Deux semaines plus tard, le mariage eut lieu, tout s’était bien passé, dans une salle somptueuse les gens avaient applaudi à la conclusion du mariage, les invités rejoignaient la salle prévue pour la fête célébrant la nouvelle union mais Zorg avait une surprise pour le clan de sa femme. À l’heure du toast, Zorg lève son verre.
Zorg. — En l’honneur de ma femme, j’aimerais partager cette vieille incantation : Vincla ingenii vincat te.
À la fin de son incantation, les bouteilles posées sur les tables des invités aspirèrent tout le clan de Moïra.
Moïra surprise. — Qu’est-ce qui se passe ?
Zorg. — Tu te rappelles les menaces de ton clan à mon encontre. Sache une chose ! Personne ne me menace sans en subir les conséquences. Qui croyais-tu épouser ? Je ne suis pas un démon de second ordre. Je fais parti du premier cercle des démons supérieurs.
Moïra. — J’ai compris Zorg, tu es tout puissant ! Maintenant, fais les sortir !
Zorg. — Je les libérais après la naissance de notre enfant.
Moïra. — Tout ça est loin d'être fini.
Zorg. — Je sais, on vient juste de se marier.
Moïra. — Ne joue pas à ça avec moi !
Zorg. — Je ne joue pas, ceci n’est qu’un petit aperçu de mon pouvoir, ta famille sait maintenant à qui elle s’oppose, en plus je leur apprends une bonne leçon, les actions parlent plus que les mots.
Moïra. — Que crois-tu qu’il se passera une fois qu’ils seront libérés ?
Zorg. — Ils ne feront rien.
Moïra. — Tu rêves, tu viens pratiquement de leur déclarer la guerre.
Zorg. — Ces bouteilles après l’utilisation de l’incantation d’emprisonnement obéissent à leur propriétaire. Même après une libération, la personne libérée n'est pas totalement libre, il suffit au propriétaire de la bouteille d’un claquement de doigt pour que la personne retourne dans la bouteille.
Moïra. — Et si je casse la bouteille ?
Zorg. — Tu te doutes bien que j’ai pensé à cela avant de lancer mon sort. Ces bouteilles sont magiques si tu en casses une, elle reprend sa forme presque instantanément.
Moïra. — Oui mais son prisonnier doit être libéré.
Moïra casse une bouteille, la personne est libérée mais vingt secondes plus tard la bouteille est comme neuve et la personne est aspirée à nouveau. Elle recommence plusieurs fois, cela donne le même résultat.
Zorg. — J’avais entendu qu’à certains mariages il était de coutume de casser du verre, je ne savais pas que dans ta famille cela se pratiquait.
Moïra. — Zorg, je te promet...
Zorg. — Ma chérie, je sens ton sang bouillir, je ne te savais pas si passionnée. Tu es un cadeau inespéré, la fête est finie, rentrons !
Moïra obéit à Zorg mais elle se fit la promesse de se venger un jour de son mari.
Mais je me questionne : cette histoire est-elle destinée au théâtre? Et dans ce cas, comment rendre compte des parties narratives?