Chapitre 26 - Un passif

Notes de l’auteur : J'essaye de mettre mon récit un peu plus dans l'action que dans la narration. J'ai donc adapté mon récit à ce nouveau "style" j'espère que cela vous plaira.

Dans la citadelle,

le jour du nouveau discours de Garnel Asage.

 

Le corps de Manon reprit vie une dizaine de minutes après le constat de sa mort. Miraculée, elle retrouvait son souffle douloureusement alors que personne ne s’y attendait. Elle était sereine et en même temps déterminée à accepter son destin. C’était comme si, elle avait pris dix ans de maturité en l’espace d’un instant. Elle n’était plus tout à fait l’adolescente qui avait sombré sous le poids de Garnel Asage, ni tout à fait quelqu’un d’autre pour autant. L’apparition d’une mèche bleue nuit dans ses longs cheveux marquait à jamais cette transition. C’était un nouvel être qui avait repris connaissance sous leurs yeux ébahis. Presque différente, personne n’avait ressenti sa résurrection au contraire de sa mort.

 

Le ministre choqué par ce revirement de situation se montra toutefois heureux lors de ces retrouvailles. De nouveaux ganté, il serrait Manon dans ses bras alors qu’elle n’avait pas encore repris son souffle. Il croyait l’avoir perdu, avait eu peur pour elle. Pour une fois, il ne songeait plus à sa carrière mais bien à la santé de Manon. L’insensible pleurait en la voyant ainsi. Rongé par les remords, il s’énervait contre lui-même. Il ne craignait plus de perdre un simple atout mais bien la jeune femme elle-même. Il ne s’en était pas rendu compte avant mais Manon le touchait en plein cœur. Lui qui n’avait plus de sentiments ou d’empathie depuis longtemps était en train de tomber aux pieds de la jeune Kalokas. Amoureux du reflet qu’elle représentait de la Déesse ou bien sensible à ses valeurs opposées aux siennes, il s’attachait à elle tout en lui montrant l’inverse. Pourtant, il en rêvait la nuit, obsédé par une union impossible.

 

_ Je vais l’aider moi-même Loris, ne la touche pas ! dit-il en cédant à la tentation de relever lui-même sa jeune captive.

 

Son regard sombre plongé dans celui de Manon, il cherchait comme à se faire pardonner de son excessivité. Cependant, l’absolution ne vena jamais. Manon restait plantée face à lui, droite comme un I. Lessivée, elle n’était pas prête à se battre mais son visage avait laissé place à une mine agressive. Elle ne le pardonnerait pas.

 

Pour la première fois, Garnel Asage se montrait touché par la situation. Sous le regard ahurie d’Andzrev, il fît entrer Manon dans la cellule de Solenne pour y passer la nuit. C’est dans une totale incompréhension mais dans en un soulagement immense que Solenne l’accueillit les yeux embués de larmes.

 

_ C’est impossible ! Je t’ai senti mourir. Non, je t’ai vu mourir Manon. Je t’ai vu ! S’écria Solenne, le nez blotti dans le creux de son épaule.

 

_ Je suis désolée soeurette. Il semblerait que je sois bien morte le temps d’un instant et on m’a renvoyé souffrir encore un peu, répondit Manon en serrant fort sa sœur adoptive.

 

Là, nichée dans les bras de Solenne, Manon laissa enfin place à ses larmes. Avec elle, elle avait toujours été elle-même. Ensemble, elles surmonteraient tout ! C’est ce que leur disait leur maman. C’était vrai. Manon n’avait jamais autant eu besoin de Solenne et inversement. Prise au cœur d’une tempête, chacune était l’encre de l’autre. Liées par le destin et par leur amitié, cette soirée-là, leurs corps ne relâchèrent pas leurs étreintes. Unies contre tous, elles feraient face. Elles passèrent la nuit ainsi, lovées dans les bras l’une de l’autre à se retrouver. Manon lui raconta alors les moindres détails de sa journée. Pour une fois, elle n’épargna pas la blondinette en lui taisant sa torture.

 

_ Ils m’ont fait vivre ta mort, celle d’Arthur ou de maman. J’ai cru t’avoir perdu et d’un coup j’ai lâché prise. Tous ceux qui m’entouraient, ou presque, sont tombés au tour de moi. Je voulais juste qu’ils arrêtent alors je ne pensais plus qu’à une chose : Arrêtez-vous, arrêtez-vous de respirer. Je crois que je le souhaitais tellement que c’est ce qu’il s’est passé.

 

Solenne l’écoutait attentivement. Les jambes entremêlées avec celle de son âme jumelle, la tête posée sous celle de Manon, on aurait dit deux fœtus dans le ventre de leur mère. Comme si chacune puisait sa force dans l’autre, elles se protégeaient de l’extérieur en se confiant tout. Manon continua son récit jusqu’à sa lutte avec Loris, Garnel et Andzrev. Elle ne s’arrêta pas quand elle senti les larmes de Solenne couler dans son cou. Elle se devait de le lui dire. Elle était peut-être la seule à qui elle pouvait en parler.

 

_ Là, dans la douleur j’ai tout lâché. Je me suis senti partir. Comme si on décollait mon âme, j’avais l’impression de me soulever de mon corps. Je sentais une voix m’appeler derrière moi mais je ne pouvais faire que monter. Au-dessus de moi flotter la déesse. Comme si elle avait toujours été là, on s’attendait.

 

Elle retranscrit mots pour mots son échange avec Namon, comme un poème qu’elle avait appris par cœur. A aucun moment, Solenne ne l’interrompit. Silencieuse, elle écoutait les paroles de Manon dans son telsman et revivait la scène à travers les pensées que lui transmettait sa sœur. En symbiose parfaite, les jeunes filles s’endormirent l’une dans les bras de l’autres. Placée dans l’exacte position inversée de l’autre, on aurait dit des reflets. Front contre front et jambes liées, la main droite de Manon s’était renfermée sur celle de Solenne. Elles tenaient ainsi leurs telsmans au creux de leur deux paumes resserrées. Sans qu’elles n’y prêtent attention, leurs pierres s’étaient liées elles aussi le temps d'un instant.

 

Devenues molles, la topaze de Manon et la Sélénite de sa sœur s’était enroulées l’une sur l’autre. Ce n’était pas comme une liaison d’âme sœur où les pierres s’imbriquent en une seule mais comme une spirale. Les deux telsmans s’était pelotés ensemble, comme leurs propriétaires. Moment unique, secret, silencieux mais court, il marquait l’union extraordinaire des deux femmes.

 

Pour la première fois depuis leur arrivée à la citadelle, les deux sœurs prirent leur petit déjeuner ensemble. Assises l’une en face de l’autre sur le lit de Solenne, elles mangeaient avec appétit les beignets qu’on avait préparé pour elles.

 

_ Tu te souviens ? C’est exactement ce que papa nous faisaient quand on était triste ! se rappela Solenne.

 

Cet heureux hasard les remplit de courage. Elles savaient que bientôt, après leur douche, tout reviendrait à la normal. L’impitoyable quotidien de la citadelle se remettrait à les broyer. Elles ne vivaient qu’un simple répit. Appelées à la toilette, les sœurs continuèrent de prendre soin l’une de l’autre. Pour la première fois, Solenne coiffa sa sœur. Sa crinière indisciplinée semblait s’être allongée dans la nuit et avait tendance à cacher le visage de Manon.

 

Dans une longue tresse où chaque mèche semblait vouloir partir à l’opposé de sa voisine, Solenne attacha minutieusement les cheveux de sa sœur. Seule la fameuse boucle bleue avait échappée à cette tentative de coiffure et venait barrer l’iris émeraude de Manon. De nouveau parées de leur uniforme gris, elles retrouvèrent Andzrev qui les attendait à la sortie.

 

_ Comment te sens tu ? Demanda fébrilement le vieillard qui n’osait les regarder dans les yeux.

 

Il semblait avoir pris encore quelques rides depuis la vieille. Manon aurait dû lui en vouloir, après tout, il l’avait trahi. Cependant, c’est avec une grande tendresse qu’elle s’agenouilla face à lui. Au fond d’elle-même, elle savait qu’il n’avait pas eût le choix de lui faire subir cela.

 

_ Bien et toi, comme te sens tu mon ami ?

 

C’était la première fois qu’on l’appelait ainsi. Andzrev ne comprenait pas. Elle jouait avec lui, elle devait lui en vouloir. Lui-même voulait se gifler, il ne tolérait même plus son reflet dans le miroir. Comment pouvait-elle se montrer tendre avec lui ? Personne ne l’avait jamais été, même pas son propre père. Chamboulé, il ne répondit pas à sa question et entama une autre discussion.

 

_ Il n’est pas là aujourd’hui. Il a du travail, au conseil. Vous êtes libérés de son emprise pour la journée. Loris a également été congédié aujourd’hui. Ne vous méprenez pas, Garnel retrouvera vite ses démons mais d’ici là, reposez-vous.

 

_ Peut-on passer la journée avec toi dans ce cas ? Demanda Manon toujours agenouillée face au fauteuil d’Andzrev.

 

_ Bien-sûre, si c’est ce que vous souhaitez, balbutia timidement le télépathe.

 

Sous la garde de nouveaux miliciens, les trois kalokas rejoignirent ce qui semblait être les appartements d’Andzrev. Austère et froide, sa chambre était cependant plus grande que celles des filles. Il disposait également d’une salle de bain privée ainsi qu’un bureau et d’une bibliothèque. Les verrous à l’entrée supposaient que lui aussi avait bien était retenu de force, par le passé.

 

_ Vous les avez tous lu ? Demanda Solenne face à la bibliothèque en s’asseyant sur le lit situé au centre de la pièce.

 

_ Oui, plusieurs fois même. Tu voudrais en lire un en particulier ? Je pourrais peut-être t’en laisser un discrètement dans ta chambre, si tu le souhaites.

 

Solenne acquiesça et entama sa recherche face au mur de livre qui s’imposait à elle. Elle savait que sa sœur devait parler au télépathe. Sans comprendre pourquoi, Manon lui faisait confiance. Solenne avait donc décidé de la soutenir. Elle était là en renfort pour lui donner du courage.

 

_ Le ministre Asage a raison, je lui ressemble ! Commença Manon à la grande surprise d’Andzrev.

 

Il se retourna, cherchant un tableau ou n’importe quel dessin qui aurait pu permettre cette constatation quand Manon reprit son monologue.

 

_ Je l’ai vu hier, après avoir rendu mon dernier souffle. Elle était là, elle m’attendait. Je ne sais pas pourquoi mais elle était là pour moi. Je me devais de revenir, on m’appelait. Ma famille, mes amis, un amour, ma tribu m’appelait. Toi aussi. Ton âme, ton cœur et ton telsman m’interpellait. Sais-tu pourquoi ?

 

_ Non. Enfin, parce que cela fait partie de ta destinée. C’est ainsi, tu dois réparer notre fardeau, le passé. Tu es l’Elue des Kalokas mais il semblerait que tu sois également la personne appelée pour affronter l’avenir, déclara solennellement Andzrev.

 

Manon s’employa alors à lui raconter son expérience de mort imminente. Cependant, elle attendait quelque chose en retour. Lui aussi, il avait une révélation à lui faire.

 

_ Maintenant, dis-moi quel fardeau, quel passé je dois réparer ? S’emporta Manon en plaçant ses mains sur les accoudoirs du fauteuil roulant.

 

Sa voix s’était montrée plus ferme qu’elle ne l’avait voulu. Elle sentait qu’Andzrev en savait bien plus qu’il ne voulait le dire. Sans savoir pourquoi, depuis son entrevue avec Namon, elle lui faisait confiance mais s’il voulait qu’elle continu à mettre carte sur table avec lui, lui aussi devait se montrer plus transparent.

 

_ Qu’est-ce que mon grand-père paternel à fait pour que mon père soit maudit ? Répéta-t-elle calmement cette fois en prenant les mains de son interlocuteur entre les siennes.

 

Andzrev rompit alors le silence et commença à expliquer méticuleusement ce qu’il savait de ce passé et de cette malédiction. Tout ce qu’il savait déjà mais aussi tout ce qu’il avait lu à travers Paskhal et Hestia, il le répéta aux sœurs.

 

_ Zohab Agape n’était pas une personne plaisante et encore moins un homme de foi. Elevé dans la rigueur, ses parents attendaient beaucoup de lui. Famille de sang pure, la découverte de son âme sœur humaine ne plût pas à ses proches. Tombé amoureux d’elle au premier regard, il s’appliqua tout de même à la garder à distance. En proie au doute et à la confusion, la dualité de sa personnalité ne l’empêcha pas pour autant de garder le contact. Impulsif et incohérent, un jour il la courtisait pour la maudire le lendemain. Antaram était tout ce qu’on lui avait appris à détester, humaine, faible et ingénue. Ses cheveux blonds et ses yeux azur eurent pourtant raison de son cœur. Kalokas prometteur, préparé par sa famille au rôle d’Elu, ils passèrent ensemble la soirée avant la dernière épreuve de l’intronisation. Leurs étreintes platoniques furent malheureusement interrompues par le père de Zohab. Furieux, il s’en prit violemment à son fils. Le lendemain, il se présenta mal en point à l’ultime épreuve. Devant le regard haineux de ses parents, il échoua à succéder à son Elu. Elevé dans l’agressivité et renié par sa famille, il s’en alla fou de rage retrouver son âme sœur. Il la désirait plus que tout mais il était certain que c’était à cause d’elle qu’il n’était pas devenu Elu. Hargneux, il s’en prit alors à elle. La frapper fût malheureusement le seul moyen qu’il trouva pour exorciser sa douleur et sa haine. Il finit par la laisser pour morte avant de s’enfuir. Ton arrière-grand-père n’a jamais été poursuivi et a refait sa vie. Il détesta toutes les femmes qui croisèrent son chemin parce qu’elles n’étaient pas elle. Toutefois, il s’employa à fonder une famille bien comme il faut. De sang pur. Malheureux et emplis de colère, aucune de ses unions ne connurent de nouveau l’amour, maudissant ainsi ses enfants.

 

Les deux sœurs l’avaient écouté sans l’interrompre. Manon avait pesé chacun de ses mots comme si elle essayait de reconstituer un puzzle. Des tas de questions lui venait mais elle ne savait pas par où commencer et ne comprenait pas bien les enjeux de cette supposée malédiction. Pour une fois, c’est Solenne qui vola à son secours. Détachée de cette histoire familiale, elle avait su mieux lire entre les lignes.

 

_ L’énergie de Namon se transmet de génération en génération sans s’altérer grâce à l’amour. Nous permettant ainsi d’exploiter nos dons et de les communiquer à nos enfants où à ceux qui en sont dignes si on n’enfante pas, relata Solenne discrètement. Mais c’est l’inverse qui s’est passé avec Zohab.

 

_ Oui c’est cela. Manon, ton grand père n’a enfanté que par haine. Ainsi, il a dénaturé le don de ses enfants et mutiler leur héritage génétique. Cet affront aux dogmes de Namon rendit donc ton père stérile. La Déesse lui a finalement permit d’enfanter pour que tu puisses réparer l’erreur de ton ancêtre et rassembler Siréliens et Humains. Tu t’opposeras ainsi au sombre héritage de ton grand père. Le soutien de Solenne n’est qu’une clé en plus dans tout ce mystère. L'avoir mise sur ta route est vraiment un coup de maître de la part de Namon.

 

_ Tu dis que mon grand-père, Zohab, a dénaturé le don de ses enfants mais mon père est fils unique et Namon a fait de lui l’un de ses Elus. C’est un grand Sirélien, connu et respecté de tous pour son impartialité et sa droiture. La Déesse n’a-t-elle pas déjà rectifié les choses en faisant de lui l’un de ses chevaliers ? Pourquoi a-t-elle besoin de moi ? Retorqua alors Manon en se relevant pour s’assoir sur le lit d’Andzrev.

 

_ Ton père a reçu un don aussi incroyable que maléfique, il me semble. La manipulation mentale n’est pas un pouvoir tourner vers les autres comme le sont normalement nos dons. Sans qu’il le sache, cette faculté hors du commun de manier les esprits est peut-être le résultat de l’altération de son pouvoir. La Déesse Namon a peut-être besoin de toi pour maintenir ton père sur la bonne voie, ne crois-tu pas ?

 

Ce fût la tête remplie de questions que Manon regagna sa geôle ce soir-là. Ils avaient passé le reste de la journée à écouter la radio et le fameux discours du ministre Asage. Maintenant qu’elle était seule dans sa chambre, elle avait beau retourner le problème dans tous les sens avec sa sœur, elle ne comprenait pas où ces révélations allait l’emmener. Leur père avait toujours été un exemple pour elles et pour n’importe qui. C’était grâce à lui, qu’elles étaient devenues ces adolescentes responsables et droites.

 

Manon se voyait mal guider son père où que ce soit. C’était lui l’Elu. Quand elle lui succéderait, c’était Paskhal qui devait la former et non l’inverse. D’ailleurs, depuis sa résurrection était-elle toujours la digne héritière de son père ? Tout ce que Manon avait cru savoir, tout ce dont elle était sûre avait été mise à mal lors de son séjour à la capitale. Andzrev la prédestinait à sauver le Nouveau Monde et maintenant son propre père.

 

On attendait beaucoup de cette jeune fille, beaucoup trop sûrement. D’ailleurs, au fin fond d’une des tours de la citadelle, une autre âme en péril semblait l’appeler à l’aide. Un physé, un homme malade et torturé enfermé lui aussi requérait son attention. Elle ne l’avait jamais ressenti avant sa rencontre avec Namon. Cependant, depuis sa renaissance, Manon percevait cette étrange présence qui l’interpellait silencieusement. Était-ce celle-là, la première âme que Manon devait sauver ? Comme un premier défi à relever pour amener les deux sœurs sur la voie de leur destinée. Seul l’avenir le lui dirait.

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Elenna
Posté le 12/11/2020
Bon ben il est génial ce chapitre ! Enfin des explications à propos de cette fichue malédiction et j'avoue être surprise. Mais dans le bon sens ! Je n'aurais jamais vu le don de son père comme un truc dénaturé et potentiellement dangereux. Surtout qu'il n'est pas du tout méchant... Enfin bon, il est vrai que Manon à l'air plus mature et sûre d'elle. J'espère que ce sera suffisant pour ce à quoi elle va devoir faire face.
ludivinecrtx
Posté le 12/11/2020
Ah je suis contente de réussir à te surprendre... Les malédiction c'est monnaie courante en fantasy !

Oui Manon s'est un peu transformé depuis sa renaissance 🙂
Sorryf
Posté le 16/03/2020
Quoi ??? mais c'est quoi cette réaction du ministre ? je m'y attendais pas et je trouve ça bizarre ! s'il tombe amoureux de Manon (brrr)(j'ai lu ta rep de com a Renarde), je pense que tu devrais nous mettre des indices plus tôt.
Je constate qu'il y a une similarité entre l'affreux ministre et Manon (le mal qu'il lui fait alors qu'apparemment il l'aime ??) et l'arrière grand père et son âme soeur.
Sacré révélation d'ailleurs ! et ça s'imbrique bien. Mais que c'est triste :-(
J'aime beaucoup l'idée que en enfantant pas par amour, l'héritage disparait. C'est beau!!

Je trouve que tu as bien réussi ce chapitre, les infos sont mieux données, mieux incluses dans la narration !
ludivinecrtx
Posté le 16/03/2020
Bonjour Sorryf !!

Ahaha oui Quoi ? Lol je sais bien, j'ai noté de commencer à en parler avant...

Oui en effet il y a une similitude entre les histoires, c'est le but. Beaucoup de personnes, d'événements ont des liens, s'imbriquent entre eux etc. 😉

Oui c'est vraiment un des fondements de mon histoire ! Cela prendra pas mal d'importance au fur et a mesure !

Je suis contente que ça t'ai plu, j'ai retravaillé tout les derniers chapitres ainsi !
Renarde
Posté le 11/03/2020
Coucou ludivinecrtx,

Alors perso, je vois une sacrée différence dans l'écriture, et effectivement, c'est beaucoup plus dynamique ! Les parties descriptives et les dialogues s'entremêlent bien.

Seul bémol pour moi : la réaction de Garnel. C'est ton perso et tu le connais mieux que moi, mais ça ne collait pas du tout à l'image que j'avais de lui. Mais genre pas du tout et ça m'a même sorti du récit (j'ai dû relire pour être sûre qu'on parlait bien de Garnel).

J'étais contente d'en savoir plus sur cette fameuse malédiction, et je partage les interrogations des filles. Cela semble un peu exagéré de faire porter cela sur cette pauvre Manon.
J'aime beaucoup l'évolution de Manon d'ailleurs, qui prend vraiment de l'ampleur suite à sa résurrection !

Bref, bravo pour cet essai de style, qui est très réussi pour moi !
ludivinecrtx
Posté le 11/03/2020
Coucou Renarde !!

Heureuse que le changement de style te plaise et soit remarqué !!

Hum.. oui je sais c'est peu être trop brut mais Garnel tombe amoureux de Manon en quelques sortes mais avant sa mort il ne s'en rend pas compte du tout. C'est malsain, c'est bizarre et je devrais peu être le préparer plus a l'avance mais déjà dès lors de leur rencontre il est fasciné par elle.

Oui tout ne sera pas portée que par elle et Manon est beaucoup plus que Manon mais on le verra au fur et à mesure !

Oui elle va plus être passive et devenir une petite guerrière^^

Merci beaucoup tu le rassures
UnePasseMiroir
Posté le 10/03/2020
Coucou ! Bon t'as déjà eu droit à certains de mes réactions en live lol ^^ La réaction de Garnel était totalement inattendue et inédite au profil du personnage X) intéressant... mais je n'arrive pas à me dire qu'il puisse être vraiment sincère dans ses sentiments mdr, c'est un méchant ! S'il ressent quelque chose pour Manon c'est forcément malsain et/ou poussé par l'intérêt. Mais bref, ne nous attardons pas en théories, tant que tu ne les mets pas en couple ça me va XD

Sinon, j'étais trop contente d'en apprendre enfin plus sur Papy Agape ! Je ne m'attendais pas du tout à quelque chose de ce genre... mais le récit m'a beaucoup plu. Je trouve quand même ça injuste au fond, c'est l'arrière-grand-père qui aurait dû être maudit, pas Zohab ! Mais je trouve sympa (enfin, façon de parler lol) la manière dont tu montres ce à quoi une éducation si extrémiste peut conduire. Encore une fois ça me fait penser aux Sang-purs vs les Moldus de chez HP ^^ comme quoi quel que soit le monde ou l'époque c'est toujours la même chose...
Et du coup ça explique pas mal de choses, même si la présence de Solenne dans l'équation reste encore floue à mes yeux ^^ et en passant, j'ai beaucoup aimé le passage des teslmans de Manon et Solenne qui se mêlent, c'était très beau !

Bref un super chapitre, comme d'hab ! Après au niveau de ton style, comme il n'y avait pas précisément de baston je n'ai pas remarqué de changement notable, mais en tout cas c'est toujours aussi bien écrit ^^
ludivinecrtx
Posté le 10/03/2020
RE toi là ^^

Oui, j'ai beaucoup ri avec ton live lecture.

Oui je voulais vous surprendre ! Personne n'est ni tout noir, ni tout blanc.. Garnel est certes très sombre mais il a des nuances hein !! Alors je vais dire qu'il est sincère mais oui c'est malsain...

Papy Agape... Oui bah fallait bien enfin en venir à lui. C'est à cause de lui tout ça alors il était temps que je lui accorde un paragraphe !

L'arrière grand père a mal éduqué son fils certes mais Zohab a pris ses décisions lui même... Il pouvait s'enfuir avec son âme soeur ou l'ignorer pour faire plaisir à ses parents mais pas tenter de la tuer quoi... Il s'est maudit lui même en ne vivant plus dans l'amour mais la haine, seul ou presque. Il transmit cela à Paskhal en n'aimant ni sa mère ni son fils... C'est injuste mais c'est MON histoire ok ? ^^

Ahaha flattée, je prends cela comme un compliment XD ref à HP ça me va.. je prends.

La présence de Solenne... Ahaha on connaitre qu'en tome 2 le pourquoi du comment Namon la mise sur la route de Manon. Rien est fait au hasard... sache le.

Ahah oui même si je dois le corriger pour qu'on comprenne qu'il ne dure qu'un temps.

Ohh merci <3 Plein d'amour pour toi, ta lecture et ton commentaire !

Oui j'ai rajouté plus de dialogue, c'est tout. ;)
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