Chapitre 3 : Les affaires.
Six mois plus tard.
Le Troisième – Mois de mars de l’an 2696.
— J’ai tellement hâte que les vacances commencent…
— Pas moi…
— Oh, ça suffit, Byron. Tu te plains tout le temps !
Je balance mon coussin au visage de Delilah, et elle éclate de rire. Ça ne m’amuse pas tellement, moi, pourtant. Elle doit le voir à ma tête parce que l’instant d’après, elle vient passer ses bras autour de moi.
— Ça va, je plaisante… Ajax… Boude pas…
Elle dépose un baiser sur ma joue. Je me détourne, je ne veux pas qu’elle voit mon visage. Je me redresse brusquement, puis m’approche de la fenêtre et inspire un grand coup.
— Tu devrais filer, tu sais que t’as pas le droit d’être ici.
Je regarde par-dessus mon épaule. Elle se roule sur mon lit.
— Oui mais toi, tu as une chambre individuelle… Moi je dois partager avec trois autres filles… C’est terriblement injuste.
— Tu n’as qu’à être socialement inapte, comme moi.
— Méfie-toi, Ajax. J’ai vu les appréciations sur ton dernier bulletin. Les professeurs pensent que tu es en voie de guérison…
— C’est pas faux. Qu’est-ce que je dois faire, pour garder mes privilèges ? Une crasse à Pulupupus, peut-être ? C’est lui qui a le mot de la fin. Des idées ?
— Oui… Continue de te tenir tranquille.
Je fais volteface et soutiens son regard. Elle est sérieuse. Elle a une bien trop bonne influence sur moi, c’est rageant.
— Tu ne vas pas me dire que tu n’es pas plus heureux à présent, si ?
— Je serai heureux quand je serai majeur et que je n’aurais plus à me plier aux quatre volontés de mon père.
— Mmh. Tu crois que ça suffira ? Qu’il va te laisser tranquille quand tu auras dix-huit ans ?
— Non, je suis pas un imbécile, je sais très bien qu’il voudra quand même que j’entre dans la société. Mais il ne pourra pas m’y forcer. Je m’en fous de tout ça, moi. Je m’en fous d’être riche à foison. J’irai au Sixième, je ferai des petits boulots, et je serai pas malheureux.
Delilah me fixe de son air trop raisonnable. Elle ne me prend pas au sérieux. Je m’apprête à enchaîner, mais elle me coupe l’herbe sous le pied :
— Tu partirais sans moi ?
Mon rythme cardiaque s’ébranle. Je me penche de nouveau à la fenêtre. J’ai tendance à rougir et je ne veux pas qu’elle voie ça.
— T’as qu’à venir.
— Au Sixième ? J’ai les poumons fragiles, tu sais. Je fais des bronchites tous les hivers… Si tu pars là-bas, ça veut dire que tu me laisses seule ici. Je crois que je ne pourrais pas tolérer une qualité moindre que celle du Cinquième.
— Je gagnerai de l’argent et je ferai installer des purificateurs d’air.
— Donc je resterais à la maison à longueur de journée ? Et ensuite ?
Je me mords la lèvre, toujours sans la regarder.
Je l’entends se lever, et marcher jusqu’à moi. Elle passe un bras autour de mon épaule et serre autour de mon cou.
— Et ensuite ? Une fois que je serai devenue madame Ajax Byron à faire la popotte et le ménage toute la journée, qu’est-ce qu’on fera, hein ?
J’éclate de rire et me dégage de sa clé de bras.
— Ça va, j’ai compris, pas le Sixième. Mais au Cinquième il y a mon père, alors…
— Et le Quatrième ? Ce n’est pas si mal, je n’étais pas malheureuse, là-bas.
— On verra. On y est pas encore, pourquoi tu parles de ce genre de chose ?
— C’est toi qui dis que tu veux t’enfuir. Je me fais juste une place dans ton délire.
Elle plonge son regard dans le mien. Elle se tient à une dizaine de centimètres de mon visage, et là, je ne peux plus me tourner sans que ça fasse forcé. Je soutiens son regard en sachant pertinemment que je suis écarlate. Mais je soutiens. Puis elle sourit, et enfin, rompt le contact visuel.
Mon cœur bat à cent à l’heure. Parfois, j’ai l’impression qu’elle est parfaitement consciente de l’effet qu’elle me fait, quand elle s’approche autant. Et elle en profite. Et je la laisse faire.
— On va manger ?
Elle a repris le ton de rien. J’enfile ma veste d’uniforme sans un mot et la suit dans le couloir.
***
Pulupupus me fait un grand sourire.
— Je suis absolument ravi, monsieur Byron. Je sais que vous avez vécu quelques années difficiles, mais je suis sincèrement heureux pour vous. Vous remontez la pente, mon garçon ! Voilà votre nouveau bulletin, votre père devrait être fier de le recevoir !
Je fixe sa tête de fouine et m’efforce de garder l’expression la plus neutre possible. C’est juste un pauvre simplet, qui vit pour lécher les bottes des autres. Mais je sais qu’il n’a pas entièrement tort. Il y a quelques mois, je me serais fait un plaisir de lui faire ravaler son sourire par je ne sais quelle remarque sarcastique. Là, je tends simplement la main pour récupérer le carnet qu’il a dans la sienne. C’est vrai que socialement, je progresse.
— Passez de bonnes vacances, monsieur Byron !
Je me contente de l’ignorer alors que je quitte son bureau.
Je rejoins la cour, où je repère Delilah. Elle a ses valises autour d’elle – et que de valises, on dirait qu’elle part trois mois, pas une semaine – et je lui fais un signe de la main. Moi je n’ai que mon gros sac à dos sur l’épaule. Je me demande pourquoi elle n’a pas laissé une partie de ses affaires à l’internat.
— Tu ne comptes pas revenir ?
— Ha ha ha, répond-elle d’un ton chargé d’ironie. Je n’ai pris que le strict nécessaire.
Elle reçoit mon expression dubitative avec son air le plus hautain.
— Et toi, tu ne prends que…
— Passe de bonnes vacances, Ajax !
Je me retourne pour apercevoir Cyrielle m’adresser un gentil signe de la main. Surpris, je lève à mon tour le bras pour la saluer, puis j’avise de nouveau Delilah qui la regarde filer.
— « Passe de bonnes vacances, Ajax ! » gneugneugneu.
Elle a parfaitement imité le ton employé par Cyrielle et je ne peux retenir un léger rire.
— Oh, mais ça te plaît ou je rêve ? Que mademoiselle la déléguée vienne te parler ?
Hein ?
Elle a parlé d’un ton froid que je ne lui connais pas et j’ai l’impression d’avoir loupé un truc.
— Comment ça ?
— Cyrielle. Tu l’aimes bien ou quoi ?
Je hausse les sourcils. Est-ce… Est-ce qu’elle est en train de me faire une crise de jalousie ?
— Va la voir, hein. Je te retiens pas.
— T’as fini ?
Elle détourne la tête, boudeuse. Je m’approche d’un pas.
— Je croyais que c’était une bonne chose, que je sois plus sociable qu’avant.
— C’est une hypocrite, elle ne t’a pas adressé la parole pendant des années, tu l’as dit toi-même.
— Ça inclut à peu près tout le bahut, ça, tu sais ?
Je lui pince la joue, et malgré la tape qu’elle donne sur ma main, je ne lâche pas. Elle finit par rire.
— Tu me fais mal ! Je vais avoir un bleu !
Je lâche et lui souris.
— Pourquoi t’aimes pas Cyrielle ?
— Ce n’est pas que je ne l’aime pas. C’est juste que je déteste ce genre de personne parfaite en tout genre.
— Ouais, tu préfères les ratés, quoi ?
Oups, j’ai peut-être été un peu sec. Sa remarque m’a agacé, parce que… Je suis quoi, moi, au fond ? Son projet de bonne conscience ? Elle tourne un regard stupéfait vers moi, et dans la seconde suivante, me prend la main.
— Qu’est-ce que tu racontes, Ajax ? Pourquoi tu…
— Laisse tomber…
Je balaye la cour du regard et soudain, mon sang se fige. Je lâche la main de Delilah en un quart de seconde. Parmi la foule qui arrive à présent dans la cour, j’ai aperçu le paternel. Il est en train de parler avec d’autres grands de ce monde, alors j’ai bon espoir qu’il ne m’ait pas vu. Je ne voudrais pas qu’il s’intéresse à Delilah de trop près, je sais qu’il a tendance à retourner contre moi tout ce que j’apprécie.
— Ajax, le prends pas pour toi…
Elle essaye de reprendre ma main et je recule d’un pas, en désignant aussi discrètement que possible de la tête la foule de parents. Elle suit mon regard et quand elle aperçoit mon paternel, elle baisse la tête, la mine déconfite.
— Delilah…
J’ai murmuré. Elle lève les yeux vers moi. Je prends ma page dans ma poche et l’agite vers elle.
« On s’écrit ? ».
Je ne sais pas si elle a réussi à lire sur mes lèvres, mais elle a l’air d’avoir au moins compris le geste. Elle sort aussi sa page de sa poche et l’agite à son tour dans sa main. En prenant garde à ce que le paternel ne me voit pas, je lui adresse un dernier sourire, puis me détourne et marche droit vers Achille Byron.
***
— Impressionnant… Encore une fois.
Le paternel est en train de tourner les pages de mon bulletin.
— Je ne te savais pas capable d’être si docile.
Je retiens la remarque qui me brûle la gorge.
— Comme quoi, les miracles existent.
Il signe mon bulletin et me le rend. Je le fourre dans mon sac sans ménagement, puis m’adosse de nouveau au dossier de mon siège. Il est assis à côté de moi, sur la banquette arrière. Un silence s’installe entre nous, jusqu’à-ce que le chauffeur gare la voiture. Je regarde la fenêtre et fronce les sourcils. On n’est pas à la gare de monte-charges…
— Petit détour, indique le paternel en guise d’explication, avant de quitter l’habitacle.
Je lève les yeux au ciel, puis constatant que le chauffeur maintient la porte ouverte pour moi, je sors à mon tour.
— Qu’est-ce qu’on fait ?
— J’ai un petit différent à régler avec un associé.
— J’ai besoin de venir ?
— Il faut bien que je t’apprenne les ficelles du métier.
Il fait craquer les jointures de ses doigts et un malaise me prend. On est devant un bel immeuble de pierres rouges. Je suis en train d’observer les gravures qui entourent les fenêtres, quand le paternel me pousse dans le dos.
— Tu connais le fils Tarcin, non ?
Je sens mon sang se figer. C’est là que j’aperçois les lettres gravées au-dessus de la porte principale. C’est ancien, ça se fond dans le décor. J’ai un mouvement de recul.
— Ajax… Tu sais que la patience n’est pas mon point fort.
Je déglutis. Ça ne sert à rien de résister, je le sais. Je baisse les yeux et lui emboîte le pas.
— Monsieur Byron… ?
La secrétaire à l’accueil de l’immeuble s’est levée, mais le paternel ne s’arrête pas en l’entendant s’adresser à lui. Il rejoint directement l’escalier et avale les marches le séparant de l’étage supérieur. Nous sommes à présent dans un couloir au bout duquel il avise une porte en bois riche, sculptée, et sur laquelle se trouve un petit écriteau doré indiquant « Will Tarcin ». Le père de Stephen. Le paternel rejoint la porte et actionne sa poignée. On déboule dans un immense bureau…
Oh, ça ne pourrait pas être pire. Stephen est là, debout face au bureau de son père. Il se retourne et me regarde, l’air interdit, puis fixe mon paternel sans avoir l’air de comprendre. Je vois son père à lui, assis sur le fauteuil de l’autre côté du bureau. Une expression de terreur lui traverse le visage.
— Stephen, sors d’ici…
— Bonjour William. Voyons, ne chasse pas ton fils ainsi ! J’ai emmené le mien avec moi aussi. Pour lui donner une leçon pratique sur la façon de commercer. C’est très instructif, non ? Ils ont le bon âge pour ça.
Il pousse Stephen sur le côté, qui lui lance un regard ahuri, et tire une chaise pour s’assoir face à William Tarcin. Il a un sourire un peu dément sur le visage.
— Ajax, referme la porte, me lance-t-il. Personne ne sort d’ici, tu entends, garçon ?
Défier le paternel en privé, c’est une chose. Le défier devant d’autres… J’obéis davantage pour les protéger eux que pour moi-même, je ne sais pas ce qu’il serait capable de leur faire si je me rebelle maintenant.
La porte claque, et je reste debout, appuyé contre le bois. Je croise les bras sur ma poitrine et fixe le sol.
— William William William…
— Monsieur Byron, si… Si c’est à propos…
Oh, ça doit être jouissif pour le paternel. Je peux sentir la peur dans la voix du mec.
— C’est tout à fait à propos des stocks que vous avez vendu moitié prix à Fargaye. Pourquoi donc faire une telle chose, William ?
— Nous… C’était un achat exceptionnel et… Il envisage de…
— Il envisage de se lancer lui aussi dans la production bovine ? Enfin, William… Nous faisons affaire depuis des années, et je vous ai toujours payé rubis sur l’ongle. Je suis un peu déçu.
Je risque un regard vers William Tarcin, dont le visage est blême.
— Pourquoi ce guignol a-t-il droit à du moitié prix ? demande le paternel d’un ton faussement calme. Vous savez, William, combien de clients communs nous avons, lui et moi ? La pisciculture ne lui suffit plus, il vient butiner mon marché ? Pourquoi lui offrir cette opportunité de mettre mes ventes trimestrielles à mal ? C’est presque… personnel, William. Qu’en pensez-vous ?
J’entends la respiration de l’homme, elle s’est accélérée.
Achille Byron se lève. Il arpente le bureau, le pas léger au milieu du lourd silence.
— Qu’en penses-tu, gamin ?
Je lève la tête, mais à ma grande surprise, c’est à Stephen qu’il s’est adressé. Il s’approche de lui, tout près, et je vois William Tarcin faire un mouvement brusque sur son fauteuil.
— Restez assis, William, lui lance mon paternel sans même le regarder. Alors, gamin ? Pourquoi ton père voudrait soudainement vendre ses stocks, stocks que je lui achète depuis des années au meilleur prix, à un homme tel que Fargaye ?
— Euh…
— Allons, tu dois bien avoir une idée, non ?
— Je… Euh…
— Éloquent.
Mon paternel le dévisage. Stephen est blanc comme un linge.
— Veux-tu entendre mon hypothèse, gamin ? reprend Achille Byron d’une voix claironnante.
Il est dos à moi, face à Stephen. Je retiens mon souffle.
Cette histoire va mal se finir.
Bon, on va pas être sur du très constructif parce que je me suis complètement laissé happer par ces trois premiers chapitres. Pourtant, ce genre d'ambiance n'est pas forcément ma tasse de thé d'habitude, mais c'est tout l'intérêt des HO : découvrir des textes vers lesquels on irait pas forcément en temps normal.
Bref, j'aime beaucoup l'idée de cette ville à niveaux (comme La Ville sans vent, mais pas vraiment la même atmosphère XD), qui me donne même très envie de découvrir aussi ton autre histoire qui, si j'ai bien compris, se situe avant.
J'aime aussi beaucoup cette famille de vrais salauds : pas étonnant que le père soit nominé parmi les personnages qu'on aime détester ! C'est un vrai pourri, en effet et les frères sont limite pires puisque ce sont des suiveurs. Tu n'as pas fait dans la dentelle mais peu importe : ça marche très bien.
Quant à Ajax, la "voix" que tu lui donnes, à la fois écœurée, parfois même blasée, et sarcastique, derrière laquelle on perçoit sa sensibilité, le rend immédiatement attachant : c'est le rebelle intelligent, celui qui attend son heure (enfin qui essaie parce que parfois il va un peu trop vite).
Et enfin Delilah... évidemment, j'ai très envie de croire qu'elle sera l'un des éléments qui aideront/décideront Ajax à quitter sa famille, mais je pressens que ça serait trop simple : soit le père va se servir d'elle pour le convaincre de rester, soit elle va se révéler moins parfaite qu'elle en a l'air.
Ton écriture est rythmée, agréable, on plonge tout de suite dans le récit, c'est vraiment réussi !
Et pour finir... j'adore la scène du chapitre 3, menaçante et malaisante à souhait, avec les deux ados qui y assistent (voire y jouent un rôle) ! Et ce cliffhanger ! Je ne peux pas resister à l'envie d'en mettre à toutes mes fins de chapitres moi non plus, mais j'avoue que celui-ci est redoutable ! D'ailleurs je vais de ce pas mettre ton histoire dans ma PaL (mais peut-être que je lirai l'autre histoire d'abord)
Merci pour cette lecture !
Tout d'abord : merci beaucoup pour ton retour, il m'a beaucoup touchée ! Notamment que tu aies ressenti de l'attachement pour les personnages, en particulier Ajax, ça me fait très plaisir ^^
Je te rejoins complètement pour les découvertes des HO. J'ai découvert plein d'histoires vers lesquelles spontanément, je n'aurais pas été, et que de belles découvertes pourtant...!
Mon autre histoire se situe après :) Celle-ci est un préquel indépendant (plus ou moins indépendant, parce qu'il y a quand même de gros liens et des personnages communs aux deux). J'ai prévenu de ne pas lire les commentaires des lecteurs ayant lu l'autre parce que du coup, on connaît forcément le dénouement de cette histoire quand on a lu l'autre héhé.
Encore merci beaucoup, j'ai hâte de continuer ton histoire aussi ! À bientôt :D
Trop contente que les HO m'aient permis de découvrir cette histoire (d'ailleurs, j'ai vu qu'il y en avait une autre de toi qui est candidate, bravo pour tes multiples propositions :D) C'est vraiment très chouette. Le premier chapitre nous saisit d'un coup en nous faisant entrer dans un univers violent, hiérarchisé et très inégalitaire, au point d'être glaçant. Après ça s'adoucit, et on est heureux de suivre Ajax dans son évolution à partir de sa rencontre avec Delilah. J'ai hâte de lire la suite après les HO (pour l'instant il me reste encore un certains nombre de débuts à lire et commentaire, mais ça avance).
A très bientôt, en tout cas !
Mon autre histoire nominée n'est autre que le préquel de cette histoire :)
Merci encore et à très bientôt ! ^^
Ah oui en effet, cette histoire va mal se finir. 😭
Le pouvoir du père Byron est bien rendu, il est terrifiant.
Et au passage, j'espère que Delilah ne finira pas comme la petite servante...
Merci beaucoup pour tes retours !
Et wow Delilah et Ajax se sont vite rapprochés ! Ceci dit c'est sympa ça apporte une autre tonalité au milieu de l'humour noir et des passages grinçants côté relations familiales x)
À une prochaine !
Oui le rapprochement entre Delilah et Ajax est rapide, je verrai en réécriture si j'ajoute un chapitre intermédiaire. C'est que j'aime bien les ellipses xD J'en use et abuse parfois.
Merci aussi pour ton retour sur papa-poule ! C'est un peu l'aura que je voulais lui prêter, je suis contente que ça marche ^^
À bientôt !
Non, j'irai lire la suite avant la fin des HO, ce n'est pas possible x'D
Super univers, super plume, super fluidité. <3
Bravo et à bientôt ^^ Je sais déjà que j'irai lire D.D.D. un de ces jours. ;)
Merci encore et à bientôt, sur mon histoire ou la tienne (que j'ai commencée et que je reviendrai commenter dès la fin des HO ♥)
Amusant de finir le troisième chapitre des HO sur un suspense si haletant.
Personnellement, j'ai lu ce chapitre si vite que j'ai eu l'impression qu'il se finissait un peu tôt ^^.
Concernant ce chapitre à proprement parler, j'ai été assez surpris par la brusque ellipse, d'autant que je ne suis pas certain d'en mesurer l'impact sur les enjeux économiques et familiaux des Byron. Et que je ne mesure pas si les rapports entre le fils Tarcin et Ajax ont évolué durant cette ellipse.
L'amourette est tout à fait crédible et fonctionne très bien. Elle paraît peut-être un peu abrupte du fait de l'ellipse. C'est comme si tu m'avais un peu coupé l'herbe sous le pied et que je n'avais pas eu la chance de la voir éclore un minimum. Surtout que c'est les vacances direct et donc qu'ils ne vont plus se voir. Frustrant, très frustrant haha ^^
Le personnage du père me plaît beaucoup. Je l'imagine comme un mafieux à laisser des têtes de cheval sur les lits. Le fait qu'il inculque les rudiments du métier, en même temps que l'éducation scolaire fait une belle dualité d'arcs narratifs.
Et voilà.
Je te dis à bientôt, sur la nouvelle version de Désidératas.
Artichaut
Ah oui mais c'est un hasard que les HO soient à trois chapitres, promis xD
J'ai essayé, sur ce tome, de faire des chapitres plus courts, notamment parce que c'était le premier jet, et que maintenant que je me connais un peu, je sais que j'ai tendance à rallonger en réécriture. Je ne dis pas que je rallongerai nécessairement, mais j'ajouterai potentiellement des détails ensuite.
Pour les ellipses, je comprends que ça surprenne ! En fait, je fais beaucoup d'ellipses dans D.D.D. aussi, mais elles surviennent un peu plus tard. Ici, j'ai attaqué direct. J'entends que l'amourette puisse sembler abrupte, mais j'aimais bien le fait de passer du côté où Delilah éveille un intérêt chez Ajax à cette évolution, peut-être facilement devinable (et qui n'est pas encore tout à fait une amourette, à proprement parler).
Très contente d'apprendre que le personnage du père te plaît ! C'est un personnage qui m'a donné long à penser.
Merci encore pour tous tes retours d'aujourd'hui, et à bientôt ! :)
Eh bien, eh bien, je ne m'attendais pas à ce que Delilah et Ajax se rapprochent autant mais en tout cas, mon souhait s'est réalisé ahah.
Un peu déçue peut-être que Delilah devienne tout de suite le love interest d'Ajax, mais bon d'un coté c'est des ados dans une école, bon je ne suis pas surprise x)
En tout cas, elle a clairement une bonne influence sur lui et c'est tant mieux. J'espère qu'ils se reverront et qu'Achille ne s'en mêlera pas.
J'ai presque de la peine pour la famille Tarcin. Parce qu'Achille a clairement l'air d'être le plus dangereux et le moins commode d'entre tous ^^ Même si les Tarcin ont l'air assez détestables en soi, mais Stephen n'est qu'un gamin a priori, aussi insupportable qu'il soit.
Je me demande comment ça va finir, même si je sais déjà : mal. x)
En tout cas, je suis toujours curieuse de savoir où tu nous emmènes dans cet univers ! Hâte d'en apprendre plus sur les différents étages et les règles de ces castes sociales.
A bientôt ;)
Ton souhait s'est donc trop vite réalisé xD Alors, je fonctionne beaucoup par ellipse :) C'est pas toujours parfait (loin s'en faut), ce sont des choses qu'il faut que je revoie ! Du coup j'entends que le rapprochement Ajax / Delilah puisse paraître rapide. Cette histoire devra être reprise sur plusieurs aspects en tout cas :)
Achille n'est pas commode, tu as tapé juste sur son personnage ! J'en dis pas plus pour le moment ^^
"Je me demande comment ça va finir, même si je sais déjà : mal. x)" -> aïe, tu as déjà cerné mon genre d'écriture ?
Non je blague, tout ne finit pas toujours mal !
Merci beaucoup pour ton retour ♥
Ah mais fonctionner par ellipse n'est pas dérangeant en soi, et puis on sent bien qu'il s'est passé du temps entre le chapitre précédent et celui-là c'est pas dérangeant :) c'est juste que du coup ça empêchait de voir la relation évoluer et ça la rend presque automatique, mais en soi c'est pas dérangeant si tu ne veux pas en faire un sujet de l'histoire :)
Pour savoir si ça se finit mal ou pas écoute, j'attends de voir :P
Au plaisir, à bientôt ;)
La dynamique entre Ajax et Delilah est mignonne, on sent qu'elle lui permet de gagner en maturité, qu'il devient plus posé malgré sa colère. Bon, avec le retour du père qui embarque son fils dans ses affaires louches, je ne suis pas certaine que ça dure... Quoique les Tarcins ont l'air aussi peu sympathiques, donc ça doit être un chouïa mérité, mais comme c'est sans doute Ajax qui va devoir payer les pots cassés...
L'univers que tu mets en place est intéressant, mais j'aimerais en voir plus (cela dit, comme c'est le spin-off, je pourrai sans doute assouvir ma curiosité avec le texte dont il est issu haha) !
À bientôt !
Je suis contente que la dynamique entre Ajax et Delilah te plaise ^^
Je te remercie pour ta remarque sur l'univers ! Malheureusement, j'ai bien peur que tu aies raison, il est sans le moindre doute plus détaillé dans le premier récit ^^
Disons qu'ici, il se découvrira au fil des chapitres, ce du début à la fin, quand dans l'autre, la structure globale est présentée au début.
Aïe aïe, je vais devoir m'y reprendre !
Merci et à bientôt ^^
Ajax et Delilah sont trop mignons ensemble, j’adore <3
Et voilà le retour du père violent… Je ne sais pas comment cette petite confrontation avec les Tarcin va finir, mais ça ne sent pas bon du tout.
Décidément j’adore cette histoire. C’est très agréable à lire ^^ Je sens que tu risques de recevoir une pluie de commentaires de ma part dans les jours qui viennent XD Tes romans sont trop addictifs !
Je suis ravie que tu aimes ce début d'histoire :D Après tu me connais, on reste pas longtemps chez les bisounours héhé.
Tu rends presque le père sympathique quand on le voit martyriser les Tarçin, et notamment le fils xD La scène est assez sympa au vu du passif des enfants. Bon par contre, il pousse un peu trop le bouchon et effectivement ça sent le roussi... Très belle chute ! On a envie de tourner la page (=
Personnellement, j'ai trouvé le choix de l'ellipse excellent. Ca n'aurait pas été inintéressant de développer la relation entre Delilah et Byron mais en vrai on devine assez bien comment ça a pu se passer. Ca permet de conserver le rythme de l'histoire, c'est vraiment chouette^^ J'aime beaucoup la relation entre ses deux là, très particulière. Le passage où ils évoquent un départ ensemble est super mignon et donne envie de nourrir de l'espoir (ce qui est loin d'être toujours le cas dans ton univers lol). Je note quand même la mini jalousie de Delilah, m'est vais que tu n'évoques pas ça pour rien... Attention à ce que cette fissure ne grandisse pas dans des temps plus difficiles.
Voilà pour ce chapitre, un plaisir de te lire comme toujours !
A bientôt !
Aaah sympathique ? xD J'aurais pas pensé... Je me demande ce que tu en penseras en lisant la suite ^^
C'est cool que l'ellipse fonctionne. Je trouve que le rythme est un peu trop rapide sur ma première partie, et je le retravaillerai en réécriture, mais oui je crois qu'ici on pouvait passer le développement ici. Merci pour ton retour sur ce sujet !
Et chouette que tu apprécies la relation entre les deux... Elle est, comme tu l'as souligné quand j'ai introduit son personnage, plutôt importante dans cette histoire héhé.
À bientôt et merci de ton passage :)
Crise de jalousie avortée oui, il y avait un plus grand danger à l'horizon...
"— « Passe de bonnes vacances, Ajax ! » gneugneugneu." pourrait sûrement être réécrit de manière plus "littéraire". Mais tu savais probablement ce que tu faisais en l'écrivant.
Je note aussi pour ta remarque, je reconnais que le gneugneugneu est très oral mais je trouvais que ça se prêtait bien à la personnalité du personnage xD
Merci beaucoup pour tous tes retours !
Tellement. De. Questions. Des milliers.
Ils sont ensemble donc, right? Ajax pourrait-il vraiment partir au Quatrième? ( ils ont 15 ans et parlent de marriage? Non de Zeus la jeunesse ahahah)? Cyrielle, elle était amie avec Ajax?
Bref, sinon, comme toujours, j'adore! Ajax est définitivement un chat, et Delilah a l'air d'être une bonne influence sur lui. Cependant... je vois les mots qui filent, je me rappelle que tu avais prévenu que ce serait assez court, et je commence à m'inquiéter que le 'tu ne comptes pas revenir' est légèrement prémonitoire, à minima pour un des deux.
Byron père qui démontre toute l'étendue de ses 'talents' parentaux. C'est vrai que face à un adolescent un peu turbulent, qui visiblement fait des efforts, le traiter de 'docile' c'est le meilleur moyen de garantir qu'il continue, voir de reconstruire une relation. Ahah. Petite pensée pour William Tarcin, petit ange qui quelque chose me dit, va bientôt partir trop tôt.
à bientôt!
Je dirai plutôt qu'ils se cherchent un peu, plutôt que d'être ensemble ! ^^ Et la question du mariage, c'est plutôt de la plaisanterie à ce niveau ! (ils n'ont que 15 ans en effet xD)
Pour le personnage de Cyrielle, ils n'étaient pas exactement amis, mais ils s'entendaient ! Je le mentionne très brièvement au chapitre précédent.
Sinon, oui, l'action est plus rapide. Disons que c'est un demi-projet que j'écris pour mon plaisir personnel, à côté de mes dernières corrections sur Délos (main story).
Je le reprendrai peut-être un jour, mais pour le moment ça va être un roman très court (par rapport à Délos).
Pour le reste, je ne dis rien et te laisserai découvrir ! Hihi
J'ai terminé ma première partie, commencé la seconde. Pour ne rien te cacher, j'ai prévu 21 chapitres, 3 parties, 7 chapitres par partie (yes, je suis forte en maths). Alors comme je suis au début de l'écriture, c'est à prendre avec des pincettes, parce que je suis la spécialiste du "je-fais-un-plan-afin-de-ne-pas-le-suivre", mais bon.
Voilàààà à bientôt ! :D