Wes ouvrit les yeux d’un coup et comprit, en jetant un œil à la pendule, que sa nuit venait de s’achever. Tous les jours, il se réveillait à la même heure, sans faute. Tous les jours, depuis huit ans. L’heure à laquelle il avait repris conscience dans cette ruelle de Riverdale, l’aube pointant à peine à l’horizon. Il n’était pas encore 5h00 et sa journée venait de commencer.
Les jours se succédaient les uns aux autres, avec une monotonie figée dans l’espace et le temps. Lever aux aurores, toilette sommaire dans sa bassine en émail écaillé pour se débarrasser de la sueur de la nuit, petit déjeuner parcimonieux composé de bœuf séché et des haricots blancs en sauce tomate et patrouille.
Patrouiller... une tâche ingrate et hautement inintéressante. Il s’agissait de garantir l’étanchéité de la barrière de protection entourant la ville, celle qui maintenait les échos et les rémanents à distance. Il fallait suivre les limites fictives de Dead End qu’un réseau de cristaux anima enchâssés dans des soquets reliés entre eux par des fils de cuivre protegés de gaines en résine rendait drôlement moins fictives. La ville était divisée en plusieurs secteurs, alimentés par des générateurs, connectés à une machine qui décuplait l’effet protecteur des cristaux. C’est du moins ce qu’on lui avait expliqué.
Wes ne s’occupait pas de la machine, il n’y connaissait rien. Cependant, tous les matins, il devait s’assurer que les cristaux étaient toujours en place et intacts. Il bénéficiait d’une petite réserve, sévèrement contrôlée par la Citadelle, enfermée dans un coffre dans son bureau. Un coffre dont le mécanisme ne répondait qu’à la magie anima et à un code que Wes oubliait sans cesse. Wes effectuait de temps à autre des réparations sommaires sur les câbles et les générateurs, si la chaleur, le sable du désert ou des animaux sauvages venaient à les endommager. La machine, quant à elle, était entretenue par des agents techniques de la Citadelle qui passaient à Dead End tous les deux ou trois mois. Parfois, elle toussotait, vrombissait, hoquetait des jours durant. Les habitants retenaient leur souffle jusqu’à ce qu’elle se mette de nouveau à ronronner gentiment. Tout le monde reprenait alors ses activités comme si de rien était. En comparaison, les machines de la capitale bénéficiaient d’un entretien biquotidien. Tous les habitants de West Creek n’étaient pas égaux aux yeux du gouvernement et Dead End était tout de même la ville la plus éloignée de la capitale et la plus proche de la Bordure, alors…
Une fois la patrouille terminée – ça lui prenait tout de même trois bonnes heures couvrir tout périmètre – Wes se rendait au Blind Vulture, vissait ses fesses sur un tabouret et ne bougeait presque plus. Ouep, un travail éreintant.
Habillé et équipé de sa besace, Wes se dirigea vers l’escalier le menant au rez-de-chaussée. Il passa devant une chambre vide. La porte entrouverte laissait entrapercevoir un lit au matelas nu, une garde-robe et une petite table sur laquelle reposaient une cruche et un bassin en émail. Inoccupée depuis huit mois, Wes n’y mettait jamais les pieds. Quelques doigts de poussière devaient s’être accumulés sur toutes les surfaces. Cette chambre était destinée au pilier qu’il n’aurait jamais. Les quatorze candidats-assistants s’y étaient succédés dans une valse incessante de changements.
Cette impression de vide, résidante permanente d’une petite place toute froide quelque part dans sa poitrine et qui savait se faire oublier la plupart de temps, entortilla sournoisement ses tentacules autour de son cœur comme un calmar. Wes prit une profonde inspiration, chassant cette sensation désagréable de son esprit. Il avait encore en bouche le goût du papier froissé et couvert de sang de la note qu’il serrait dans son poing huit ans auparavant.
Wes avala son petit déjeuner sans passion. Il nota par ailleurs que son placard était maintenant désespérément vide et que malheureusement la paye de la Citadelle n’arriverait pas avant encore dix jours, dans le meilleur des cas. Il vérifia le contenu de sa besace. Elle renfermait toujours les trois cristaux qu’il y avait glissé la veille. Il avait oublié de les remettre dans son coffre, encore... Il haussa les épaules. Après tout, personne ne les lui avait piqués donc pourquoi s’inquiéter ?
Son inventaire jugé satisfaisant, il se mit en route. Le ciel qui l’accueillit au dehors se déclinait en un camaïeu de bleu rencontrant un dégradé de rose. Pas un nuage ne perturbait l’harmonie de cette aquarelle. Wes fustigea sa propre connerie poétique.
La plupart des habitants de Dead End dormaient encore. Il passa devant l’épicerie et ignora superbement Eugene Roberts qui le fixait d’un regard mauvais. Sur les marches du Dead Crow, il reconnut Marigold, assise, la tête reposant sur sa paume, le coude planté sur ses genoux. Une énorme fleur violette avait éclos sur la joue et autour de son œil depuis la veille. Ce côté de son visage était encore un peu tuméfié. Il avait frappé fort, ce con.
Wes s’arrêta. Sentant sa présence, Marigold leva les yeux sur lui, le défiant silencieusement de dire quelque chose. Il ouvrit la bouche, la referma, l’ouvrit encore, se demanda s’il devait quelque chose, réfléchit à un truc à dire, puis finalement :
— Je vais patrouiller, vérifier les limites de la ville. Vous repartez aujourd’hui ?
— Non… Ces touristes-ci sont encore plus ridicules que les autres. Ils ont fait envoyer un courrier à la capitale, pour demander s’ils pouvaient visiter le Puits des Âmes.
— C’est au-delà de la Bordure, nota inutilement Wes.
— Oui, c’est ce que je dis ; Ils sont plus ridicules que les autres.
— N’attendez pas de réponse tout de suite. Les messages passent mal. On n’a pas la technologie de Riverdale ici. On préfère porter nos messages nous-mêmes.
— Ça prendrait des jours… la patrouille, ça va aller ?
— La routine, répondit Wes en haussant les épaules.
Il s’attarda quelques secondes encore sur la marque sur son visage, puis s’éloigna sans la saluer. Wes ne plaisantait pas quand il avait dit la veille à Flint qu’il se sentait très bien sans pilier. Wes avait oublié les dix-huit premières années de son existence, mais depuis qu’il était l’Undertaker de Dead End, il n’avait jamais croisé un duo vivant une relation épanouie. Entre indifférence et violence – psychologique, verbale ou physique, il avait tout vu – il n’y avait pas de place pour l’harmonie.
Il faut dire que la Citadelle se fichait éperdument du sort des piliers. Les Undertakers suivaient une formation rude et éreintante pendant des années, les amenant à contrôler la magie anima. Ils buvaient des décoctions à base de cristaux leur permettant de bloquer le chant des échos. Une fois leurs études terminées, on leur attribuait un candidat-assistant qui avait été formé en parallèle, des enfants des rues récupérés dans tout West Creek auxquels on offrait une perspective d’avenir. Il complémentait son Undertaker avec un cerveau bien fait – un érudit – ou des capacités physiques développées – un défenseur. Les situations où le candidat-assistant ne correspondait pas immédiatement à son Undertaker se comptaient sur les doigts d’une main. Et encore, à la seconde tentative, l’affaire était bouclée. Wes en était déjà à quatorze changements… L’important pour la Citadelle n’était pas que la relation entre les deux soit épanouie. La stabilité de l’Undertaker demeurait la priorité. Il ancrait sa magie à son pilier qui lui-même ancrait son Undertaker au monde des vivants, l’empêchant de dériver dans les limbes. Et il ne fallait pas entretenir des liens cordiaux pour parvenir à ce résultat.
Wes commença sa patrouille à l’arrière du cimetière de Dead End. Un endroit plus désolé que le reste de la ville, battu par les vents brûlants, où toutes les plantes avaient crevé sur pied. Un sycomore desséché et noir le dominait, ses branches mortes craquant de temps à autre dans le silence mélancolique de ce que champ de pierres tombales.
L’Undertaker déposa un petit fanion signalant la première combinaison cristal/soquet qu’il avait vérifiée. Parce qu’évidemment, il ne souviendrait plus par lequel il avait commencé quand il serait revenu à son point de départ. Et il commença son pèlerinage d’un pas lent et trainant.
***
Trois heures plus tard, les pas de Wes l’avaient ramené dans le centre-ville qui s’était enfin éveillé. Les habitants vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Un groupe d’enfants chahutait en courant vers l’école ; ceux-là allaient immanquablement être en retard. La cloche de la vieille église sonna neuf coups, appelant les quelques rares fidèles de la prière matinale à rejoindre la prêtresse. Quelques chevaux déambulaient d’une allure molle, leur cavalier ratatiné sur leur selle l’air las alors que la journée venait à peine de commencer.
Il passa devant la boutique de madame Zhu. La devanture bariolée dénotait sensiblement dans le camaïeu de brun des façades du centre-ville. La maison peinte en rouge sombre semblait croutée de sang séché. Un auvent de bois jaune s’étendait vers la rue projetant une ombre bienvenue sous le soleil torride du désert. Un dragon vert et blanc s’enroulait autour de la porte et des fenêtres, ouvrant la gueule vers le ciel. Les habitants de Dead End grinçaient des dents face à ce symbole d’une autre culture qu’ils n’accueillaient pas d’un bon œil. Madame Zhu s’en fichait éperdument. Les Zhu, puissante famille mafieuse, n’avait de compte à rendre à personne.
Se rappelant enfin la recommandation de Teresa d’aller la consulter, Wes hésita un instant, au milieu de la route, s’attirant quelques réprimandes courroucées d’un cavalier qui passait.
Comme s’il l’avait convoquée par la pensée, Li-Mei Zhu sortit de sa boutique, accompagnée du son mélodieux d’un carillon de petites clochettes en faïence. Elle s’appuya contre le chambranle de la porte, observant Wes de ses yeux sombres, un long fume-cigarette noir entre les doigts, elle recrachait des fumeroles teintées de rose qui s’enroulaient les unes autour des autres dans une danse lascive.
Li-Mei n’était ni belle ni laide. Son visage ressemblait à celui d’une poupée de porcelaine ; lisse, sans expression, sans âge. Ses cheveux noirs coupés en un carré long parfaitement exécuté renforçaient le tableau. Elle portait une longue tunique de soie turquoise et jaune et un pantalon assorti. Sur ses épaules reposaient le plus affreux châle en laine grise qui ait jamais été tricotté. Madame Zhu – comme elle aimait se faire appeler et qui était par ailleurs le nom de sa boutique « Chez Madame Zhu » - avait toujours froid.
— Blackburn… vous comptez rester planté là toute la journée ?
Résigné, il s’approcha. Madame Zhu planta ses yeux dans les siens. Il lui semblait que son regard lui disséquait l’âme. Elle lui souffla une bouffée de fumée rosâtre dans les yeux qui s’embuèrent de larmes alors qu’il s’écartait en toussotant.
— C’est bien ce qui me semblait. Vous avez besoin d’un peu de détente, Blackburn. Vous avez le regard voilé.
Li-Mei s’effaça pour le laisser entrer dans sa boutique. L’intérieur avait quelque chose de fascinant, Wes devait bien l’admettre. Les murs étaient recouverts d’étagères dont les planches pliaient sous le poids d’un bric-à-brac de bocaux, boites et autres récipients au contenu parfois douteux. Li-Mei papillonna d’une étagère à l’autre, attrapant quelques grains de ci, quelques brins de ça, un peu de poudre dorée et cinq gouttes d’un mélange blanchâtre qu’elle déposa dans un récipient en pierre. Elle broya le tout avec un pilon, se tourna vers Wes, le scruta un moment comme pour l’évaluer, attrapa une petite boite en carton, en sortit des petites fleurs banches qu’elle ajouta à sa mixture avant de se remettre à broyer avec vigueur.
L’Undertaker la contemplait patiemment. Il n’avait jamais vraiment compris ce que Madame Zhu bricolait dans sa boutique à la devanture criarde. Ses clients entraient là déprimés et en ressortaient un sourire béat sur les lèvres. Certains autres fulminaient de colère et un passage dans sa boutique les rendaient doux comme de agneaux. Wes, quant à lui, visitait les lieux de façon régulière, quand le chant des échos le chatouillait trop. Il se sentait beaucoup mieux après.
— J’ai terminé, annonça Li-Mei. Allez vous allonger à l’arrière, j’arrive tout de suite.
Habitué des lieux, Wes écarta la tenture de velours qui pendait derrière le comptoir et passa dans l’arrière-boutique. L’obscurité et le silence y régnaient, oppressants dans l’atmosphère chaude et humide de la pièce. Il distingua un canapé sur lequel il s’allongea après avoir pris soin d’enlever ses bottes, son manteau et son chapeau.
Li-Mei le rejoignit plusieurs minutes plus tard, une longue pipe recourbée entre ses doigts fins. Elle la lui tendit. Elle craqua une allumette qu’elle porta à l’embouchure. Après quelques crépitements signalant que le mélange s’était embrasé, de la fumée verdâtre s’en échappa lentement.
— C’est un peu concentré alors restez bien allongé. Je vais vous préparer quelques cigarettes moins dosées pour que vous puissiez les emporter.
Wes opina du chef et inhala une grande bouffée de fumée. Ses yeux roulèrent dans les orbites et il laissa sa tête retomber lourdement sur les coussins.
Alors que son esprit s’évadait au loin, à des lieux de la boutique de Madame Zhu, il sentit la main de Li-Mei se poser sur son avant-bras tandis qu’elle murmurait :
— Ne vous inquiétez pas, ça va aller. Tout va bientôt rentrer dans l’ordre.
C'est cool que tu aies répondu à mes premiers commentaires avant que je poste le 3e, il y a justement quelques éléments qui concordent avec tes réflexions en cours ;-)
En lisant ce chapitre-ci, je me suis définitivement dit que depuis le début, tu nous lances des pistes qui ne sont pas forcément poursuivies ou relancées plus tard. Le corbeau, par exemple : il m'a beaucoup marquée, j'adore l'idée, ce que ça peut dire du personnage, j'avais envie et je m'attendais à ce qu'il revienne et au final, il n'est présent qu'une fois en trois chapitres. Un peu pareil pour le tout début du premier chapitre, particulièrement intriguant : on perd de vue que Wes s'est réveillé avec le crâne fracassé et sans mémoire, ce qui (me semblait-il) faisait tout le concept du personnage et de l'univers dans lequel il nous introduit.
A l'inverse, ici tu nous introduis Madame Zhu, qui est forcément importante puisqu'elle donne son titre au chapitre : du coup, on passe à d'autres éléments encore. Pour résumer, j'ai un peu l'impression de jongler avec plusieurs éléments qui me plaisent beaucoup, mais en faisant un peu trop souvent retomber les balles - je sais pas si ça a du sens pour toi ?
En tout cas, le fait que je réclame plus d'éléments que tu nous as déjà présentés est signe que j'accroche complètement : j'en veux plus, je veux approfondir !
Merci pour ce chouette moment de lecture, j'étais très heureuse que tu sois nommée aux HO !
Un chapitre plus calme mais qui permet d'explorer ton monde alors que Wes fait sa ronde d'inspection. Le Puits des Âmes, le cimetière, la tribu, les autres Undertaken, plein d'éléments originaux et dont on a bien envie de savoir davantage <3 Vraiment, ce mélange Western / fantastique-gothique fonctionne super bien. Ton roman est vraiment original et plein de personnages de caractère.
Super découverte ! Ton histoire file dans ma PàL et je repasserai après les Histoires d'Or continuer cette lecture <3
Bonne soirée !
En tout cas j'accroche très bien à ce début ! Ce chapitre est en effet un peu plus lent que les deux précédents, mais tu peux te le permettre car ceux-là ont extrêmement bien planté le décor et je suis déjà fascinée par cet univers. J'ai très envie d'en apprendre plus sur les Undertakers, sur le Puits des Âmes, même sur la tribu des Crows. Et évidemment sur Wes lui-même ! Cette note mystérieuse du premier chapitre semble indiquer qu'il a eu un pilier, à un moment, et que ça s'est mal terminé... ou du moins c'est comme ça que je l'interprète. Est-ce que ça a un lien avec le fait qu'il est apparemment "le meilleur" ? Et le meilleur pour faire quoi, d'ailleurs ? J'imagine que son métier ne se résume pas tous les jours à faire une petite balade et à regarder des cristaux, quoi qu'il en dise 😅 ou à passer vaguement les mains à côté d'un macchabée.
Mais wah, le fait qu'il n'ait jamais rencontré de paire Undertaker/pilier qui s'entende bien, c'est chaud quand même... On pourrait s'attendre à ce qu'il y en ait quand même quelques-uns dans le lot qui n'aient pas un caractère de merde. Soit il ne croise vraiment que les pires (ce qui ne serait pas impossible, vu comme Dead End n'attire clairement pas les âmes les plus élevées), soit... je ne sais pas, l'ancrage de la magie crée un inconfort chez les Undertakers ? Je pars dans des théories fumeuses, haha. Mais peut-être que je le saurai bientôt 👀 En tout cas le titre du chapitre suivant me fait de l’œil, donc je m'y rends de ce pas.
Ces quelques éléments explicatifs sur l'univers sont intéressants. Comme tac, j'aime bien le mélange fantasy western, c'est original et rafraîchissant.
Mes remarques :
"ça lui prenait tout de même trois bonnes heures couvrir tout périmètre" il manque quelque chose avant couvrir
"il ne souviendrait plus" -> se souviendrait
"Les Zhu, puissante famille mafieuse, n’avait" -> avaient
Un plaisir,
A bientôt !
Je trouve assez marrant ce mélange de fantasy et de western ! Le protagoniste n'est pas forcément un personnage que j'apprécierais de prime abord mais il a certains côtés touchants qui donnent envie de le suivre.
L'entrée en matière est ce qui m'a le plus marqué ; je l'ai trouvée ultra prenante, mystérieuse, et j'ai eu un "mais non !" quand j'ai vu qu'on poursuivait huit ans plus tard avec un guide touristique. J'avoue que c'est le passage que j'ia le moins aimé ensuite ; j'ai compris que c'était pour mener jusqu'au protagoniste, mais je reste quand même dubitatif.
Ton univers m'est carrément intrigant, même s'il m'apparait un peu inhospitalier pour mes désirs de lecture actuels.
Plein de bisous !
Désolée j'ai mis un peu de temps à revenir ♥ J'ai une IRL prenante en ce moment.
J'ai aimé ce chapitre plus posé, qui permet d'expliquer les cristaux et les Piliers, d'avoir un échange posé avec Marigold et de découvrir cette étrange Madame Zhu.
Forcément, vu la tournure, on a envie de penser opiacée, drogue et tralala ; mais en réalité ça a l'air différent, sa façon de concocter quelque chose pour Wes donne une impression de traitement adapté aux visiteurs, une médicamentation saine.
Je me suis interrogée sur la relation des Piliers. Tu dis que les Piliers ancre les Undertakers dans la réalité, mais en se basant sur la violence. Formulé ainsi, j'aurais plutôt pensé qu'une relation d'amitié, d'attachement, serait au contraire plus efficace. Pourquoi Marigold aiderait-elle un type qui la frappe ?
Ou alors il y a un détail dans leur rôle qui m'a échappé ?
Je me suis aussi demandée s'il était bien prudent de laisser Wes patrouiller sans chaperon ? "xD A la place des habitants je ferais pas confiance au type qui oublie de ranger les cristaux, n'est pas capable d'ouvrir le coffre en cas d'urgence, peut oublier du jour au lendemain comme réparer les machines...
Est-ce qu'il ne devrait pas être surveillé par quelqu'un pendant ces rondes ? Il n'a pas de Pilier, mais il pourrait avoir un garde-fou en cas de nécessité. Enfin, on pourrait le lui imposer.
Tu me verras bientôt sur la suite !
Biz
Encore un chapitre fort intriguant !
On en apprend plus sur les cristaux et la fameuse barrière de protection, ainsi que sur la relation Undertaker/piliers.
Je dois avouer que je n'avais pas encore retenu les noms de tous les personnages présentés dans les deux premiers chapitres, alors je me suis redemandé qui était Marigold... c'est moi qui n'ait pas la mémoire des noms il faut dire, mais sans doute qu'un petit ajout dès son apparition pour rappeler en un mot qui elle est (juste son rôle de pilier peut-être ?) aurait pu m'aider : )
Le personnage de Madame Zhu est très mystérieux, elle semble posséder beaucoup de pouvoir (mafieux) cela la rend encore plus étonnante, je me demande combien d'habitants de la ville sont sous l'emprise de ses substances... x'D
Je reste toujours conquise par l'ambiance et le personnage de Wes, vivement la suite ! ^^
Petites coquilles :
• "trois bonnes heures couvrir tout périmètre" > trois bonnes heures "pour" couvrir tout "le" périmètre ?
• "de ce que champ de pierres tombales" > il y a des mots en trop ou en moins, je n'ai pas bien compris ^^"
Ah, oui, il y a pas mal de personnages ^^° Bonne idée pour resituer, Marigold, je vais faire ça !
Je suis contente que tu continues à apprécier l'histoire et Wes :)
encore Merci !