Debout sur le parapet du pont, Julien ferma les yeux. Immédiatement il vit apparaître le beau visage de Marie qui lui sourit, plissant légèrement ses grand yeux noirs. Un sourire qui l’enveloppait, qui n’était qu’à lui, qui était tout une vie.
Le silence était presque total. Le bruit du gave, tout en bas, était à peine perceptible. Un tourbillon d’air frais et puissant, chargé de l’odeur des buis, remonta de la gorge.
Dans le ciel, le soleil passait à peine les cimes, comme un soleil d’automne.