Confession

Je dois t'avouer que... je t'admire.

Tu es quelqu'un de fort et fragile à la fois,

mais tu rayonnes.

J'ai cru à tort que tu m'oublierais

comme on oublie personne,

que même si j'ai fait mourir nos débuts,

et que le feu n'a jamais repris,

c'était pour t'éviter un refus,

et c'est trop tard que j'ai appris

que tu m'aurais dit oui

Si du moins,

Je n'avais pas manqué

Je n'avais pas douté.

Je t'admire

Parce que tu as été honnête par la suite,

Parce que j'ai pu lire entre mes mains

la douleur dans une lettre écrite

Une douleur sans amertume

Une douleur qui s'en veut

mais qui ne blâme pas l'autre.

Et j'ai trouvé ça beau

J'ai trouvé ça pur

Parce que tu as continué de rayonner,

même par de petits regards intimidés,

même si les choses ont changé.

Et quand j'y repense,

je m'en veux un peu aussi

de t'avoir laissé.e,

mais je ne m'autoriserai pas le regret

d'être heureuse avec quelqu'un d'autre aujourd'hui

car le passé est passé, c'est ainsi qu'en a décidé la vie.

Fy