Copine les entraine jusqu’à une clairière au milieu de laquelle un ragout fort odorant mijote sur un feu de camp. Le Chevalier se souvient tout à coup qu’il n’a pas déjeuné et que son dernier repas, la veille, a été frugal.
En bonne hôtesse, Copine offre des pommes sauvages au cheval, qui la remercie à grand renfort de « My Lady ». Après lui avoir indiqué le ruisseau qui borde la clairière, elle se tourne vers le chevalier :
— En attendant que le ragout soit près, je n’ai pas grand-chose à t’offrir à part… la même chose qu’à ta monture. Mais tu peux te servir. Moi, je vais ajouter ma cueillette de la matinée à ma marmite.
Le chevalier se souvient alors du café offert par le majordome. L’air de ne pas y toucher, il demande :
— Et que penserais-tu d’une tasse de café ? Si tu sais ce que c’est !
— Tu as du café ? s’extasie Copine. Je n’en ai gouté qu’une fois, mais je sais exactement comment le préparer.
Aussitôt, elle remplit d’eau une petite boite en fer qu’elle pose à côté de la marmite.
— C’est vraiment la fête, s’exclame-t-elle quand le chevalier sort filtre, cafetière et café de son sac.
En attendant que l’eau chauffe, Copine propose à son invité de l'aider à préparer les racines pour les rajouter au ragout.
— Tu ne le sais pas, mais, en bonne magicienne, je suis aussi une très bonne cuisinière.
Le chevalier n’a pas très envie de mettre la main à cette pâte-là. À la recherche d’une excuse, il remarque un très vieux livre, posé sur une pierre recouverte d’un mouchoir coloré. Il le reconnait tout de suite : sa grand-mère l’avait donné à Copine avant de mourir et la jeune fille le lui avait montré, en lui disant que c’était ce qu’elle avait de plus précieux. Comme il s’en approche, Copine l’apostrophe :
— Tu l’as reconnu ? Ne le touche pas ! Il est très spécial. À part ma marmite, c'est tout ce que j’ai emporté, mais je ne le regrette pas, il y a dedans tout ce dont j’ai besoin.
Copine a vite fait d’éplucher et de découper les tubercules, de hacher les herbes aromatiques et de plonger le tout dans la marmite.
— Buvons le café maintenant, en attendant que le ragout soit prêt.
Elle attrape la boite de fer blanc avec un pan de cape et se met à verser l’eau chaude dans le filtre que le chevalier a posé en équilibre sur la cafetière.
— Je manque un peu de vaisselle, c’est plutôt rudimentaire comme camp, mais je n’ai pas eu le temps de m’organiser.
— Comment ça ? demande chevalier.
Il voit les yeux de copine se remplir de larmes, et dans son émotion, elle renverse l’eau par terre. Elle jure, se détourne et va remettre de l’eau à chauffer.
Le chevalier réalise que ses mains tremblent tellement qu’elle n’arrive pas à caler sa casserole sur le feu. Perplexe, il se lève et ramasse un caillou qu’il utilise pour coincer le récipient.
Comme Copine ne bouge pas, le chevalier avance :
— À HEC, la section de filles… ce n’était pas seulement une éducation générale et pratique que vous receviez, mais bien un apprentissage pour magiciennes ?
À genoux devant le feu, Copine murmure :
— Nous n’avions le droit d’en parler à personne, il en allait de la sécurité de certaines d’entre nous qu’il fallait cacher pour les protéger. Une bienfaitrice, notre marraine, a créé un sanctuaire, grâce à un sortilège complexe, qui nous permettait de vivre une double vie.
Elle tire sur sa manche et lui montre son bracelet :
— Un cadeau et un signe de reconnaissance pour nous toutes qui n’avons pas de magicienne dans notre famille pour nous instruire. Je sais que cela doit être un choc pour toi…
— Et bien, figure-toi, marmonne le chevalier, pas autant que tu le penses. Car je suis au courant pour le sanctuaire de HEC et je pense connaitre celle que tu appelles ta bienfaitrice.
C’est au tour de Copine d’ouvrir des yeux ronds.
— Je vais t’expliquer, mais c’est moi qui passe le café, déclare-t-il en réprimant un soupir.
Tout en se brulant les doigts pour ne pas renverser l’eau, le chevalier fait à Copine un résumé succinct de ses dernières aventures. Puis, avant qu’elle ne demande des détails, il revient à sa question :
— Mais pourquoi n’as-tu pas eu le temps de t’organiser ?
Copine plonge le nez dans sa tasse. C’est d’une petite voix qu’elle raconte :
— À la fin de notre cursus, quand nous sommes partis chacun de notre côté, je suis retourné chez mes parents, en ville. Comme tu le sais, ma grand-mère était morte peu de temps avant. Je ne sais pas s’il y a un rapport, mais rapidement, les choses se sont gâtées, à la maison : mes parents se disputaient tout le temps, les affaires périclitaient et mon père devenait irascible, agressif et désagréable. Il m’en demandait toujours plus, à la maison et au commerce et j’ai vite compris qu’il n’avait aucune intention de m’aider à trouver mon objet magique ni à poursuivre ma vocation de magicienne.
Copine avait appris l’existence de la section magicienne de HEC par sa grand-mère qui l’avait encouragée à y aller, contre l’avis de ses parents. Mais à son retour, sa mère avait changé d’attitude. Elle lui avait révélée que sa mère, la grand-mère de copine, était une magicienne masquée, qui avait caché ses talents à sa famille. Avant de mourir, elle avait fait promettre à sa fille de ne pas contrarier la vocation de Copine.
Mais pour trouver son objet magique, Copine n’avait pas eu d’autre choix que de s’enfuir, ce qu’elle fit avec l'aide de sa mère, une nuit, en emportant peu de chose.
— Mais c’est loin d’être facile ou confortable, de voyager seule, déclare Copine en se resservant une tasse de café. On regarde d’un œil plein de suspicion une jeune fille qui se déplace seule, et c’est pire si je dis que je suis apprentie magicienne : dans les auberges, on me dit d’aller voir chez l’habitant, puisque telle est la coutume ; mais ils ont été rares, ceux qui ont accepté de m’héberger, et c’était toujours avec méfiance. J’ai rencontré tellement de préjugés, de malveillance, qu’en passant devant cette forêt, je me suis dit que quelques jours de retraite solitaire pour réfléchir et faire le point serait une bonne chose.
De derrière les boucles rousses qui lui tombent sur les yeux, Copine jette un coup d’œil au chevalier qui l’écoute attentivement :
— Je n’ai eu aucun mal pour survivre dans cette forêt giboyeuse, ma grand-mère préférait de tout temps faire son marché dans les champs et les forêts plutôt que sur les places des villes. Sans parler de tout ce que les filles de ma classe m’ont appris, car le partage des compétences était l’un des piliers de notre cursus. L’une d’entre elle nous a même montrées comment poser des collets !
Copine sourit à ce souvenir, considère le fond de sa tasse vide pendant un long moment, puis conclut :
— Et finalement, je me plais ici. Cette forêt n’est pas aussi tranquille qu'il y parait, mais les gens que j’y ai rencontrés sont gentils ; je pourrais presque m’y faire des amis.
Le chevalier cherche des mots pour exprimer à Copine sa sympathie, mais le cheval, qui était resté près d’eux sans doute pour écouter la jeune fille, s’agite soudain, frappant le sol du sabot et humant le vent.
— Que se passe-t-il ? demande le chevalier. Un danger ?
— Non, justement, dit le cheval, quelqu’un arrive mais…
Avant qu’il ait pu en dire plus, surgit une bande de brigands dépenaillés et armés jusqu'aux dents qui encerclent les jeunes gens !
D’instinct - chevaleresque -, le chevalier se met devant Copine pour la protéger du plus baraqué des hommes qui s’avance vers eux, les sourcils froncés sous son chapeau à la Robin des bois.
Le chevalier cherche son épée, mais il l’a posée près du feu, près de la cafetière. « Là, » se dit-il, « on est mal ! »
Le terrifiant brigand le fixe et le chevalier ne sait si c’est un éclair de cruauté ou de perplexité qui brillent dans ses yeux clairs. Quand l’homme porte la main au couteau de boucher attaché à sa ceinture, le jeune homme craint le pire.
Mais déjà, le regard du brigand passe outre le chevalier. Retirant son chapeau qu’il serre sur son cœur, il s’adresse à Copine avec un sourire plein de dents jaunies.
— Madame, qu’on s’excuse bien si on t’a fait une frayeur, mais qu’on voulait pas te déranger à nouveau, comme on a fait ce matin. C’est qu’on est affamés, et ça sent bigrement bon, par ici, et qu’on aurait encore bien besoin de tes conseils, parce qu’on n’a pas de gâteau…
Copine, qui a contourné le chevalier pour voir son interlocuteur, déclare que le ragout devrait être prêt, que, quand il y en a pour deux, il y en a pour 7... et puis elle avait prévu large. Par contre, ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était les couverts.
Au milieu des bénédictions et autres exclamations de reconnaissance, et sans plus un regard pour le chevalier, les brigands tirent gamelles et ustensiles de leur besace et s’installent autour de la marmite.
Le chevalier qui a observé toute la scène la bouche ouverte, ne la referme que quand Copine l’apostrophe :
— Tu as décidé de prendre racine ? Parce que si tu veux manger, tu as intérêt à dégainer ta gamelle, et vite ! Je te présenterais après ! ajoute-t-elle avec un éclair de malice qui fait briller l’or sombre de ses yeux.
Effectivement, c’est in extrémis que le chevalier trouve de quoi remplir son assiette. Puis il va s’installer près de Copine.
La faim rassemble et pendant quelques instants, on n’entend que le bruit des mandibules, le raclement des cuillères et les grognements de satisfaction.
Le chevalier ne pouvant s’empêcher de jeter des regards ahuris autour du lui, Copine déclare finalement :
— Messieurs, je suis ravie que mon ragout vous plaise. Prenez votre temps pour le déguster, moi, je vais faire les présentations qui s’imposent.
Puis, posant une main sur la manche du chevalier :
— Voilà le Chevalier, un camarade de HEC. Nous avons passé deux années à partager les difficultés et les joies de la vie étudiante.
— Mais je vous croyais Magicienne, Madame, interrompt le petit homme trapu assis à côté d’elle.
Son chapeau cloche rabattu sur les yeux ne suffit pas à cacher un grand nez épaté, des lèvres si fines qu’elles semblent inexistantes et des petits yeux enfoncés dans un visage blême d’une laideur peu commune, décide le chevalier.
— Apprentie magicienne, pour être exacte, soupire Copine. N’ayant pas le soutien nécessaire à mon éducation au sein de ma famille, j’ai tenté ma chance et j’ai été acceptée dans cette section un peu spéciale. Vous, Monsieur, êtes…
— Lui, c’est Sans Blague, répond son voisin de gauche, d’une voix de fausset.
C’est un grand escogriffe tout en bras et en jambes, avec un visage taillé à coup de serpe.
— Il ne faut jamais croire un traitre mot de ce qu’il dit… mais il raconte des histoires extraordinaires, propres à divertir les âmes les plus désespérées !
— Comme qui dirait la tienne, la Comtesse, à qui la vie a distribué des cartes si mauvaises que t’as voulu les lui rendre avant que d’les avoir jouées ?
C’est l’homme le plus petit et le plus fluet du groupe qui vient de poser cette question. Sa bouche déjà grande, s’élargit en un sourire qui fend son visage en deux, alors que se plissent ses immenses yeux verts.
— J’aurais aimé vous voir à ma place, La Bûche ! Au moins on ne vous a pas amputé de votre virilité quand vous étiez enfant, sous couvert de fausses promesses !
En guise de réponse, le dénommé La Bûche enfonce son bonnet encore plus profondément sur sa tête et se remet à tracer dans la terre des dessins géométriques.
— Vous n’allez pas recommencer ! s’exclame alors Copine. J’espérais que notre discussion de ce matin avait arrangé les choses et que vous aviez de bonnes nouvelles à m’annoncer.
À la grande surprise du chevalier, les cinq brigands baissent le nez dans leur écuelle, penauds.
Copine soupire et se tourne vers un convive que le chevalier découvre alors, assis un peu à l’écart. Comme s’il avait senti l’attention de la jeune fille, il se recroqueville sur sa pierre, dissimulant son visage au fond d’un chaperon qui lui recouvre la tête et les épaules.
— Chevalier, laissez-moi vous présenter celui que ses amis ont surnommé Le Piaf, car, avec sa flute, il peut avoir de longues conversations avec les oiseaux… les seules qui l’intéressent car il est muet de naissance et terriblement timide.
Puis elle conclut, avec un signe de tête en direction de l’homme qui s’était adressé à elle à leur arrivée :
— Quant au Capitaine, c’est autour de lui que s’est formée cette bande et malgré ses énormes moustaches et son air dangereux, il en est le cœur au moins autant que le chef !
Se penchant vers le jeune homme, Copine murmure :
— C’est un chevalier dans l’âme, qui a eu moins de chance que vous.
Puis elle reprend pour l’assemblée :
— Pour autant que je sache, car nous ne nous sommes rencontrés que ce matin.
— Ouais, ce matin, enchaine le capitaine la bouche pleine, qu’on s’était mis là, dans c’coin qu’avait l’air tranquille pour s’mettre d’accord comment on allait y faire. Le plan, c’était d’aller visiter deux-trois maisons bourgeoises. Comme que c’était jour de marché, y aurait des chances qu’on aurait pas trop d’monde au cellier…
— Au cellier ou ailleurs, déclare le grand escogriffe de sa voix aigüe de castra.
Le chevalier n’a pas le temps de se demander ce qu’un chanteur d’opéra peut bien faire dans cette forêt, car la Bûche a relevé le nez de son dessin et glisse :
— C’est les chambres des bourgeois, qu’y voulait visiter, la Comtesse, pas les celliers !
— Les celliers, les chambres et, tant qu’à avoir fait le déplacement, les bibliothèques, ajoute Sans Blague avec un clin d’œil à Copine.
— Bref, reprend le Capitaine avec un regard sévère à ses recrues, qu’on a toujours un peu de mal à s’mettre d’accord, mais ce matin, qu’on n’y arrivait carrément pas et qu’on allait tous partir chacun de notre côté. Moi, j’savais plus où donner de la tête, y avait besoin d’un miracle pour qu’on s’mette d’accord.
— Ben, il l’a eu son miracle, grogne la Bûche. Raconte, Sans Blague, tu feras ça mieux, mais gare, hein ? On était là !
Ce dernier ne se fait pas prier. Il repousse son couvre-chef d’une chiquenaude, découvrant son gros nez et fixe tour à tour chacun des convives installés autour de la marmite désormais vide. Puis, quand il est sûr d’avoir l’attention requise, il se lève d’un bond, en mugissant :
— Boum, un coup de tonnerre dans le ciel sans nuage, un mouvement de branche sans un souffle de vent et une silhouette immense, sombre comme la nuit, qui se dresse à l’orée de la clairière, lançant des éclairs. Elle s’avance, dans un silence lourd de menace, elle nous observe, immobile… Sous la capuche de son noir vêtement, une voix s’élève, nous glaçant les sangs :
Le conteur s’arrête, jugeant de l’effet de sa tirade sur son auditoire. Satisfait, il tonne :
— C’est pas bientôt fini, ce cirque ?
— Heu, bon, intervient Copine, j’ai peut-être utilisé un petit sort d’amplification, histoire d’obtenir l’attention de tout ce beau monde, mais le tonnerre et les éclairs, je ne crois pas.
— Si, déclare le capitaine, le tonnerre et des éclairs, c’était ta voix, tes yeux. C’est qu’on a eu une belle peur dès qu’on a réalisé qu’on avait dérangé une magicienne !
— Apprentie magicienne, corrige Copine, et je n’avais pas l’intention de vous effrayer. J’avais passé la nuit sous cet auvent de rocher, cachée derrière des buissons et, croyez-moi, au début, c’est moi qui n’étais vraiment pas rassurée !
Elle regarde son auditoire avec un sourire malicieux avant de continuer :
— Et voilà que je suis réveillée de bon matin par une bande de brigands qui décident de venir tailler une bavette à quelques mètres de ma cachette ! J’espérais que vous alliez poursuivre votre chemin… mais au bout d’un moment, à vous écouter, je suis passée de la peur à l’amusement, puis à la frustration : l’heure du petit déjeuner largement dépassée, j’ai réalisé que, sauf intervention divine, on en avait pour toute la journée ; j’ai donc…heu, pris les choses en main.
— Et l’ordre fut ! déclare Sans Blague. En quelques mots et gracieux mouvements de ses doigts de fée, elle a rétabli l’harmonie et la bienveillance dans nos rangs, elle a donné un sens à notre mission et un but précis à notre volonté. Et ce faisant, elle s’est acquise notre reconnaissance éternelle !
Les sourcils froncés, le chevalier se tourne vers elle, perplexe :
— Tu as fait quoi, exactement ?
Devant l’air blessé du conteur, Copine répond :
— Exactement ce qu’il dit ! C’est que j’avais bien compris, à les entendre se chamailler, que rien de grave ne les opposait. Et si tu les avais vu, quand je suis apparue, se serrer autour du Capitaine qui serait mort pour les défendre ! Dire qu’ils étaient prêts à se lâcher pour un différend sans importance.
— Et comment qu’elle avait raison ! s’exclame le Capitaine. On s’est rappelé d’avant, qu’on était tout seul et ben triste…
— Si désespéré que j’allais me pendre, murmure la Comtesse.
— Si affamé que je pensais mes jours comptés, ajoute Sans Blague.
— Si perdu que j’étais sûr de ne jamais retrouver la sortie de cette forêt, complète La Bûche en se tournant vers le dernier larron dont on ne voit que les yeux luire au fond du capuchon.
Ce dernier ramasse alors un caillou et se met à frapper un rythme sur son écuelle. Avec un bout de bois qu’il attrape avec l’autre main, il ajoute un staccato.
Comme à un signal, le grand castra se met à pousser une salve de petits cris qui s’imbriquent dans le rythme. Il n’en faut pas plus pour que les autres s’y mettent, munis de ce qu’ils ont sous la main, qui une cuillère rebondissant sur une pierre, qui la louche qui tape la marmite, qui les mains qui frappent ou les doigts qui claquent.
Le chevalier regarde et écoute, stupéfait, puis il jette un coup d’œil à Copine qui s’est mise à battre la mesure sur ses genoux et sourit aux anges.
Tout à coup, son capuchon retombe sur les épaules du percussionniste qui s’arrête dès qu’il voit tous les regards converger vers lui. Le chevalier réalise avec étonnement que ce musicien muet sort à peine de l’enfance et qu’il est beau comme un ange. Son regard, fixé sur Copine, pétille un instant, avant de disparaitre sous le capuchon qu’il ramène sur son visage.
Nouvelle référence a l'objet magique, mais on ne sait toujours pas ce dont il s'agit... c'est problématique. Il faut absolument amorcer une explication, meme petite (ou un exemple).
On ne saisit pas bien pourquoi Copine devient si soudainement triste/anxieuse. La transition, le moment n'est pas assez précis.
Et encore une fois, malgre le fait qu'il semble que beaucoup de jeunes filles se découvrent des vocations ou des talents de magicienne, cela est toujours traité comme un lourd secret, quelque chose a cacher a tout prix. Pourquoi? Et pourquoi HEC a-t-il une section réservée aux magiciennes si c'est quelque chose dont elles doivent se cacher? Pourquoi la grand-mere devait-elle se cacher?
Est-ce que Copine faisait des études de magicienne en secret en meme temps que les cours lambda avec le chevalier? Comme un double-cursus a la fac? Et si toutes les jeunes filles devaient faire de meme, cela semble bien peu probable que personne dans l'école, aucun des autres eleves, n'en ai jamais entendu parler. Il y aurait eu des rumeurs, au minimum.
Sinon pour convaincre les jeunes filles de garder un secret aussi lourd, les professeurs, enchanteurs, etc, ont du leur faire peur? Comment? Et, encore une fois, pourquoi? Copine dit que c'était pour se protéger, mais contre qui? Quoi? Ces magiciennes sont traitées comme honteuses, mais en meme temps c'est ce que veut devenir la princesse....
Tu n'expliques pas non plus comment elles sont choisie pour la section. Quelles sont les prédispositions a devenir magicienne? Faut-il simplement en avoir une dans la famille? Si oui, alors pourquoi Copine et pas sa mere? Quels sont les talents que la grand-mere a reconnu en elle? Nous n'avons pas d'exemples concrets, ni pour la princesse.
Copine dit s'etre enfuie de la maison, et voyager a présent completement seule, pas forcément par choix, mais il a du y en avoir d'autres, des jeunes magiciennes récalcitrantes, non? Pourquoi ne pas essayer de les retrouver?
Veulent-elles le devenir ou pas? Je n'arrive pas a comprendre.
J'aime beaucoup les brigands: ils ont des noms formidables! Surtout le Capitaine, il est bien sympathique.
J'ai noté une coquille :
"Heu, bon, interview copine" => "intervient" non ?
Au plaisir de lire la suite !
Quant aux brigands, je les souhaitais loin des stéréotypes... de brigands.
Le conte suit son cours fluide, je me délecte des scénarios et expressions comme au début !