Samuel soupira devant cette situation un peu trop familière à son goût. Son côté impulsif en était sûrement la cause. Enfin, c’est ce qu’il se répétait à chaque fois. Au moins, l’arrivée des policiers cloua le bec de cette journaliste, ce qui ne fut pas pour lui déplaire.
— Vous allez tranquillement nous présenter vos cartes d’identité, ordonna le plus petit des deux policiers, et si vous êtes sages, vous finirez peut-être pas au trou. On vous fera juste faire un petit tour.
Après avoir sorti à son tour des menottes, le grand gaillard en uniforme bleu eut un soudain sursaut.
— Attend une minute, tu les reconnais pas Arty ? Ce sont deux des fouineurs qui traînaient près du cordon. Tu sais, après qu’on ait trouvé le corps. La blonde est journaliste et l’autre… je sais pas trop.
Le dénommé Arty plissa les yeux dans un bref effort de concentration. L’expression moqueuse qui s’ensuivit sur son visage déplut fortement à Sam.
— Maintenant que tu le dis, c’est vrai que leurs visages me sont familiers. Finalement, oubliez le « peut-être », vous allez finir au trou. On vous avez prévenu.
Face à l’inaction des deux intrus, il tapa dans ses mains, faisant tinter ses menottes par la même occasion.
— Vous attendez quoi ? On n’a pas toute la journée. Présentez-moi vos cartes d’identité, puis vos mains, et en voiture. Si mam’zelle la journaliste avait dénié comprendre que « personne ne peut entrer dans une zone sous scellés » veut dire que personne ne peut entrer dans une zone sous scellés, elle n’en serait pas là. Quant à vous, vous êtes quoi d’ailleurs ? Un genre de détect...
— Alors « mam’zelle » la journaliste, on s'est fait recaler ?
Un sourire satisfait étirait les lèvres de Samuel, accompagné par un air malicieux.
L’intéressée souffla sur une mèche blonde qui s’était glissée devant ses yeux.
— Toi aussi tocard.
— Fermez-là ! rugit le policier, vexé de retenir aussi peu l’attention. CARTES D’IDENTITÉ. TOUT DE SUITE. Ensuite, vous présenterez vos mains, ou je vous mets un refus d’obtempérer.
Samuel leva les mains en l’air, comme s’il se rendait, ce qui agita les pans de son manteau. La journaliste, pour sa part, poussa un soupir en levant les yeux au ciel.
— C’est bon, pas la peine de s’énerver.
Elle extirpa avec agacement sa carte de son portefeuille, tandis que le collègue d’Arty touchait l’épaule de ce dernier, les traits à la fois grave et sévères.
Samuel n’eut pas besoin d’entendre ce qu’il lui murmura pour savoir qu’il l’avait vu. Le mouvement de leurs pupilles au niveau de sa cuisse suffit.
Les doigts des deux policiers vinrent lentement effleurer l’étui de leurs armes, leur ton changea drastiquement :
— Monsieur, mettez vos mains sur la tête, ordonna le grand gaillard. Pas de geste brusque.
— Monsieur, avez-vous une arme sur vous ?
L’air moqueur d’Arty avait déserté ses traits, remplacé par de l’inquiétude dissimulée sous un masque de sérieux.
— Quoi ?! s’emballa la journaliste en examinant chaque centimètre carré du long manteau gris-noir de Samuel. Il a un pistolet ?
Avant même que qui que ce soit puisse répondre, elle ressortit son calepin, prête à prendre des notes.
Les bras de Sam descendirent lentement pour se diriger vers son flanc gauche, ce qui interloqua les deux policiers, certains d’avoir aperçu le reflet d’un revolver au côté opposé. Cela ne les empêcha pas pour autant de dégainer leurs propres armes en lâchant leurs menottes.
— Plus un geste, ordonnèrent-ils à l’unisson.
— Attendez, je suis sûr que je peux tout vous expliquer.
Les deux canons braqués dans sa direction ne paraissaient pas le déranger. Sa main continua son chemin jusqu’à passer sous son manteau.
Arty et son collègue se crispèrent sur leur crosse, leurs dents se serrèrent.
Avec une rapidité surhumaine, qui ne laissa entrevoir qu'un éclat bleu, Samuel saisit une poignée invisible. Aussitôt, une épée se matérialisa entre ses doigts.
La lame fendit l’air dans un coup vertical, puis trancha net les deux pistolets. Le « clic » de leurs gâchettes se répéta compulsivement sans qu’aucune détonation ne vînt arrêter leur assaillant. Vu la tête que tiraient les deux policiers, maîtriser un taré avec une épée ne devait pas figurer dans leur manuel d’entraînement.
D’un bond sur sa gauche, Samuel prit de flanc le pauvre Arty. La tête de ce dernier ne tarda pas à rencontrer le plat de sa lame. La puissance du coup l’envoya valdinguer contre un mur, après quoi, il s’effondra comme une masse.
Le deuxième, à la vision de son collègue au sol, sortit de sa stupeur. Ce qui restait de son arme tomba dans l’herbe avant qu’il ne se rue sur Samuel. Du moins, il essaya. Dans une esquive qui rappelait celle d’un dessin animé, celui-ci se mit de profil pour le laisser passer.
Le policier s’écrasa contre le mur dans un couinement puis se retourna, le regard vague. Un nouvel éclat bleu flotta devant ses yeux, après quoi, la garde de l'épée frappa le milieu de son front.
Le compagnon d’Arty s’écrasa au sol.
Le forcené fit quelques moulinets, ensuite il écarta le côté gauche de son manteau. La lame s’inséra progressivement dans un baudrier invisible avant de disparaître dans un ultime éclat bleu provenant du pommeau. À quelques centimètres de sa ceinture, le saphir restait en suspension alors qu’aucun support ne le maintenait.
Samuel rabattit son manteau pour le cacher.
— Ce n'était pas un peu disproportionné ? déclara une voix féminine à demi-assurée.
Il se tourna vers la journaliste, puis haussa les épaules.
Le calepin de cette dernière gisait au sol, comme son crayon, alors que ses traits oscillaient entre de la peur et un enthousiasme débordant. À en croire son expression, elle venait de trouver le scoop de l'année.
— Peu importe, je veux l'exclusivité.
Un grognement interrogatif fut sa seule réponse pendant qu’il s’agenouillait auprès du vieux Arty.
— Vous serez bientôt recherché pour, je sais pas moi, agression sur agent des forces de l'ordre. Donc...
Le mystérieux personnage sortit une petite boite métallique de son manteau. Cette dernière ressemblait beaucoup à une boite de bonbons et donnait l’irrésistible envie de se goinfrer de sucreries.
— Ça n'arrivera pas.
Ses mains l'ouvrirent pour laisser apparaître une grande quantité de pilules bleues.
— Vous allez les droguer ? s’indigna la journaliste.
Samuel en prit une, la fit voltiger sur quelques centimètres puis l’engouffra dans la bouche du policier.
— Bien sûr que non, je vais juste faire en sorte qu'ils nous oublient.
Il répéta l’opération sur le second avant de déclamer distinctement :
— Votre surveillance s’est déroulée sans incident notable. À un moment, Arty a entendu un bruit mais ce n’était qu’un écureuil. Quand vous vous réveillerez, vous ramasserez vos armes comme si de rien n’était. Vous les remplacerez en arrivant à votre commissariat.
Samuel rangea la boite, la routine semblait-il.
— Mais… qu'est-ce que c'est ? Pourquoi avez-vous dit…
Il se redressa.
— Ce sont des petites pilules magiques qui permettent d'effacer et modifier la mémoire de celui qui en prend.
La journaliste leva les yeux au ciel, visiblement pas très convaincue.
— Oui, c'est ça et moi je suis une licorne.
— Je peux vous le faire croire avec ça si vous le souhaitez.
Sa boite, ressortit en un instant, tinta sous les tapotements son couvercle, puis il décocha un clin d’œil à la jeune femme. Cette dernière pencha légèrement la tête, l'air perplexe.
— Et pourquoi moi je n'ai pas le droit à une « petite pilule magique » ?
— Parce que je suis sûr que vous avez pleins de petites choses à me raconter sur notre affaire.
La réponse ouvrit légèrement sa bouche, comme si une phrase voulait en sortir, mais qu’elle s’était ravisé. Après un long silence, durant lequel ils se regardèrent droit dans les yeux, la blondinette revint à la charge :
— Et le geste ?
Samuel fronça les sourcils.
— Le geste ?
— Oui, vous avez lancé chaque pilule en l’air avant de leur faire avaler. C'est un rituel ?
— Non, c'est juste pour le style.
Sa façon de le dire laissait penser que de longues heures d’entraînement se cachaient derrière cette manie.
— Je pourrai très bien leur donner directement sans qu'il n’y ait de différence.
Le silence revint. Le regard perçant de la journaliste plongea de nouveau dans le siens. Elle n’arrivait pas à l’analyser et ça l’agaçait.
— Je m’appelle Ashley Rills.
Sa main se tendit et il la serra avec vigueur.
— Samuel Waren.
— Je n’ai pas pour habitude de faire équipe avec un toquard de votre genre, mais j’imagine que ce sera plus simple de mettre cette histoire au clair avec vous.
Son nouvel associé acquiesça, un sourcil plus élevé que l’autre. Malgré son rejet des journalistes, il pressentait que celle-là pourrait lui être utile.
Les deux nouveaux partenaires mirent pas moins d'une demie-heure pour sortir des alentours de la cathédrale. Ils auraient pu mettre beaucoup moins si Samuel ne s’était pas entêté à chercher un autre chemin que celui qu’il avait emprunté pour s’introduire dans l’enceinte. Selon lui, Ashley était « incapable d’escalader le mur ».
Au bout de plusieurs longues minutes de discussion animée, des bruits de pas attirèrent leur attention. Sam eut juste le temps de plaquer la journaliste derrière des buissons qu’Arty et son collègue déboulaient à l’angle du mur. Leurs deux revolvers s’emboîtaient maladroitement dans leur holster respectif, néanmoins cela-s ne paraissait pas les inquiéter.
Ils ne cherchèrent pas la présence de potentiels intrus, le plus grand des policiers se contenta d’une boutade à propos d’un écureuil avant qu’ils ne repartent d’où ils venaient.
À peine eurent-ils disparu qu'Ashley sortit de leur cachette. Après quelques mètres d'élan, elle s’élança contre le mur, puis donna une puissante impulsion qui lui permit de se hisser sans aucune difficulté. Atterrir de l’autre côté ne fut qu’une formalité.
Quelques instants plus tard, Samuel se tenait à ses côtés, la bouche si grande ouverte que la jeune femme faillit éclater de rire.
— Premièrement, tu crois que je suis passée par où pour entrer ? (Durant leur dernière discussion, ils avaient convenu que le mieux était de se tutoyer) Deuxièmement, je fais du karaté depuis que j'ai huit ans. Je suis largement assez forte pour grimper un simple mur.
Sam leva les yeux au ciel devant le sourire satisfait de la journaliste.
— Ok Bruce Lee, c'est noté.
***
Arrivé au centre-ville, Samuel proposa de se poser dans un bar du coin pour discuter de manière plus confortable. Le duo jeta son dévolu sur le « Bar à Thain » dont la façade bordeaux paraissait des plus accueillantes. Les habitués alimentaient sans gêne le bruit ambiant. Un bon nombre buvait joyeusement entre deux pronostics sur des résultats de matchs de foot, tandis que d’autres argumentaient sur les chances de victoire d’un certain cheval nommé « Pantoufle ».
Samuel et Ashley s'installèrent dans un coin, bien à l'écart des joyeux lurons présents au comptoir et ses environs. Une serveuse vint immédiatement leur demander s'ils souhaitaient commander, Sam demanda deux bières. La jeune femme leur apporta une chope à chacun, puis les gratifia d'un sourire chaleureux avant de retourner au comptoir.
L’homme au long manteau gris-noir se pencha sur la table à la manière d’un inspecteur en plein interrogatoire.
— Je veux savoir tout ce que tu sais sur l'affaire et la cathédrale.
La journaliste soutint son regard avec une désinvolture qui plaçait un doute sur son envie de l’aider. Ses bras se croisèrent et elle s’inclina à son tour vers la table.
— Voyons Samuel…
— Appelle-moi Sam.
— Sam, ai-je une tête d’historienne ?
Il voulut répondre mais l’expression de la blondinette indiquait clairement qu’il n’en avait pas intérêt.
— Tout ce que je peux dire, c’est qu’il y a d’étranges impacts au niveau de la cour du premier niveau, et que le prêtre est tombé de cette même cour.
Ces quelques mots éveillèrent un grand intérêt chez Samuel, même s’il restait sur sa faim.
— Ta source ?
— Le flic à la voix qui déraille.
— Rien de plus ?
La jeune femme secoua la tête.
— C'est assez maigre comme infos…
Ashley prit la remarque comme une attaque personnelle.
— Très bien, à moi de poser les questions : qu'est-ce que tu sais ? C'est un meurtre ? C'est qui ou quoi le responsable ?
Il prit une gorgée de sa bière. Chaque seconde de plus où il faisait languir la journaliste lui procurait un malin plaisir.
— Ça me paraît évident que c’est un meurtre.
Samuel reprit une autre gorgée au plus grand désarroi d’Ashley.
— En revanche, je ne peux répondre au reste pour le moment.
Les yeux de la jeune femme faillirent sortir de leurs orbites. Son visage affichait une drôle d’expression qui chavirait entre de la réprobation et de la frustration.
— Tu en sais encore moins que moi. Et qui t'a dit que c'était un meurtre ? Un lutin ?
— Presque.
Ses sourcils se froncèrent.
— Tu me fais marcher ?
Le sourire de Samuel indiquait que ce n’était pas le cas. Ce fut au tour d’Ashley de prendre une gorgée.
— Vois-tu ma chère Ash… Je peux t’appeler Ash ?
La concernée haussa les épaules, le nez encore dans sa chope.
— Notre monde est rempli de créatures étonnantes. Enfin, si on sait comment les trouver. Parfois, ce sont elles qui nous trouvent, et dans une majorité des cas il n'y a pas de problème.
— Et dans l'autre partie des cas ? lança faussement Ashley.
Samuel ne put s’empêcher d’agrandir son sourire.
— Il y a des problèmes.
Un insecte, probablement une mouche, se prit d'affection pour leur table. Ses ailes battaient autour d’eux comme si sa vie en dépendait.
— Laisse-moi deviner, toi, tu es le gars qui règle les problèmes ?
Son compagnon acquiesça, la mine soudainement grave. Ashley le fixa, les yeux grands ouverts tel un hibou. On aurait dit qu’elle venait de croiser un évadé d’un hôpital psychiatrique.
Plusieurs secondes lui furent nécessaires pour réaliser qu’elle le dévisageait, ce n’est pas pour autant qu’elle cessa. Après avoir remis une mèche qui lui tombait sur le front, Ashley reprit d’un ton calme :
— Quels genres de créatures peuvent me « tomber dessus » ?
Sam prit une inspiration tout en se repositionnant sur sa chaise.
— Celles des légendes, de l’imaginaire et bien plus. Des pégases aux griffons, des licornes aux dragons, des fantômes aux Gnorf…
— C’est quoi un Gnorf ?
La question le prit au dépourvu.
— Et bien… c’est petit, bleu avec un long nez et…
— Ça porte un chapeau blanc et chante « La la le schtroumpf la la » ?
Samuel la foudroya du regard avec une telle intensité qu’on aurait pu ressentir un courant électrique circuler.
— Non. À la limite tu peux comparer un Gnorf à un lutin. Un lutin très joueur et qui déteste perdre.
Ashley prit une gorgée de sa bière, comme pour y puiser la force de croire à toutes ces absurdités.
— Écoute Sam, tous ça a l’air sympa, mais pour moi, c’est du vent.
Sa réponse ne l’étonna pas.
— Ashley, si les gens se rendaient compte de ce qu'il y a dehors, ils n'oseraient plus sortir. C'est normal que tu n'y croies pas.
La mouche se fit plus insistante. Ses tournoiements concernaient à présent uniquement les cheveux blonds de la jeune femme. Du moins, jusqu’à ce que celle-ci ne la chasse d'un revers de la main. L’insecte en fut visiblement vexé et parti voltiger autour de Samuel.
— Comment cela se fait-il que nous, simples humains, n'ayons jamais vu de preuves indiscutables de leur existence ? questionna la journaliste.
Son instinct reprenait le dessus, et Samuel n'aurait absolument pas été étonné qu'elle sorte son bloc note pour prendre des notes. Ashley continua sans laisser un temps pour une quelconque réponse :
— Si un dragon se baladait au-dessus d'une ville, je pense qu'il y aurait au moins une personne pour s'en rendre compte.
Samuel inclina légèrement sa tête dans un haussement de sourcils.
— As-tu déjà entendu parler du Grand incendie de Chicago ?
— Tu ne vas pas me faire croire que…
Il attrapa les deux pans de son manteau afin de l’exposer tel un trophée.
— Oh que si, mais rassure-toi celui-là ne posera plus de problèmes.
Après une poignée de secondes, Sam reposa ses mains sur la table.
— La majorité des créatures ont des moyens de se camoufler des « simples humains ».
Son index se leva jusqu’au niveau de son visage.
— Malgré tout, certains sont capables de percer leurs subterfuges. Pour des raisons évidentes, rares sont ceux qui crient voir des dragons ou d’autres choses du genre. Dans le meilleur des cas, ils seraient conduits chez un psy, et dans le pire, on les internerait.
Ashley prit une plus grosse gorgée de sa chope.
— Ton épée, tes pilules… tu sors ça d'où ? J'imagine que ça ne t'est pas tombé du ciel ?
Samuel percevait une pointe d'ironie dans sa voix, comme si la seule chose qui la convainquait était qu'on lui faisait le plus gros canular du monde. Il passa outre :
— Ce sont des objets magiques. L'épée a été forgée peu de temps après la naissance de l’humanité et se nomme Prison.
Son ton rapide et sec indiquait clairement qu’il ne souhaitait pas en dire plus à ce sujet.
— Pour les pilules, c'est Asclépios qui me les a données. Elles réapparaissent à l'infini dans la boîte, ce qui est assez pratique pour éviter les ruptures de stocks.
— Asclépios ? Qui est-ce ?
Ce nom disait vaguement quelque chose à Ashley, comme un souvenir d'école depuis longtemps oublié.
— C'était le dieu grec de la médecine.
Le visage de Samuel garda sa neutralité. On aurait dit qu'il venait de regarder par la fenêtre et donnait simplement le temps observé. Au contraire, les traits de la jeune femme s’étirèrent dans une surprise non-dissimulée.
— Le « dieu » ? Tu es en train d’affirmer que les dieux existent ?
— Pour lui, le terme exact est « existait ». Les dieux font partie des légendes, et pour être plus exact, ceux-ci sont répertoriés dans les légendes dépendantes. Ce qui signifie, reprit-il sous le regard interrogateur d’Ashley, que si personne ne croit en eux, ils disparaissent.
— Le Père Noël est dans quelle catégorie ?
La question le désarçonna. Se moquait-elle de lui ou bien était-ce sérieux ? Il se ressaisit grâce à une… non, deux lampées de bière.
— Le Père Noël faisait aussi partie de la catégorie dépendante. Enfin, jusqu'à la révolte des lutins où il fut taillé en pièces. En même temps, les payer qu'avec des sucres d'orge et du pain d'épices n'était vraiment pas une bonne idée… c'est que ça a mauvais caractère un lutin.
— Ah...
Ashley ressentit une pointe de tristesse pour ce bon vieux gros bonhomme... En admettant que ce soit vrai, bien sûr !
— Il existe trois autres catégories, continua Samuel pour changer de sujet. On a les légendes indépendantes qui regroupent les légendes mineures et majeures. Cette catégorie englobe la plupart des monstres et objets magiques : les loups-garous, les fantômes, Excalibur, les capes d'invisibilités…
Ashley acquiesça sans sourciller.
— Nous avons aussi les légendes mutées, qui concernent les créatures ayant obtenu certains… changements comparés à leur légende originelle. Ça peut aller de l'Ogre végétarien à un sphinx qui obtiendrait une option lance-flammes.
Sam dit ces derniers mots comme s'il sentait encore la chaleur des flammes.
— Et la dernière catégorie ? pressa la journaliste, comme attirée par l’envie de prendre congé.
Après tout, lui raconter toutes ces bêtises n'avait aucun sens !
— Elle contient les légendes Apocalyptique, mais ça n’a pas d’importance. Elles ne respectent pas l'une des règles fondamentales : toute légende doit posséder au moins un point faible permettant de la détruire. Du coup, ces légendes ne peuvent pas subsister plus de quelques centièmes de seconde. Question d'équilibre.
Ashley cligna plusieurs fois des yeux.
— Je vois... Et donc, je suis censée croire en tout cela parce que j'ai vu un toquard avec une épée qui clignote faire avaler deux pilules à des flics qu'il a mis K.O ?
Un sourire désinvolte vint aux lèvres de Sam.
— Si tu te concentrais un peu plus, tu aurais toutes les preuves que tu désires.
La mouche cessa ses cercles frénétiques. Elle restait en suspension à quelques centimètres au-dessus de l'épaule de Samuel, ce qui était assez étonnant. À vrai dire, plus Ashley la regardait, plus elle la trouvait étrange. Le petit animal flottait, mais ses ailes ne battaient pas.
Un flash lumineux lui occulta la vue pendant quelques secondes, comme si on venait de prendre une photo avec le flash depuis son nez. Ce fut à partir de ce moment-là qu’elle l’aperçut.
Une petite bonne femme haute d'une vingtaine de centimètres se tenait debout, là où aurait dû se tenir la mouche. Elle clignotait tantôt en insecte, tantôt en une jeune femme blonde aux cheveux bouclés. Le petit être était vêtu d'un treillis militaire d’où dépassait deux ailes dans son dos. Ces dernières, d’un blanc transparent, ressemblaient beaucoup à celles d’un papillon.
Ashley ouvrit des yeux ronds. Sa bouche pendait comme si elle venait de découvrir le sens de la vie. Elle ne parvint qu’à bafouiller dans une sorte de murmure :
— Mais… c'est une fée !
{*} Est-ce que ça ne ferait pas sens de garder certaines de ces informations pour la surprise d'entrer dans ce monde et d'apprendre à déceler toutes ces créatures ? De donner juste quelques indices ici, pour aiguiser notre curiosité, mais sans tout déballer ?
{*} Bien aimé le coup de l'épée !
{*} Pourquoi Samuel accepte Ashley comme binôme ? Il dézingue des ennemis à coups d'épée, alors que pendant ce temps elle n'a aucune nouvelle information pour lui, elle est en retard sur tout ce qui se trame réellement dans le monde, et elle est journaliste (ce qui lui déplaît).
{*} Il n'y a pas de contrat magique de passer sous silence les créatures légendaires ? Pourquoi lui confie-t-il tout ça ?
Dans l'idée, j'ai mis quelques clés de compréhension qui me paraissent essentielles pour comprendre un minimum l’histoire. Je suis très loin d’avoir tout dit. :)
Pour ce qui est de ta première question, je ne peux y répondre sans spoiler. Tout ce que je peux assurer, c’est qu’il y a une réponse plus tard. :p
Concernant la deuxième, il n’y a pas de contrat qui l’oblige à garder le silence. Sur le pourquoi il lui confie tout cela, la réponse se regroupe avec la première question, alors je ne peux pas y répondre non plus. x)
J'ai bien aimé ce chapitre ! Je dois avouer qu'il y a des éléments qui me rappellent à la fois Matrix, HP et Percy Jackson x) cela dit il reste suffisamment de différences pour que ça me garde dans l'histoire. Pour ce qui est de la scène avec la police, je suis un peu d'accord avec Annaïck, c'est un poil cliché. Dégainer les armes devient de plus en plus "difficile" en termes de réglementation en France et je ne trouve pas ça très crédible. Cela dit, je comprends que ça soit utile pour la scène.
Je VEUX voir un sphinx à lance-flammes, j'espère qu'il y en a un qui fera une apparition plus tard ! x) Et les catégories de légendes me semblent un détail crucial...
À bientôt :)
Merci beaucoup pour ton commentaire.:) J’aime beaucoup les œuvres que tu as cité, je m’en suis inspiré pour certains points, du coup je vais dire que c’est tout à fait normal ! Si ça reste suffisamment original, j’en suis très content ! 😎
J’ai changé le début, c’est sur quoi je travaillais en ce moment. ^^ Avec le recul, je mettais rendu compte, qu’en effet, ce n’était pas top. J’espère avoir réglé le problème avec cette nouvelle version ! (qui me paraît bien mieux, personnellement, c’est déjà ça xD) Merci beaucoup, en tout cas, pour cette remarque.
Ahah, dans le tome 1, je dois avouer ne pas avoir prévu de sphinx lance-flammes. xD Néanmoins il y a d’autres originalités tous aussi sympas. :D
À bientôt :)
Quelques petites remarques tout de même :
Je trouve la scène de l’arrestation un peu cliché. Outre le caractère des deux policiers qui sont un peu « stupides » ce qui peut avoir un intérêt humoristique, je trouve que ce n’est pas très réaliste. Deux policiers ne mettent pas à genoux juste des personnes qui n’ont rien à faire là. Et pareil pour dégainer leurs armes, c’est un peu exagéré. Par contre Samuel qui sort une épée c’est intéressant, face aux policiers et à leurs flingues c’est assez insolite donc assez drôle et intéressant.
Quelques phrases à reformuler je pense :
- « Prit le flanc du pauvre Arty »
Attention à la scène ou Sam assomme Arty. La phrase donne l’impression que Sam lui tranche la tête. Il faut vraiment faire attention au plat de la lame pour comprendre que ce n’est pas le cas, mais le fait qu’il l’envoie valdinguer remet un doute. A reformuler je pense.
Attention aux surnoms que tu donnes pour éviter de dire Samuel. N’en met pas plein de différents sinon c’est vite lourd.
« la réponse ouvrit la bouche « La réponse ? Là je t’avoue j’ai pas bien compris.
« le duo mit son grapin sur un bar » = l’expression est pas très bien choisie. Plutôt dire : jeta son dévolu sur le bar, ou même une phrase plus simple.
« Une serveuse vint immédiatement leur demander s'ils souhaitaient commander, Sam demanda deux bières. La jeune femme leur apporta une chope à chacun, puis les gratifia d'un sourire chaleureux avant de retourner au comptoir « peut-être pas nécessaire de le dire en détail.
« Soutint son regard avec une désinvolture qui plaçait un doute sur son envie de l’aider. » placer un doute c’est pas génial.
- Vois-tu ma chère Ash… Je peux t’appeler Ash ?
La concernée acquiesça, le nez encore dans sa chope = ce serait encore plus drôle si elle disait non mais qu’il s’en foutait ?
« Des pégases aux griffons, des licornes aux dragons, des fantômes aux Gnorf… = le du…au me dérange un peu, je mettrais plutôt une énumération simple.
La fin est géniale, j’aime beaucoup les explications, l’histoire des légendes dépendantes, indépendantes, et l’apparition de la fée.
Je lis la suite dès que possible,
A plus tard
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je ne suis pas tout à fait d’accord sur certains points, cependant la plupart sont, ma foi, très pertinents et méritent une correction.
Pour répondre, le fait que les deux policiers aient l’air un peu stupide est voulu. C’est pour une raison devinable plus tard qui me fait de plus en plus demander si je ne devrais pas l’expliciter davantage. Ensuite, pour la scène en elle-même, il faut prendre en compte le fait qu’aussi bien Sam qu’Ashley ont tenté deux fois d’entrer sur la scène du crime, ce qui est amplement suffisant pour mériter une arrestation. Mettre sur les genoux… oui, je ne sais pas si c’est vraiment irréaliste. Pour arrêter quelqu’un, les policiers demandent aux concernés de se mettre dans une position de vulnérabilité (ils peuvent demander aussi bien de se mettre à genoux, qu’à plat ventre). C’est connu pour les USA, et il me semble que c’est plus ou moins la même chose en France. (d’ailleurs, si les policiers se sentent menacés, ils sont autorisés à sortir leur arme) Pour ce qui est de cette injonction de les mettre à genoux, elle peut être, à mon sens, considérée comme un excès de zèle de la part des policiers. Ces derniers voulaient simplement leur donner une leçon. (en y réfléchissant, peut-être que cela mérité d’être davantage développé d’ailleurs!)
Du coup, je vais rechercher d’autres avis à ce propos pour voir si d’autres ont le même ressentit que toi (c’est important d’avoir plusieurs avis^^), et changer quelques petites choses. En tout cas, merci pour cette analyse ! :)
Concernant les surnoms, tu as tout à fait raison. C’est d’ailleurs un point que j’ai épuré très récemment. C’est un méchant tic que j’avais, et que j’espère avoir réglé.^^
« « le duo mit son grapin sur un bar » = l’expression est pas très bien choisie. » => oui, en effet, tu as raison, je vais modifier cela.
« Sam demanda deux bières. La jeune femme leur apporta une chope à chacun, puis les gratifia d'un sourire chaleureux avant de retourner au comptoir « peut-être pas nécessaire de le dire en détail. » => ma foi, je trouve ça important pour l’immersion !
« - Vois-tu ma chère Ash… Je peux t’appeler Ash ?
La concernée acquiesça, le nez encore dans sa chope = ce serait encore plus drôle si elle disait non mais qu’il s’en foutait ? » => c’est vrai que je pense qu’il y a autre chose à faire ici. Je vais modifier ça.
« Des pégases aux griffons, des licornes aux dragons, des fantômes aux Gnorf » => sur ce coup là, je vais répondre : « question de goûts ».^^ De base, j’avais mis une simple énumération, mais cela ne me plaisait pas.
Encore merci pour ton commentaire et tes retours ! J’espère que la suite te plaira au moins autant !
Au plaisir ! :)
Et là encore, j'ai plein de choses à dire !
Déjà, le coup de l'épée était super classe, pour ça je ne suis pas déçue. Je trouve juste carrément dommage qu'il n'ait eut a affronter que deux pauvres flicaillons à côté de la plaque plutôt qu'un monstre bien dangereux qui ramperait dans l'ombre (même pas besoin qu'il soit en rapport avec le meurtre du prêtre, je suis sûre qu'il y a plein de monstre qui trainent un peu partout de toute façon). D'ailleurs, ç'aurait été hilarant que l'un des flic s'évanouisse après la découpe de son arme !
Le "je veux l'exclusivité", typiquement le genre de phrase que je déteste. Meuf, tu viens de l'insulter, tu sais pas d'où il sort, tu le penses illuminé et il vient d'assommer deux flics et tu veux l'interviewer ? C'est à se demander qui est le plus fou des deux ! D'ailleurs, j'aurais tellement aimé qu'il ne donne AUCUNE explication sur les pilules et dise simplement un truc du genre : "Mais vous voyez aussi des choses qui n'existent pas maintenant ? Attention vous pourriez passer pour une illuminer comme moi."
Ensuite, je sens que je vais adorer ton histoire. D'abord des créatures magiques légendaires et maintenant des dieux ? Tout ce que j'aime ! J'apprécie d'autant plus le fait que tu mêle les différents mythes, comme quoi tout à un jour existé mais que pour certaines raisons certains ont disparus et d'autres nous restent invisibles. En passant, pauvre Père Noël... mais quel idée aussi d'engager des lutins, tout le monde sait qu'ils ont mauvais caractère !
Pour ce qui est de la fin, j'ai eu envie d'éclater de rire à voir la tête d'Ashley face à cette petite fée. Je me doutais que cette mouche n'était pas là par hasard ! Mais du coup, est-ce que ça veut dire que les fées se cachent toutes sous formes d'insectes ? Mon Dieu, on a du en tuer tellement O_o on est des féemicides !! Sinon... bienvenue chez les fous Ash ! XD Contente que la réalité d'éclate enfin au visage !
Au demeurant, je suis un peu déçue, j'aurais préféré une révélation plus brutale. Attention, le chapitre est très bien et nous permet de mieux comprendre l'univers dans lequel évolue Samuel, mais j'avoue ne pas bien comprendre l'intérêt du chasseur à s'allier à elle et à tout lui raconter vu comme elle était septique et pas vraiment d'une grande aide niveau révélation sur l'enquête, pour le coup ça me semble presque un peu forcé.
Au passage, j'ai relevé quelques coquilles (ne m'en veux pas de ne pas en avoir relevé d'autres s'il y en a, j'étais si prise par l'histoire que ça m'auras sûrement passé sous le nez) :
- dans le meilleur de cas -> le meilleur des cas
- ceux-ci font sont répertoriés -> ceux-ci sont répertoriés
A part ça, j'aime beaucoup l'univers que tu nous proposes et je me demande ce que Samuel a déjà affronter et ce qu'il affrontera plus tard.
A bientôt ! ^^
PS : pardon pour la longueur, j'avais beaucoup à dire et je ne sais pas faire de petits commentaires. Et enfin, très jolie couverture (j'ai oublié de le notifier dans mon commentaire précédent).
Encore une fois, merci beaucoup pour ton commentaire et tes retours !
« Déjà, le coup de l'épée était super classe, pour ça je ne suis pas déçue. Je trouve juste carrément dommage qu'il n'ait eut a affronter que deux pauvres flicaillons à côté de la plaque plutôt qu'un monstre bien dangereux qui ramperait dans l'ombre (même pas besoin qu'il soit en rapport avec le meurtre du prêtre, je suis sûre qu'il y a plein de monstre qui trainent un peu partout de toute façon). » => Tout d’abord… merci ! J’ai choisi de ne pas démarrer tout de suite par un combat épique avec des dieux et d’y aller mollo pour deux raisons :
– J’ai vais expliciter un peu plus sur les monstres, et notamment les monstres mineurs, ils évitent les villes et les endroits peuplé (c’est expliqué plus tard, c’est pourquoi je ne vais pas en dire plus :p).
– je voulais une rupture avec le réel très spécifique, comme tu l’as vu un peu plus tard, qui me permet d’introduire un personnage important.
Si ce livre était un jeu, je dirais que nous sommes dans le tuto, je ne pouvais pas balancer une manticore ou Cthulhu dès le début, je préfère les garder pour un peu plus tard. xD
« D'ailleurs, ç'aurait été hilarant que l'un des flic s'évanouisse après la découpe de son arme ! » => j’avoue que cela aurait été une très bonne idée.:o
« Le "je veux l'exclusivité", typiquement le genre de phrase que je déteste. Meuf, tu viens de l'insulter, tu sais pas d'où il sort, tu le penses illuminé et il vient d'assommer deux flics et tu veux l'interviewer ? C'est à se demander qui est le plus fou des deux ! » => personnellement, j’adore le fait que la première chose qu’elle lui dise alors qu’il vient de démolir deux policiers, ça soit ça. Je trouve cela parfait ! Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est de la folie, plutôt de l’avidité.
« D'ailleurs, j'aurais tellement aimé qu'il ne donne AUCUNE explication sur les pilules et dise simplement un truc du genre : "Mais vous voyez aussi des choses qui n'existent pas maintenant ? Attention vous pourriez passer pour une illuminer comme moi." » => Cela aurait pu être beau, mais ça ne colle pas avec les intentions de Samuel. Niveau réparti, par contre, c’est du top niveau. On aurait eu affaire à un K.O technique là. xD
« Ensuite, je sens que je vais adorer ton histoire. D'abord des créatures magiques légendaires et maintenant des dieux ? Tout ce que j'aime ! J'apprécie d'autant plus le fait que tu mêle les différents mythes, comme quoi tout à un jour existé mais que pour certaines raisons certains ont disparus et d'autres nous restent invisibles. » => Je l’espère de tout cœur ! :) En tout cas, je suis ravi que les mythes et les dieux te plaisent, car il va y en avoir et pas que de la classique mythologie grec (que j’affectionne particulièrement, merci Percy Jackson). Faire en sorte qu’il puisse tous coexister est aussi un point que j’apprécie particulièrement.
« En passant, pauvre Père Noël... mais quel idée aussi d'engager des lutins, tout le monde sait qu'ils ont mauvais caractère ! » => à jamais dans nos mémoires ! Quelle idée aussi. x)
« Pour ce qui est de la fin, j'ai eu envie d'éclater de rire à voir la tête d'Ashley face à cette petite fée. Je me doutais que cette mouche n'était pas là par hasard ! Mais du coup, est-ce que ça veut dire que les fées se cachent toutes sous formes d'insectes ? Mon Dieu, on a du en tuer tellement O_o on est des féemicides !! Sinon... bienvenue chez les fous Ash ! XD Contente que la réalité d'éclate enfin au visage ! » => non, je te rassure c’est un camouflage comme un autre. Elles peuvent utiliser d’autres déguisements, et puis il vaut mieux éviter d’énerver une fée, et ce même armé d’une tapette à mouche. x) C’est que c’est fort ces petites bestioles ! C’est clair que niveau réalité, c’est niveau baffe dans la tronche avec supplément « ah ah » de Nelson en fond.
« Au demeurant, je suis un peu déçue, j'aurais préféré une révélation plus brutale. Attention, le chapitre est très bien et nous permet de mieux comprendre l'univers dans lequel évolue Samuel, mais j'avoue ne pas bien comprendre l'intérêt du chasseur à s'allier à elle et à tout lui raconter vu comme elle était septique et pas vraiment d'une grande aide niveau révélation sur l'enquête, pour le coup ça me semble presque un peu forcé. » => J’ai fait le choix de mettre quelques bases avant d’entrer un peu plus dans le vif du sujet (en mettre autant après me paraissait compliqué sans casser le rythme). J’ajoute un point : tout ce que je peux dire, c’est qu’il y a une motivation derrière ce déballage et cette alliance, outre le fait de simplement se servir d’elle en cas de besoin.^^
« Au passage, j'ai relevé quelques coquilles (ne m'en veux pas de ne pas en avoir relevé d'autres s'il y en a, j'étais si prise par l'histoire que ça m'auras sûrement passé sous le nez) : » => merci beaucoup, je vais corriger ça ! Il n’y a pas de problèmes, c’est déjà très bien. :)
« A part ça, j'aime beaucoup l'univers que tu nous proposes et je me demande ce que Samuel a déjà affronter et ce qu'il affrontera plus tard. » => Je suis content qu’il te plaise :)
« PS : pardon pour la longueur, j'avais beaucoup à dire et je ne sais pas faire de petits commentaires. Et enfin, très jolie couverture (j'ai oublié de le notifier dans mon commentaire précédent). » => ne t’inquiètes pas pour cela, au contraire ! Moi aussi je ne sais pas trop faire de petits commentaires .^^ Merci pour ma couverture ! J’avoue ne pas en être mécontent. :D
À bientôt !
Un chapitre très intéressant, on découvre un monde où les créatures de légendes existent et qu'il y a des catégories. La journaliste a une bonne ouverture d'esprit pour rester et écouter.
J'ai beaucoup aimé le combat de Sam face aux policiers et la réplique de Ash avec les stroumphs était très amusante.
Je me doutais que cette mouche n'était pas innocente, une féé ! affaire à suivre !
Petite coquille : leurrons (lurons)
A bientôt
Merci beaucoup pour ton retour, en plus d’être gratifiant (les compliments font toujours plaisir :) ), cela m’aide beaucoup ! Je suis ravi que le chapitre t’ait plus. :D
Bien joué à toi pour avoir décelé l'approche de la fée, et merci pour la coquille !
À bientôt !
Le titre du chapitre m'intriguait, j'ai mes réponses ! On bascule dans ce chapitre vers un univers qui me paraît très intéressant. En lisant, ça m'a un peu fait penser à Artemis Fowl, une de mes séries préférées, je ne sais pas si tu connais. C'est toujours fascinant les créatures magiques qui vivent à côté des humains sans qu'il s'en aperçoive.
J'ai été un peu étonné que Sam ne fasse pas oublier à la journaliste la scène qu'elle a vu et qu'il commence à lui déballer toutes les infos sur les créatures magiques sans plus de précautions (en tout cas pour le lecteur). J'imagine qu'il a de bonnes raisons mais ça faisait un peu "facile", surtout avec une journaliste.
Le passage avec l'épée magique et les policiers était très sympa. L'apparition de la fée à la fin est intriguante.
Mes remarques :
"entre deux prognostiques sur des résultats" -> pronostics
"— Et dans l'autre partie des cas ? lança faussement Ashley. Samuel ne put s’empêcher d’agrandir son sourire. — Il y a des problèmes." très bien cette réplique !
"qui me les a donné." -> données
"qu’Ashley l’aperçue." -> aperçut
"aurait dut se tenir la mouche." -> dû
Un plaisir,
A bientôt !
Merci pour le compliment ! J’essaye de faire des titres plutôt attractifs, et ce n’est pas toujours facile. ^^
Nop, je ne connais pas Artemis Fowl, à part de nom. J’en avais entendu parlé vis-à-vis de « l’adaptation » faite il y a quelque temps et qui avait été détruite par la critique. (même genre d’adaptation que pour Percy Jackson de ce que j’ai compris :/) J’irai y jeter un œil, il faut toujours regarder la concurrence. XD
« J'ai été un peu étonné que Sam ne fasse pas oublier à la journaliste la scène qu'elle a vu et qu'il commence à lui déballer toutes les infos sur les créatures magiques sans plus de précautions (en tout cas pour le lecteur). J'imagine qu'il a de bonnes raisons mais ça faisait un peu "facile", surtout avec une journaliste. » Héhé, oui il a ses raisons, raisons qui seront dévoilées un peu plus tard. :)
Merci beaucoup pour ton avis, tes remarques et les petites corrections orthographiques !
À bientôt !