— Fichtre !
— Qui est là ?
Pa Di, debout au milieu d’un lumineux et large couloir, observait, la mine éberluée, l’étrange personnage qui venait d'atterrir juste devant elle. Elle ne comprenait pas. Pa Di se rendait du boudoir des Dames à sa chambre lorsque l’air devant elle s’est brouillé, comme une flaque d’air qui se formait, avant qu’une jeune fille en jaillisse. Ou plutôt, en tombe. Vlam. Un couloir vide et l’instant d’après, on y dégringole, chuté du ciel sans prévenir personne. Est-ce une divinité ? Faut-elle qu’elle s’agenouille ? Pa Di s’apprête à le faire mais, au dernier moment, elle retient son geste, comprenant que son hypothèse est peu probable. A moins que les dieux ressemblent à des sauvages, s’habillent de manière invraisemblable, ronchonnent des fichtre et des slisk en se frottant les fesses. Et tout ceci, c’est sans parler du regard farouche que l’étrangère lui lance, une fois debout, fait d’anxiété et d’incendie. Comme si l’inconnue était effrayée en même temps qu’en colère. Celle-ci lui lance, de but en blanc :
— J’suis où là ?
— Et vous, comment avez-vous pu atterrir là ?
Pendant un court instant, la nouvelle venue la jauge, comme si elle ne savait pas quoi répondre, avant de fourrer ses mains dans les poches de son pantalon. Elle renifle.
— Foutue brèche, répond-elle finalement.
Puis elle se détourne, marche à grands pas dans le couloir, comme pour fuir Pa Di et un monde dans lequel elle vient d’atterrir contre son gré.
— Attendez ! s’exclame Pa Di. Êtes-vous issue de l’extérieur ?
— Ben ouais, j’ai une tête à vivre dans c’fichu palais ?
Pa Di réprime un sourire. Cette fille semble tout droit sortie d’un autre monde avec ses mèches de cheveux rebelles, son étrange casquette, un habit comme une combinaison de travail et sa voix grave. Rien à voir avec les princesses sophistiquées et arrogantes de la Cité Fleurie.
Jules marche toujours, les yeux plissés.
— Fichue brèche, marmonne-t-elle. Trop incap’ de les maîtriser et voilà que j’me retrouve là !
— Une brèche ? Qu’est-ce que c’est ?
Jules sursaute. S’arrête. La gamine. Elle est toujours là. Elle lui colle aux basques comme un chewing-gum, pétrit ses mains comme si elles n’étaient pas déjà en mauvais état et fuit son regard. Jules ne peut s’empêcher de ressentir de la sympathie envers cette enfant toute pâlichonne et maigrichonne. Sûrement parce que, d’une certaine manière, elles se ressemblent. Et si Jules ne veut pas rester là à bavarder, parce que causer c’est pas son fort, elle se dit que la gamine est le seul personnage, jusqu’à maintenant, à pouvoir la renseigner sur l’endroit où elle se trouve. Donc ouais... Peut-être ça vaut mieux si Jules parlote quand même, au lieu de fuir loin loin ? Jules garde ses mains dans les poches de sa salopette, inspire et expire, comme pour se donner du courage, avant de dire :
— Une brèche c’est comme… Un trou. Un trou… Non, c’est comme un miroir… ou une porte… Nan en fait, représente-toi un trou. C’est un trou qui peut ouvrir sur plein d’endroits différents. Pis l’endroit ça peut appartenir au passé, au présent ou au futur. V’là… Ouais j’sais. C’est total’ délirant, pas vrai ? Et franch’ ? Moi aussi ça me gave, c’est jamais prévisible ces bidules-là. J’sais même pas si j’vais pouvoir rentrer chez moi, maintenant que j’suis là ! Fichtre !
— Donc vous êtes arrivée dans le cœur de la Cité Fleurie grâce à un trou magique ?
— La Cité Fleurie ?
— Oui… C’est là que réside la famille royale Zaj depuis des siècles. Personne n’a le droit d’y pénétrer à l’exception des eunuques, des concubines, des domestiques, des ministres, des gouverneurs, des princes étrangers, des artisans attitrés du roi...
Jules ouvre grand ses yeux, semble pâlir, pendant que la fillette continue de réciter son cours.
— Et, sans vouloir vous offenser, conclue Pa Di, il me semble que vous n’êtes ni une concubine, ni une domestique, ni une artisane… Si des gardes vous découvrent, je ne donne pas cher de votre peau.
Cette réflexion faite, une idée traverse l’esprit de Pa Di et remonte jusque dans son crâne. Elle explose en elle comme un feu d’artifice qui crépite et illumine la nuit. L’arrivée de l’inconnue est l’occasion parfaite pour pimenter son quotidien et en apprendre plus sur le monde extérieur, elle qui n’a jamais le droit d’y mettre les pieds !
— Me feriez-vous l’honneur d’être mon invitée ? lui demande Pa Di, soudainement enthousiaste. Bien sûr, personne ne devra nous voir, surtout vous ! Mais je connais des passages secrets que mon amie Gao-Jer m’a montrés !
Jules d’abord ne répond rien, trop interloquée pour le faire. Elle réfléchit. Et enfin, elle hausse les épaules. Elle dit :
— J’crois j’ai pas grand-chose d’autre à faire, de toute façon… alors… ouais. Si tu veux. En fait, tu t’appelles comment ?
— Pa Di Zaj. Et vous ?
— Une Zaj ? Quoi alors t’es de famille royale ?
— Oui, mais il ne faut pas être intimidée… Et vous, votre nom ?
— Nan arrête c’est pire chouette ! Voilà que j’cause avec une fille au sang bleu ! Bon, moi pour faire court, c’est Jules ! Et ça s’écrit j, u, l, e, s. Et d’ailleurs, pas b’soin de me vouvoyer, t’sais…
Pa Di réprime difficilement un petit sourire. Elle ne comprend même pas l’alphabet de Jules, mais Mo Mi s’était présentée de la même manière. Quelque chose au fond d’elle lui dit qu’elles vont bien s’entendre.
— Tout d’abord, allons dans ma chambre, déclare Pa Di. Je vais vous donner des vêtements pour vous faire passer pour une princesse. Parce qu’avec vos vêtements actuels, d’avance je vous présente mes excuses mais… disons que vous ne passez pas inaperçue.
— Ouais, une princesse. C’est ça. Trop bonne la blague. L’y sont où les passages secrets ?
— Ce n’est pas une blague.
— Jamais je mets une robe !
— Je crains que nous n’ayons pas le choix ! Si on vous découvre dans cette tenue-là, je vous assure qu’on vous fait exécuter sur le champ !
— Ok, en fait, toi t’as pas compris : je mets pas de robe. Voilà. Point final. Pas de couronne et pas de dentelles et pas de volants bouffants. Sérieux, laisse béton. Par contre, j’t’ai dit : j’veux bien visiter les passages secrets ! Tu m’montres ? Ca a l’air hypra cool !
Pa Di l’observe un moment sans rien dire. Puis sourit avec petite malice :
— On fait un échange. Vous mettez une robe, je vous montre les passages secrets.
— Quoi ? Mais c’est du chantage !
— C’est ça ou je vous laisse là vous débrouiller avec les gardes. Je ne doute pas que vous vous entendrez à merveille et que vous serez toute à votre aise une fois la tête tranchée.
Sur ce, Pa Di se remet en marche, pendant que derrière elle Jules s’écrie :
— Non non, ça va je viens ! Laisse-moi surtout pas seule ici !
Pa Di sourit et les voilà qui arpentent le palais en direction de la chambre de Pa Di. Plusieurs fois, elles doivent changer de couloir pour se cacher des personnes qu’elles croisent, ou courir parfois, ou patienter derrière une statue, derrière un vase en attendant que la voie se libère. Enfin, elles arrivent à destination et Jules ouvre grand ses yeux d’étonnement. La chambre est si grande qu’elle pourrait y entasser toute la brocante de Jasmin !
Pa Di ouvre le tiroir d’une immense commode et y revient avec une pile de vêtements qui font du bruit. Comme si des pièces et des perles étaient frottées les unes contre les autres.
Puis elle attrape la main d’une Jules intriguée. Très vite, elles se retrouvent entre le mur et un paravent en papier. La moue dégoûtée, Jules retire sa salopette, puis glisse ses pieds dans la jupe blanche plissée que Pa Di lui tend. Ensuite, toujours en pestant, Jules enfile un haut noir à manches longues gravés de fils d’or. Elle étouffe un cri quand Pa Di lui noue un tablier, grimace lorsque celle-ci ajoute une ceinture verte par-dessus, enfin se mord la joue lorsque Pa Di lui attache un lourd collier. Sa peau chaude de transpiration accueille toutefois avec plaisir le métal froid et apaisant.
— C’est tout bon ! s’extasie Pa Di en frottant ses mains. Vous êtes ravissante !
Jules se retourne en direction du miroir, s’observe, et lance un cri horrifié.
— Tu te fous de moi ? C’est quoi ça ?
— Ca ?
— Ouais, ce moi ? J’suis d’un laid ! La dégueulassure que j’suis !
— Oh mais non, je vous trouve vraiment charmante dans cette robe !
— Pis j’étouffe, bientôt j’crève ! Comment porter un truc aussi inconfortable ? Franch’ ça me fout la gerboulade ! Comment tu fais, toi ?
— Comment je fais quoi ?
— Bein t’es pire belle dans ta tenue ! Une vraie princesse ! Pis on dirait t’es pire confort dans ta robe quoi. Mais moi, franch’ regarde ça ! On dirait un zouave qui a voulu s’pomponner mais qui a total’ raté son truc. Et c’est pas tes habits ou toi, le problème, hein. C’est juste… moi. Dedans. Ca y rate quoi.
Pa Di ouvrait la bouche pour protester mais des bruits de pas retentissent. La porte s’ouvre avec fracas. Pa Di et Jules se figent aussitôt.
— Princesse Pa Di, le maître du thé vous attend dans l’antichambre des Mille Saveurs pour votre cours de bienséance. Que faites-vous encore dans votre chambre ? Seriez-vous souffrante ?
Pa Di semble rassurée quand elle reconnaît la voix de Dame Kao.
— Non madame, je ne suis pas souffrante.
— Alors puis-je savoir ce que vous faites derrière ce paravent ?
Jules et Pa Di échangent un regard paniqué.
— Je… Je suis… La chaleur me pousse à choisir des vêtements plus légers.
— Dans ce cas, vous ne verrez aucun inconvénient à ce que je vienne vous aider.
— Rassurez-vous, je me débrouille très bien seule.
Mais Dame Kao ne l’entend pas de cette oreille-là et passe derrière le paravent. Lorsqu’elle y surprend Pa Di accompagnée de Jules, son visage s’ouvre de stupeur.
— Mais qui est donc cet énergumène ! s’exclame Dame Kao.
Jules se pétrifie, ne trouve rien à dire mais, heureusement, Pa Di intervient :
— Dame Kao, je vous prierai de faire preuve d’un peu plus de respect envers la Princesse Jules.
Jules lance un regard courroucé à Pa Di, ose lui marcher sur le pied sans se préoccuper de la présence de Dame Kao, mais heureusement Pa Di garde un visage impassible, souriant, si bien que Dame Kao ne voit rien du geste, même si elle plisse les yeux sous la méfiance.
— Et princesse de quel royaume ? demande Dame Kao, suspicieuse.
Pa Di, prise de court, ouvre sa bouche sans trouver rien à répondre, mais Jules prend la relève :
— Du reinaume de l’Eurythmie.
— Nous n’étions pas prévenus de votre arrivée, Princesse Jules.
— Certes, réintervient Pa Di. Toutefois, maintenant qu’elle a fait un long voyage pour venir jusqu’à nous, nous n’allons pas l’expulser, n’est-ce pas ? Ce serait inconvenant de notre part.
— Bien évidemment. Princesse Jules de l’Eurythmie, je vous souhaite la bienvenue dans la Cité Fleurie.
Dame Kao, sous les yeux éberlués de Jules, s’incline alors dans une profonde révérence, et Jules se demande si le geste est sincère ou très railleur. Dame Kao finalement se redresse et dit :
— Le maître du thé vous attend toujours, Princesse Pa Di.
— Mais la Princesse Jules ?
— Je peux lui faire visiter la Cité Fleurie, si tel est son souhait.
— Non ! s’exclame Jules.
— Non… ?
— J’préfère grave rester avec Princesse Pa Di, s’explique Jules.
— Et assister à son cours de bienséance ?
— Ouais. C’est quoi, apprendre à boire le thé ? J’peux faire ça. C’est pas compliqué, boire le thé.
Une étrange lueur passe dans le regard de Dame Kao, mais elle finit par obtempérer, en s’inclinant une deuxième fois.
— Dans ce cas… Veuillez bien me suivre, Princesse Pa Di et Princesse Jules.
Pa Di et Jules échangent un regard quelque peu embarrassé, mais acceptent finalement. Les trois femmes sortent dans le couloir. Dame Kao devant, Pa Di et Jules chuchotent à l’arrière.
— Savez-vous seulement boire le thé ? lui demande Pa Di.
— Bein, j’sais tenir une tasse quoi.
— Vous ne savez pas boire le thé.
— C’est surtout que j’ai pas soif. On peut pas faire autre chose ? Genre, aller visiter tes passages secrets ? Maintenant que j’ai mis ta fichue robe !
— Et que faisons-nous de Dame Kao ?
— Bah. On la déglingue ?
Le visage de Pa Di s’horrifie, mais Jules n’y voit pas là un problème. Elle hausse ses épaules, tire sur sa robe, comme si elle désirait la déchirer pour être plus à l’aise dans ses mouvements. Soudain, Jules s’encouble dans les tissus, manque de tomber mais Pa Di la rattrape de justesse.
— Fichtre !
Dame Kao se retourne, le regard exaspéré. Le groupe est à l’arrêt.
— Un problème ? dit-elle.
— Oui, y’a un sacré problème, lui répond Jules. J’ai pas soif et j’aime pas les robes.
Pa Di lui donne un coup de coude pour qu’elle se taise, et adresse un sourire à Dame Kao.
— Ce que Princesse Jules veut dire, intervient-elle, c’est qu’il fait chaud et qu’elle préférerait une autre boisson que le thé. N’est-ce pas Princesse Jules ?
— Ouais ouais…
— Votre cours de bienséance ne peut être annulé.
— Mais depuis quand y’a des cours pour boire du thé ? Genre ! proteste Jules.
— Est-ce la preuve que vous n’êtes pas une véritable Princesse, lui demande Dame Kao, que vous êtes en réalité une imposture, comme je me l’imagine depuis le départ, et qu’alors, étant donné que vous n’avez aucun droit à vous trouver ici, on doive vous trancher la tête ?
Sur ses paroles, Jules blêmit, recule d’un pas. Dame Kao semble trouver confirmation dans cette réaction, puisqu’elle sourit victorieusement, lève la tête, aperçoit des gardes là-bas, qu’elle somme de venir. Aussitôt, Pa Di s’empare de la main de Jules, et voilà que les deux jeunes filles se retrouvent à courir à vive allure dans les couloirs du palais, des gardes sur leurs talons.
— Là, à gauche ! la guide Pa Di.
A plusieurs reprises, Jules se prend les pieds dans sa robe. Elle n’arrête pas de jurer, balance des bijoux derrière elle, à la fois pour s’en débarrasser et aussi pour les jeter sur les gardes. Fichtre ! Ses lancers ne touchent pas une seule fois leur cible. A côté, Pa Di semble être nullement gênée par ses vêtements, se meut avec plus d’aisance, et paraît avoir une idée bien précise de la destination. Elles s’engouffrent dans une salle. Passent derrière une statue. Alors, Pa Di enlève une dalle, chuchote à Jules d’y sauter, ce qu’elle ne manque pas de faire. Pa Di s’engouffre à sa suite au moment où les gardes entrent dans la salle, et s’ils se dirigent en direction de la statue, impossible de voir les deux jeunes filles puisque déjà, Pa Di a rebouché le trou avec la dalle. Il fait noir. Pa Di et Jules sont accroupies.
[Insérer texte]
et c’est ainsi que Pa Di et Jules, après multiples mésaventures, toutes plus désastreuses les unes que les autres, regardent le champ de bataille avec à la fois fierté et regrets. Leurs robes sont déchirées, maculées de sang, leurs peaux sont boueuses, les mains de Pa Di sont des griffes, et toutes les deux songent à toutes ces années durant lesquelles elles ont combattu, ensemble, pour cette cause qui leur semblait la plus juste.
— Alors là, ce fût épique ! s’exclame Pa Di.
— Grave. On est des véritables héroïnes maintenant.
— La prophétie disait juste. Les deux élues, c’étaient nous.
— Ouaip. On a même eu le droit à un slow motion quand j’ai cru que t’allais mourir. Et t’as vu, à nous deux on a sauvé le monde. C’était grave cool.
— C’est juste dommage qu’il y ait eu quelques morts au passage. Là, nous comptons un grand nombre de cadavres tout de même.
— Bah. Faut bien un peu de tragique, nan ? Sinon c’est pas drôle quand les larmes ça coule pas.
— Oui. Vous devez avoir raison, reine Jules. Toute histoire a besoin d’un peu de tragique.
— Et pis pareil pour le sang, c’est inévitable que ça jaillisse de partout quand les méchants coupent si bien les têtes. Yeaaah ! Ca on aime !
— Tout à fait ! Et les choses sont même mieux lorsqu’il y a de la torture et de la souffrance psychologique. D’ailleurs, si jamais on devait un jour faire une suite à cette histoire, je connais une personne experte dans le domaine. Je suis sûre qu’elle voudrait bien nous aider. Elle s’appelle M...
Pa Di se tait car le ciel soudain se brouille devant elles. Jules sourit tandis que l’autre émet un cri surpris.
— T’inquiète, reine Pa Di, la rassure Jules. Ca c’est une brèche. Il était temps qu’elle se rouvre ! Tu viens ?
— Je suis pas sûre finalement…
— Mais oui, allez ! Je t’emmène dans mon monde !
— Je peux très bien rester ici…
— Raconte pas n’imp’ ! Pis, c’est l’occasion de faire un autre crossover grave cool ! Nos autrices sont si badass, si organisées dans leur session d’écriture, si inspirées, que ça va donner un autre truc pire cool. Ça sera long, ça sera prodigieux, ça sera glorieux et supra bien travaillé ! Ca va même déboucher sur un big grand roman, non en fait, ce sera une saga de 10 tomes, pis la saga sera envoyée à des ME tant c’est cool, pis ça sera accepté partout, pis ça va gagner plein de prix, pis ça fera le tour du monde, pis nous on sera acclamées partout où on ira ! T’imagines, un peu ? Ce crossover, ce sera le meilleur de tous les crossovers ! Si ça c’est pas beau !
— C’est même super méga cool !
— Euh, cette phrase c’est pas très cohérent avec ton personnage.
— Balek ! Go pour un autre crossover du turfu !
— Yihaaaaaa !
— Vive les crossovers !
— Vive celles qui ont lancé l’idée !
— Euh ça par contre, j’suis pas d’acc.
— Pourquoi ?
— Elles sont quand même grave dérangées. L’une d’elle martyrise ses personnages de ouf, et l’autre porte des guenilles !
— T’as raison. Pas vive elles alors. En revanche, vive celles et ceux qui ont suivi l’idée de crossover et qui ont écrit des trucs vraiment cools !
— Vive l’écriture !
— Vive PA !
— Vive nous !
— Et surtout…
— … vive la procrastination !
J'avais une petite fenêtre pour lire et j'ai bien choisi ce crossover, j'ai tellement ri <3 C'est bien trouvé d'avoir introduit Jules dans cet environnement que je ne connais pas, mais qui semble tout de suite très entier et précis. Ça fait un bon point de rencontre entre vos histoires !
Et puis les robes traditionnelles confrontées à "J’suis d’un laid ! La dégueulassure que j’suis !" voilà, c'était si drôle, sans compter sur ce [Insérer texte] qui fait l'unanimité. Bravo à toutes les deux, vous avez l'air de vous être bien amusées :')
(Momo la guenille je m'étouffe)
Haha tu es adorable d'avoir lu, trop contente si ça t'a fait rire ! :D Mercimerci, trop d'amour par ici <3
(Jules en robe, qui l'aurait cru :'))
merci encore ! trop bien si ça t'as fait rire et passer un bon moment :)
(Jules en robe est une super décision)
J'ai posé les yeux sur cette histoire et je n'ai pas pu m'en détacher jusqu'à la dernière ligne (jusqu'au point d'exclamation, pour être précise). J'ai adoré ce crossover. Mais quelle idée géniale, en fait. Ça donne envie de lire d'autres crossovers et de lire vos deux histoires respectives. Ce fut une touche de rire dans ma journée, alors merci <3 On découvre deux personnages fantastiques et drôles (oh, ces expressions du turfu, ça me laisse bouche bée de rire au-dessus de mon écran)... et une relation complice, des univers sous un angle nouveau.
Au plaisir et au temps de vous lire encore ! ^^
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire, c'est chouette si ça t'a fait rire comme ça ! :D :D Peut-être qu'un autre atelier crossover sera organisé bientôt, ce sera l'occasion pour toi de participer ! ;-)
Mais sinon merci encore, ton commentaire est adorable <3
Bisou, à très vite !
merci encore et à plus :) ton message est vraiment mim's en tout cas, il me fait sourire xD
à bientôt !
J'ai bien ri ! Je connaissais déjà l'univers de la cité fleurie (qui a disparu ?) Mais pas du tout celui de Jules
Le mélange des deux est savoureux
Vous avez bien rigoler à écrire ça
D'ailleurs c'est difficile ? Le résultat est Franchement bon . Content que ça donne lieu a 10 tomes et le succès lol
Enfin merci beaucoup j'ai passé un bon moment
A bientôt
je suis trop contente que cela t'ait plu :) bah écoute, c'est un plaisir
et oui, la Cité Fleurie a été détruite par les républicains, tu ne t'en rappelles pas ?
(blague à part Les Héritiers de la Grenouille reviendront)
Qu'est-ce qui est difficile ? Ecrire à 4 mains ou gérer la célébrité ? Les deux sont faciles je dirai xD
à bientôt et merci encore !!!
Ha ben j'espère que ça va revenir HG :)
Je pensais à écrire à 4 mains pour la difficulté :-) le succès la richesse et la gloire, je te fais confiance pour gérer ça :-p
A plus :)
Merci encore et à bientôt !
J'ai adoré le moment [insérer texte], sans doute le meilleur passage que j'ai pu lire sur le site! Cette description minutieuse de cette bataille dantesque avec juste ce qu'il faut de violence, d'action, d'humour et de sexe. Par contre, j'avoue ne pas avoir trop compris ce que cette autruche faisait sur le champ de bataille, il faudra que je relise.
Et vivement, après ce CrossOver, un OverCross (un CrossOver mais dans l'autre sens).
Et merci d'être venu nous lire, ainsi que pour ton commentaire :) Il y a juste deux choses petites choses que nous n'avons pas comprises dans ton commentaire :
- tu as compris qu'il y avait quelque part une référence au sexe ? Parce que si c'est le cas, je veux bien que tu me la notes :) Avec Cherry on n'a pas eu l'intention d'écrire une scène de sexe, en tout cas, si bien que ça nous laisse un peu songeuses.
- pour l'autruche aussi, il nous semble pas en faire mention ? :)
Voilà ! Mais sinon merci pour ta lecture, et oui, pourquoi pas enchaîner avec un OverCross haha ;)
C'est dur quand je suis le seul à comprendre mes blagues... ^^'
Je patiente en attendant la sortie de la suite des HG et je découvre la plume de Louison (je vais faire un tour chez toi de ce pas).
Bon déjà les titres d'histoire et de chapitre envoient du lourd mdrr
"Insérer texte]" c'est validé xD
La fin part dans tous les sens, j'adore mdrr
L'idée est excellente, maintenant au tour de Pa di d'aller visiter Jules ^^
Et plus sérieusement cette idée de mêler deux univers est à creuser !!
Bon à plus et merci pour le sourire !
Merci beaucoup pour ton passage par ici et ton commentaire :D On est ravies si ce crossover a pu te donner le sourire ;-)
A très vite !