Quatre ans. Cela faisait quatre ans qu’on n’avait pas eu d’altercation. On se voyait dans la cours. On s’ignorait parce qu’on n’avait rien en commun. On oubliait la présence de l’autre. C’est donc après quatre ans qu’il me balança des pièges et des questions inutiles.
J’ai été surprise quand je l’a aperçu dans ma classe. Ses habits chers collés à la peau. Son sourire mesquin collé au visage. Et son regard noir. Il était adulé de tous et pourtant n’avait rien de bien attachant. Si ses notes étaient incroyables, son attitude était impertinente. Si ses remarques étaient juste, il ne s’intéressait à rien. Si il était un excellent élève, son comportement ne suivait pas.
On sut dé les premières évaluations qu’on était rivales. Quelques demis points d’écarts. Quelques regards de travers. Mais hormis cela, nous ne parlions pas. Cette fois là fut donc la première. Un mélange d’incompréhension et de nervosité. Son ton était glacial. Pourtant ses yeux ne reflétaient rien de tel. Ses mots était méchant. Pourtant ses gestes ne l’étaient pas. Un exposé. Des questions inutiles. Des pièges. Lui. Oswald.
Je ne comprenais pas. Alors je me prenais au jeu. Dés les premières semaines de cette nouvelle année, la classe fut notre terrain de jeu. Juste des feuilles, des stylos et des mots. Peu de paroles. Aucune en dehors du ring. On se désintéressait de l’autre lorsque ce n’était pas pour les cours. Je méconnaissais ses intentions. Ses envies et ses projets. Il n’était qu’il simple adversaire plaisant en cette début d’année ennuyeuse.
On s’installa une routine. Quelques regards méprisants de sa part le matin. Quelques piques pendant une question. Quelques sourires satisfaits après une bonne note. Rien de bien méchant. Je n’avais pas compris ce qu’il était devenu. Pas compris qu’après chaque défaite, une autre personne en souffrait. Pas compris qu’après chaque victoire, une autre personne en souffrait. Des insultes ou des moqueries. En fonction de la situation. Ses menaces n’allaient pas plus loin. Il se défoulait juste. Mais je ne l’avais pas sus. Je n’avais pas vue. Je n’avais pas sus voire.
Plus encore lorsqu’une nouvelle personne arriva. Qui remplis ma vie de blagues salaces et d’autodérision. Une personne tout à fait banale qui permis de me détaché de mes notes. De mes bulletins. De lui. A son arrivé, on s’est tout de suite rapproché. Son enthousiasme liée à une amertume vis à vis de certains m’a beaucoup plus. De même pour son style décalé tout en étant dans les normes. Il était simple à vivre. Une personne dont on ne peut plus se détacher facilement. Une personne qui devint rapidement un ami incroyable. Une personne qui était Elian.
Mais cette amitié ne faisait pas du bien à tout le monde. Parce que je me détachais d’Oswald. Parce que je me détachais de notre rivalité. Parce que je ne faisais plus attention a lui. Parce qu'il était redevenu un inconnu pour moi. Et cela ne lui convenait pas. Cependant, je ne le savais pas. Je ne le voyais pas.
Cela allait doucement. Par des regards rempli de colère. Par des soupirs nerveux. Les sourcils toujours froncés. Il parlait mal. Répondait toujours plus aux professeurs. Était toujours plus bruyant. Pendant les cours, son rire jaune résonnait sur les tableaux. Ses gestes violentaient ses affaires. Sa présence était écrasante. Si écrasante que personne n'osait l'arrêté. De temps en temps seulement, son meilleur ami le calmait. Le retenait. Mais il était le seul.
Si au début il ne faisait pas attention aux autres. Restait avec sa bande. Il s'en écarta peu à peu. Devenant bien plus blessant avec eux. Avec les autres. Ses paroles tranchantes n'en loupaient pas une. Chaque mot était moquerie. Chaque sourire était condescendant. Et petit à petit, j'ai compris. Parce que ses rengaines s'adressaient parfois à moi. Bien plus sévèrement. Bien plus méchamment. Et si tout d'abord c'était vers mes notes. Cela est rapidement passé sur Elian. Des insultes. Indirectes. Mais on savait qu'elles étaient pour lui. Il lui en voulait. On ne savait pas pourquoi. Pas tout de suite pourquoi.
Cela a continué. Il rigolait sur notre dos. Était bien plus présent. Sa façon de parler sans réellement nous adressé la parole m’énervait. En particulier quand il reprochait certaines choses à Elian. Dans sa maigre barbe. Juste derrière nous. Des reproches muets. J’essayais de garder mon calme. Aidé par mon ami. Parce que cela ne servait à rien. Parce que cela allait empirer la situation. Mais cela ne dura pas.
Un jour, alors qu’on se croisait dans la cours bien assez grande pour tout le monde, il me fonça dessus. Ses yeux fixaient un point au loin. Sa mâchoire était contracté. Et alors qu’on parlait, son épaule m’écarta d’un grand coup. Il me regarda de haut. Mes fiches étalées par terre. Il ne prononça que deux mots.
« Petites merdes. »
Ils nous étaient forcément adressés. Et étant donné la manière dont il nous regardait, il le pensait vraiment. Il parti. Laissant mes feuilles se baladées au gré du vent. Les élèves continuaient leur route. N’ayant pas entendu les quelques mots. La sonnerie allait bientôt retentir. Pourtant, je me précipitais pour le rattrapé. Pour lui dire enfin quelque chose. Pour lui faire arrêté ce comportement haineux.
Je courus à peine. Le tirant quelques pas plus loin. A l’abri des regards indiscrets. Mais là où on pouvait nous surveiller. Juste au cas où. Il se laissa faire en grognant. Elian aussi me laissa faire. Il comprit que s’en était trop. Alors là. Derrière nos salles de classes. Je lui parlais. Insistant sur le harcèlement. Son attitude. Et tout ce qui gênait aussi les autres. Ce fut des reproches. Des accusations. Et des problèmes vis à vis d lui. Cependant, il n’écoutait pas. Ponctuait mes phrases de tics vocales. Soupirait. Roulait des yeux. Serrait la mâchoire. Sa posture nonchalante n’arrangeait pas le tout. Mains dans les poches. Têtes repoussée en arrière. Visage fermé. Mon discours ne servait à rien. Et il allait me le faire savoir bien plus encore. Il attendait juste le bon moment. Lorsque je fatiguais. Lorsque j’avais finis mes attaques.
« Cela ne te rappelle pas quelque chose . »
Si. Bien sûr que si.
Ce début de texte m'a attirée, même si je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être les phrases courtes et directes. Ou bien cette rivalité. Où cette mystérieuse attirance. Cet affront muet. Car pour être ennemis, il faut avoir remarqué l'autre. Non ?
Enfin voilà. J'irai volontiers lire la suite. J'ai en revanche remarqué quelques erreurs d'orthographe. Je te conseille donc d'utiliser un site internet de relecture. Je ne peux pas trop t'aider pour choisir lequel, en revanche, car je n'ai pas vraiment de problème avec ce satané français.
En tout cas, vraiment bravo !!!