Vu de près, le bâtiment était encore plus impressionnant. Une structure carrée, massive, parée de plaques de calcaire blanc. Le soleil s’y réfléchissait, forçant le regard à s’en détourner. Une centaine de jeunes gens attendaient avec impatience l’ouverture des lourdes portes. En pierre, la force de trois hommes était nécessaire pour ouvrir ou refermer chaque battant. Un même symbole y était gravé : un aigle, les ailes à demi-déployées, prêt à prendre son envol. Quelques reliefs avaient été rehaussés çà et là d’une touche d’argent avec un effet saisissant de réalisme. Les deux oiseaux semblaient jauger les jeunes gens.
Un gong retentit. Les murmures s’enflèrent comme les portes de pierre pivotaient lentement sur leurs gonds. Un homme se tenait sur le seuil, seul, une paire d’ailes grises s’élevant dans son dos. De taille et de corpulence moyenne, il paraissait presque quelconque. Pourtant, sa simple prestance respirait l’autorité et imposait le respect. Un visage anguleux d’où ressortaient des sourcils broussailleux qui commençaient à se teinter de gris ; un nez droit, des lèvres fines qui ne semblaient pas faites pour le sourire. Il était sanglé dans un uniforme blanc, sur lequel brillait l’aigle en or qui indiquait son grade de Messager.
Le brouhaha ambiant se tut soudainement : l’homme avait levé la main pour réclamer le silence. Ses yeux marron parcoururent les jeunes gens massés devant lui, pleins d’espoir. Combien réussiraient ?
–Bienvenue à l’École des Mecers, déclara-t-il d’une voix de stentor.
Les Mecers, guerriers d’élite de la planète Massilia ; presque tous les enfants massiliens caressaient un jour ce rêve. Bien moins osaient postuler. L’École, de très haut niveau, était pourtant ouverte à tous, garçons ou filles, pourvu qu’ils soient âgés de plus de douze ans.
Et qu’ils réussissent les tests d’admission, bien évidemment.
Cette année encore, une centaine de jeunes avait fait le déplacement. Aujourd’hui, ils pourraient s’inscrire. Ils seraient hébergés pendant les quelques jours nécessaires aux épreuves.
–Je suis le Messager Aguir Velkaris, se présenta l’homme. Neuf Mecers attendent dans la cour derrière moi pour prendre vos noms. Formez des colonnes et inscrivez-vous.
En désordre, les futures élèves s’arrangèrent comme ils le pouvaient. L’attente commença. Le silence régnait, seuls s’entendaient les questions et réponses entre les aspirants Mecers et les adultes qui les recevaient.
Levant les yeux sur son prochain candidat, le Mecer Tsyro Faerel avisa les ailes blanches de son propriétaire. Un sourire s’épanouit sur son visage buriné.
–Tiens donc, un fils du Djicam ! Un mot de ton père te vaudrait une admission directe, sais-tu ?
–Je m’appelle Lucas et je ne suis pas que le fils du Djicam ! rétorqua l’adolescent en croisant les bras.
Pourquoi les gens le jugeaient-ils toujours sur son ascendance ? Son père dirigeait la planète, certes, et siégeait à l’Assemblée de la Fédération des Douze Royaumes depuis cinq ans. À quarante-cinq ans, il avait raccroché l’uniforme des Messagers pour se consacrer à la gestion du Neuvième Royaume. Lucas le respectait – c’était son père après tout – mais commençait à étouffer dans son ombre perpétuelle. Il voulait faire ses preuves, comme ses frères et sœurs avant lui. Pour son douzième anniversaire, survenu une semaine auparavant, son père lui avait même offert sa première lame ! En acier trempé, au tranchant effilé. Une arme d’adulte.
Avec quelques années supplémentaires, il aurait pu défier ce vieux crouton pour avoir osé lui manquer de respect.
–Tu veux devenir Mecer comme tes frères et sœurs hein ? Tu as à peine douze ans, tu es sûr que c’est ce que tu veux ? La plupart attendent leurs quinze ans…
–Je deviendrai Messager, coupa Lucas.
Il s’étonna de sa propre hardiesse : oser interrompre un aîné ! Il était prêt à tout pour réaliser son rêve.
–D’autres attendent. Inscrivez-moi… je vous prie.
Un peu de politesse ne ferait pas de mal après son insolence.
Le Mecer soupira tout en attrapant sa plume pour la plonger dans un encrier.
–Très bien. Je ne peux refuser ton inscription puisque tu corresponds aux critères. Tu seras dans le Dortoir Quatre. Ne me remercie pas, interrompit-il comme Lucas ouvrait la bouche, j’en suis le surveillant, et je ne te raterai pas, fils de Djicam ou pas.
Tout sourire envolé, Lucas convergea vers l’attroupement formé par les autres aspirants. Il avait voulu être traité comme n’importe quel Massilien, il allait enfin l’être. Le plus dur restait cependant à venir : réussir les fameux tests qui détermineraient sa capacité à devenir un Mecer – ou pas.
Lucas pénétra avec les autres dans le Dortoir Quatre. Une pièce tout en longueur, construite au sein même de la montagne. Une vingtaine de lits sommaires y étaient installés. À leur pied se trouvait un coffre de rangement, permettant à chacun de ranger ses maigres possessions. Au-dessus des couvertures soigneusement pliées, un livre d’études était à disposition de chaque aspirant.
Lucas passa ses doigts sur le titre en relief. Leur histoire ? Il la connaissait déjà.
Massilia était la neuvième planète d’un système solaire atypique ; la Fédération des Douze Royaumes.
Douze planètes habitables autour d’une même étoile : un miracle pour des réfugiés venus de loin qui aspiraient à un nouvel environnement. Perdant peu à peu l’usage des technologies de pointe qui leur avaient permis de s’exiler loin des leurs, ils découvrirent les Portes, vestiges d’une civilisation disparue – du moins tout portait à le croire – qui permettait de franchir aisément les distances entre les corps célestes.
De génération en génération, l’énergie des lieux avait transformé les habitants. Sur une planète où les montagnes étaient reines, les Massiliens avaient reçu des ailes de la part d’Eraïm, le Dieu qui veillait alors sur la Fédération. De luttes de clan en querelles intestines, ils avaient développé des qualités de combattants. Des guerres larvées qui avaient failli mettre en péril leur survie même.
Face à cette menace sournoise, plusieurs femmes s’étaient rassemblées pour former l’ordre des T’sara. Des guerrières, toutes volontaires, avec une solide santé physique, qui choisirent de consacrer leur vie à enfanter. Elles suscitèrent rapidement l’admiration et le respect. En échange de leur engagement, elles étaient libres de choisir leur partenaire. Nul ne pouvait refuser la proposition d’une T’sara sans encourir le pire déshonneur. Ces mœurs apparaissaient encore étranges aux autres peuples de la Fédération ; ils étaient pourtant au cœur de la société massilienne. Un mode de vie qui avait permis aux Massiliens de survivre.
Une ombre lui fit lever les yeux.
–Salut. Oh, tu es le fils de …
–Lucas, coupa avec irritation le jeune homme en dévisageant l’intrus.
Il était bien plus grand que lui – certainement plus âgé aussi – et sa seule posture indiquait qu’il avait l’habitude du combat. Ses ailes se barraient d’un dégradé sombre, avec des plumes entre le beige et le chocolat. Couleurs de liberté, songea-t-il amèrement.
–Syrcail, enchanté, continua le Massilien avec un sourire.
La cloche sonna pour annoncer le dîner, empêchant Lucas de répondre. La dizaine de jeunes gens présents se rua dans le couloir en direction de la pièce commune : une immense salle où les élèves des cinq dortoirs se réuniraient pour déjeuner. La cohue de la foule sépara les deux jeunes gens, et Lucas perdit Syrcail de vue.
C’est après qu’ils furent rassasiés qu’Aguir vint faire une annonce, en réclamant un silence qu’il obtint immédiatement.
–Demain, commenceront les trois tests. Les lauréats seront admis à l’École des Mecers. Connaissance, Endurance et Clairvoyance seront les valeurs qui vous départageront. Il ne sera toléré aucune contestation. Qu’Eraïm vous accompagne.
Un brouhaha indescriptible prit possession de la salle. Des discussions enflammées naquirent entre les adolescents, pour hasarder sur le contenu précis de ces seuls mots. Des rumeurs, des légendes ; les quelques anecdotes vraisemblables étaient noyées sous cet afflux d’informations.
Lucas les ignora. Ses frères et sœurs n’avaient jamais parlé des Épreuves ; s’ils avaient réussi, alors il le pouvait aussi. Ses blessures l’élançaient encore, aussi préféra-t-il retourner au dortoir. Il eut la surprise d’y trouver Syrcail, en pleine lecture. Le massilien aux ailes chocolat le salua avec un sourire sympathique, que Lucas lui rendit, gagné par sa bonne humeur. Il se saisit à son tour de son livre, et les deux jeunes gens étudièrent en silence. Qu’un livre soit présent pour chaque aspirant avait certainement un rapport avec les Épreuves.
Lucas brûlait d’impatience. Le lendemain déciderait de son destin. Appartenir au corps prestigieux des Mecers était son rêve depuis tout petit. Échouer n’était pas envisageable ; il mettrait tous les atouts de son côté. Il devait à tout prix réussir avant que son père n’apprenne sa présence ici.
Les autres aspirants les rejoignirent quelques heures plus tard. Le dortoir s’anima comme les rires retentissaient au milieu des bousculades. Puis le calme envahit progressivement les lieux, comme ils s’endormirent.
*****
–Debout ! hurla une voix retentissante. Dans la cour dans dix minutes !
Premiers couchés, Lucas et Syrcail furent aussi les premiers levés. Ils échangèrent un sourire complice alors que des gémissements s’échappaient des draps. La grande horloge sonna quatre heures.
Le soleil n’était pas encore levé, l’air glacial. Le Messager Aguir regarda les rangs qui se formaient devant lui, et commença l’appel. Trois aspirants arrivèrent en retard et furent remerciés sans autre forme de cérémonie. Aguir biffa les noms de ses notes. L’écrémage avait commencé.
–Premier test : endurance et course à pieds, annonça-t-il. Vous ferez le tour de la cour. Commencez.
La centaine de jeunes gens s’élança au pas de course. Les remarques sur l’utilité de courir quand on possédait des ailes s’étouffèrent après quelques tours ; les adolescents préféraient économiser leur souffle. Lucas et Syrcail se retrouvèrent côte à côte en queue de peloton. Le premier savait qu’endurance ne rimait pas avec rapidité ; le second avait noté que l’instructeur n’avait pas précisé la durée de l’exercice…
Le soleil se leva, illuminant de ses rayons pâles les élèves à bout de souffle. Une dizaine s’était déjà arrêté, hors d’haleine, épuisés. Les sourires disparaissaient des visages comme les jambes se changeaient en plomb. Des grimaces de souffrance les remplacèrent.
Lucas n’en menait pas large. Chaque foulée ravivait la douleur dans sa cheville ; il luttait pour garder une respiration régulière et empêcher l’apparition d’un point de côté. L’envie d’accélérer pour en finir au plus vite n’était jamais loin de son esprit. Combien de temps devraient-ils encore courir ?
Le soleil s’élevait et les jeunes gens couraient toujours. Deux heures trente après le début de l’épreuve, la moitié avait abandonné. Et les arrêts allaient croissants de minute en minute.
Lucas observa Syrcail à la dérobée. Il souffrait également, pourtant il réussit à offrir à Lucas un geste d’encouragement. Le jeune homme s’en voulut de ne pas avoir été plus discret.
Trois heures après le départ, ils n’étaient plus qu’une petite dizaine. Les poumons et les muscles en feu, Lucas abandonna. Il était à bout de forces, complètement épuisé et sa cheville n’était que flammes et souffrance. Satisfait d’être arrivé si loin, et en même temps déçu ne pas avoir réussi à faire mieux.
De longues minutes s’écoulèrent, avant que les derniers participants abandonnent un à un. Syrcail fut le dernier en lice.
Le classement et la liste des recalés furent affichés juste avant le déjeuner. L’appétit aiguisé par l’effort physique matinal, les jeunes gens dévorèrent leur repas. Syrcail fut chaudement félicité pour avoir remporté la première place de l’épreuve. Lucas se glissa à ses côtés lors du déjeuner, et ils trinquèrent à leur réussite.
Il restait encore deux Épreuves.
*****
Le Messager Tsyro arriva à la fin du repas, frappa dans ses mains. Les conversations s’interrompirent, tous dévisagèrent ses traits sévères sous ses cheveux gris, sa carrure impressionnante et les ailes blanches mouchetées de noir qui reposaient sur son dos.
–La prochaine épreuve débutera dans quatre heures. Je veux vous voir ici dans trois heures trente.
Il consulta le bloc de feuilles qu’il tenait à la main et ajouta :
–Sior, Azuka, corvée de nettoyage au dortoir Un. Myria, Stophin, dortoir Deux. Zéroth et Thénys pour le trois. Syrcail et Lucas pour le quatre. Assira et Ysilun pour le cinq. Les autres, quartier libre.
Son regard triomphant se posa sur le jeune fils du Djicam. Il allait lui montrer ce qu’était la vraie vie à la dure, hors de l’enceinte protégée d’un palais. Une vengeance mesquine – et une conduite tout à fait inappropriée pour un Messager – mais certains affronts ne pouvaient rester impunis, question d’honneur. Le petit ne pourrait se plaindre à son père sans passer pour un faible. Il finirait par craquer et échouerait aux tests, ou serait renvoyé de l’École. Il y veillerait tout personnellement…
Plus loin, dans le Dortoir Quatre, Lucas et Syrcail commençaient à balayer l’immense pièce. Lucas n’était pas dupe de l’attitude de Tsyro : il se l’était cherché, en se montrant irrespectueux d’un aîné. Ne restait plus qu’à espérer qu’il ne l’ait pas trop vexé : il n’avait pas besoin d’ennuis supplémentaires, et il fallait éviter que le Messager aille se plaindre de sa conduite auprès de son père. Si appartenir à la Seycam massilienne faisait rêver plus d’un jeune garçon, Lucas savait aussi que derrière les avantages apparents se cachaient nombre de contraintes, dont celle de faire bonne figure en toute circonstance. La mauvaise attitude de l’un des membres de la famille pouvait faire vaciller la Seycam entière.
–Est-ce si... difficile, pour toi, d’appartenir à la Seycam ? demanda Syrcail.
Pris de court, Lucas cessa de balayer quelques instants. Son ami avait parfaitement lu ses pensées.
–Je ne dirais pas difficile, finit-il par répondre. C’est un honneur après tout, j’en suis conscient. Mais ce n’est pas un choix. Je ne veux pas être jugé sur mon ascendance. Je veux prouver que je suis capable de faire aussi bien que n’importe quel Massilien déterminé.
–Et c’est pour cela que tu es venu ici ?
–Oui, confirma le jeune homme. Je veux m’améliorer, m’entrainer avec des personnes désireuses de vaincre, et non de me laisser gagner pour plaire à mon père…
–Après les épreuves, on pourra s’affronter si tu veux. Tu peux compter sur moi pour ne pas te faire de cadeaux, fils de Djicam, ajouta Syrcail avec un sourire.
–Vraiment ?
–Promis. Enfin, si tu réussis les tests bien sûr…
–J’y arriverai ! fit-il d’un ton déterminé.
Les deux adolescents reprirent le nettoyage du dortoir. Ils n’auraient pas de temps supplémentaire pour leur corvée, et s’ils finissaient plus tôt, peut-être pourraient-ils se préparer à l’épreuve suivante.
Syrcail se baissa pour ramasser le résultat de leur labeur, s’immobilisa.
–Tu me laisserais tenter quelque chose ?
–Comme ? fit Lucas, sur ses gardes.
–Tu me fais confiance, oui ou non ? Viens par là.
Lucas chercha à regarder ce que Syrcail trafiquait sur ses ailes ; devait-il lui dire que sa blessure n’était pas totalement cicatrisée ?
–Bouge un peu pour voir, demanda Syrcail. Ça a l’air de tenir.
Il semblait très satisfait, aussi Lucas déploya ses ailes et se contorsionna.
–Qu’as-tu fait ? questionna-t-il.
–J’ai glissé quelques plumes colorées dans tes ailes. Pas trop, pour éviter un choc soudain, mais petit à petit…
–Tu es génial, s’émerveilla Lucas.
–Attends de vérifier si le stratagème fonctionne avant de me remercier, tempéra Syrcail.
–On m’a toujours jugé sur mes ailes, non sur mes compétences. C’est un cadeau inestimable que tu me fais là. J’espère que je pourrais te rendre la pareille un jour.
Très classique, l’entrée à l’école du jeune prince, très Harry Potter, mais ça marche toujours aussi bien. C’est facile mais agréable. Tu développes bien l’idée des ailes et de leur couleur. Tu expliques un peu ton monde, mais pas trop, juste ce qu’il faut pour informer sans ennuyer. Ça me plaît bien.
Proposition de correction :
À leur pied se trouvait un coffre de rangement, permettant à chacun de ranger ses maigres possessions.
→ « rangement » suivi de « ranger ». « Placer » à la place de ranger pour éviter la répétition ?
En effet la redite m'avait échappée, bien vu ! Je pense que je vais supprimer le "de rangement", on se doute en fait que le coffre n'est pas là pour décorer (ou remplacer par malle ou autre truc).
Merci :)
J'aime bien ton univers, je me demande à quoi servent exactement les plumes colorées.
Je me suis attaché au petit Lucas et j'ai bien envie de connaître la suite de ses aventures.
Quelques remarques :
"pu défier ce vieux crouton pour" -> croûton
"Leur histoire ? Il la connaissait déjà..." Je suis pas trop fan du récit historique fait d'une traite, je préfère largement quand c'est fait par petites touches au fur et à mesure du récit.
"l’attitude de Tsyro : il se l’était cherché, en se montrant irrespectueux d’un aîné." -> il l'avait cherché
Bon plaisir de lecture,
A très vite !
Les plumes colorées servent à le faire passer "inaperçu" car seuls les membres de la Seycam ont un plumage uniformément blanc ; du coup avec ses plumes blanches Lucas se fait griller du 1er coup d'oeil.
Je suis d'accord avec toi pour le récit, je n'aime pas trop non plus, mais je voulais rappeler rapidement les bases de l'univers... peut-être que je cogiterai à faire autrement lors de la grosse correction.
Merci pour les fautes, je corrigerai ça :)
Bonne lecture !
Et cette idée de nous introduire d'emblée dans ce monde peuplé d'êtres ailés (qui font bien sûr penser à des anges), sans s'apesantir en explications, je la trouve toujours aussi frappante. Bon, tu commences à en donner quelques-unes, mais avec une légèreté bienvenue.
Ce petit Lucas est une vraie tête brûlée. On a envie de le suivre... et ça m'a bien fait rire quand tu as glissé que son père n'était pas au courant de sa présence aux tests 😆
Ah... ça se termine sur un petit mystère, bien 💗
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Remarques :
"les futures élèves" ▶futurs, non ?
Tu pourrais préciser en une phrase ou deux... Lucas n'est pas recalé... pourtant il a abandonné. Sur quel critère exact s'est fait la sélection ? Et il a dû être fou de joie *au moment* où il a découvert que son nom n'était pas sur la liste ? Ces petits détails sont importants pour qu'on s'attache, c'est dommage de glisser.
Le glissement de point de vue est mieux maitrisé ce coup-ci, il y a une bascule nette. Fais juste gaffe que c'est compliqué à gérer, des pdv multiples et flottants. Pour moi, il vaut mieux un séparateur typo entre deux. Des séquences bien délimitées (qui contribuent ainsi à l'ossature du texte).
"–Tu me fais confiance, oui ou non ? Viens par là.
Lucas chercha à regarder ce que Syrcail trafiquait sur ses ailes ;"
Pareil, une mini-phrase entre les deux pour préciser le geste exact de son ami ne serait pas de trop pour qu'on visualise.
Bisous 😊
Alors ce chapitre était le 1er au départ, et comme ça démarrait lentement, j'en ai rajouté un devant pour essayer de mieux poser les enjeux (et donner un coup d'action).
C'est un premier jet que j'ai juste relu donc ouaip il y a des améliorations à faire, donc je note tes remarques ! Surtout que oui, le classement se fait sur ceux qui tiennent le plus longtemps, mais, c'est pas précisé.... ^^
Je crois que parfois mon instinct est bon pour les glissements, et parfois non ; mais je commence à piger comment faire la différence entre l'externe et l'interne donc faut que j'applique ça à la correction.
Merci tout plein, en tout cas :)