Rien ne m'émeut plus que le ciel
A l'horizon sur la forêt
Oeuvre éphèmère et éternelle,
Tableau géant peint à grand traits.
Lavis de bleu à l'infini,
Rayonnement uni d'azur
Colorant les airs de clarté,
Grand lac profond, calme et secret,
Ou bien immaculé linceul
Silencieux chargé de neige,
Joueur de vent taiseur d'arpège,
Pesant couvercle bien fermé.
Fulgurances honnies de tempêtes terribles,
Déchirantes fureurs, longtemps tues, éclatant
En grondante lumière et violence indicible,
En diluviennes larmes, enfin, s'éloignant.
Grisé moutonnement d'écume,
Tremblante brume effilochée,
Théâtre noir de blanche lune
Et son rideau tout étoilé.
Savantes vagues immobiles
Roulant des franges irisées,
Cotonneux nuages dociles,
Que presque l'on caresserait.
Mais juste une remarque: est-ce normal que l'avant dernière strophe ne soit pas mise en page comme les autres?
Merci encore une fois !
"Je pense à toi où que tu sois.
Que nos soucis s'envolent et que nos cœurs fusionnent.
Le moment est venu de réaliser ce vœu.
Et qui sait ?
L'aventure ne sera peut-être pas si périlleuse.
Sans doute a-t-elle déjà commencé.
Nous ne vivons pas dans le même monde, mais nous sommes sous le même ciel.
Un seul ciel, une seule destinée."
La même nostalgie se dégage de ton poème :)