Chapitre I - [2/2]

Par Soah

L’heure du déjeuner sonna quelques minutes après que Joshua fût de retour. Ursula délaissa le tri des lapis-lazulis qui seraient broyés le lendemain puis vérifia si la récolte avait été bonne et surtout, sans erreur. Elle ne le félicita pas, mais l’invita à aller se reposer d’une pression amicale dans le dos.

Ensemble, ils se dirigèrent vers la petite salle de réception du rez-de-chaussée. Modeste, le salon des artistes était divisé en deux. Tout à l’opposé de la porte d’entrée, un endroit confortable avait été aménagé autour d’une cheminée en pierre dans un esprit boudoir où canapés, fauteuils et méridiennes s’offraient à ceux qui désiraient se reprendre quelques minutes ; plus en avant, une grande table de bois sombre occupait le centre de la pièce et pouvait accueillir aisément une vingtaine de personnes. Massifs, les meubles étaient des cadeaux de madame de Morgande mais tous savaient qu’il s’agissait, en réalité, des affaires dont elle ne voulait plus ou qui étaient passées de mode. De fait, chaque élément, individuellement, était raffiné, beau. Toutefois, mis ensemble ils accordaient une esthétique pour le moins dissonante au salon. Et lorsque les virtuoses se lassaient à leur tour de ces objets, ils les offraient aux serviteurs qui les utilisaient à leur tour ou en faisaient du bois de chauffage.

D’autres artistes de la maison étaient déjà là, comme les jumelles Annette et Odette – les musiciennes attitrées de la famille. La première jouait du piano, de la harpe et de la flûte ; la deuxième maîtrisait les cordes des violons et des violoncelles ainsi que le chant. Casimir, l’auteur et scribe des Morgande, grignotait un morceau de pain, en se tenant un peu à l’écart, en bout de table, comme toujours. Ursula présumait que cela était de l’orgueil : recueillir la mémoire et témoigner de la vie d’Immortels lui conférait un lien particulier avec eux, selon lui. Toutefois, dans le secret de l’atelier, la peintre affirmait que de tous les artistes de la maison, Joshua et elle étaient ceux qui connaissaient réellement leurs mécènes.

Incapables de se voir dans les miroirs, les Immortels avaient le besoin régulier et vaniteux – certains diraient même très humain – de savoir à quoi ils ressemblaient. Ainsi, les portraitistes étaient chargés de retranscrire au mieux l’apparence de leurs maîtres et maîtresses. Pendant de longues journées, parfois des semaines ou des mois selon l’extravagance de la toile demandée, ils observaient chaque détail de leurs personnes. Aucun secret, aucune faille, aucune vétille n’échappait à celui ou celle qui peignait. Et si, la majorité des peintures demeuraient dans le cercle familial, un certain nombre était envoyé à d’autres maisons dans et en dehors de Caharel. La réputation d’une lignée se faisait autant par les actions entreprises que par les portraits qui étaient transmis. Bien sûr, les différents arts n’étaient pas en reste et il en allait de même pour les sonates et opéras que composaient Annette et Odette. Faire vivre l’esthétique des mortels était un signe de dominance. Si Joshua se fiait à ce que Casimir lui avait appris à demi-mot en arrivant au domaine, cela faisait des siècles que les Morgande régnaient sans partage sur Caharel.

Une servante maigrelette s’approcha de la table. Le regard bas, elle salua les deux peintres d’un signe de tête avant de déposer deux bols de soupe aux champignons fumants, un pichet de cidre et une carafe d’eau devant eux. Du bout des lèvres, elle leur souhaita un bon appétit et retourna dans l’arrière-salle près des fourneaux, anticipant d’éventuelles requêtes de leur part. Ni Joshua ni Ursula ne prirent le temps de la remercier. Elle n’était qu’une souricette.

— Mangeons pendant que c’est chaud, suggéra Ursula en attrapant sa cuillère. Nous avons fort à faire cet après-midi.

— Qu’avez-vous prévu ? s’enquit Joshua tout en servant un plein verre de cidre à sa mentore. Je suppose que je vais devoir trier les fleurs de porcelle ? Après quoi, je reviendrais à mes cochenilles, n’est-ce pas ?

— En effet, mais il y a plus important encore.

Joshua cessa de fixer les chanterelles qui flottaient dans le bouillon pour reporter son attention sur Ursula. Elle affichait ce sourire de chat ; celui qu’elle arborait lorsqu’elle avait une bonne nouvelle à lui annoncer. Ne voulant paraître grossier ou empressé, le jeune apprenti se garda de poser la moindre question. Il espérait que son regard, plein d’étoiles, suffit à délier la langue de sa maîtresse.

— Tu vas peindre, souffla-t-elle enfin. Madame a vu tes derniers croquis et elle te juge prêt à apprendre. Et je suis d’accord avec elle. J’ai donc commandé de nouvelles toiles dans la matinée, elles devraient arriver pour la fin de la journée.

— Vraiment ?

— Oui, vraiment. Alors prends des forces, tu vas en avoir besoin.

Sans se faire prier, l’adolescent avala son repas en un temps record et n’en laissa pas une miette. Le seigneur Valente occupa de nouveau toutes ses pensées. Partagerait-il sa joie en apprenant la nouvelle ? Était-il déjà au courant et était-ce pour cela qu’il lui avait fait tant de mystère et insisté sur le fait qu’Ursula n’était pas la seule décisionnaire de son avenir mais lui et Madame ?

— Vous repartez déjà travailler ? demanda Annette en les voyant se lever. Vous n’êtes restés que vingt minutes, c’est bien trop peu.

— Ton estimation est bien généreuse, ajouta Odette.

— L’art n’attend pas mes très chères, vous devriez le savoir, non ? répliqua Ursula en pressant l’épaule de son protégé. Et puis, Joshua va peindre pour la première fois, cette après-midi. L’oisiveté n’est donc pas de mise.

— C’est formidable ! déclara la harpiste en se levant. Je n’arrive pas à y croire. J’ai l’impression que ta venue ici date d’hier encore… Je compte sur toi pour rendre notre Ursula fière. Et aussi tous les autres Artistes de cette maison !

Son sourire était faux. Peut-être y avait-il un peu de sincérité dans ce qu’elle disait mais Joshua savait bien que le temps qui passe était le pire adversaire des Artistes – après eux-mêmes. Sa croissance et sa floraison en tant que peinture étaient le rappel de chaque année passée. Et que, bientôt, eux aussi seraient obsolètes.

— Annie, cesse donc d’accabler ce pauvre petit, gronda gentiment la celliste depuis sa place. Avec autant de pression sur les épaules, il va finir par ne plus être capable de faire le moindre croquis.

— Tout va bien, je vous assure, madame Odette, déclara Joshua avant de poursuivre en cultivant une humilité de circonstance : je ne m’attends pas à faire des merveilles. Chaque technique est unique et je vais devoir m’armer de patience pour maîtriser l’art de la peinture à l’huile.

— Ce que tu es sérieux, gloussa Annette, faussement attendrie. Mais c’est là, la bonne attitude à avoir. Les arts sont nos compagnons fidèles. Respecte ton art et il t’aimera en retour.

Joshua se renfrogna outre la ferveur presque religieuse qui habitait la musicienne et qui le mettait mal à l’aise, il lui semblait que seul le seigneur Valente le voyait pour l’adulte qu’il était. Les autres – y compris Ursula – le percevaient encore comme un morveux, un moins que rien, un souriceau. Son regard glissa sur la servante. La pauvre fille devait avoir son âge, mais des rides marquaient déjà son front et les coins de sa bouche. Ses bras noueux laissaient apparaître ses veines gonflées par les efforts. Autour d’elle flottait une odeur de graillon et de cendre. « Répugnante » était le seul mot qui lui venait en tête à son sujet. Il n’oserait l’avouer mais une forme de peur, une épine insidieuse, glissa le long de sa gorge et érafla tout sur son passage. S’il ne parvenait pas à devenir le peintre que l’on attendait, voilà quel serait son destin. L’éther et les solvants puaient mais à côté de l’odeur de la servitude, ils semblaient être des parfums raffinés.

Ursula parut s’apercevoir du malaise de son apprenti et prit congé des autres artistes. Joshua lui emboîta le pas.

Le retour à l’atelier se déroula dans le silence, mais une fois leur alcôve de pigment retrouvée, l’humeur de Joshua s’améliora.

Chaque matin, lorsqu’il poussait la porte, il s’émerveillait de la beauté de l’endroit. Dans les épais murs de pierre calcaire, des ouvertures avaient été percées pour que de grandes fenêtres y soient installées. Ainsi, en toute heure de la journée, la lumière inondait la pièce. Les poutres et les moellons qui soutenaient l’antique charpente abritaient des bibelots décoratifs, des bustes, quelques plantes et un carillon fabriqué à partir d’anciens vitraux brisés. L’après-midi, les dalles du sol se gorgeaient de ces lueurs chamarrées. Près de la porte d’entrée, Ursula et les autres maîtres peintres avant elle avaient nourri des bibliothèques entières de livres sur l’anatomie, sur les techniques de préparation des couleurs ou sur des sujets plus didactiques, comme la perspective ou l’art de composition. Plusieurs ouvrages s’empilaient sur le guéridon à côté du fauteuil de lecture, Ursula refusant fermement que Joshua les emportât hors de l’atelier.

Et puis, au centre de la pièce, pareil à un bijou dans un écrin de velours, il y avait la toile sur laquelle Ursula travaillait. Bien qu’occupée par les nombreuses commandes que Sonja de Morgande lui passait, en journée l’artiste trouvait le temps d’œuvrer sur des projets plus personnels tout en supervisant l’apprentissage de sa pupille. Bien sûr, comme tout ce qu’elle créait, ces peintures ne lui appartenaient pas. Une fois terminée, cette scène de chasse viendrait nourrir la collection du manoir et serait peut-être même accrochée dans un des salons de réception. Toutefois, elles étaient l’occasion sinon le prétexte de dessiner autre chose que l’Immortelle.

Ursula était la seule humaine à connaître le visage de la maîtresse de maison. Lorsqu’elle devait réaliser un nouveau portrait, la peintre ne travaillait pas dans l’atelier, mais dans une pièce attenante aux appartements de madame de Morgande. Ainsi, Joshua n’avait jamais aperçu ne serait-ce que le moindre croquis de celle qui l’avait sorti de l’Humanorium. Il ne pouvait que rêver de ses traits, les supposer sans jamais obtenir de réponse quant à son apparence.

Bien qu’il se savait encore trop jeune et immature pour envisager de devenir l’un des Artistes de la maison, l’adolescent nourrissait une hâte certaine quant au jour où il pousserait la porte de l’alcôve qui serait la sienne. Après tant de travail, il pourrait enfin bénéficier d’un tête-à-tête avec monseigneur Valente et découvrir ce visage qu’il imaginait depuis l’enfance.

— Bien, faisons en sorte que ces chenilles deviennent un beau rouge, déclara Ursula en s’approchant du poste de broyage qu’occupait Joshua ce matin. Que doit-on ajouter à cette poudre maintenant ?

Joshua prit le temps de réfléchir, bien qu’il connaissait la réponse sur le bout de la langue, de peur de paraître prétentieux ou pire, de se tromper.

— Une touche de miel et de la gomme d’acacia pour terminer la fabrication du pigment, finit-il par répliquer. Puis, de l’huile de lin, de l’essence de térébenthine et du blanc du Val pour en faire de la peinture.

Ursula opina avant de se pencher pour fouiller à l’intérieur du meuble. Elle sortit un pot de miel au verre sale, un sachet de toile et un petit réchaud.

— Je t’en prie, vas-y.

Après avoir passé ses paumes moites sur son pantalon, Joshua étudia attentivement le volume de cochenille qu’il avait broyé. Déjà vermillon, la poudre devait devenir une pâte lisse et brillante. Il ajouta une mesure de miel et fit fondre quelques cristaux de gomme d’acacia à l’aide de la flamme du brûleur qu’il incorpora ensuite. Sur une plaque de marbre blanc, il étala la préparation qu’il mélangea avec une molette en verre. Seul outil « moderne » qu’Ursula tolérait dans l’atelier, il était composé d’un large manche qui s’évasait pour former une demi-sphère aplatie parfaitement ronde et glabre qui permettait de lier les pigments bien plus efficacement qu’avec un couteau à peinture. Le marbre se teinta d’un écarlate profond qui, avec une pointe de bleu, donnerait un rouge sombre exquis.

— Ne surtravaille pas la matière, conseilla Ursula par-dessus l’épaule de son élève. Et n’appuie pas trop fort. Souviens-toi, le façonnage d’un pigment doit être aussi doux et léger qu’une caresse. Tu me permets ?

Joshua laissa sa place et observa sa mentore à l’œuvre. Les gestes délicats et précis d’Ursula révélèrent d’autant plus la couleur qu’ils étaient en train de créer. Aussitôt ses doigts refermés sur le manche de la molette, son bras patinait avec aisance sur le marbre comme un oiseau file entre les nuages.

— Voilà. Termine pendant que je vais chercher le reste des ingrédients, ordonna la peintre en relâchant la molette.

Sur le manche, la chaleur de la main d’Ursula était à peine perceptible. Cependant, l’adolescent essaya de se glisser dans son empreinte pour mieux comprendre ce qu’elle lui enseignait. Il imagina un poisson d’argent dans une rivière, bercé par l’onde. Sans lutte, il nageait. Son bras se mit alors à se déplacer avec cette aisance évidente et pourtant cruellement difficile à appréhender. Lorsque sa mentore revint avec l’huile et la térébenthine, il cessa tout mouvement, impatient de voir le pigment devenir peinture.

Ursula racla la matière et la pesa dans un godet.

— Bien, nous avons obtenu quatre-vingt-dix-huit grammes de pigments. Il faut ajouter cent trente grammes d’huile, trente-cinq grammes d’essence de térébenthine et vingt-deux grammes de blanc du Val, observa l’artiste avant que l’on ne toquât à la porte. Je vais voir de quoi il s’agit. Pendant ce temps, continue et n’oublie pas d’augmenter l’huile en deux fois.

Sa respiration en suspens, Joshua s’exécuta. À l’aide d’un couteau à palette, il mélangea précautionneusement l’ensemble. Petit à petit, les pigments épousèrent l’huile, la térébenthine et le blanc du Val, devenant plus épais jusqu’à former une pâte lisse. Il sentit alors que son cœur se piquait d’une fierté toute particulière : il venait de confectionner son premier carmin, une couleur rare et précieuse.

Du coin de l’œil, il guetta Ursula, anticipant avec délice son approbation silencieuse, mais sa morgue s’évapora au profit de l’enchantement. Un buste de marbre blanc que Joshua n’avait encore jamais aperçu dans l’atelier ainsi qu’une dizaine de toiles neuves s’entassaient près de la porte d’entrée. Ses premières toiles. Les siennes.

— Merci pour cette livraison rapide, déclara Ursula à l’adresse d’un des chambellans de la demeure. Si nous avons besoin de quoi que ce soit d’autre, je vous le ferais savoir.

Elle glissa un biscuit dans la main du jeune homme qui, sans un mot, fila.

— Bien. Je suppose qu’il est vain de te faire attendre plus longtemps. Déplace ce buste au centre de la pièce pendant que je monte un chevalet.

L’adolescent se précipita vers la statue. Avec grâce les veinures marmoréennes sculptaient les volumes d’un visage parfait. Une fois en place, sous le soleil du début de l’après-midi, le marbre prit une couleur crème. À tout instant, Joshua s’attendait à ce que cet homme de pierre clignât des yeux.

— Leçon numéro un : ne peins jamais directement sur la toile. Il faut toujours la préparer avant et appliquer au moins une sous-couche, siffla Ursula en installant le chevalet. Et j’espère que tu ne te lasseras pas de ce type, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à ce que tu sois prêt, il sera ta principale référence pour t’entraîner.

— Et pour la couleur ? Le reste ?

— Le plus difficile à capturé chez les Immortels ce ne sont pas leurs expressions, leurs habits ou la multitude de détails qu’ils accumulent pour montrer l’étendue de leur fortune, expliqua-t-elle en s’approchant du buste, les bras croisés sur le torse. Leur carnation en revanche… n’est pas à la portée du premier peintre venu. Les Morgande, comme une grande majorité des Immortels, sont blancs de peau. Puisque leurs cœurs ne battent pas, les sous-tons ne se manifestent pas de la même manière que sur nous. Ils ressemblent à ce marbre, froid au premier abord, mais riche en nuances subtiles qu’il est délicat de saisir. Et étant donné que tu n’as pas encore le droit de poser ton regard sur ton sujet, il va falloir que tu apprennes tout à partir de cette sculpture.

— Et ensuite ?

— Chaque semaine, je sélectionnerais un échantillon de tes productions pour le présenter à Madame qui décidera de quand tu seras prêt. Le temps que cela prendra ne dépend donc que de toi. Une fois que tu seras capable de ça, je peux t’assurer que tu sauras tout peindre ou presque, conclut-elle avec un rictus doux-amer. Maintenant, au travail. Nous avons un long chemin de pigments et d’huile à parcourir.

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Erwel.le
Posté le 11/09/2024
J’aime beaucoup – c’est tout ce que j’ai à dire, je ne suis pas une auteurice assez expérimentée pour t’aider beaucoup par des retours constructifs.

J’apprécie particulièrement le fait que tu revisites l’histoire de vampire à partir d’un autre point de vue (celui du bétail). J’ai l’impression de retrouver un peu de Portrait de la jeune fille en feu, mélangé avec l’univers oppressant des vampires et leurs hiérarchie sociale morbide.

La passion de Joshua pour la peinture me parait adoucir un peu ce cadre mortifère – tout comme la présence de la nature dans la partie précédente.
Il y a un passage où j’ai tiqué : « Ursula présumait que cela était de l’orgueil : recueillir la mémoire […] lui conférait un lien particulier avec eux, selon lui. » => c’est une hypothèse d’Ursula, ou les propos rapportés de Casimir ? Il me semble que ça doit être l’un ou l’autre, ou alors pas dans la même phrase (j’ai dû relire deux ou trois fois avant de capter qui parlait à quel moment).

Et il me semble manquer une ponctuation dans ce passage : « Joshua se renfrogna outre la ferveur presque religieuse... »

Une coquille : « je sélectionnerai un échantillon ».

A bientôt !
Soah
Posté le 15/09/2024
Coucou Erwel.le !
Merci de ton retour et je note tout ça pour pouvoir mieux corriger par la suite ! ♥

À bientôt
Raza
Posté le 03/09/2024
Coquille: "à capturé"
Je continue tranquille, avec cette présentation des autres personnages et une sorte de hiérarchie. On entraperçoit des jeux de pouvoirs qui interviendront plus tard (en tous les cas c'est ce que j'imagine).
La scènede création de la peinture est douce, mais peut-être un peu similaire à celle de la première partie de chapitre, y compris en "message" (ou alors j'ai mal compris), i.e. la mentore est douce et attentionnée, bien qu'exigente.
La fin rappelle les enjeux et le but à atteindre, on sait où on va :)
Merci pour le partage!
Soah
Posté le 03/09/2024
Du coup, pour moi, la première scène sert surtout à montrer que Joshua brave des interdits, sabote volontairement son travail pour voir Valente. Comme il y a une relation d'emprise entre les deux, je le mets en place très rapidement :')
Cette scène avec Ursula la montre comme une mentore gentille mais aussi infantilisante, quelque part ! n_n J'essaie de faire un récit qui pourra se relire et où tous les morceaux feront "haaaan..." à la deuxième lecture. Ce n'est pas évident :')
Merci de ta lecture!
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