Chapitre 2 : Menaces - Livana

Notes de l’auteur : Dans le précédent chapitre, La Voilière espionne Livana et son mystérieux amant masqué. Dans sa fuite, elle assassine deux employés des thermes.
Réécrit le 10/07/2023, 03/09/2023

Une semaine après l’attentat des masqués, Twelzyn

Livana

Je dévalai les marches de pierre à toute allure, le cœur battant. Mon effort ne servirait qu’à me faire gagner quelques secondes mais m’aidait à affronter mon retard la conscience plus tranquille. La veille, Arnic m’avait fait jurer d’être à l’heure pour le conseil de la reine : une fois de plus, je décevais ses attentes. Je n’avais su résister à l’appel du terrain d’entraînement où j’avais jouté toute une après-midi avec Ame.

Enfin, ma course m’amena devant l’entrée de la salle où résonnaient déjà les premières conversations. Trois soldats étaient postés devant les grandes voûtes de pierre qui tenaient l’édifice. Seule une torche permettait de distinguer leurs traits dans la pénombre. Alors que je m’arrêtai, haletante, j’eus la joie de sentir un courant d’air me rafraîchir le visage. Jamais l’atmosphère du sous-sol de la Citadelle ne m’avait semblé aussi agréable qu’en ce début d’été.

L’homme à l’entrée déverrouilla la porte sans lever les yeux, m’invitant à entrer d’un geste du bras. Dès que je mis un pied à l’intérieur de la pièce, tous se turent. Je sentis cinq regards inquisiteurs me suivre jusqu’à mon fauteuil. Une fois que je fus assise, Renzya souffla avant de reprendre son discours :

— Puisque nous sommes au complet, abordons le sujet de l’ambassade impérial. Tresiz, le neveu de Telbor, le nouvel Empereur, s’est mis en route vers Amarina. Il arrivera dans les prochains mois avec une lettre de son oncle, nous devons préparer son accueil.

Sarvinie blêmit pour mon plus grand plaisir. La haine qu’elle portait à l’Empire du Nord promettait une réception glaciale. Depuis plusieurs années, elle projetait d’envoyer une armée assiéger Dzinnel, la grande cité frontalière perdue par Amarina deux siècles auparavant.

 — Je n’ai rien à dire à ce chien, rugit-elle.

— Alors je me chargerai de son accueil, intervint Arnic.

— Cela me paraît une excellente idée, appuya Renzya, soulagée par cette solution.

Je m’étonnai de l’intervention de mon époux, qui préférait toujours garder le plus de distance possible avec les affaires politiques. Son léger sourire ne trompait pas : il avait une idée précise derrière la tête. Songeuse, j’attrapai la carafe de porcelaine devant moi pour me servir une coupe de vin. À sa robe rubis soyeuse, je reconnus aussitôt un grand cru de l’an 25. De délicieux arômes de fruit rouges se répandirent sous mon palet, parsemées de notes épicées.

— Conformément aux demandes de sa Majesté, j’ai fait demander le doublement de la production des mines. Les forges du sud tournent à plein régime et bientôt, nous…

Je m’efforçai d’abord écouter le discours de Renzya, me servant une nouvelle coupe pour me donner du courage. Cependant, l’euphorie des entraînements à l’épée retombée, la somnolence me gagna peu à peu. Je relâchai bientôt mon attention, peu intéressée par les questions matérielles abordées par la Bras Droit. Les autres membres du conseil semblaient en proie au même ennui. La reine se rongeait les ongles, bâillait souvent. Le grand chantre Giadeo tapotait son fauteuil d’un air distrait. Mon mari tripotait ses tresses brunes et bijoux. Seul Afener, le nouveau maître des finances, se montrait captivé. Je le soupçonnais plutôt de feindre l’intérêt pour s’attirer les bonnes grâces de Renzya.

J’avais toujours méprisé ce cupide banquier, arrivé au pouvoir grâce à ses manigances fumeuses. Le rachat des plus beaux vignobles du sud à de vieilles familles endettées et son commerce de produits rares venus de Nihos lui rapportaient trop d’argent pour être honnêtes. On le disait impliqué dans plusieurs réseaux de prostitution et d’herbes euphorisantes. Pire, il se murmurait même qu’il faisait travailler des esclaves, malgré l’interdit de la loi de Maelic.

Derrière ses bajoues grasses, deux petits yeux rusés brillaient, toujours en alerte, comme s’il voyait en chaque interaction l’occasion d’obtenir plus d’influence ou de pouvoir. Sa large toge grise rappelait ses origines simples, lui qui disait avoir grandi parmi les mendiants dans la cité de Nihos. Il revendiquait ne devoir sa fortune qu’à son travail, alors qu’il la devait à sa complète absence de scrupules.

Je détournai le regard de sa face répugnante pour observer la lumière qui descendait du plafond. Ce dernier était intégralement composé d’un vitrail de belle facture, qui m’évoquait un peu celui du Dôme de Verre. L’ouvrage représentait la dernière bataille des légendaires reines siamoises. Les couleurs orangées signifiaient subtilement l’arrivée du soir, la longue résistance d’une armée de héros. Dans mon esprit, les figures des reines siamoises reprenaient vie.

Même dans une situation désespérée, après être tombées dans le piège de l’armée Maitir, Nescao et Lizao continuaient d’incarner le courage qui leur avait permis de monter sur le trône malgré leur condition. Elles ralliaient les derniers combattants, l’arme à la main, poussant des cris saisissants de force et en même temps de désespoir. Elles faisaient front contre les Maitir après avoir vu des centaines de leurs soldats mourir.

Depuis toute petite, j’avais maintes fois imaginé cet ultime combat. J’avais couru aux côtés des guerriers désespérés qui continuaient à se battre en raison de l’attachement à leurs reines. J’avais pleuré en voyant Lizao touchée par un carreau de flèche entraîner sa sœur dans sa chute. J’avais été surprise de les voir se relever malgré cette blessure et continuer à se battre au milieu des soldats. Aucun livre ne décrivait leur mort ou leur enterrement. Enfant, j’avais maintes fois rêvé d’une possible survie de mes deux idoles.

— Nos discussions ne semblent pas vous intéresser, princesse Livana, m’accusa brusquement Sarvinie. Non contente d’arriver en retard à une entrevue si importante, vous faites votre sieste alors que nous traitons des affaires d’État.

Sentant mes joues se réchauffer, je résistai à la tentation d’une répartie cinglante. Après mon retard, je n’étais pas en position de répondre. J’avais maintes fois regretté de ne pas avoir retenu mes mots. Ma belle-mère me fixait droit dans les yeux, un rictus moqueur aux lèvres. Elle semblait jubiler de me mettre en si mauvaise posture. Insatisfaite de cette première attaque, elle poursuivit :

— Étiez-vous encore dans les cabarets de Twelzyn ce matin ? J’ai entendu que vous y aviez fini ivre morte la veille de mes fiançailles avec Delmeron Igis.

Comme je ne disais mot, me contentant de soutenir le regard de la reine, la tension grimpa d’un cran. Sarvinie attaqua à nouveau :

— Votre exploit lors de l’attentat des masqués semble vous avoir fait perdre définitivement toute humilité. Votre irresponsabilité n’a que trop duré, je vous assure qu’elle touche à sa fin. Si vous êtes incapable de vous présenter de vous-même, j’enverrai mes soldats vous chercher dans vos appartements. Quoique ce serait peut-être une perte de temps au vu de votre utilité dans ce conseil.

Cette fois, je sentis mes poings me serrer. Je m’accrochai au regard implorant d’Arnic pour me contenir. Je ne devais pas réagir. C’était exactement ce que cette garce voulait. Je ne regrettais absolument plus d’avoir bu le jour de ses fiançailles si cela avait pu la blesser. À vrai dire, je regrettais davantage que les Masqués aient raté leur coup. M’imaginer lui asséner une telle réponse m’arracha un sourire qui énerva encore davantage la reine.

Avant qu’elle ne puisse ajouter quoi que ce soit, Renzya décida de reprendre le contrôle des échanges :

— Beaucoup de sujets importants nous attendent. Princesse Livana, veuillez vous montrer attentive, votre voix compte autant que chacune des nôtres.

Je me relâchai sur mon fauteuil et acquiesçai en soupirant. Renzya n’était pas de ces femmes que l’on pouvait contredire. Les grands bandages qui entouraient sa poitrine, touchée par une flèche reçue lors de l’attentat, la rendaient encore plus charismatique. Pour évacuer ma frustration, j’engloutis une nouvelle coupe de vin. La Bras Droit lança un regard apaisant à la reine, qui se calma enfin. La Bras Droit était la seule personne du royaume capable d’adoucir Sarvinie.

— Nous parlions du futur époux de sa Majesté, intervint Afener.

— En effet, reprit Renzya. Delmeron est rentré à Igle pour quelques semaines mais il sera bientôt de retour à Twelzyn pour les célébrations du mariage. J’ai reçu une missive de son père Kelas annonçant leur départ prochain. Il l’a retardé plusieurs fois lors des dernières semaines à cause du danger masqué mais cette fois, c’est la bonne. La cérémonie aura lieu dans deux mois. Le royaume va enfin pouvoir célébrer l’arrivée d’un nouveau roi.

Un nouveau roi. Ces mots m’évoquèrent aussitôt le visage d’Anastor, ancien roi consort ayant fui Sarvinie peu après sa montée sur le trône. J’ignorais comment il avait pu endurer Sarvinie pendant tant d’années. Cet homme aux longs cheveux noirs et au caractère délicat aurait mérité un meilleur mariage. Au vu des visages pensifs des autres membres du conseil, je n’étais pas la seule à penser à lui mais personne n’osa prononcer son nom. Renzya reprit :

—Le maître des finances souhaitait nous dire un mot sur cette affaire. Je crois qu’il a quelques nouveaux éléments à nous apporter.

Afener se leva avec peine, sans se départir de son sourire impeccable. Il remercia Renzya d’un insupportable hochement de tête avant de dérouler un parchemin devant lui.

— Je vous remercie, Madame la Bras Droit. En effet, lors des derniers jours, j’ai pu mener ma propre enquête concernant l’attaque perpétrée par les masqués. J’ai sollicité divers contacts. Un premier constat s’impose : cette attaque a été soigneusement préparée. Ce n’est pas tout. Lors du jour de la cérémonie, ces meurtriers occupaient des positions stratégiques qui leur ont permis de lancer l’offensive en très peu de temps. Comme s’ils connaissaient à l’avance la trajectoire empruntée par le cortège royal. Or, ce dernier n’a été divulgué qu’à un cercle restreint. Pour ma part, je l’ai ignoré jusqu’aux dernières heures.

Je me souvins de la soudaineté de l’attaque au son de la trompe. Afener avait raison : les masqués avaient reçu des renseignements précis.

— Vous accusez un proche de sa Majesté ou un membre du culte d’avoir fait fuiter ces informations ? reformula Giadeo d’une voix calme.

— Je n’irais pas jusque-là, éminent grand chantre. Je suis convaincu que cette erreur était involontaire. Néanmoins, je pense qu’il serait préférable de redoubler de vigilance à l’avenir. Par ailleurs, nous avons entrepris des recherches concernant les origines des masqués retrouvés mort cette nuit-là. La plupart ne sont pas originaires de Twelzyn mais plutôt des campagnes autour d’Igle, dans un cercle géographique très large. On m’a confirmé que de nombreux groupes masqués sévissent dans cette région. J’ai pu dépêcher un espion sur place.

Afener avait réussi à attirer toute mon attention ; la tête entre les mains, je m’intéressais enfin au conseil.

— Selon lui, les masqués ont établi plusieurs camps dans les bois où ils recrutent en offrant de bonnes conditions de vie à leurs membres. Ce qui est très inquiétant, c’est leur puissance financière, ils semblent armés de moyens illimités. Ils disposent de forges, d’écuries, de terrains d’entraînement : comme s’ils préparaient la guerre. Longtemps, ils ont été divisés en plusieurs mouvances mais ils se rassemblent de plus en plus sous le commandement d’une seule maîtresse. Une femme à l’identité inconnue qui se fait appeler la Dame d’Étain.

— Avez-vous pu en apprendre davantage au sujet de leurs motivations ? demanda Giadeo.

— Elles sont encore nébuleuses mais il se pourrait que la levée de troupes annoncée pour la fin de cet été et la hausse des impôts aient joué. Peut-être espèrent-ils…

— Ces cloportes sont ridicules ! tonna Sarvinie. J’ordonnerai dès ce soir le rassemblement de toute notre armée pour aller les écraser.

— Il vaut mieux d’abord échanger avec Kelas, tempéra Renzya. Avoir l’aide de l’infanterie du sud nous garantira de meilleures chances de succès. Et il faut plus d’informations avant de lancer une attaque dans un cercle géographique aussi large.

— Il est hors de question de perdre du temps !

— Les bois du sud sont vastes, les chasser à l’intérieur ne sera pas facile.

— Je brûlerai tous les bois du pays s’il le faut ! Ils seront forcés de quitter leur maudite tanière !

Étourdie par le vin, je m’amusai de cette nouvelle crise de la reine. Les joues rouges, elle avait sombré dans une complète hystérie. Soudain, Arnic se leva, frappant du poing sur la table avec une énergie que je ne lui connaissais pas :

— Mère, calmez-vous ! Faites confiance à Renzya et dans les prochaines semaines, le problème sera résolu.

Son intervention ne fit qu’aggraver l’état de sa mère, qui reprit de plus belle :

— Faire confiance ? Comment peut-on accorder sa confiance à qui que ce soit alors qu’un meurtrier a pu pénétrer dans mes termes ? Trois jours après, on n’a toujours pas la moindre piste !

Une fois de plus, Sarvinie faisait référence à l’assassinat de deux employés des termes quelques jours après l’attentat masqué. Je réprimai un frisson en repensant à cette affaire. Les cadavres avaient été retrouvés dans le bain une heure après que j’en sois sortie avec Cregar. J’en avais fait plusieurs cauchemars, craignant que l’on en veuille à ma vie ou que notre liaison soit découverte. Heureusement, il n’en avait pour l’instant été rien.

Renzya répondit en cachant son agacement :

— L’enquête a permis de retrouver le chemin suivi par le meurtrier. Il est entré par un souterrain creusé dans les murs débouchant dans une maison de marchand mise en vente il y a trois mois. Tous les murs ont été sondés, la garde renforcée, nos thermes ne courent plus le moindre risque.

— Vous aviez dit la même chose le jour de mes fiançailles ! Mes ennemis sont partout, prêt à tout pour me nuire, ce n’est pas quelques murs qui les arrêteront ! Nous devons recruter de nouveaux soldats, traquer les traîtres…

Je ne pus supporter un instant de plus la litanie des plaintes de Sarvinie :

— Ce n’est pas à vous qu’en voulait l’assassin, mais à moi.

— Dommage qu’il ne soit pas arrivé un peu plus tôt, répliqua-t-elle.

— Mère ! s’exclama mon époux, outré.

Giadeo et Renzya levèrent les yeux au ciel, lassés des incessantes attaques de la reine. J’ignorai le regard de Sarvinie pour me resservir une nouvelle coupe généreuse que je bus doucement, accompagnée du regard réprobateur d’Arnic. Je savais d’avance qu’il m’accuserait de trop boire mais c’était plus fort que moi : cela détournait mon esprit des insupportables interventions de Sarvinie.  Après m’être essuyé les lèvres, je répondis :

— S’il était arrivé en même temps que moi, je peux vous assurer qu’il n’aurait tué personne.

— En fait, rien ne garantit qu’il ne soit pas arrivé plus tôt, rebondit Renzya. Nous pensons qu’il s’est caché dans un des fauteuils avec vue sur le bassin. Il vous a peut-être épié.

— Il a dû être déçu ! s’exclama Sarvinie.

J’ignorais sa pique, troublée par la révélation de Renzya. Elle n’avait pas évoqué cet élément lors de son précédent rapport, peut-être pour ne pas m’effrayer davantage. Si cet homme s’était trouvé en même temps que Cregar et moi dans la salle, il connaissait notre secret. Quelque part à Twelzyn, quelqu’un savait que je fréquentais un Masqué. S’il venait à en parler, les répercussions seraient calamiteuses. Je me retrouvais en position de proie et c’était terrifiant.

— Cette comédie a assez duré ! hurla à nouveau Sarvinie. Je vous accorde trois jours pour retrouver le meurtrier. Il sera exécuté publiquement sur la place des Merveilles ! Personne ne doit ignorer le sort encouru par ceux qui défient la Couronne !

— Bien, votre Majesté, soupira Renzya, ce sera fait.

La plupart des membres du Conseil avaient les yeux baissés sur la Table. Nous savions tous que cette affaire se terminerait comme les précédentes : le sacrifice d’un prisonnier pour apaiser le courroux de la reine. Écœurée, je me servis encore une coupe de vin.   

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Cléooo
Posté le 28/04/2025
Coucou Edouard !

Je ne fais la remarque que maintenant, mais j'aime beaucoup l'idée de faire un "résumé du chapitre précédent" à chaque fois, c'est super pratique.

J'ai beaucoup aimé ce chapitre. Livana se dessine mieux ici, elle a davantage de caractère que dans le premier chapitre qui la présentait, où elle m'avait frappée comme lasse mais pas forcément comme une personne ayant du répondant.
Je note aussi que cette fois, j'entre mieux dans les enjeux politiques. Bon, je connaissais déjà la plupart des personnages cette fois-ci, dans ce contexte, alors ça aide, mais c'était plus fluide.

La fin est assez effroyable, quand on sait que c'est précisément la liaison que "l'assassin" est venu pêcher. Livana est découverte, elle ne le sait pas encore, mais en même temps je me demande comment ça pourra être rêvélé. La meurtrière est une proche de Livana, c'est assez clair dans ma tête, mais je ne crois pas qu'elle puisse juste s'annoncer et dire ce qu'elle a découvert. Du coup, à mon sens, ça restera la parole de Livana contre les rumeurs que cette meurtrière pourrait faire courir.
N'empêche qu'elle prend des risques, Livana, de fréquenter un Masqué encore après l'attentat.

Quelques notes :
- "Tresiz, le neveu de Telbor, le nouvel Empereur" -> ici, il n'est pas clair qui est le nouvel empereur
- "pour être honnêtes" -> honnête ? Je ne suis pas sûre d'à quoi "honnêtes" se rapporterait
- "Je ne regrettais absolument plus d’avoir bu le jour de ses fiançailles" -> la veille

À bientôt ! :)
Edouard PArle
Posté le 30/04/2025
Coucou Cleooo !
Oui, j'avais fait ça suite à un retour de lecteur et c'est effectivement plutôt chouette pour s'y retrouver.
Effectivement, je pense que ce chapitre clarifie pas mal les enjeux. Avec peu de personnages introduits. C'est dommage du coup que le premier soit indigeste, je l'ai relu et j'ai quelques pistes pour l'alléger, en plus de changer légèrement sa construction comme tu me l'avais suggéré. Giadeo apparaîtrait seulement ici, et la grande prêtresse de Talissa plus du tout.
Oui, Livana se retrouve directement menacée avec cette révélation de sa liaison au grand jour. Reste à savoir si LV compte dévoiler cette information, et à qui...
Hmmm oui, je dois davantage développer le personnage de Telbor, le nouvel empereur du Nord. Je vais réfléchir à comment l'amener. PEut-être simplement en inversant avec chapitre 2-Pellon, tant pis pour la chronologie.
Merci beaucoup de ton commentaire ! J'ai imprimé LGDL en version papier et je relis en même temps que toi donc c'est sympa d'avoir tes retours !
A bientôt (=
Artichaut
Posté le 24/03/2024
Hello Edouard.

Me revoici.
Ce chapitre me laisse un peu plus mitigé. Je tiens à dire que je l'ai néanmoins préféré au précédent qui mettait en scène Livana.

Les plus :
- Le chapitre se lit très bien. Le rythme des échanges et de la querelle dynamise le contenu d'informations que tu dissémines ça et là. Du coup, je l'ai dévoré sans n'être jamais perdu (là où le précédent chapitre sur Livana était plus complexe et m'avait demandé quelques retours en arrière pour bien tout saisir).
Et c'est donc très appréciable.
- On sent que le complot des masqués est plus complexe aussi qu'il n'y paraît, tous n'ont pas l'air d'être fanatiques (l'amant de Livana ?). Hâte d'en savoir plus sur eux et sur leurs motivations.
- J'aime aussi l'alcoolisme de Livana. Tu l'avais teasé dans son premier chapitre. Je trouve que ça mériterait même de se sentir un peu plus. On dirait qu'entre le premier et le dernier verre, elle n'est pas particulièrement éméchée. Surtout si elle vient de faire du sport juste avant, ça doit taper sec. À moins qu'elle n'ait une sacrée descente, auquel cas ça vaudrait le coup de le préciser je pense. ^^

Les moins :
- Je trouve que le conseil manque un peu de crédibilité pour commencer. On dirait un peu une cour de récré où il faut crier et se taper dessus pour se faire entendre. Ça manque un peu d'hypocrisie et de sournoiserie politique à mon goût. Je pense que tu gagnerais en dramaturgie à éviter les insultes, et te contenter d'un respect feint, de piques plus vicieuses.
- Tu donnes aussi l'impression que la reine est hystérique plus que de raison (c'est ce que Livana a l'air de penser du moins). Pourtant, moi je m'identifie assez bien à la réaction de la reine : je comprends qu'elle soit paniquée et furieuse après un tel attentat, après une telle déconvenue. De fait, je ne suis pas certain d'avoir saisi pourquoi Livana le lui reprochait ?
- J'ai d'ailleurs l'impression qu'on fait mention du combo attentat/assassinats un peu tard dans cette réunion. Déjà, pourquoi cette réunion a lieu plusieurs jours après tous ces crimes ? Y a-t-il eu d'autres réunions avant ? Pourquoi se préoccuper seulement maintenant des masqués ? Pourquoi Livana n'est-elle pas plus inquiète ? Ne pense-t-elle pas que c'est parce qu'elle a un amant masqué (potentiel informateur), que l'attentat a été rendu possible ? Le fait que toutes ces questions ne soient pas soulevées directement ou n'aient pas de réponse m'a fait tiquer. En me laissant une impression de flou.

Et à l'issue de la lecture, je me suis demandé si ta réunion n'aurait pas plus de sens à être placée le même jour que le crime aux termes. Façon réunion de crise où justement on réagit à chaud.

Un dernier petit détail :
J’ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi le conseil de la reine se déroule aux sous-sols éclairés à la seule lumière des flambeaux. Ça ne donne pas quelque chose de très royal, ça sonne même un peu parano. Peut-être est-ce la salle bunker de crise ? Mais ça mériterait d'être précisé. D’ailleurs, ça entre en contradiction avec le vitrail au plafond. Dans des sous-sols, la présence d'un vitrail semble improbable.

Voilà.
Toujours très curieux de voir où la suite va nous mener.
À bientôt.
Artichaut
Edouard PArle
Posté le 29/03/2024
Coucou Artichaut !
Début poussif avec Livana donc ahah. Cette scène de conseil a pas mal bougé avec les versions, j'ai été un peu gêné par la temporalité avec les différents pdvs. Dans l'idéal, cette scène aurait pu intervenir dans la foulée de l'attentat.
Tant mieux si ce chapitre oriente ta curiosité vers les masqués, c'est un des mystères de ce roman (= Oui, je pourrais en rajouter sur l'alcoolisme, c'était d'ailleurs un peu plus musclé dans la 1ère version du chapitre. Mais j'ai un peu réduit comme ce n'est pas forcément le pan du personnage le plus exploité par la suite.
Oui, j'écris en général de manière plus hypocrite / insultes déguisées les scènes de conseil mais pour le coup mon intention c'était qu'ils se rentrent vraiment dedans, que l'échange Sarvinie/Livana ait de l'impact.
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
Dzêtagon
Posté le 08/01/2024
Bonjour :)

De prime abord, on pourrait se dire qu’une scène de réunion serait ennuyeuse. Et bien pas du tout ! Cette scène soulève beaucoup de questions, de réflexions et mets très bien en valeur la personnalité de chaque personne. C’est bien de les voir aussi en dehors de moments d’action :).

« Une fois que je fus assise, Renzya souffla avant de reprendre son discours : »
→ ça fait vraiment la cancre de la classe qui arrive en retard ^^

« Tresiz, le neveu de Telbor, le nouvel Empereur, s’est mis en route vers Amarina. »
→ Donc l’Empereur a été remplacé par Telbor, je note !

« Depuis plusieurs années, elle projetait d’envoyer une armée assiéger Dzinnel, la grande cité frontalière perdue par Amarina deux siècles auparavant. »
→ Serait-ce donc le but de son projet militaire, celui qui irrite tant son peuple?

« Son léger sourire ne trompait pas : il avait une idée précise derrière la tête. »
→ Maintenant, dès que quelqu’un aura l’air un peu différent de d’habitude, je vais le suspecter de faire partie des Masqués ! En même temps, même un passant pris au hasard dans la rue serait plus diplomate que Sarvinie pour accueillir le nouvel empereur du Nord… Autant que ce soit Arnic, qui m’a l’air assez pondéré.

« Cependant, l’euphorie des entraînements à l’épée retombée, la somnolence me gagna peu à peu. »
→ Comme quoi, peu importe la situation, les réunions comptable, c’est enquiquinant pour tout le monde

« Il revendiquait ne devoir sa fortune qu’à son travail, alors qu’il la devait à sa complète absence de scrupules. »
→ Que voilà un charmant personnage ! Après, il te dirait qu’arnaquer et menacer des gens, c’est aussi du travail, ça ne se fait pas tout seul !

« J’avais pleuré en voyant Lizao touchée par un carreau de flèche entraîner sa sœur dans sa chute. »
→ Je crois qu’une flèche, c’est uniquement pour les arcs, le carreau c’est plus pour l’arbalète, donc ça ne peut pas être les deux en même temps ^^

« Enfant, j’avais maintes fois rêvé d’une possible survie de mes deux idoles. »
→ On comprend bien que Livana rêve d’une vie similaire à celle de ses idoles, pleine de combats et d’aventures ! D’ailleurs, si je ne me trompe, elle observait les constellations qui les représentent avec son père, dans le chapitre précédent :)

« Non contente d’arriver en retard à une entrevue si importante, vous faites votre sieste alors que nous traitons des affaires d’État. »
→ Euh… qui est-ce qui bâillait il y a quelques minutes encore ? Ce culot royal !

« M’imaginer lui asséner une telle réponse m’arracha un sourire qui énerva encore davantage la reine. »
→ Bravo pour le sang froid dont fait preuve Livana. Sarvinie est la reine, elle peut se permettre de dire ce qu’elle veut, ce qui n’est pas le cas de sa belle-fille. De plus, Livana n’a pas non plus un comportement irréprochable, elle a donc raison de rester coite. Mais malgré ses défauts, elle reste très attachante ^^, on prend plus facilement son partie que celui de Sarvinie.

« La Bras Droit était la seule personne du royaume capable d’adoucir Sarvinie. »
→ On n’a pas son point de vue, mais j’aime bien Renzya. Elle doit tellement penser à tout à la place de tout le monde, elle reste calme, elle sait se battre… Respect.

« Un nouveau roi. Ces mots m’évoquèrent aussitôt le visage d’Anastor, ancien roi consort ayant fui Sarvinie peu après sa montée sur le trône. J’ignorais comment il avait pu endurer Sarvinie pendant tant d’années. Au vu des visages pensifs des autres membres du conseil, je n’étais pas la seule à penser à lui mais personne n’osa prononcer son nom. »
→ Je ne comprends pas bien, Anastor a supporté Sarvinie pendant des années, mais l’a fuie peu après sa montée sur le trône ? Donc il a épousé Sarvinie avant qu’elle ne soit reine ?
→ Ah oui, donc Sarvinie est tellement imbuvable que son ex-mari a fui. Je me demande ce qu’il est devenu. J’imagine qu’il n’a pas vraiment pu revenir auprès de sa famille. Sa fuite a dû jeter l’opprobre sur ses proches, non ?

« On m’a confirmé que de nombreux groupes masqués sévissent dans cette région. J’ai pu dépêcher un espion sur place. »
→ Hm… par qui les renseignements auraient pu fuiter ? Livana fréquente un masqué, mais elle n’était pas au courant de l’attaque et son amant lui a juré n’y être pour rien. Ça ne veut rien dire, ceci dit, il aurait pu mentir. Et Livana aurait pu lâcher une info sur le parcours sans le réaliser, mais comme elle se moquait de cette cérémonie comme de l’an quarante, ça semble peu probable qu’elle en ait parlé en détail ou qu’elle se soit intéressée au parcours.
Arnic, qui sourit à l’évocation de la venue du nouvel Empereur du Nord ? Aurait-il pu tremper dans le meurtre du précédent Empereur ? En vrai, ils pourraient tous être responsables.
Giadeo fait partie d’une religion qui prône la paix.
Afener pourrait chercher une occasion de développer son pouvoir.
Renzya semble trop honnête, mais c’est quelqu’un de pragmatique. Quoi de plus facile pour elle de fomenter quelque chose dans le dos de sa sœur trop belliqueuse et ramener un peu de bon sens ? Après, elle a une situation déjà bien avantageuse. Mais Arnic déclare aussi « Faites confiance à Renzya et dans les prochaines semaines, le problème sera résolu. ». Le problème peut être résolu dans deux sens : soit on élimine les coupables… soit on élimine la cible.
Et puis les attaquants venaient d’Igle, là où est rentré Delmeron…
Tant de possibilités, quand on se penche sur la question ^^’’

« — Je brûlerai tous les bois du pays s’il le faut ! Ils seront forcés de quitter leur maudite tanière ! »
→ J’aime bien le parallèle et les contraires très marqués de Sarvinie et Renzya. L’une tempétueuse, l’autre réfléchie. Ça me rappelle un peu Tresiz et Landriz ^^.

« J’en avais fait plusieurs cauchemars, craignant que l’on en veuille à ma vie ou que notre liaison soit découverte. Heureusement, il n’en avait pour l’instant été rien. »
→ Pour l’instant !

Ce chapitre pose plus de questions qu’il n’en résout, mais c’est très bien comme ça :). On est plongé dans les méandres de la politique, des complots, des mystères… Ca permet d’alterner avec les phases d’action et ça pose vraiment bien le contexte du récit. Hâte de savoir les détails de ce qui se trame ^^.

A bientôt :)
Edouard PArle
Posté le 27/01/2024
Coucou Dzet !
Perso j'aime beaucoup en général les scènes de réunion au sommet en fantasy, il s'y joue souvent beaucoup de choses et ça permet de confronter pas mal de personnages en même temps ^^
Content que tu aies trouvé de l'intérêt dans la lecture de ce chapitre !
D'ailleurs c'est intéressant que tu trouves Livana attachante parce que j'ai assez radicalement modifié ses réactions car plusieurs lecteurs la trouvaient assez désagréable et immature. Tant mieux si les changements fonctionnent !
Moi aussi j'aime beaucoup Renzya ! Un personnage hyper intéressant (=
Oui c'est ça pour Anastor. Tes questionnements à son sujet sont intéressants !
Sympa de lire tes hypothèses sur le potentiel traître ! Tu me diras si ta réflexion évolue par la suite...
Oui, à ce stade beaucoup plus de questions que de réponses... Elles viendront !
Merci de ton commentaire (=
Sebours
Posté le 13/12/2023
Bonjour Edouard!

Je viens enfin de comprendre que tu indique dans chaque titre de chapitre sur quel point de vue tu te bases. Au départ, je pensais que c'était juste un bloc découpé en plusieurs chapitre. (ex: les trois premiers sur Pellon).
Le fait que tu sois obligé d'indiquer qui est le protagoniste prouve qu'il y a un manque. Même si j'écris à la troisième personne, j'avais le même problème dans mon histoire avec mes cinq personnages. Ce qu'il faut, c'est donner rapidement au lecteur des informations identifiant le protagoniste. Et je e l'accorde, à la première personne c'est encore plus compliqué. Tu ne peux pas commencer par "Livana pensait que...". Je pense vraiment que ce point améliorerait le confort de lecture.

A côté de ça, je trouve que tu as du style. J'aime beaucoup tes tournures de phrases qui décrivent tout en laissant de la place à l'imagination.

J'ai deux petites remarques sur ce chapitre. Tu devrais plus insister au début sur le fait de Livana s'enivre. Et surtout pourquoi elle se saoule.

Surtout, comment une enquête a-t-elle pu découvrir un passage secret? Et savoir que quelqu'un s'était caché dans une banquette?
Sarvinie ne s’interroge pas plus que cela sur l'espionnage qui visait sa belle-fille alors qu’apparemment elle la déteste? Livana devrait plus jouer sur l’ambiguïté de la cible.

Sinon, je viens d'ouvrir un compte discord pour accéder au forum PA, mais comme je suis un vieux boomer, je comprends rien. J'ai mis des pouces en l'air sur toute la "feuille/discussion" règlement mais derrière je n'ai pas l'autorisation de commenter. Pour l'instant, je lis les guides d'utilisation mais c'est tout pourri. Je vais essayer de m'investir deux-trois jours dessus pour voir mais après, si je progresse pas, j'arrête!
Edouard PArle
Posté le 15/12/2023
Coucou Sebours !
"Le fait que tu sois obligé d'indiquer qui est le protagoniste prouve qu'il y a un manque" Je ne le vois pas comme ça. C'est justement parce que je donne cette indication que j'écris différemment en ne prenant pas forcément le temps de donner trop de contexte. Je préfère donner un mot après le titre plutôt que de faire 2,3 phrases à chaque fois pour situer. Autant rentrer directement dans le vif (=
Content que tu apprécies le style ! Merci pour tes remarques, je vais y penser (=
Je t'ai envoyé un message sur discord ! Courage, ça prend un peu de temps de s'y retrouver mais c'est un endroit chouette (=
A bientôt !
Ozskcar
Posté le 27/10/2023
Hello !

Encore un chapitre riche en tensions et en informations. Je me demandais plus tôt si la dame d'étain était bel et bien une vraie personne, et il semblerait que oui...
Le personnage de Livana m'étonne, dans cette réécriture. Elle se démarquait déjà par son caractère impulsif et indépendant. Là, entre son implication dans l'attaque des masqués, sa liaison, sa tendance à boire... Je la sens encore plus ambiguë. Je me demande quels autres rebondissements elle nous réserve.

Du côté de Sarvinie, j'avais le souvenir d'un personnage pas tout à fait raisonnable, et elle ne semble pas avoir changé. Sa réaction est tellement exagérée que j'en viens presque à me demander si elle ne le fait pas exprès. Je veux dire par là qu'elle est capable de faire des remarques intelligentes, et on sent bien sa volonté de dominer, de contrôler. Et cette volonté pourrait tout aussi bien la rendre folle que manipulatrice. Mais bon, si ça se trouve, je me fais des idées. Sa relation avec sa belle fille ne va pas en s'arrangeant, en tout cas : elle demeure tendue avec des échanges verbaux acerbes.

Renzia, au contraire, semble savoir comment la prendre. Jusqu'ici, elle a l'air d'un excellent support. Elle est calme et pondérée, à la différence de sa reine. Il en va de même pour Arnic, d'ailleurs.

En tout cas, je suis toujours ravi de découvrir tout ce beau monde. C'est l'avantage de ce genre de scène, avec un conseil : plusieurs voix émergent, et on peut s'attarder sur chacune d'elle. Comme d'habitude, j'ai hâte de découvrir la suite.

A bientôt !
Edouard PArle
Posté le 06/11/2023
Coucou Okskcar !
Oui, j'ai changé quelques éléments sur le personnage de Livana qui peuvent la rendre plus ambigue. Oui, Sarvinie reste une personne pas ultra sympa.
Renzya est en effet une Bras Droit adaptée pour Sarvinie.
Oui, les conseils sont clairement une excellente occasion de donner la voix aux personnages secondaires !
Merci de ton commentaire,
A bientôt !
annececile
Posté le 11/09/2023
Ce chapitre bien tourne permet d'introduire des personnages qui seront importants plus tard (s'ils suivent le meme chemin que dans la version precedente) tels que Giadeo et Afener. Et on apercoit Arnic, decidemment tres discret jusque la.

On voit aussi Renzya en fonction, cherchant a etre efficace sans pour autant contredire la Reine trop ouvertement. Tout un art !

Servir du vin, seule boisson disponible, pour une longue reunion, c'est vraiment courir le risque d'affrontements entre des esprits echauffes par l'alcool - surprenant que Kenzya et son esprit pratique n'aient pas prevu quelque chose pour eviter ca.

Mais celle qui me decoit le plus, c'est Livana. Alors qu'elle beneficie d'une liberte que peut de princesses consorts peuvent avoir, elle se laisse manipuler par son 'amie' Ame qui doit vraiment etre la Voiliere par sa facon de la detourner de ses devoirs chaque fois qu'elle le peut, elle est incapable d'etre ponctuelle, et elle est deja si alcoolique qu'elle se sert verres de vin apres verres de vin devant tout le monde, alors qu'elle a deja une reputation vraiment pas flatteuse.

Elle est dans une situation delicate avec son amant auquel elle a l'air de tenir et son fils, mais elle se conduit d'une facon telle qu'elle les expose a des dangers par son inconscience.

Bien sur, j'imagine qu'on est au debut d'une trajectoire et qu'elle va evoluer, mais la, je vois se profiler la zone dangereuse ou on se desinteresse d'un personnage et que ca contamine aussi l'histoire.

Quand elle dit (sous l'influence du vin...) qu'elle regrette que les masques n'aient pas reussi leur attentat contre la Reine, ca aurait pu/du lui valoir une arrestation pour sedition. Pourtant personne ne dit rien, meme pas Kenzya, meme pas Arnic, alors qu'il est outre quand sa mere dit quelque chose de similaire a Livana un peu plus tard.
Meme s'il est mentionne que cet incident "sera regle plus tard", ca ne colle pas. Mon conseil, ce serait de lui faire dire plutot quelque chose de moqueur sur le fait que Sarvinie a eu si peur. Irrespectueux mais pas au point de la souhaiter morte.

C'est d'ailleurs etonnant qu'elle ait reagi si mal lors de cet affrontement, quand on se souvient de la guerriere qu'elle etait...?

Enfin, voila, je te le dis comme je le pense ! A toi de voir...
Edouard PArle
Posté le 11/09/2023
Coucou Annececile !
Oui, en effet, ce sont des personnages qui vont avoir leur intérêt par la suite. J'ai essayé de ne garder que les persos intéressants au moment d'entamer la réécriture.
En effet, Renzya a un rôle très délicat en tant que BD de Sarvinie^^
Pour le vin, je comprends ton idée mais ça ne me choque pas qu'ils en servent, ça reste la boisson la plus répandue pour les nobles de Twelzyn et elle n'est pas très alcoolisée. Ce qui est plus choquant, c'est que Livana se resserve plusieurs fois, elle a un petit problème avec l'alcool. (hmm en relisant, j'ai un peu abusé, j'ai modifié pour ralentir un peu la cadence^^)
Hmm, tu n'es pas la première personne à me remonter cette impression sur Livana, c'était pas forcément l'impression que je voulais donner. Après, je ne cherche pas non à avoir une gentille Livana vs méchante Sarvinie. Je pense que je vais tout simplement lui faire penser ses réponses sans les dire à voix haute. Tu penses que ça suffit comme modif ? Parce qu'effectivement, ça serait dommage de se désintéresser de Livana^^
Pour ta dernière remarque, Sarvinie n'est effectivement plus du tout la guerrière redoutable du fragment, elle a une énorme évolution (ou chute^^), ça pourrait faire un roman entier, ce personnage est super intéressant (=
Merci de ton commentaire !
A bientôt (=
annececile
Posté le 12/09/2023
Oui, si elle pense (et elle n'est pas la seule...) et non proclame en plein conseil qu'elle souhaite la mort de la Reine, ca va tout a fait ! :-)

Si le vin de la region est moins alcoolise que celui dont nous avons l'habitude, je te conseille de le glisser. Ceci dit, il semble que Sarvinia et Livana sont toutes les deux echauffees par la boisson. Avoir du vin sur la table par tradition, pourquoi pas? Mais la sage Renzia pourrait aussi ajouter de l'eau pour que le vin ne soit pas la seule option. Ensuite, chacun fait ce qu'il veut... :-)

A propos de Sarvinia // Livana, pour le moment, on en vient presque a sympathiser avec Sarvinia. Livana est la belle-fille infernale : en plus de la boisson et de son insolence, elle a un amant qui est le pere biologique du petit heritier de la couronne... La Reine ne le sait pas (encore?) mais le lecteur oui !

Ca alors, oui l'evolution de Sarvinia, c'est vraiment un sujet interessant ! Je te suggere (puisque tout est vu du POV de Livana) d'ajouter un detail dans ce sens du genre "incroyabe de penser que cette femme apeuree avait ete une guerriere invicible... qu'at-t-il pu lui arriver pour qu'elle change a ce point?" Comme ca, au lieu d'avoir un personnage qui a l'air de ne pas coller avec ce qu'on sait de son passe, tu montres qu'il y a un mystere,,,

A propos de peur, tu dis plusieurs fois que Sarvinia "blemit". Je te suggere de remplacer ca au moins une fois par une autre image, son expression s'assombrit, son visage perd toute couleur...
Bon courage !

Edouard PArle
Posté le 12/09/2023
Ah oui, ça peut donner l'impression que Sarvinie est ivre, mais ce n'est pas le cas, c'est son état "normal". Je vais voir pour que ça ne suggère pas ça.
Pour tes remarques sur la peur, le passage en question avait déjà sauté avec mes modifs (il n'a plus lieu d'être si Livana ne fait plus sa remarque à voix haute^^) Mais l'évolution de Sarvinie est déjà un chouilla évoquée dans le ch1 de LV et j'en reparlerai sûrement à d'autres moments, vu qu'il est lié au perso de Renzya.
En tout cas merci, beaucoup de ton retour !
annececile
Posté le 17/09/2023
Ta nouvelle version me parait bien meilleure. Livana n'a plus l'air d'une ecervelee, ce que j'avais du mal a supporter !
Edouard PArle
Posté le 17/09/2023
Ah, ça fait plaisir !
Peridotite
Posté le 20/08/2023
Coucou Édouard,

Je n'ai pas été convaincue par ce chapitre de conseil.

1. Ils semblent encore débattre de cette question alors que l'attentat et l'attaque dans les thermes ont eu lieu genre des semaines avant. Ce serait le lendemain, je comprendrais, mais là... Du coup, je ne comprends même pas pourquoi ils n'ont pas encore attaqué les masques. Et encore moins pourquoi tout le monde regarde la reine bêtement quand elle ordonne de le faire. Elle vient de subir un attentat contre sa personne. Envoyer des troupes contre les masqués, c'est le minimum attendu ou tous croiront que le pouvoir est faible. Or elle le veut donc qu'elle le fasse !

2. Problème très important selon moi : le garde du corps de la reine semble avoir plus de pouvoir que la reine elle-même ! Au point où j'ai douté de qui était qui un moment et si tu ne t'étais pas emmelé dans les prénoms. C'est clairement une incohérence à mes yeux. Au bout d'un moment, je ne comprenais plus rien à cause de ça. Les interventions d'un garde du corps n'ont rien à faire dans un conseil de défense. S'il y a anguille sous roche avec cette personne qui essaie d'usurper son pouvoir, la reine devrait réagir aussitôt ou alors les autres membres du conseil.

3. Il me faut une explication de pourquoi tout le monde est contre la reine. Je ne comprends pas. Et pourquoi n'a-t-elle pas le dernier mot ? Est-ce parce qu'elle remplace le roi et que tu n'es finalement pas dans une société matriarcale ? Elle n'est qu'une remplaçante avec donc moins de pouvoir ? Mais même dans ce cas, elle aurait toujours davantage de pouvoir que le reste de l'assemblée.

Bref, je n'ai pas trop aimé ce chapitre qui comporte de nombreux problèmes de fond et des incohérences selon moi. Pleins de points ne sont pas clairs pour le moment et contredisent les infos divulguées lors des précédents chapitres.

Mes notes de lecture :

"Mon mari tripotait ses tresses brunes et bijoux"
> Fais-tu mention de ses tresses la première fois qu'on le voit ? Je ne me souviens plus, mais si ce n'est pas le cas, je te conseille de caser une ligne de description dans les chapitres précédents quand on le voit pour la première fois. Là sinon les tresses popent dans mon esprit alors que je m'étais déjà fait une image mentale de lui.

"Derrière ses bajoues grasses, deux petits yeux rusés brillaient, toujours en alerte. Comme s’il voyait en chaque interaction l’occasion d’obtenir plus d’influence ou de pouvoir"
> Je lierais les 2 phrases avec une virgule avant comme.

"J’avais toujours méprisé ce cupide banquier, arrivé au pouvoir grâce à ses manigances fumeuses"
> On s'attend à une explication après cette phrase. Quelles manigances fumeuses a-t-elle en tête ? Une ligne ou deux permettraient de rapidement expliquer ta pensée et ça camperait davantage ce personnage du banquier.
> Pourquoi s'éterniser sur la description de ce banquier ? Il n'intervient plus de tout le chapitre. Or, tu nous le présentes longuement comme s'il était important.

"lui qui disait avoir grandi vagabond dans la cité de Nihos"
> Avoir grandi vagabond ??
> "lui qui avait grandi dans la pauvre cité de Nihos" ?
> Ou plus simple "lui qui prétendait être fils de [paysan ? < ou de je-ne-sais-quoi]"

"son simple travail"
> J'enlèverais "simple". C'est confusant surtout s'il prétend avoir travaillé dur à la sueur de son front pour en arriver là. En ce sens, ce n'est donc pas un travail simple.

"alors qu’il devait l’avoir héritée ou volée."
> Pourquoi ??
> Encore une fois, il manque une explication, cf mon commentaire d'avant. Qu'entends-tu par là ? Tu devrais ajouter un ragot quelconque, ce qui se colporte parmi les gens sur l'origine de sa fortune ? Là ce n'est pas clair.
> Remarque après lecture du chapitre entier : je couperais tout ce passage car ce banquier n'a aucun rôle à jouer par la suite.

"du Dôme de Verre."
> Ici aussi une brève explication serait de mise.
> Du dôme de Verre de la très sainte cathédrale de Machin ? Sinon on ne sait pas de quoi tu parles.

"Les figures des reines siamoises étaient confondantes de réalisme."
> Mouais, on parle d'un vitrail là quand même. Donc réaliste réaliste 😏

"Même dans une situation désespérée... Etc jusqu'à la fin du paragraphe
> Tu parles encore du vitrail donc j'éviterais le saut à la ligne. Tu développes la même idée qu'au-dessus.
> Je trouve que tu insistes un peu et je me demande si ce paragraphe est même nécessaire.

"Dès à présent, vous assisterez à toutes les réunions du conseil et y arriverez à l’avance ou je vous refuserai la sortie du palais !"
> Ne devrait-elle pas au contraire la congédier ? Là elle ne fait que lui rappeler ses devoirs en fin de compte.

"Cette garce croyait-elle vraiment pouvoir me faire plier le genou en abusant de son pouvoir ? "
> Mmh, cf ma remarque précédente. Salvinie n'a rien dit d'offensant et son rappel à l'ordre est probablement une pensée partagée par l'ensemble du conseil ? Je ne pense pas que tu doives changer la réaction d'Ivana qui est une sotte (enfin si tu la vois aussi comme une sotte), mais j'appuirais les réactions des autres pour qu'elles accompagnent celles du lecteur et ne fasse pas passer son comportement pour une éventuelle incohérence.

"Renzya, assise à sa droite, lui attrapa le bras pour l’en dissuader puis lança un regard apaisant à la reine, qui se relâcha légèrement."
> What ?? Je pense que quiconque ferait une telle chose se ferait immédiatement congédier voire emprisonner en vrai. Porter atteinte à la décision du roi/de la reine par un simple garde ?? Publiquement !! Non j'y crois moyen. Des gardes réagiraient aussitôt. Enfin, le garde du corps de la reine, un de ses géneral ou un de ses alliés proches ne se le permettrait jamais ! Ça passe bof pour moi.

"Princesse Livana, veuillez vous montrer attentive, votre avis compte autant que chacun des nôtres."
> La reine est-elle une sotte ? Après un tel outrage, je la vois mal agir de la sorte, comme une soubrette !

"Je me relâchai sur mon fauteuil et acquiesçai en soupirant. Renzya n’était pas de ces femmes que l’on pouvait contredire."
> Je commence à me dire que je confonds les personnages de Renzya et de Salvinie ? Tu es sûr que tu ne les as pas inversés ? Genre Renzya est la reine et Salvinie son serviteur ? Tu t'emmeles dans les noms je pense. Je ne comprends plus là.

"Cet homme aux longs cheveux noirs et au caractère délicat aurait mérité un meilleur mariage."
> Ah bon ? Mais Salvinie est reine pourtant, c'est le plus haut des titres ? Qu'espérait-il d'autre ? Je peine à te suivre.

"Il remercia Renzya d’un insupportable hochement de tête avant de dérouler un parchemin devant lui."
> Donc Renzya est bien la reine. J'ai vraiment eu un moment de confusion.

"Afener avait réussi à attirer toute mon attention ; la tête entre les épaules, je buvais ses paroles."
> Je te rappelle qu'elle était pourtant saoule l'instant d'avant...
> Et un peu après de nouveau : "Étourdie par le vin, je m’amusai de cette nouvelle crise de la reine"

"il se pourrait que la levée de troupes annoncée pour la fin de cet été et la hausse des impôts aient joué"
> Aient joué quoi ? Il manque un bout de phrase non ?

"elle avait sombré dans une complète hystérie."
> Pourquoi ? C'est la seule qui semble lucide ici. Je serais elle, je rassemblerais mes troupes et je frapperais aussi.

"Mère, calmez-vous ! Faites confiance à Renzya "
> Attends voir. Donc Salvinie est bien la reine. Je ne comprends absolument pas pourquoi la reine n'a aucun pouvoir ni autorité. Tu aurais le personnage d'un roi masculin en train de dire les mêmes phrases, ce serait totalement différent. Or, ta société est matriarcale non ? Du coup, c'est dommage que ces abus de pouvoir soient permis voire légion. Ce n'est pas logique à mes yeux. Tu devrais expliquer pourquoi la reine, dirigeante du conseil et cheffe des armées n'a aucun pouvoir !

"Il sera exécuté publiquement sur la place des Merveilles !"
> Et je lui ferais ajouter : "et si vous échouez à retrouver le meurtrier, c'est vous qui serez exécutée, Renzya". Elle va quand même pas se laisser marcher sur les pieds de la sorte, imagine !

Bref, un peu mitigée après la lecture de ce chapitre. Je serais toi, je reverrais pleins de trucs, a) je vérifierais la cohérence des persos et de leurs liens, notamment leurs liens hiérarchiques. b) je reverrais comment sont amenées les infos et c) je me demanderais pourquoi ce conseil n'a pas eu lieu avant, le jour d'après l'attaque et d) pourquoi ils n'ont pas organisé une riposte et lancer un assaut contre les masqués alors qu'ils savent où ils se terrent.
Edouard PArle
Posté le 03/09/2023
Coucou Péri !
Effectivement, quelques trucs à régler. D'abord, Renzya n'est absolument pas garde du corps, Bras Droit c'est plus ou moins un équivalent de premier ministre en encore plus puissant, c'est elle qui a le pouvoir exécutif en fin de compte. C'est quelque chose que j'ai essayé de développer dans le précédent chapitre pour que ça soit plus clair ici. Effectivement, sinon ça rend la scène incompréhensible.
Au niveau temporel, j'ai été un peu embêté parce que effectivement ce serait mieux que ce chapitre soit plus tôt dans la chronologie mais le chapitre avec Pellon juste avant est deux mois plus tard. Je pense que je vais les échanger, ce sera plus simple, tant pis si ça brise l'ordre Pellon/ Livana/ Sangel /LV. Du coup, ce chapitre interviendra dans la semaine après l'attentat masqué et des thermes.
Par rapport à pourquoi Sarvinie est détestée de presque tout le monde, c'était un peu l'objet du chapitre précédent, je vais accentuer ça. Pour résumer, elle est une reine belliqueuse dans un royaume dont la paix est la principale politique depuis plusieurs siècles.
Pour Afener, ça mérite en effet d'être un peu développé, c'est chose faite. Et si, il est important, il a 3 gros paragraphes dans ce chapitre quand même et à plus long terme c'est un personnage majeur du jeu politique.
J'en ai profité pour faire une relecture entière du chapitre, j'ai modifié pas mal de petits éléments. Ça me semble mieux comme ça. Ça m'intéresserait de voir si tu sens une amélioration.
En tout cas merci de ton retour,
A bientôt !
Peridotite
Posté le 27/09/2023
Désolé pour mes retours tardifs. Je lisais tes réponses genre 10 ans plus tard !

C'est vrai que ce chapitre est celui qui m'avait le moins plus jusqu'à présent. Après, il faut l'avouer, j'aime bien les scènes de conseil dans les romans historiques et les romans de fantasy/SF. C'est toujours un bon moment pour faire les personnages s'engueuler ou introduire des incompréhensions, ce genre de trucs.

D'ailleurs, petite anecdote : quand j'étais ado, j'avais écrit un petit livre de fantasy et la scène de conseil est la première que j'avais écrite et paufinée encore et encore. Je m'étais inspirée du conseil des démons des légendes arthuriennes et du conseil d'Elrond du Seigneur des Anneaux.

Bref, je m'égare : ici, je trouve qu'on ne saisissait pas assez bien les enjeux ni les positions de chacun. À la fois qui était qui, mais aussi qui soutenait qui et quoi.

Aussi, maintenant que je sais que la reine sera assassinée (ou du moins mourra bientôt), il me paraît d'autant plus important que sa personnalité, ses desseins politiques et ses adversaires soient bien posés. Avec Livana, on aurait dit deux mégères qui se crèpent le chignon. En plus, toutes deux m'apparaissaient comme stupides donc elles me paraissaient de caractère trop proche. De plus, je n'arrivais pas à cerner ce perso du bras droit que je considérais à tort comme sa garde du corps. Bref, à mon sens, la place de chacun devrait être clair (la reine ne peut se faire moucher par n'importe qui sans que ça ait de conséquences par exemple. Idem pour Livana qui est ivre. Si elle a un certain pouvoir, n'importe qui ne peut lui basarder ça en frontal. En revanche, ses adversaires politiques peuvent la fustiger). Chacun devrait agir en fonction de son rang et des amitiés/inimitiés autour de la table.

Je relirai le chapitre dès que je peux et je te dirai ce que je pense des modifications et de cette nouvelle version. 🙂
Edouard PArle
Posté le 27/09/2023
J'ai re-modifié des choses depuis après le retour d'Annececile, notamment les réactions de Livana, pour les rendre moins gamines. Curieux de voir ce que tu penseras des changements !
J'adore aussi les scènes de conseil, c'est vrai que c'est un classique de fantasy et celles du SDA sont incroyables ! J'en ai beaucoup écrit aussi même si je ne saurais plus dire quelle est la première xD
Merci de ces réponses, pas grave si elles arrivent plus tard tkt^^
Louison-
Posté le 20/07/2023
Hello Edouard !

Un suuuper cool chapitre, Livana se dévoile ici dans tout son aplomb, son insolence, ça me la fait apprécier tellement plus x) Vraiment quand on critique le fait qu'elle boit et que deux secondes après, elle se ressert de vin oklm, j'étais pliée haha. Et les piques qu'elle envoie à Sarvinie, ça aussi j'adore, c'est drôle et en même temps ça ajoute de la profondeur/nuance aux relations, donc top que tu utilises l'humour de cette façon, ça en dit beaucoup sur les personnages.

J'ai lu le com d'Ori et j'ai bugué parce que je voyais aucun souci de temporalité et je trouvais justement que tu finissais avec un truc explosif, et puis j'ai vu que t'as modifié ton chap après son com ! Alors à voir avec lui ce qu'il dit s'il revient lire cette version, mais de mon côté, sache que tout est ok par rapport à ce qu'il a dit ! J'ai trouvé malin que tu dises que ce n'était pas la première fois que Sarvinie évoquait le double meurtre, et finir la conversation sur ce sujet permet effectivement de faire monter la tension, surtout que tu soulignes bien au départ que la conversation ennuie Livana à mourir !

Concernant les Masqués, j'ai bien aimé les informations que tu donnes à leur sujet. On les sent organisés, sans comprendre leurs intentions, ça intrigue de ouf ! Et le fait que Livana soit avec un Masqué permet de rendre les frontières entre les différents camps perméables, j'aime beaucoup parce que les démarcations entre protagonistes/antagonistes se floutent, le tout est super nuancé ^^ Donc vraiment bon point ! Et puis ça ajoute de la tension pour Livana qu'elle soit avec un Masqué, vue sa position dans le royaume. C'est propice à des futurs conflits, donc top !

Voilou, rien de négatif à dire, j'aime beaucoup ton histoire et la direction que ça prend ! (ah et le traitement de tes personnages féminins, au top !!)
Edouard PArle
Posté le 30/07/2023
Coucou Louison !
Sarvinie permet de dévoiler tout le caractère de Livana xD Ces deux-là ne se supportent pas. Top si tu as apprécié les dialogues et les passages vins, je me suis bien amusé à les écrire et ils en disent long sur les personnages.
Tant mieux si les changements fonctionnent !
Eheh oui, toujours plus de mystère autour des Masqués. Ils portent bien leur nom ^^
Content de lire que tu apprécies ta lecture !
"(ah et le traitement de tes personnages féminins, au top !!)" Merciii, c'est le compliment qui me touche toujours le plus, c'est un point qui me tient vraiment très à coeur.
A bientôt !
MrOriendo
Posté le 10/07/2023
Hello Edouard !

Comme je le pensais, cette histoire prend un virage plus politique avec cette longue scène au conseil de Sarvinie. J'aime le ressenti qui se dégage de ce chapitre, le mal-être de Livana à la cour, sa rivalité avec sa belle-mère aux travers de ces punchlines féroces.

Une chose m'étonne cependant, c'est le délai entre les crimes commis par la Voilière aux bains royaux et cette séance du conseil où ils sont évoqués. Je m'explique : déjà de base, un double-meurtre dans une partie des thermes réservée à la famille royale devrait déclencher une sorte d'alerte générale et être débattu le jour-même, au plus tard le lendemain. Mais là, on doit en plus y ajouter le facteur paranoïa de la reine Sarvinie, qui a peur qu'un nouvel attentat se prépare à tous les instants. Si j'étais à sa place, en apprenant cet évènement, je ferais de cette affaire ma priorité absolue et je n'attendrais certainement pas quelques jours pour en discuter avec mes conseillers : je les convoquerais illico pour une séance exceptionnelle.
Par ailleurs, tu retranscris assez bien la paranoïa de Sarvinie quand il s'agit d'aller brûler les forêts pour découvrir où se cachent les Masqués. Mais j'ajouterai aussi un effet de paranoïa (encore plus important ?) à l'évocation des crimes de la Voilière. Imagine : cette reine qui a peur qu'on essaie de la tuer découvre qu'il existe un assassin dans son entourage !

Du coup, j'en viens à une suggestion concernant le rythme du chapitre (libre à toi d'en tenir compte ou pas).
Tu as fait le choix de terminer celui-ci par l'annonce de l'ambassade de Tresiz et Pellon et le fait qu'Arnic se propose de les accueillir. En fait, j'ai du mal à comprendre pourquoi. Certes, cela met en avant l'idée qu'Arnic a une idée derrière la tête et poursuit un dessein personnel. Mais en termes de rythme, l'évocation des crimes de la Voilière devrait, selon moi, être le paroxysme du chapitre. Là, le fait de repasser à un sujet aussi anodin que l'ambassade (par rapport au double-meurtre) crée un effet de soufflé qui retombe.
Ma suggestion est donc la suivante : évoquer l'ambassade avant le double-meurtre de la Voilière, pour terminer le chapitre sur ce sujet et pourquoi pas avec une sortie tonitruante de la reine Sarvinie qui pique sa crise de paranoïa et ordonne à Renzya de trouver l'assassin dans les plus brefs délais. De cette manière, on aurait une véritable gradation de la tension et un final explosif.
Qu'en penses-tu ?
Edouard PArle
Posté le 10/07/2023
Salut Ori,
Oui, il y aura un certain nombre de scènes politiques, j'aime beaucoup ça, mais pas que ^^
Ta suggestion est excellente, c'est vrai qu'en relisant, la chute n'est pas à la hauteur des enjeux soulevés. En inversant, ce serait bien plus tendu.
Je vais faire une réécriture, je te mets un commentaire dès qu'elle est publiée.
Merci de ton retour,
A bientôt !
Edouard PArle
Posté le 10/07/2023
La nouvelle version est publiée !
MrOriendo
Posté le 19/07/2023
Ça marche, je te fais un retour dessus à mon retour de vacances 😉
Edouard PArle
Posté le 30/07/2023
Merci, profite bien des vacances (=
Vous lisez