Chapitre 2 ○ Sachichan

Notes de l’auteur : Merci de continuer à lire mon histoire ! Qu'avez-vous pensé des chapitres précédents ? Celui-ci présente un peu mieux l'ambiance de ce lycée pour le moins "exotique", et j'étais toute excitée à l'idée de le publier. En espérant que la hype soit partagée ♥

Tu ne réalisas que ta bouche était grande ouverte que lorsqu’un moucheron la frôla d’assez près pour te pousser à la refermer. Impossible de savoir si ce que tu voyais était bien réel avant que tout le système de la catapulte ne se mette en marche et propulse un rouquin d’un toit à un autre ; sauf que la surface de départ se trouvait bien plus basse que celle d’arrivée ! Le prince des cieux tenait quelque entre ses mains, lui donnant des airs de guerriers célestes. Des rires, des explosions de joie, de terreur ou d’encouragement t’éclaboussèrent de partout ; visiblement, la scène avait quelque chose de très important, sans toutefois être anormale pour une rentrée scolaire se déroulant ici même, et tu décidas de faire comme si tout allait bien. Sans connaissance plus aboutie, mieux valait passer inaperçue et ne pas poser de question, en tout cas pas en plein milieu d’une foule d’inconnus.

Alors qu’un grand mouvement de bras levés se faisait dans ton dos, tu arrivas au milieu des entrées des deux bâtiments où se trouvaient les classes, chacun possédant trois étages. Un peu plus loin en face de toi continuait un chemin de terre jusqu’à un troisième édifice, plus propre.

Peut-être qu’il s’agit de la cantine, de l’infirmerie et du bureau du directeur.

Tu rattrapas ton petit fascicule, à la recherche de quelque chose qui pourrait t’être utile ; tu savais qu’Himawari séparait les classes sans mixité, à part quelques rares cas où l’on pouvait retrouver des filles comme des garçons. Tu préférerais être dans une salle mixte, mais elles ne se trouvaient que dans un seul bâtiment, à ta connaissance ; de là à deviner lequel, quelque chose te souffla qu’il faudrait rentrer dans l’un au hasard pour t’assurer d’où était ta place.

Voyant un groupe de jeunes garçons passer l’une des deux grands doubles-portes aux vitres brisées, tu les suivis vers ta droite. L’odeur de cigarette t’agressa les narines, bien vite remplacée par celle de la transpiration et d’une singulière fragrance de sang. Ce dernier point te fit hausser les sourcils ; tu repéras bien vite quelques groupes de discussions qui entouraient un, deux, parfois trois élèves avec le nez éclaté, un pied dans un mauvais sens où un bras comme le visage tout ankylosé. Un petit rire nerveux passa la limite de tes lèvres alors que tu te dirigeais en direction d’un immense tableau d’affichage, qui contrastait par le blanc de ses feuilles avec le gris bleuté des casiers et des murs alentours. Quelques regards se tournèrent dans ta direction ; tu apprécias cette fragile attention qu’on te porta avant que tu ne te déplaces comme un serpent au milieu des gens. Quelque chose te disait que tu trouverais ton nom sur ces affiches, et que tu sortirais vainqueur du pari fait avec toi-même ; celui de te retrouver dans une classe peuplée de garçons. Le contraire te lasserait bien vite, surtout que d’expérience les filles étaient beaucoup moins manipulables que les autres. Et puis, tu n’aimerais pas jouer dans le même bassin que quelqu’un agissant comme toi.

Après quelques glissades au milieu de torses arrivant au niveau de ton nez, tu pus finalement te trouver assez proche du tableau pour y lire les noms.

Bingo ! Ce sont des noms de garçons !

Avant de te chercher, tu vérifias rapidement que ton ancien camarade était bien en deuxième année. L’avantage, c’est qu’il n’y avait que votre niveau d’étude de présent à cette heure-ci dans les couloirs, les troisièmes années ne commençant que cet après-midi.

Oui enfin. Vu ce que je viens de voir au-dehors, peut-être sont-ils tout simplement occupés.

Tu réfléchissais à ce que tu étais en train d’oublier, comme si une information capitale à la compréhension de la situation sur les toits était quelque part dans ta mémoire, quand tu trouvas finalement le nom de ton ancien partenaire de bataille ; Koreisa Ikuo.

Tu ne saurais dire si l’envie de le revoir était présente. Disons que cela serait un paramètre à prendre en compte ; tu aimerais lui parler de ce qu’il s’était passé à Wasurenagusa, que ce soit pour toi ou ta meilleure amie que tu n’avais pas revue depuis un mois, et le danger que représentait Vine à lui tout seul.

Alors que tu continuais de parcourir les noms sur les fiches, avec la légère lassitude mêlée de frustration à mesure que tu ne voyais toujours pas le tien, tu te surpris à en reconnaître un autre.

— Kizuato Umi ?

Une violente chaleur te monta aux joues, tu en manquas d’air très vite. Que faisait Umi à Himawari ? Pourquoi et comment était-elle partie de Wasurenagusa ? Avait-elle subi le même sort que toi ? Non, impossible, elle n’était pas suffisamment futée pour entourlouper Vine. Mais ça devait quand même être suffisamment grave pour que cette grande brune ne se retrouve en milieu de cursus dans le lycée poubelle de Tokyo. Tu découvris que tu devais faire demi-tour et changer de bâtiment ; ça te faisait beaucoup d’informations étranges à digérer, et tu ne remarquas le garçon devant toi que lorsque tu écrasas ton visage contre son sweat-shirt à dauphin.

— Sachiko ? t’appela-t-il avec une familiarité peu entendue depuis des semaines.

Tu t’écartas de la foule, un peu abasourdie, mais habituée de rentrer dans quelqu’un parce que tu réfléchissais à autre chose. Une autre bouffée de chaleur t’envahit le corps alors que tu reconnaissais le dauphin bleu sur son vêtement ainsi que sa tignasse lui tombant devant les yeux.

— Oh ! Shinsho ! Je ne savais pas du tout que tu étais ici, comment vas-tu ?

— Bien.

Son ton neutre et las t’avait manqué. Ses yeux bleus aussi, une particularité qui lui aurait attiré des moqueries jadis, s’il n’était pas en voie de devenir boxeur professionnel. Quelques secondes de silences filèrent entre vous, jusqu’à ce que le grand brun au dos courbé dans ta direction ne reprenne la parole.

— Fais attention à toi.

Tu clignas des yeux. Était-ce une mise en garde ? Shinsho possédait ton amitié, mais tu n’avais jamais su cela avait été un jour réciproque. Vous vous offriez la reconnaissance de deux sportifs au collège, sauf que là où tu pris vite la décision de mettre à profit tes compétences auprès de groupuscules aimant s’affronter, lui s’était toujours tenu à l’écart des conflits.

C’est finalement avec un sourire sincère, mais faussement innocent que tu lui répondis.

— Oui, toi aussi.

Et tu le contournas pour filer à l’extérieur ; c’était sans compter un geste de sa part, ou plutôt une parole.

— Tu devrais parler à Koreisa.

— Pourquoi ?

— Une intuition.

Tu fronças les sourcils sans répondre. Savait-il quelque chose de ta situation ? Certainement pas. Et tu n’irais pas chercher maintenant de toute façon ; l’heure tournait et tu ne savais toujours pas où était ta classe. Ce fut d’un pas plus pressé que tu vadrouillas jusqu’au deuxième tableau, dans un bâtiment bien moins animé que le précédent. Ici, peu de monde blessé sur les bancs, un espace presque plus propre et une odeur de lavande persistante même lorsque tu trouvas ton nom sur les feuilles blanches.

Zetsu Sachiko.

Tu laissas ton regard parcourir le reste des lignes, essayant de deviner le sexe de tes camarades ; il y avait beaucoup de prénoms mixtes, c’est alors avec la poitrine gonflée d’espoir que tu filas au deuxième étage, les hurlements s’étant lentement mais sûrement estompés au-dessus de ta tête. Qu’en était-il du rouquin et de ces gens qui faisaient la hola à l’extérieur ? Tu espérais en apprendre plus, mais pour l’heure tu avais une autre énigme à résoudre ; qui seraient tes camarades ? Comment fonctionnait le lycée ? Quelle place pouvait avoir la force et la manipulation dans ce lieu et surtout, à quel point cela était différent de Wasurenagusa, ton ancien établissement ?

Tu te plaças au milieu de la salle, près des fenêtres. Il y avait quelques filles qui papotaient pour certaines, éparpillées à différents endroits sans stratégie apparente. Les secondes cédaient aux minutes, la salle se remplissait, et tes espoirs de voir des garçons disparurent avec l’arrivée de la professeure, une très belle femme aux longs cheveux blonds. Son nez fin était surmonté d’une paire de lunettes rectangulaires qui ne gâchaient pourtant pas l’air doux qui parfumait ses traits d’une saveur très agréable à observer. La porte se referma à peine derrière elle que le bois craqua en sens inverse, laissant passer une partie des cosplayeuses que tu avais aperçus ; il y avait toujours la Miku-Yakuza et ses longs cheveux verts, la petite blonde et une nouvelle aux longs cheveux rose qui prit place à tes côtés. Son sourire était aussi grand que tes ambitions, mais tu craignais qu’on ne tente de t’amadouer pour une raison ou une autre ; tu lui rendis néanmoins la risette, décidée à prendre le rôle d’une jeune élève innocente et sans arrière pensée. La rose ouvrit la bouche pour te dire quelque chose, peut-être se présenter, mais c’est la professeure qui diffusa sa voix claire dans toute la salle.

— Bonjour mesdemoiselles et bienvenue dans la 2H. Je serais votre professeure principale pour cette année et vous ferais étudier le japonais. Mon nom est Norigana Kagamiko.

Le bruit de la craie qu’on frottait avec énergie berça le silence respectueux qui animait votre classe. Tu t’en étonnas d’ailleurs, et n’hésitas pas longtemps avant de faire un petit tour d’inspection visuel ; certaines des filles avaient les yeux grands ouverts, mais il ne t’était pas simple de deviner si elles étaient habituées, surprises, fascinées ou terrifiées. Tu te retournas alors vers la professeure qui se secoua les mains pour retirer la petite poudre blanche, déposée en couches superflues autour des doigts de la femme en jupe droite.

— Je sais qu’il est fréquent d’en arriver aux mains. Aussi, si vous avez un différend avec l’une de vos camarades de classe, je vous demanderais de le faire à l’extérieur de la salle pour ne pas déranger mes cours.

Tu réprimas une forte envie de hausser les sourcils ; la politique était ici assez différente de ce que tu avais toujours connu, beaucoup plus libre d’une certaine façon. La rose à côté de toi ne s’était pas départie de son grand sourire niais et très peu de filles réagirent à cette phrase, ce qui devait s’inscrire dans une normalité acquise pour tout le monde.

— Oh, aussi, comme vous le savez pour la plupart, les relations sont interdites au sein du lycée.

La femme à lunettes porta un regard appuyé sur certaines des filles qui se détournèrent, avant qu’elle n’ajoute ;

— Cependant il y a deux love hôtels sur les deux axes principaux qui partent en direction de Shinjuku si vraiment l’envie vous démange trop pour attendre. Bien, nous allons commencer par le premier chapitre de ce cours…

Cette fois, il te fut trop pénible et délicat de cacher la surprise qui te fit pincer les lèvres.

Ah oui quand même, Himawari c’est vraiment un autre monde !

Quelques rires retentirent dans la salle, et les discussions reprirent à voix basse tandis que le cours de la professeure Norigana s’entamait. Il se déroula une bonne dizaine de minutes où tu ne sus même pas si tu devais vraiment prendre le cours ou s’il s’agissait d’une énorme et vaste blague, mais force était de constater que non : la professeure était simplement peu regardante sur les discussions et l’agitation qui se déroulait dans la 2H, tant que cela ne la forçait pas à s’arrêter, car certaines faisaient vraiment trop de bruits. Tu finis par secouer la tête et prendre de quoi noter ce qu’il se passait sur le grand tableau noir, bien que tentée de juste suivre une conversation ou une autre. Mais le choix ne t’appartint finalement pas quand la jeune fille cosplayée en une idole que tu ne reconnus pas tout de suite se tourna vers toi, te tapotant l’épaule pour signifier son intérêt à te parler.

T’as de la chance que je ne sois pas aussi énervée que certaines de mes anciennes copines de Wasurenagusa ma cocotte, elles t’auraient déjà arraché la main !

— Hey toi ! Je m’appelle Naomitsu Kikuyo, mais tu peux m’appeler Nao, comme tout le monde. T’es nouvelle, non ?

Tu penchas la tête de côté, un peu hébétée ; cela se voyait tant que ça ? Comme si elle lisait tes pensées, ta camarade de classe se mit à rire distraitement.

— Disons que la tête que tu as tiré quand elle a parlé de love hôtel était assez remarquable… et sinon, comment tu t’appelles ?

— Zetsu Sachiko.

Nao ouvrit grand les yeux et forma un parfait petit « o » avec sa bouche.

Je sais, mon nom fait toujours un petit effet.

— Tu m’en voudras pas si je t’appelle Sachiko hein ? C’est un peu familier, mais en même temps c’est trop mignon ! Ou alors… oh non je sais ! Je vais t’appeler Sachichan !

Tu ne pus que sourire face à l’enthousiasme de cette élève qui frappait mélodiquement dans ses mains, fière de sa trouvaille. Personne ne t’avait jamais appelé comme ça, mais peut-être qu’un surnom adorable noierait le poisson suffisamment longtemps pour que tu puisses choisir comment te comporter dans ce nouvel aquarium.

— Ça me va, Naochin, répondis-tu alors que la professeure vous lançait un regard agacé, ce qui vous força à ne plus parler pendant quelques minutes.

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MissRedInHell
Posté le 21/10/2020
Hello ! Me revoilà ! o/

Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé ce chapitre. Je trouve qu'il continue dans l'exposition de l'héroïne, de son environnement, tout en commençant à placer quelques enjeux. Elle revoit un nom connu, il y a un sous-entendu de menace... Bref, je trouve que ça pousse à se poser des questions, ça titille l'intérêt, ce que j'aime beaucoup pour un deuxième chapitre. :3

A la fin de ce second chapitre, je dois avouer que je m'y suis plutôt fait à la deuxième personne. Je dois quand même lire sans musique (ce que je fais peu, voire pas du tout) et lire plus lentement, mais rien de grave, juste le temps de trouver des habitudes. En tout cas, je trouve que c'est une expérience de lecture intéressante. :)

Je ne pense pas avoir beaucoup de choses à dire sur ce chapitre par rapport au précédent, mis à part souligner quelques points que j'aime bien. :D

Déjà, le discours indirect libre, je l'ai vraiment vraiment aimé. Je ne m'attendais pas à en trouver ici, mais toujours un plaisir ! Surtout que je trouve qu'il s'intègre vraiment bien.

Je trouve qu'on retrouve cette idée de narrateur externe, comme une force extérieure, notamment ici : "quelque chose te souffla qu’il faudrait rentrer dans l’un au hasard pour t’assurer d’où était ta place." / "Quelque chose te disait que tu trouverais ton nom sur ces affiches, et que tu sortirais vainqueur du pari fait avec toi-même". J'aime beaucoup cet effet et je me demande à quel point ça va être développé dans les chapitres suivants.

Autre petit point, les descriptions sont vraiment très directes, ce que je trouve très satisfaisant. On va à l'essentiel. (Que ce soit dans les décors, physiques des personnages ou autre)
Par exemple, pendant un instant, je me suis demandée comment elle avait pu déduire que tous les noms étaient ceux de garçons, et avec le recul, c'est pas si important que ça de savoir.
On rentre pas dans du détail superflu qui alourdit le texte. Je trouve que c'est un bon point vu que la lecture peut sembler un peu compliquée aux premiers abords, vu que c'est une manière d'écrire qu'on ne voit pas beaucoup.
En tout cas, c'est très immersif. :)

Bref, un chapitre qui continue bien son exposition et commence à mettre en place quelques éléments intrigants. :D

Sinon, j'ai repéré 2-3 fautes, mais rien de grave ^3^

- Le prince des cieux tenait quelque entre ses mains > quelque chose*

- Je serais votre professeure principale pour cette année et vous ferais étudier le japonais. > serai* ferai*
Akaracthe
Posté le 01/12/2020
Les oublis de mots miskine ! (merci beaucoup)
Je te réponds assez tardivement et j'avoue ma faute, je ne pensais pas avoir de nouveaux commentaires xD ça m'apprendra tiens, faut que j'alimente ce compte également !

En tout cas ça me fait plaisir. Que ça soit les choses que tu remarques ou que tu devines, ça me redonne confiance en moi et en mes écrits (qui des fois ne sont pas faciles à terminer) et j'espère que la suite te plaira tout autant !
MissRedInHell
Posté le 01/12/2020
Je t'en prie ^3^
Pas de soucis, je lis pas très vite non plus. :3

J'en doute pas, le début me plaît déjà beaucoup en tout cas :D
Herbe Rouge
Posté le 13/10/2020
Bonjour,

Quelques détails pour ta future réécriture si tu le souhaites un jour :
- Le prince des cieux tenait quelque entre ses mains, lui donnant des airs de guerriers célestes : il manque le mot "chose" après "quelque" non ?
- tu arrivas au milieu des entrées : comme tu ne dis pas qu'elle était en mouvement, ça m'a paru bizarre de la voir "arriver" en fait.
- Quelques secondes de silences : silence sans "s" il me semble ?
- tu n’avais jamais su cela avait été un jour réciproque : il manque le "si" après le "su" je pense ?

Sinon, il y a certaines tournures de phrases que j'ai beaucoup apprécié, comme les explosions de joie qui éclaboussent, ou la fragrance de sang :D

Hâte de voir comment tout ceci va tourner ! :)
Akaracthe
Posté le 14/10/2020
Merci pour ton commentaire !:
AliRosalys
Posté le 06/10/2020
Encore une fois, ce chapitre a éveillé mon intérêt tout du long de ma lecture. Je me rappelle de l'énorme fou rire que j'ai eu avec le "ça va ?" et le "Bien." en mode hyper froid. xDDD J'avais calé dessus un bon moment ahah ! J'ai hâte de continuer cette histoire fantastique et bien écrite ! ♥
Akaracthe
Posté le 06/10/2020
Oui mdrr !! Je me souviens de tes retours dessus, ça me fait toujours autant rire de te voir y réagir XDD
AliRosalys
Posté le 06/10/2020
Mais oui, ce passage est inoubliable. xD
Melau
Posté le 10/09/2020
Coucou !
J'ai donc -enfin- repris ma lecture, et j'aime toujours autant ! Déjà, quelque chose de positif : entre ta manière d'écrire, l'histoire elle-même et le personnage de Sachiko, on peut laisser la lecture de côté, quand on revient on se souvient de tout ! La manière dont tu coupes tes chapitres est très intéressante : tu nous laisses juste ce qu'il faut de suspens avant de passer à la suite. En disant cela, je pense tout particulièrement à la fin du chapitre précédent, avec la catapulte, qui nous offre un simple passage en début de chapitre - toute fois très intéressant puisqu'il nous montre d'ores et déjà que tout ne sera pas facile ni "normal" - si tant est qu'une normalité existe dans le monde de ton héroïne - dans ce nouvel établissement !
Pour le "moins bon", on va rester sur l'usage des temps, avec le passé simple, mais ça, ça se règle bien ! Sinon, quelques tournures de phrases alambiquées mériteraient d'être revues / réécrites. Certaines phrases mériteraient même d'être coupées en deux pour plus de clarté.
Sur ce, je continue ma lecture ! J'ai hâte d'en découvrir plus sur ce lycée, cette héroïne / anti-héroïne et toutes ces personnes que tu as insérées dans ce deuxième chapitre (fait qui, non loin de me déplaire, m'encourage à continuer pour comprendre qui sont ces personnes et quel rôles elles tiendront à l'avenir).
En tous cas, c'est super ! Bravo
Akaracthe
Posté le 10/09/2020
Oh merci beaucoup pour ton retour !
Le chapitre a été écrit il y a quelques semaines maintenant donc pour l'utilisation des temps ça n'a pas été totalement pris en compte :p contente devoir que la majorité du chapitre fonctionne quand même ! ♥
Nyx M. Cavalier
Posté le 09/09/2020
Coucou ! Me revoici pour la lecture d'un chapitre !

FOND
L'héroïne fait preuve de prudence, ça tranche un peu avec le chapitre précédent mais du coup ça m'aide à avoir de l'empathie : moi aussi, dans une foule animée, je me ferais toute petite !
Oh, miam, une odeur de sang dans un lycée XDDD Et tiens tiens, cette héroïne est manipulatrice. Une anti-héroïne ?
Dans ce chapitre, tu introduis beaucoup de personnages, que ce soit de manière directe ou indirecte. Je pense que ça risque de perturber le lecteur, qui au chapitre 2 n'est pas encore bien concentré sur sa lecture. Petit détail d'ailleurs concernant le fait qu'elle voie les noms de gens sur la liste : j'ai un nom de famille en W et, d'expérience, les gens habitués à être en fin de liste vont chercher direct en fin de liste et, s'ils ne se trouvent pas, ils remontent rarement !
Pour l'histoire du dauphin, tu précides deux fois en quatre phrases qu'il se trouve sur le sweat-shirt, je pense que tu ferais mieux de garder la seconde (quand Sachiko connecte le symbole et son porteur).

Je n'ai rien de plus à dire sur le reste, ce serait une scène de début d'année assez classique s'il n'y avait pas l'originalité de ce lycée et des principes de liberté qui y sont roi ! À bientôt pour la lecture du prochain chapitre ! ♥

FORME
- Premier paragraphe, quand quelqu'un a "des airs de + complément" le complément est au singulier !
- Pas de tiret à "doubles portes" !
- Je ne sais pas si tu comptes un jour réécrire ce chapitre (pour l'édition ou quelque chose comme ça) mais tu as toujours un problème de temps, où tu utilises le passé simple à outrance.
- On dit "habitué à", pas "habitué de".
- "avec un sourire sincère, mais faussement innocent que tu" : la virgule n'est pas nécessaire ici car l'opposition est directe. Elle alourdit même la phrase car elle force une coupure artificielle en deux parties.
- "il y avait beaucoup de prénoms mixtes, c’est alors avec la poitrine gonflée d’espoir que tu filas" : beaucoup d'infos dans toute la phrase dont je n'ai pris qu'un bout, je la couperais en deux.
- "Je serais votre professeure principale pour cette année et vous ferais étudier le japonais." : terminaisons de futur simple en -ai
Akaracthe
Posté le 10/09/2020
Merci pour tes remarques et contente que le fond te plaise ~
je ne sais pas encore s'il y aura une réécriture, le but est pour l'heure d'aller jusqu'au bout (donc plus ou moins 70 chapitres so...) le reste on verra ~
DIMETHYLPENTANE
Posté le 25/08/2020
Hello ! Très cool ce chapitre, c’est intéressant d’en apprendre un peu plus sur l’environnement et les autres personnages. Il y a un bout de phrase qui m’a un peu dérangée à la lecture ("où un bras comme le visage tout ankylosé" l’opposition de précision un/le) et j’ai repéré des fautes d’orthographe, mais comme je ne les ai pas notées, je suis donc : inutile. En lisant, j’avais un peu l’impression d’être dans la rue et d’observer une conversation qui dérape entre deux personnes juste pour attendre le moment où ça va partir en cacahuète avec mon thé et mes petits gâteaux ahahah. J’ai hâte que la cocotte minute implose en tout cas ! Des bisous et bon courage pour la suiiite.
Akaracthe
Posté le 26/08/2020
Je t'imagines tellement avec thé et petits gâteaux xD

Oui je vois de quelle phrase tu parles pour le visage et le bras, j'ai relu en me disant que c'était bizarre mais j'ai pas eu le temps de corriger. pour les fautes ; pas grave, faudra que je repasse dessus de toute façon !
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