Mon frère pleurait dans mes bras, malade de toute les émotions qui semblait broyer sa tête.
Cela me faisait quelque chose d'intense au cœur, comme une sorte de collier d'épines que ses larmes formé autour de mon cou, de voir mon grand frère pleuvoir ses émotions par milliers de goûte. De le voir aussi sensible et fragilisé, de le voir faible alors que je l'ai toujours vue fort .
Après quelque dizaines de minutes, Edgard se relevé sous le poids de ses larmes.
Il déclarait d'un ton monotone :
-Il faut fuir Koclys.
Affirmation qui ne manquait pas de m'attiser une ire qui incinéré ma bonne conscience et le reste de mon corps.
-IMBÉCILE, TU VEUX FUIRE TON PAYS SANS TE BATTRE POUR LUI ? ET DAVID TU AS PENSÉ À LUI ? ON PEUT TRÈS BIEN SE RÉVOLTER COMME À L'ÉPOQUE !
-Une révolte ne se fait pas ainsi, il faut déjà mettre assez de gens d'accord.
C'est très bien de vouloir être fidèle à sa patrie et de vouloir se battre pour elle, mais il ne faut pas s'emprisonner de mirage pour autant et mener une bataille inutile, parce que l'issue de celle-ci est couru d'avance si on se bat maintenant.
-Mais...
-Non seulement on mourrait mais David sera seul et suspecté, et qui sait ce qui lui arrivera après ?
Je ne pouvais pas le nier, il avait raison, nous n'avions aucune chance...
Puis quelque chose vint couper le fil de mes pensées. Le son d'une mélodie qui m'était familière, et étrange à la fois.
"Mes chères enfants de la patrie
Ce jour funeste est arrivé
Contre nous de sa tyrannie
L'étendard de Feu est levé
L'étendard de Feu est levé
Entendez-vous dans vos campagnes
La trahison de ces soldats
Ils partent fuir loin de nos bras
Corromps vos fils et vos compagnes
Aux armes mes pantin !
Formez vos bataillon
Marchez marchez
Leur sang impure
Accable nos sillons "
Cette version de la musique me terrorisée et provoqué un profond mal aise.
Je sentais presque les notes de la chanson se diffuser dans l'air et s'introduire dans nos encéphales.
Je vue des gens sortirent de chez eux, ils rampèrent sur le sol, les yeux coloré d'un noir profond d'où s'écouler du...du...sa.. sang...
Ces mêmes yeux creusé par les cernes marqués par une peau livide....
Et puis je ne puis plus regarder ça, c'était bien trop horrible.
Mon frère me prit dans ses bras de sorte à ce que je n'en vois pas plus.
C'est là que j'entendis Maria Francesca prendre la parole.
-Fils et fille de Koclys, un traître s'est révélé et se cache en notre nation de paix absolue.
Il veut déchirer les liens fraternel qui vous unissent. Son nom est Edgard Séyies, je vous demande de me le ramener, et vivant !
Je ne croyais toujours pas à ce que j'avais entendu et pourtant, c'était bien réel, un réel cauchemar qui avait brisé des années de beau mirage...
-Je te l'avais dit que Maria Francesca c'était une salope. Me fit Edgard le visage orné d'un sourire narquois.
-Comment est ce que tu parles là ? Revois tes manières enfin ! M'énervais-je sous son dialiecte grossier.
-je te rappelle que tu m'a traité de foutriquet, ce n'est pas mieux en termes de langage.
Une voix rauque et gutturale nous prit d'un coup par surprise et interrompu notre querelle.
-Vous allez continuer à vous disputer ainsi longtemps ?
Quand je me rendis compte que cette voix appartenait à la statue du dragon de saphir, mon corps fit un bon en arrière avant de tombé à terre.
-Venez sur mon dos je vais vous aider.
Edgard et moi échangions un regard, puis regardions tout deux à nouveau dans la direction du dragon, avant qu'il nous mettent un coup de pression qui nous fit obéir à la seconde.
-ALLER MONTEZ JE VOUS DIS !
À peine sur son dos, il prit son envol vers les cieux au-dessus des nuages, un paysage fantastique décoré d'une mer de coton apparaissait sous nos yeux ébahis, mais dangereuse toutefois, puisqu'il nous fallu pas longtemps pour manquer d'oxygène.
Le lézard au pattes d'arachnides* se posa environ trois minutes après le décollage, et avec ce peu de temps, nous avait emmené déjà bien loin de la capitale.
-Allez, descendez de mon dos, pauvres mômes.
-Mais...
Sidéré par leur langage je ne savais quoi répondre, ce à quoi mon frère en profita pour se moquer.
-Tu vois je ne suis pas le seul à parler comme un con.
Je le fusillé d'un regard irrité avec une envie de le souffleter.
Mais la créature de pierre ne me laissa pas le temps et prit une ultime fois la parole entre nos disputes.
-Enfant de Koclys et descendants du royaume de France.
Vous êtes prisonnier du temps, il faut que vous fuiyez, avant qu'il ne soit trop tard.