre l'espace sous la Grande Horloge.
Tu devrais mourir avec moi.
Je t'aime.
Je t'aime.
Viens dans mes bras, embrasse-moi.
J'ai froid, tu n'as pas froid, toi ?
Viens nous voir sous la Grande Horloge...
Le monstre qui recule, le traverse à nouveau, la douleur qui disparaît, Armand debout, les bras écartés, la course, le monstre qui fonce...
Cette fois il n'eut pas le temps de fermer les yeux : la Masse se précipitait vers lui et il entendit un son incongru, comme une immense bulle qui éclate, produisant un petit « pop » comique.
L'Horreur avait disparu et, à sa place, se tenait un petit garçon en complet veston.
Bruit d'une montre à gousset que l'on ferme. Derrière, lui, un peu à sa droite.
Armand se retourna lentement, ouvrant de grands yeux ronds en reconnaissant la blondeur agréable de celui qui contemplait la montre.
Les mots qu'il lâcha le firent souffrir, sans qu'il sache vraiment pourquoi :
« C'est un échec. Il n'est absolument pas prêt. »
Mais à présent il doit affronter une "chose" bien plus terrible apparemment et il n'y parvient pas.
La fin laisse penser qu'Armand n'est pas là par hasard, qu'il a un rôle à jouer dans cette symphonie macabre et que, pour se faire, il doit acquérir des compétences ou développer des aptitudes spéciales.
Ta plume est redoutablement efficace pour ce qui est de traduire une ambiance et des sensations. Elle ne laisse pas indemne.
A bientôt
Merci pour ces commentaires qui me font du bien et me remotivent !
Je ne sais pas quelles sont les différences avec la mise en page original mais je trouve que celle-ci fonctionne vraiment bien ! L'italique avec des espaces, répartis un peu sur toute la page, accentue vraiment l'effet horrifique ! Ca fonctionne aussi bien du fait que ce sont souvent les mêmes termes et expressions qui reviennent : la grande horloge, je t'aime... Franchement, ça réussit très bien à me mettre mal à l'aise.
Le jeu entre soutenu et expressions plus familières a bien fonctionné pour moi, ça distille quelques sourires dans une lecture à l'ambiance pas toujours rigolote.
Mes remarques :
"toi, tu files juste à l'anglaise ! — Pourquoi toujours les anglais ? Je t'assure que n'importe quelle autre nationalité en ferait de même, à notre place..." ahah c'est vrai ça !
"Une des carcasse lui rentra dedans" -> carcasses
"Prit d'une soudaine folie –" -> pris
"Un silence de mort pesait maintenant sur le cimetière :" bien joué xD
Un plaisir,
A bientôt !
*note les remarques dans son petit carnet*
Merci beaucoup pour ta lecture, et le temps que tu prends !
En tout cas ce chapitre déménage. La course-poursuite, la confrontation avec le monstre, puis le coup de théâtre quand le temps remonte... waouh. En tout cas, je suis contente qu'Armand ait a priori un autre allié en la personne de Molly le chat. Elle n'est certes pas l'âme la plus aimable du monde, mais je commençais à me dire qu'il manquait de compagnie saine d'esprit, ce garçon. Et je suis très intriguée par ces deux nouveaux arrivants ! Tu nous laisses toujours avec plus de questions que de réponses sur ces fins de chapitres ^^
J'espère quand même que Armand n'a pas l'air trop mou ou fade... c'est l'une de mes plus grandes peurs !
Quel chapitre mouvementé ! Tu parviens à nous entraîner dans une action haletante tout en nous glissant des nouvelles informations sur le cimetière et les étranges personnages qui gravitent autour. Comme d’habitude, ta plume et prenante et je suis très fan de tes descriptions, qui sont assez précises et organiques pour qu’on ressente tout très fort, surtout au niveau des sensations d'Armand. Et quelle fin ! Je n'ai aucune envie de lâcher ce récit pour le moment, mais je crois que c’est surtout mon emploi du temps qui m’y forcera x')
Une petite remarque sur la forme : dans la partie : « mais Armand n'était pas M . Pierre et ledit M. Pierre n'était pas là. », j’enlèverai « ledit ». Tu me connais, j’aime ce qui va droit au but :D
Merci pour ce moment de lecture !
Moi-même je sais emploi du temps... Je sais pas toi, mais moi je ne suis pas passée loin du burn out, je pense (merci covid et ministre de merde).
Je note, et je suis cent pour cent d'accord avec toi ! Je n'ai rien relu sur ce roman, et j'ai déjà repéré plein de tournures et de fautes qui me font tiquer très fort...
Et encore une fois : merci à TOI
Je viens d'arriver récemment sur Plume d'Argent, et je trouve ce partage très enrichissant :)
Je me permets donc aussi un petit commentaire.
J'adore l'ambiance que tu arrives à créer en à peine quelques phases entre la mort, la terreur, la noirceur. Je trouve cela très bien construit et on se sent happé dans ton monde dès le début !
A l'inverse d'un commentaire précédent, j'ai été "perturbée" par le langage un peu plus familier de ce chapitre. Non pas que ce soit gênant, les commentaires sont judicieux et les piques font vraiment sourire ! Mais ça me paraît un peu dénoter avec le côté plus sérieux des chapitres précédents.
Ce n'est que le commentaire d'une amatrice sans expérience, mais cela te permettra peut-être d'homogénéiser tout ça dans ton second jet.
En tout cas, je file au chapitre suivant :)
Merci beaucoup pour ce petit commentaire et ce petit partage, ça fait toujours plaisir et ça enrichit grandement !
Je note pour les termes familiers, c'est vrai que - après relecture - il me choque maintenant, moi aussi. Je vais voir comment unifier au moment de la correction. Pour le moment je termine le premier jet !
Tous les commentaires sont les bienvenus, et ce que tu dis est parfaitement judicieux et pas du tout amateur ! Encore merci pour ton avis, c'est toujours infiniment précieux.
Me revoilà après un long moment ! Point positif : j'ai pu redécouvrir ton histoire et prendre encore plus de plaisir que la première fois !
Comme je te l'avais déjà dit, j'avais adoré ton prologue et l'ambiance que tu y avais instauré. Et bien laisse-moi te dire que je suis encore plus emballée par la suite ! Les petites touches d'humour et les commentaires du narrateur associée à l'ambiance, n'ayons pas peur des mots, très flippante : j'adore !
Je trouve que tu as réussi à créer un univers unique (j'ai la sensation qu'on retrouve souvent un peu le même genre d'univers dans beaucoup d'histoires, même si elles sont toutes différentes en soi, bien sûr) et que tu as vraiment une "patte" bien particulière et je trouve ça vraiment formidable !
Bref, tu l'auras compris, j'ai vraiment hâte de lire la suite hahaha !!
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire (et même de relire !) cette histoire !
vu le coeur que je mets dans ce projet, je suis vraiment contente d'entendre que ça marche ! Malheureusement les deux chapitres suivants seront moins bons (maudits chapitres de transition), mais j'espère que tu arriveras quand même à les surmonter pour entrer dans le vif du sujet !
Ca fait toujours incroyablement plaisir quand on vous dit que vous avez un vrai petit univers et une touche bien à vous alors vraiment... merci... tellement merci.
Merci à chaque commentaire, à chaque encouragement, à chaque relevé de défaut... plein de coeurs !
Très bon chapitre. Non. J'ai adoré ce chapitre. Non. Super, j'ai hâte de lire la suite. Non. J'ai été transcendée par ce chapitre. Non toujours pas.
Je n'arrive pas à te dire à quel point j'ai aimé ce chapitre ! Pardonne-moi ...
Belle utilisation du champs lexical de la mort.
Description de la Masse très angoissante et très dérangeante. J'ai frissonné en l'imaginant sans visage, mais capable de fixer du regard, brrrrrrr !
Excuses-moi mon indiscrétion, mais j'ai envie de te demander s'il t'arrive d'écrire en étant ivre ? XD (C'est une blague bien sûr, tu n'es pas obligée de répondre lol) Le narrateur me fait tellement rire avec ses petites piques, comme quand il traite Armand de "légèrement attardé". ouch ! Ca surprend, mais au moins si on réagit c'est qu'on arrive à suivre car c'est une liberté qui normalement ne passe pas inaperçue et c'est audacieux aussi je trouve.
J'ai commencé à avoir peur quand la masse a traversé Armand. Il y a beaucoup de choses étranges et effrayantes dans ce monde. Bravo pour cette imagination et pour la description. Je me suis sentie mal à l'aise, donc le job est fait ! ;)
Moi ? Ivre ? Naooon, je ne bois pas madame ! *cache la bouteille*. Ja-mais...
Je suis heureuse que le chapitre t'ait plu ! Les Fossoyeurs c'est un projet très important pour moi, un peu comme mon bébé, alors ça me touche que des gens puissent l'apprécier (malgré toutes mes maladresses d'écriture !)
Merci de prendre le temps de me lire, et de me donner envie de continuer ♥
Je viens de lire tout d'une traite, et plus ça avance, plus j'aime.
L'atmosphère que tu décris est très sympa (enfin tu vois ce que je veux dire) et ce Armand, a quoi le prépare-t-on? Il a l'air tout penaud, ça le rend attendrissant !
Allez t'es dans ma PAL. :)
Merci de toujours prendre le temps de me laisser un pitit mot, ça me fait chaud au coeur ;_; (oui, j'aime pleurer de bonheur).
Ah ça Armand... belle victime ce petit. Nous lui souhaitons bon courage, et d'avoir prévu une bonne assurance vie.
Merci ♥