โ‹†หšเฟ” CHAPITRE 27 ๐œ—๐œšหšโ‹†

Par Inxs.0

ALEX

 

Aujourd’hui c’est notre dernier jour de cours avant les vacances de Pâques. Mila est super excitée parce que pour ces vacances, elle, Matt, les filles et moi irons dans la villa de Matt pour les passer au bord de la mer. Les Smiths ont été d’accord de la laisser partir avec nous pendant une semaine, même s’ils étaient inquiets pour Leslie et elle. On les a tout de fois rassurés comme on le pouvait, mais je pense que ça n’a pas trop marché. En attendant, je ferais bien de me concentrer sur le cours de physique qui se déroule devant moi avant de me faire réprimander par Mme Grayson. Je n’ai pas pu m’empêcher de regarder Mila qui, encore une fois, s’est assoupie sur sa table. Les sciences, ce n’est vraiment pas son truc, on dirait. Et pour une énième fois, je prends les cours pour elle.

*.·:·.โœง โœฆ โœง.·:·.*

Les cours une fois terminés, Mila et moi avions décidé de nous éclipser. J’avais envie de lui montrer un lieu que j’aimais particulièrement, un endroit que peu de gens connaissaient, un coin à moi tout seul. Elle part déjà dans deux semaines et il fallait qu’elle le voie. Je lui ai pris la main en sortant du lycée.

     - Où est-ce qu’on va ?

     - Surprise. Tu verras.

Je l’ai emmenée jusqu’en forêt, un de mes lieux préférés à New York. Une forêt calme, paisible, hors du temps. En marchant à travers les arbres, Mila a lancé.

     - Tu m’emmènes dans un coin reculé pour m’assassiner ou quoi ?

Elle plaisantait, mais je percevais une légère nervosité dans sa voix.

     - Bien sûr que non, j’ai ri. Tu sais que tu es en sécurité avec moi, princesse. On y est presque.

Elle a haussé les épaules tout en fredonnant. Quelques minutes plus tard, nous sommes enfin arrivés à destination : un point en hauteur, d’où on voyait toute la forêt, la rivière en contrebas et, au loin, la ville. C’était paisible, isolé. Presque magique. J’ai passé un bras autour de sa taille et l’ai doucement poussée vers l’avant, ma main caressant le bas de son dos.

     - Regarde ça.

     -  Alex… c’est incroyable. J’adore cet endroit !

     - Je viens ici quand j’ai besoin de respirer ou de réfléchir. Et maintenant… c’est notre endroit. À nous.

Je lui ai embrassé tendrement le sommet du crâne. On s’est assis sur un vieux banc en bois. Elle s’est allongée, la tête sur mes genoux, une fleur entre les doigts, pendant que mes mains caressaient doucement ses boucles brunes. Elle était magnifique. Elle est toujours magnifique. Je contemplais la scène quand sa voix a brisé le silence.

     - Alex ?

J’ai baissé le regard et ai croisé ses beaux yeux verts. Avant elle, ma vie était un vrai bordel. Je papillonnais, j’enchaînais les histoires sans lendemain, je fuyais l’engagement. Anna a été une « vraie » première relation, mais c’était un échec. C’était toxique. On se détruisait. Et puis Mila est arrivée. Et j’ai changé. Pour elle. Grâce à elle.
 Je veux plus qu’un flirt. Je veux être celui qui la chérit. Celui qui la mérite.

Je suis revenu à la réalité quand j’ai senti ses doigts me pincer la joue.

     -  Aïe ! 

Elle a ri, et j’ai baissé les yeux vers elle, attendri.

     - Qu’est-ce qu’il y a, princesse ?

     - Pourquoi tu m’as amenée ici ?

     - Parce que tu comptes pour moi. Et cet endroit aussi. Je voulais te le montrer avant ton départ.

Ses yeux se sont voilés. Elle me sourit, mais je sais bien que ce que je lui ai dit l’a touchée en plein cœur. Merde. J’avais été trop sentimental. Trop direct. J’oubliais parfois à quel point elle était sensible. Et ça me faisait mal de la voir comme ça.

     - Hé… viens là.

Je lui ai tendu la main et je l'ai doucement attirée contre moi. Elle s’est installée sur mes genoux. Je l’ai entourée de mes bras, une main dans son dos, l’autre sur sa tête. Elle a enfoui son visage dans mon cou.

     -  Désolé, princesse… Je ne voulais pas te faire pleurer

     - Je ne veux pas partir… murmura-t-elle, la voix tremblante. 

     - Je sais, je sais… Moi non plus je ne veux pas que tu partes. Mais profitons encore au maximum de ces deux semaines restantes, d’accord ?

Elle a hoché la tête. Je l’ai serrée un peu plus fort, comme si elle allait s’évaporer. Je ne voulais pas qu’elle parte. J’ai besoin d’elle. Je l’aime tellement que ça me fait mal. Alors je suis resté là, à la bercer doucement, à lui murmurer que tout irait bien, même si j’avais un doute. Que se passera-t-il après ? Est-ce que je la reverrai ? Est-ce qu’on va continuer à se parler par messages ? Je n’en savais rien. Mais je voulais qu’elle parte le cœur léger. Et qu’elle emporte avec elle un souvenir doux. Un moment à nous. 

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