Chapitre 5 : Jeux de guilde (2eme partie : Tel un chou à la crème)

Dans une petite salle du Serein Honoré, le palais de Mirova, siégeait le triumvirat. Composé de trois membres émérites des communautés mères de Mirova, le triumvirat avait la charge d’administrer la cité-état pour le compte de la Guilde des Sens. 

En ce temps-là, il était composé de Murano, dit le Cristallier, maître confiseur issu de la communauté des pâtissiers-confiseurs. D’Al Panforte, à l’épaisse barbe vaporeuse, représentant les marchands de la ville et de Curzola Kriek, exploratrice gourmet à l’éternel bonnet de laine rouge retenant ses longs cheveux grisonnants. Elle représentait la communauté des fournisseurs en matières premières pâtissières, sucre mais aussi farine, lait, œufs, épices... 

Face aux trois dirigeants attablés derrière une table en acajou, trois personnes racontaient leur histoire. Il y avait un mirovan, sénéchal dans l'armée de la cité, un danseur travaillant pour la guilde et une joueuse des îles de l’Ouest. Deux greffiers, un garde et un homme au visage taillé à la serpe et aux cheveux longs et raides complétaient le tableau.

— Anafesto…, dit d’une voix fatiguée Curzola se passant une main sur le visage, Nous avons entendu votre récit, maintenant dites-moi… Si vous étiez à notre place et qu’un de vos subordonnés avait provoqué une telle situation, quelle sanction lui auriez-vous donnée ?

Le sénéchal sentit son cœur se serrer dans sa poitrine, manquer un battement et il commença à suer. Il s’était attendu à la sanction, à affronter la colère des dirigeants de la ville mais pas à cette question. 

Il réfléchit rapidement mais son esprit était vide, il essaya alors d’être honnête : 

— Je… Je crois que j’aurais commencé par le frapper et… je l’aurais soumis à la cour martiale. J’aurais usé de mon autorité pour renforcer sa peine et… Il aurait été à jamais grillé dans la fonction militaire à Mirova et sûrement auprès de la guilde…

Il baissa la tête à la fin de son discours, s’attendant à subir la sanction qu’il avait lui-même établie. 

Curzola Kriek soupira et Panforte à son côté ricana : 

— Simple et brutal, commenta le maître confiseur, Murano.

— Ça vous définit assez bien, reprit Curzola en observant attentivement le sénéchal qui gardait la tête basse, vous voyez Anafesto c’est je crois ce qui vous différencie vous et nous… Pour une telle erreur vous auriez chassé le fautif, l’auriez éliminé du système et perdu sa ressource… A l’inverse nous allons vous exploiter… Militairement, vous disposez de ressources plutôt utiles. Vous êtes suffisamment sûr de vous et sans état d’âme pour être efficace sur un champ de bataille. Donc pour vous Mirova c’est fini ! Ici c’est nous qui dominons, et la menace vient de conspirations, de manigances, de manœuvres politiciennes… Trop subtil pour vous. À la place vous apporterez votre « efficacité » sur des terrains d’opération moins consensuels…

Anafesto n’osait pas relever la tête, incapable de savoir s'il s'en sortait à bon compte.

— Oh bien sûr vous ne serez plus à un poste de décision ! rajouta Murano, puisque votre jugement n’est pas encore au point, il vous faudra reprendre les bases en tant que chef d’unité… Vous serez dans l’action et je crois que vous avez certains talents pour motiver les hommes… De la mélasse on ne fait pas de meringues ! Mais qui c’est, j’ai déjà vu de mauvais sucres faire de grands caramels…

Le silence s’installa dans la petite pièce. Anafesto releva la tête, toujours observé par les trois grands dirigeants de la cité. 

Il claqua les talons et de la main droite toucha sa joue, son nez, sa bouche puis porta la main sur son cœur en baissant la tête à nouveau : 

— Je vous remercie pour votre douceur à mon égard… je saurais être digne de votre confiance…

Il n’y eut pas de réponses. Le garde à la porte se contenta de se décaler pour laisser passer le militaire qui sortit rapidement. 

Le triumvirat se reporta sur Marco : 

— Pour vous danseur, la situation n’est pas plus favorable…, expliqua Panforte d’une voix claire, mais nous n’avons pas d’autorité directe sur vous, alors je vais laisser Vecche expliquer lui-même ce qu’il vous reproche…

L’homme aux cheveux longs et au visage sévère se leva et fit quelques pas. Il était le responsable en place à Mirova des affaires sensibles, les services spéciaux de la Guilde des Sens dont dépendait Marco : 

— Cette fois-ci vous n’aviez pas à réfléchir Malkovski… Juste à appliquer !

— Ne m’appelez pas comme ça, répliqua Marco d’un ton menaçant.

L’atmosphère se tendit dans la petite salle alors que Vecche s’arrêta subitement de se déplacer : 

— Je ne crois pas que vous soyez en mesure de jouer au bec fin Malkovski ! répliqua-t-il d’un ton calme en insistant sur le nom du danseur, surtout pas en présence du triumvirat !

Le danseur lança un regard noir à l’homme aux cheveux longs mais tint sa langue : 

— On vous demande d’abandonner une mission, et d’aller chercher une jeune femme qui est d’ailleurs venue d’elle-même vous voir, pour simplement la remettre à la guilde ! Mais non, vous décidez de l’emmener jusqu’à Mirova, par un chemin détourné et de raccrocher à votre ancienne mission ! Je vous signale que vous pourriez être considéré comme pour moitié responsable de la situation sur l’archipel de Ja ! Certes le pirate aurait profité d’une manière ou d’une autre de sa position de corsaire pour nous trahir, mais dans un sens vous lui avait offert la meilleure des tribunes !

L’homme qui marchait nerveusement en parlant se retrouva contre le mur de la pièce. Il se retourna d’un coup et reprit la parole : 

— Vous avez mis en danger la joueuse, vous avez mis en péril la mission d’Anafesto, même s’il avait lui-même pris de mauvaises décisions à la base, et vous avez totalement disparu de notre vue ! Vous avez déjà été viré d’une guilde pour traîtrise, et franchement si je n’avais devant moi la… joueuse ici même, je me serais demandé si vous ne comptiez pas nous trahir nous aussi ! Au cas où l’idée vous tenterait… N’espérez pas survivre longtemps….

L’homme fit une pause, se contentant de marcher d’un pas sec, ses talons claquant contre le parquet : 

— Par le passé vos décisions hasardeuses ont déjà posé problèmes m’as-t-on dit… Dites-moi, ce sont les joueurs qui vous troublent à ce point ?

Marco ne répondit pas, il sentit peser sur lui le regard de Gaelyn chez qui les paroles du responsable des services spéciaux faisaient naître de nombreuses questions.

— La fois dernière, comme cette fois ci, reprit Vecche, c’est mademoiselle Mez qui vous a couverte, mais ça ne se sera pas toujours le cas…

— Ancénata ? réagit le danseur brusquement, Ancénata est ici ?

— Oui, lui répondit Curzola, elle est ici pour l’enquête sur les terroristes. Vous étiez libéré de la mission d’infiltration et l’évolution de la situation nous a obligés à faire appel aux services d’une enquêtrice talentueuse…

Marco s’agita, visiblement perplexe : 

— Quel terrorisme ? Les conspirateurs ont commencé à agir ? Que se passe-t-il ?

Panforte, le représentant des marchands, leva la main pour faire taire le danseur : 

— Le temps passe et je n’ai toujours pas entendu parler de la jeune joueuse qui patiente ici. Nous avons beaucoup à faire, alors vous verrez après pour cette affaire… Je veux en savoir plus sur la jeune femme.

La jeune femme en question resta muette. Les discussions précédentes ne la concernant pas, elle s’était repliée sur elle-même et on la réveillait brutalement. 

Marco vint à son secours : 

— Elle ne maîtrise pas encore très bien le mirovan, elle vous comprendra mais ce sera plus difficile pour parler.

— Je… Oui, dit Gaelyn hésitante, plus à cause du statut élevé des personnes en face d’elle que de sa maîtrise approximative de la langue, excusez-moi je vais faire un effort.

— Aucun souci mademoiselle, lui répondit avec un sourire le seigneur-marchand du triumvirat, si vous nous comprenez c’est l’essentiel… Mais venons-en à vos travaux, on nous a rapporté que vous aviez des talents aussi bien féériques que musicaux. J’aimerais voir ça.

Vecche vint se placer face au triumvirat : 

— Monsieur, avec tout mon respect, faire jouer cette… renégate ici n’est pas très sécuritaire et…

— Nous ne sommes pas en sucre Vecche ! la coupa sèchement Curzola Kriek, ce qui fit rirent les dirigeants de la ville comme les greffiers, qu’on apporte l’instrument de cette jeune femme nous sommes attendus ailleurs.

Un garde vint apporter la cornemuse de Gaelyn dont elle vérifia rapidement les provisions. Sa solution savonneuse s’amenuisait et s’était sûrement en partie dégradée mais elle devrait encore pouvoir produire quelque chose… 

Elle passa la bride de son instrument sur son épaule et souffla rapidement pour faire gonfler la poche. Elle hésita un instant puis commença à jouer. Des bulles tremblotantes s’échappèrent de l’embout de la cornemuse et voletèrent qu’un tout petit instant, avant de se laisser tomber au sol et d’éclater. C’était une musique lourde, erratique, qui faisait voleter les bulles de manière aléatoire pour venir s’écraser au sol lourdement. 

La mélodie intense, comme une plainte lancinante sembla décousue, dramatique, larmoyante aux premières bulles. Puis les âmes torturées qui s’en échappaient s’harmonisèrent, la peine partagée devint moins tragique, elle se compensait, chaque plainte soutenait la précédente, chaque douleur était consolée par l’ensemble. 

Ce qui semblait une simple manifestation de tristesse, de douleur devint un espoir, un rassemblement solidaire. C’était une autre adaptation du chant de Ja. Triste, il n’évoquait plus le foyer de l’enfance, ni le refuge, mais la communauté qui se rassemblait pour se tenir chaud, pour se sentir uni et aimé dans les épreuves. Ceux qui l’écoutaient étaient portés par un vent de nostalgie, d’amour et d’espoir. 

Au bout de quelques minutes, Gaelyn s’arrêta, des larmes silencieuses dévalaient ses pommettes, s’approchaient de sa bouche et finalement, filaient le long de son menton vers le sol. Il fallut quelques minutes avant que quelqu’un reprenne la parole. Marco avait la tête baissée et les yeux fermés, en recueillement. Vecche incapable habituellement de tenir en place s’était assis à nouveau, totalement immobile, les greffiers et le garde s’étaient eux aussi figés comme les trois membres du triumvirat à l’expression indéchiffrable. 

Le maître confiseur s’ébroua et se redressa : 

— Vous m’avez touchés, mademoiselle… Hastin, Gaelyn aperçut dans ses yeux quelques larmes qui n’avaient pu s’enfuir, je comprends à présent l’éloge dont faisaient preuve ceux qui vous ont entendus sur l’archipel de Ja… Et je suis très étonné de votre talent, à la fois jeu et musique… C’est un concept bien différent des aspirations de la Guilde des Jeux j’en suis sûr…

— Que… Voulais vous dire ? demanda Gaelyn d’une voix peu assurée, émue par sa prestation autant que par les compliments du dirigeant de la ville.

— Votre sujet d’étude était l’étanchéité aux sons des bulles de savon n’est-ce pas ? lui demanda Curzola de la même voix fatiguée qu’auparavant.

— Oui, oui, dit la jeune femme, c’était un sujet ouvert, j’ai voulu apporter une utilité à…

— C’était sous contrat militaire, n’est-ce pas ? poursuivit l’ancienne exploratrice de la mer des Hespérides.

Gaelyn voulut protester mais Curzola l’arrêta d’un geste : 

— Ce n’est pas si étonnant finalement. Au vu des informations qui nous ont été transmises, il ressortait effectivement que vous ne conceviez pas la portée de vos travaux… Caractéristique de la Guilde des Jeux… Cacher leurs objectifs, même à ceux qui y concourent, jouer avec ses propres éléments… Pour une fois ça s’est retourné contre eux !

Devant l’incompréhension de Gaelyn, le représentant des marchands décida de lui fournir une explication : 

— Comme une pâte à chou enferme la crème, vos bulles de savon emprisonnent la musique… Imaginons un amas de mousse qui stoppe les sons, formant un mur ou une camisole, voilà une fabuleuse façon de réduire à zéro l’efficacité des airs guerriers joués par des soldats musiciens… Non ?

 

L’idée fit son chemin dans l’esprit de Gaelyn, et éclata en une multitude de possibilités qui rebondissaient et s’entrechoquaient violemment dans son esprit : l’intérêt porté à ses recherches, la volonté de la guilde de reprendre en urgence l’étude à Jéricho, pourquoi ils ne voulaient pas qu’elle travaille avec les musiciens, la surveillance… Elle pensa aussi à Traun et ses travaux d’hypertriangulation, dès qu’ils avaient donné un résultat, il s’était fait plus discret, avant d’être transféré à Jéricho lui aussi… 

 

Elle se sentait si bête de ne pas y avoir pensé avant et toutes ces pensées tourbillonnaient dans son esprit lui donnant le tournis : 

— Mais pourquoi faire ça ? demanda-t-elle fébrilement, pourquoi maintenant ?

 

Elle se rendit compte du regard pesant du danseur à sa droite. Il avait toujours était très silencieux sur ses travaux, et il l’avait appelé « tueuse de son » sur l’île de Ja… Il savait. Depuis le début il savait et pour ça il la jugeait. Elle étudia son regard, il était toujours indéchiffrable mais cette fois-ci elle semblait voir un peu plus de douceur, de la pitié peut être…

 

Curzola se racla la gorge pour attirer l’attention de la jeune femme à nouveau perdue dans ses pensées : 

— Pourquoi ? Eh bien parce que la menace vient des musiciens… Leur guilde connaît une croissance extrêmement forte grâce à leurs instruments de cuivre. Cette technologie récente leur assure un fort développement dans le domaine des transports et de l’armement grâce à un équipement plus sûr, plus efficace, et plus simple d’utilisation. Ils acquièrent du pouvoir et comme toujours dans ce cas-là, deviennent arrogants voire agressifs. Pour le moment seulement sur le plan économique et diplomatique, mais leur soif de puissance pourrait se révéler dangereuse pour les autres Grandes Guildes. Beaucoup de gouvernements se tournent vers la musique et l’influence de la guilde déstabilise l’équilibre des pouvoirs. Inévitablement cette situation aboutit à des tensions et de nombreux conflits sont en train de bourgeonner dans le monde. De notre point de vue c’est mauvais pour les affaires… Et on aime bien faire des affaires…

 

La dirigeante fit une pause pour que chacun puisse assimiler ses paroles : 

— En un sens, la démarche de la Guilde des Jeux est plutôt logique. Elle anticipe les problèmes à venir. Mais ce n’est pas tellement son mode opératoire habituel. Les joueurs progressent rarement à découvert et ont plutôt une démarche passive, ils avancent cachés, à l'affût, ils analysent l’environnement, posent leur filets et … PAF pastèque !

 

L’ancienne chasseuse d'ingrédients abattit violemment son poing sur la table, faisant sursauter la plupart des personnes dans la salle, sauf ses deux acolytes du triumvirat, qui s’étaient depuis longtemps habitués à sa manière de raconter une histoire. Dans le dos de Gaelyn et Marco, un des greffiers pestait, le sursaut lui avait fait déchirer tout une page. A ses grommellements il était facile d’imaginer qu’il n’en était pas à sa première page gaspillée de la journée et que les excentricités, bon, hein, ça commençait à bien faire....

 

— Ils empochent la mise ! reprit Curzola en se penchant par-dessus la table en mimant de récolter ce que son poing avait virtuellement écrasé sur le bois précieux, Ici leurs préparatifs indiquent une démarche totalement différente. Ont-ils des informations dont nous ne disposons pas ? Se sentent-ils en danger ? Ont-ils juste envie de changer de style ? On ne sait pas… Ce qui est sûr c’est qu’ils développent des programmes militaires innovants et clairement anti-musiciens… 

 

Gaelyn absorbait le discours de la dirigeante, et entrevit une réalité à laquelle elle n’avait jusque-là jamais prêtée attention. Elle se rappelait de la phrase de son responsable lorsqu’elle avait été désavouée au laboratoire « Les objectifs de ton travail ont des implications qui vont bien au-delà de ce que tu envisage… Et la situation sur le grand échiquier du monde n’est pas celle que tu vois par la fenêtre du laboratoire !». Tout ça prenait sens, Elwin, son ancien camarade un peu fêlé, avait mieux compris qu’elle le monde qui l’entourait.

 

Elle se sentait vaciller, perdue. Et soudain une autre idée la percuta, elle était venue jusque-là pour révéler des informations. Elle n’avait pas d’attaches particulières avec la Guilde des Jeux, mais elle se sentit soudain mal à l’aise de la trahir, d’offrir des informations confidentielles à une autre guilde qui n’était certainement pas plus recommandable… Honteuse, désespérément seule, elle sentit des larmes de rages voiler son regard. 

 

Alors qu’un torrent d’émotions négatives bouillonnait sous son crâne, le maître confiseur du triumvirat reprit la parole : 

— Mais vous avez fait le bon choix ! dit-il d’une voix forte comme s’il avait lu dans ses pensées, notre guilde vous a recueilli à la fois pour vous protéger, mais aussi pour obtenir le maximum d’informations. Comme ma charmante consœur vous l’a dit, nous ne cherchons pas la domination militaire, et nous aimerions que la situation ne tourne pas au drame… La guerre n’est pas dans notre intérêt… Si vous êtes pour la paix, votre venue ici est la meilleure chose qui soit ! Je ne vous dirais pas que nous sommes des gens altruistes, aux mains propres, mais dans les temps troubles qui s'annoncent, nous serons certainement les moins gourmands…

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Luvi
Posté le 20/05/2025
Bien le bonjour👋 ,
L'argent, le nerf de la guerre !
Des explications à la hauteur des agissements de Marco et du Triumvirat. Une guerre entre guilde sur fond de financier (pour le jeu de mot gourmand 😋). La rage de Gaelyn est contagieuse, elle n'a rien vu venir et moi non plus , malgré les détails subtils laissés au cours des chapitres ! La narration est très bien menée, et j'ai un pincement au cœur pour Anafesto qui s'en tire pas si mal en fin de compte.
Les révélations sur Marco marque un tournant dans leur épopée (comment ça un traître ?) Arrivera-t-elle encore à lui faire confiance ?
A bientôt
Plume de Poney
Posté le 20/05/2025
Bonjour à toi,

Bien vu le financier, je ne crois pas l'avoir utilisé celui là !

C'est vrai Anafesto s'en sort bien, après il a limité la casse et il a des atouts le bougre, mais il rétrograde sévèrement et il quitte Mirova, ça ne va pas être la fête pour lui malgré tout.

Pour 'traitre', tu parles de son départ de la guilde des Musiciens?
Oui pour eux il est considéré comme un sacré salopard pour certaines raisons... Mais ça ne change pas trop la vision de Gaelyn qui savait déjà qu'il avait quitté la guilde fâché, ce qu'elle a plus ou moins fait aussi d'ailleurs.

Elle se rend compte surtout qu'il avait des doutes sur elle et son implication dans les machinations de la guilde des Jeux, même s'il constate finalement qu'elle était surtout naïve...

Merci pour ta lecture et ton commentaire :)
Phideliane
Posté le 01/05/2025
Ah voilà je suis ravie, merci! J'ai des explications, un triumvirat à la hauteur de mes espérances, Gaelyn perdue et rageuse, Marco qui dévoile des failles dans la carapace, tout est parfait! Bon la pauvre à se faire instrumentaliser (ahahahah oui je sais pardon). Et le "PAF Pastèque" m'a tuée, j'utilise souvent cette expression dans l'absurde au quotidien (merci la cité de la peur). Bon hum.... bien vu, je me suis laissée guidée et je n'ai pas vu les indices de la révélation, bravo c'est bien distillé du coup. J'applaudis le talent du conteur, la profondeur du récit et des personnages. Ceci dit, ma préférence reste quand même à "mage primaire", mais je prends beaucoup de plaisir dans cet univers là également. Merci de me faire voyager :)
Plume de Poney
Posté le 02/05/2025
Je suis ravi que tu sois ravie alors!

Tant mieux si j'ai bien caché mon jeu! Si ça peut te rassurer, jusque là personne n'avait idée de cela (peut être parce que c'est trop tordu faut dire).

Pour mage primaire, je comprends... Malheureusement je n'ai pas de temps ou d'énergie pour en faire quelque chose actuellement. Sache que je le regrette mais ça viendra un jour.

En attendant j'ai encore plein de chapitre pour cette histoire, c'est déjà ça!

Et merci de me lire.
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