Chapitre 26

Notes de l’auteur : Et voilà, c'est la fin.
Je suis vraiment très émue de (enfin) terminer une histoire, et celle-ci m'a entraîné à toute vitesse aux côtés de Victoire pendant Nanowrimo...
Je sais que avec l'anglais, ça n'a pas du être facile à lire, mais merci à ceux qui se sont accrochés, j'espère que ça vous a plu !

    I put my head back on the cold wall of the terribly large waiting room of the French telepath delegation. I had put my headphones on, so that I could boost myself with Salômbo, but my knees were shaking, and the looks of people passing by and obviously recognizing me were definitely not helping.
    And I might have slept in a weird position, because whenever I would move a bit fast, I’d get sharp sciatic-like pain in one leg.
    And I felt bloated again from the anxiety.
    Aldan ? I’m there too early. I have stage fright. I feel sick.
    You will be fine. Just smile. Love you.
    How do you feel today ?
    Don’t pretend. You know how bad my body is better than I do. I’m just happy to keep my mind. Will you come and see me later ?
    — Je savais que tu serais déjà là. Said Bénédicte with a large smile.
    Of course I will. Béné is there now.
    — Prête à changer d’espèce ?
    And I need to be moved around like a puppet again. Can’t they just leave me die in peace ?
    — Je transpire comme un pêcheur à l’église…
    Please don’t say such things. I know it’s hard. We made a deal. Ah Öleene has arrived too.
    Good. Ergis has just parked he’ll be there soon too. Good luck.
    I hugged Öleene back.
    — Thanks for coming.
    — Well. You came for the birth of my last little. The least I can do is be there for you too.
    I looked at the large clock above the door through which I’d have to go through in about half an hour.
    I’d been through numerous doors already. Those ones, as a witness in Ergis’ disciplinary hearing; the doors of the New York Telepath Delegation as a victim of kidnapping, sequestration and murder attempt; through my former hospital’s disciplinary committee for abandonment of position; through through the ones at the Extraordinary Committee Investigation Office’s as one of Bootur’s victims; even through some doors at UN’s La Hague Office and Court of Justice.
    But every single one had looked dead close for those terrible fifty minutes of waiting time. And this time Aldan couldn’t assist.
    — Madame Quess-Bellamy !
    I looked up to the telepath my mom had found to defend my demand, a plump man currently wobbling his way to our group, his arms full of files.
    — Bonjour Maître. J’espère que vous avez bien dormi, parce que moi je n’ai pas fermé l’oeil.
    — Ne vous en faites pas trop. Après tout le reste, ils vont râler pour le principe, mais ils vont accepter. Ils ne peuvent pas vous le refuser, alors qu’il y a presque 500 chimères sur trois générations qui sont devant leurs télés.
    — Mais que quatre qui sont télépathes…
    — Chut chut chut. Pas de pessimisme chez moi. Allez, ça s’ouvre, on va s’installer.

 

    — …Madame Bellamy a fait beaucoup de progrès. Elle atteint aujourd’hui un niveau collège très satisfaisant.
    — Merci monsieur le rapporteur. Rapporteur sur le questionnaire d’acculturation ?
    — Merci madame la déléguée. Madame Bellamy a réussi le test avec 92%. Il lui manque quelques références historiques, mais rien qui ne porte préjudice à sa capacité d’intégration.
    — Merci monsieur le rapporteur. Avant que nous nous retirions, j’ai moi aussi quelques questions à vous poser, Madame Bellamy.
    Je me levai en m’appuyant sur la barre devant moi pour soulager ma sciatique.
    — Vous avez indiqué dans votre demande que vous vivez avec un télépathe sous mesure de contrôle de la Maladie depuis presque deux ans, et ce malgré les requêtes que vous a adressée la commission ?
    — C’est juste. Mon partenaire est malade. Ses jours sont comptés. Je l’ai choisi et je n’ai pas l’intention de le renier.
    — Madame la déléguée, intervint son avocat, la commission a lancé une réforme du programme génétique, y compris des mesures de contrôle. Vous ne pouvez pas baser vos décisions sur des lois que le référendum télépathe a jugées obsolètes et inadéquates à 87% de « oui ».
    — Et vous ne niez pas avoir procédé vous-même à l’extraction de son implant, comme son constaté par son médecin ?
    — Non…
    — Madame la déléguée, nous vous avons fait parvenir plusieurs analyses d’expert. Si petit il y avait, il n’aurait que 0,78% de risque de développer la maladie. Les experts de l’institut inter-espèce de recherche sur la Maladie l’ont confirmé.
    — Mais il n’y a pas de petit, de toute façon, madame la déléguée. Coupai-je vivement, mais j’oubliai ce que j’avais prévu de dire et improvisai la suite, la voix désespérément incertaine. Et aujourd’hui mon partenaire ne peut même plus manger seul. Je comprends votre inquiétude, mais elle n’est plus fondée.
    Je tentai de soutenir le regard de la déléguée, mais le silence dans la salle m’étouffa, et je me rassis, les yeux sur mes pieds.
    — Bien. Messieurs les jurés. Si vous n’avez pas d’autres questions, je vous propose que nous suspendions la séance pour délibérer.

    Aldan ? We are out. My consel thinks we’re good.
    — Tu as été excellente, me félicita Ergis.
    Je lui souris. La descente de stress me donnait envie d’aller faire pipi encore, alors que j’y étais allée il y a à peine cinq minutes, en sortant de la salle d’audience.
    I know you can’t drink, but if it’s a yes, I’ll drink for two !
    Aldan ? Do you hear me ?
    Je croisai le regard d’Ergis, mon café maintenant très lourd dans mon estomac.
    This is not funny. You know the deal. No dying when I’m not in service !
    Aldan !
    — On y va, dit Ergis en me tirant par le bras. Ils n’ont pas besoin de toi pour délibérer.

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