La classe arriva devant ce fameux tableau.
Sabine étouffa à peine son cri.
La toile avait était retirée de son cadre et on avait brisé ce dernier. Les débris étaient au sol et tout le monde veillait à ne pas les écraser.
Le directeur du musée accourut vers les élèves. Il arriva, éssouflé, et s'interposa aussitôt entre la guide et les restes du cadre.
— Qu'avez-vous fait Sabine ? Comment avez-vous osé l'abîmer ? Vous ne l'aimiez pas mais ce n'est pas une raison, vociféra t'il.
Visiblement choquée, elle bégaya un flot de parole incompréhensible.
— Vous dîtes Sabine ?
— Il était comme ça... quand on est arrivés... Je ne lui aurez rien fait... je ne l'aimais pas, mais... non ce n'est..pas moi.
Ses hoquets s'amplifiaient sous l'effet du stress.
Elle saisit le mouchoir que M. Phile lui tendait, et elle s'y moucha bruyamment.
Le directeur s'agenouilla pour essayer de le reconstituer. Il souleva le tableau pour ne pas l'abîmer et tous virent que le visage deu portrait avait était retiré. Il se releva en désespoir de cause et il dévisagea Sabine.
— Je ferai tout mon possible pour trouver des preuves vous accusant, Sabine.
Il tourna les talons et la laissa bredouille, au milieu d'un groupe d'élèves plus que dispersé.
Un flot de larmes s'écoula soudainement sur ses joues. Une dame qui travaillait à l'accueil, la prit à part et l'emmena dans une salle.
A son retour, Sabine s'était calmée.
— Vous pouvez partir, je ne suis, de toute façon, plus en mesure de vous faire la visite.
Anna lui tendit la boîte trouvée à l'arrêt de bus.
— On l'a trouvée avant de prendre le bus. Ca vous intéresse ?
— Attendez.
Sabine se pencha et fouilla au milieu des débris du cadre. Elle trouva un morceau et se releva. Le cadenas sur la boîte et le motif au dos du cadre avaient la même forme.
— C'est les même, murmura t'elle. Je peux garder vos élèves monsieur Phile ?
— Tous ?
— Non juste ceux-là, dit-elle en les désignant.
— Bien, je m'arrangerais avec leurs parents.
J'ai lu la première partie de l'histoire et je trouve que l'intrigue est bien posée, le rythme est clair, on a pas de mal à suivre les personnages.
Dans cette seconde partie, on entre dans l'action, la situation problème du récit. Super cette idée de tableau brisé, mais à mon sens (ce n'est que mon avis, bien sur) il y a un petit souci de vraisemblance. La pauvre Sabine est virée, sans preuves, devant tout le monde. Légalement, ce n'est pas possible.
Je pense que tu peux aussi utiliser le passé simple pour le verbe "accourir" au début de ton texte, afin de dynamiser l'action du verbe.
Un petit point sur ce passage ;
"Anna lui tendit la boîte trouvée à l'arrêt de bus.
— On la trouvait avant de prendre le bus. Ca vous intérresse ?
--> "on l'a trouvée" "intéresse?"
— Attendez.
Sabine se pencha et fouilla au milieu des débris du cadre. Elle trouva un morceau et se releva.
— C'est le même, murmura t'elle. Je peux garder vos élèves monsieur Phile ?"
--> je n'ai pas tout à fait compris ce passage : les élèves tendent la boite et la guide dit qu'elle a trouvé un morceau du tableau et c'est le même. Il doit sans doute me manquer un élément, il me semblait que les élèves avaient juste trouvé une boite mais n'avaient pu l'ouvrir?
Bravo en tout cas d'avoir repris une histoire écrite plus jeune c'est une excellente idée!
Merci pour ton commentaire et merci pour les fautes, je vais les corriger.
Effectivement, ils n'avaient pas ouvert la boîte mais par contre, le motif gravé sur le cadre et le cadenas ont la même forme ( celle d'un tableau ).
C'est pas très clair dans le texte, je ne m'en étais pas rendue compte, merci. ^^
Bonne continuation.