Paris, le 23 Mai 1916
Mon tendre amour,
Vous voilà déjà reparti pour le front. J’aurais tant voulu pouvoir vous retenir ! Mais je sais que vous défendez vaillamment votre pays et reviendrez chez vous en héros. Sachez qu’à votre retour, la maison ne sera plus aussi vide… Car oui, je suis enceinte. Je viens de l’apprendre et cette nouvelle m’effraie un peu car me voilà fille-mère ! Mais elle réchauffe également mon cœur de joie. Une joie que, j’espère, vous partagerez également lorsque cette lettre vous parviendra.
A présent, je suis certaine que vous et moi avons plus encore de raisons de vouloir votre retour bientôt, sain et sauf.
Catherine
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1er Juin 1916
Ma tendre chérie,
Je n’ose vous dire ma joie à la lecture de cette nouvelle qui m’est parvenue hier, est-ce vrai ? Allez-vous faire de moi un père, comme je souhaite faire de vous ma femme ? J’y crois à peine. Ma Cathy, comme j’aimerais être auprès de vous en ce moment. N’écoutez nullement les mauvaises langues, je vous épouserai sitôt rentré !
Je vous aime et vous embrasse, vous et mon futur fils.
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4 juillet 1916
Ma douce Cathy,
Je suis inquiet, moi qui vous écris tous les jours, me voici bien quatre huitaines sans nouvelles. Peut-être nos lettres vont-elles se croiser ? Je l’espère, la solitude n’aide pas. Pensez à m’envoyer une de vos belles cartes parfumées, vous me manquez tant. J’ignore toujours où se trouve mon régiment, après l’explosion nous avons tous été dispersés. Et pour vous, comment vont les choses ? Souffrez-vous de privations ? J’espère bien que non. Ici, ces derniers jours, il ne se passe rien, nous creusons encore ces foutues tranchées. L’autre midi nous avons fait un repas agréable au bord de l’eau, loin de la boue et de la bataille. J’ai eu l’impression d’être revenu à l’époque bénie où nous nous somme connus, à ceci près que je partageais mon repas avec les camarades anglais plutôt qu’avec vous. Nous regardions passer sur la route les émigrants avec leurs voitures chargés de meubles. Et croyez-moi, ce spectacle était bien loin de valoir celui de votre doux visage souriant.
Bien à vous, votre soldat qui vous embrasse tendrement
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Paris, 20/08/1916
A l'intention de Monsieur et Madame Vally George,
Le maire de Péronne chef lieu de la somme, soussigné, certifie que Monsieur Vally Jules, Grade soldat, au 7ème régiment d’infanterie, né le 12/09/1892 dans la commune d’Amiens, est décédé le 03/08/1916, devant Albert secteur nord, tué à l’ennemi, mort pour la France.
Avec nos sincères condoléances.
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Péronne, le 16 Septembre 1916
Très chère nièce,
Votre oncle et moi-même sommes littéralement anéantis par l’annonce de la mort du jeune Monsieur Vally et nous pouvons comprendre la douleur qui vous accable aujourd’hui. Nous partageons votre peine et, tout comme beaucoup de nos compatriotes, pensons que cette guerre a déjà fait trop de morts et d’orphelins. À cela, justement, je voulais vous entretenir sur le sujet, une fois de plus. Il est fort fâcheux que ce pauvre garçon n’ait eu l’opportunité ni temps de régulariser votre situation avant son départ pour le front. Cela étant, je vous recommande de bien réfléchir à votre position, vous n’ignorez pas que vous vous trouvez à présent en fort mauvaise posture : tout le monde n’aura pas notre bienveillance. Je m’en voudrais de vous accabler davantage après un si grand malheur, nous serons bien évidement toujours là pour vous soutenir mais, dans votre intérêt et celui de l’enfant à naître, sans doute serait-il préférable de venir séjourner un peu à Vierzon et d’y prendre une décision pour l’avenir. À moins que vous n’ayez trouvé une solution plus radicale ?
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30 Septembre 1916
Mon très cher amour,
Voilà bien quatre mois que je n’ai plus reçu aucune nouvelle ni de vous, ni de personne. À ce sujet, je m’inquiète pour mes parents, le front approche-t-il de Péronne ? Je ne suis pas le seul, les lettres n’arrivent plus à mes compagnons non plus. Sommes-nous oubliés ? Le temps est long et la solitude nous pèse. J’essaie de tenir le coup en pensant à vous et à notre petit qui grandit en votre sein. Faites-moi un bon garçon ma douce chérie et promis, je ferai de vous une femme honnête dès ma prochaine permission. Elle ne saurait tarder, il y a si longtemps que je l’attends, tous les camarades souhaitent eux aussi la relève. Comment cela est à Paris ? Y êtes-vous encore ? Ici, nous avons peine à nous reposer, nos pieds sont gelés et la nuit est aussi une farandole de fusillades. Nous somme bercés par le son du canon. Ce bruit, toujours le même, sans discontinuer, est infernal. Nos douces soirées me manquent. Quand je parviens enfin à m’endormir, je rêve d’elles, de vous mon aimée, et m’éveille chaque matin en croyant à vos caresses mais seuls les rats me touchent. Votre amour est mon seul réconfort, je prie pour recevoir très vite des nouvelles.
Votre poilu qui se languit
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Le 27 Mars 1917
Mon très cher Jules,
Voilà déjà bientôt une année que j’ai appris l’effroyable nouvelle de votre disparition au front. Un télégramme généreusement transmis par vos parents puisque, n’étant pas votre épouse, je n’ai aucun droit envers votre personne. Et qu’est-ce que ceci me diriez-vous ? D’où vient cette folie de vouloir écrire à un mort ? Je suis consciente de l’absurdité d’une telle conduite et pourtant… je ne suis plus vraiment moi-même depuis ce funeste jour où j’apprenais votre disparition. Malgré la morosité du quotidien depuis votre départ, c’est un maigre réconfort que je trouve en ce journal pour vous le narrer comme si vous étiez en mesure de m’entendre.
Ma tante, sous ses faux airs compréhensifs, n’a pas masqué longtemps ses véritables intentions : me sortir au plus vite de ma “mauvaise posture” (comme elle se plaisait à la qualifier) en me trouvant un nouveau parti. Quant à ses soi-disant conseils au sujet de notre enfant, je n’ose même pas évoquer leur nature odieuse ici ! Elle s’est montrée terriblement insistante, à tel point que, je l’avoue, j’ai hésité et bien failli lui céder. J’ose espérer que vous pourriez me pardonner cette faiblesse. Je venais d’apprendre que je vous avais perdu pour toujours et que nos projets d’avenir ne se concrétiseraient jamais. Alors oui, durant un instant, j’avoue avoir été tentée de suivre la voie de la facilité. Mais, grâce à Dieu, vos parents se sont littéralement portés à mon secours. Ayant conscience de ma situation délicate et soucieux de mon bien-être, ils sont venus me retrouver. Réconfortée par leur bienveillance, je suis parvenue à trouver la force d’exprimer mes convictions : mes refus d’abandonner notre enfant et de refaire ma vie avec un autre homme. Rassurés par mes propos, ils m’ont alors exposé le véritable but de leur visite : une fugue, loin de Péronne devenue bien trop proche de la ligne de front. Cependant, mon amour, vous ne saurez jamais comme les premiers jours ont été difficiles ! Chaque fois que je sortais, votre présence me poursuivait, me rappelant votre absence d’une manière cruellement ironique. Bien sûr, vos géniteurs étaient là mais eux aussi devaient faire leur deuil. Et, longtemps, c’est un silence de mort qui a régné entre les murs, seulement parfois entrecoupé de larmes.
Pourtant, ce sont des pleurs qui sont venus égayer nos vies… des cris même, des cris tellement forts qu’ils nous ont immédiatement tirés hors de l’abîme dans lequel nous étions tous en train de plonger. Ces lamentations, c’étaient celles d’un nouveau-né. De notre enfant. Votre fille, car oui, c’est une petite demoiselle qui est venue au monde avec les premiers jours du printemps. Mon rayon de soleil. Je ne sais que trop bien à quel point vous souhaitiez un héritier mâle mais… cette chaleureuse enfant m’a littéralement ramenée à la vie. J’ignore si j’aurais trouvé le courage de poursuivre une existence qui m’était devenue si futile sans vous.
Elle est si belle… si seulement vous aviez pu avoir la chance d’au moins la voir. Dès qu’elle a ouvert les paupières, j’ai su que je l’aimerais inconditionnellement, tout comme je vous ai aimé. Elle a hérité de vos magnifiques yeux bleus, que je prends très souvent plaisir à contempler. Même si, je l’avoue, ce fut difficile au début. J’ai fini par prendre conscience de notre chance que cette enfant vous ressemble autant, un peu comme si vous viviez à travers elle, et cette idée m’est devenue infiniment précieuse. Je souhaite que notre Juliette puisse vivre une existence épanouie et qu’elle n’oublie jamais d’où elle vient, ni quel homme merveilleux a été son père.
Je ne cesserai de lui parler de vous, de vous qui…
Je vous ai aimé Jules, je vous aime.
Il commence à être moins aisé de poursuivre ce mot après avoir évoqué notre enfant… En dépit de toute la joie que sa présence m’inspire jour après jour, cela me rappelle aussi que vous n’êtes plus là pour en profiter. Que jamais vous ne vivrez ce bonheur avec nous et que jamais nous ne formerons une véritable famille.
Mon amour, me pardonneriez-vous ce nouvel élan de faiblesse, vous qui étiez si bon ? Je sais que je dois être forte et continuer à vivre pour notre fille et pour qu’à travers elle, perdure votre souvenir. Désirer votre retour serait insensé. Aussi, j’ai conscience que je dois cesser d’être égoïste, de ressasser le passé, les mauvais coups du sort et qu’il faut maintenant se tourner vers l’avenir. Un avenir que j’entrevois radieux, auprès de Juliette qui, sans vous, n’aurait pu illuminer ma vie.
Un jour, je sais que nous nous retrouverons.
Je vous aimerai toujours.
Votre Cathy
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Le 20 Novembre 1918
Mon amour,
Ai-je encore le droit de vous nommer ainsi ? Me voilà sidéré par les nouvelles reçues : moi déclaré mort ? J’ai versé tant de larmes sur votre silence, votre disparition, celle de mes parents, mon isolement. Comprendre enfin la raison de ceux-ci m’a fait pleurer de joie. Je remercierais presque la mine m’ayant envoyé ici et permis de tout découvrir en recevant mon courrier à une adresse fixe. J’ai bon espoir que vous me lisiez à présent que je sais où vous vous trouvez et de recevoir de vos nouvelles. Même si j’avoue avoir la peur au ventre de vous découvrir épousée, notre enfant à un autre ou pire encore. J’ai cru tant de choses, pardonnez-moi les pensées, les reproches, ce fut tellement long, un abominable enfer.
Personne de votre « charmante » famille n’a su me renseigner sur votre disparition, j’ai frappé à de nombreuses portes lors de mes courtes permissions, demandé à tous sans jamais recevoir de réponses.
Ma correspondance m’est ainsi entièrement revenue à présent que je ne suis plus sur le front ! Toute sans exception, et je peux jurer qu’il s’agit là d’un gros paquet. Comprendre que jamais vous n’avez reçu mes missives, cela m’a presque rassuré. Comment, dans ce cas, auriez- vous pu y répondre ?
Au moins, je n’ai pas été abandonné sans raison. J’espère de tout cœur que cette lettre-ci vous parviendra et au petit, s’il est bien de ce monde ? Je prie pour que rien ni personne ne vous ai enlevé à moi pour toujours. Je vous aime ma Cathy, je n’ai que ce mot-là dans le cœur. Vous m’avez tellement manqué. M’avez-vous attendu ma douce ? Bientôt nos retrouvailles ?
Si ce n’est pas le cas, j’accepterai ce fait et vous pardonne d’avance mon adorée, plusieurs années nous séparent et le destin s’est joué de nous. Sachez bien quand même que votre soldat éclopé en souffrirait plus encore que des blessures qui l’ont forcé à se trouver là où il est.
Au sujet de ce vilain accident, ne vous en inquiétez pas, j’ai survécu et je rentre mon amour. Je suis encore vaillant, capable de vous rendre heureuse et de prendre soin de vous.
Jules
Bon, il faut dire que tout cela n'est pas uniquement mon oeuvre puisqu'il s'agissait d'un texte écrit à 4 mains. Et ma binôme avait effectué de nombreuses recherches pour que l'atmosphère semble aussi réaliste que possible. J'ai un très bon souvenir de cette collaboration ! ^^
Contente que cela t'ait plu, merci de ta lecture et de ton commentaire !
Bravo les filles, c'est très poignant cette histoire et tellement imprégnée de réalisme. J'avais une boule dans la gorge en lisant.
J'imagine que vous avez fait un beau travail de recherche pour le style et le cadre.
Bravo en tout cas!
Réponse de Slyth : Oh Céline, ça fait vraiment plaisir de te voir aussi impliquée dans cette petite histoire ! Pas de suite désolée, on a préféré laisser ça à l'imagination des lecteurs ! ;)
Pour ce qui est des recherches, il faut effectivement remercier dominosama qui a utilisé beaucoup de son temps libre pour rendre cette correspondance aussi réaliste que possible. J'ai appris beaucoup de choses grâce à elle !
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Réponse de Slyth : c'est drôle, je n'avais pas pensé qu'on puisse douter de l'état de Jules mais c'est une assez jolie manière de voir les choses aussi ^^
Contente que cela t'ait plu et merci de ton commentaire !
Réponse de Slyth : On a toujours de belles surprises à travers les commentaires parce qu'on n'imagine jamais la façon dont les lecteurs vont interpréter l'histoire. Personnellement, j'apprécie le fait qu'un événement "malheureux" se termine finalement bien. En tout cas, merci d'avoir partagé tes impressions avec nous, je suis contente que ce texte t'ait plu ! ^^
Réponse de Slyth : Ah ah, c'est vrai qu'au final, on retrouve un peu les deux thèmes au sein de cette correspondance. On a d'ailleurs hésité mais le point fort reste quand même l'ouverture finale sur les retrouvailles. Un grand merci pour ta lecture et ton commentaire, je suis contente que ce texte t'ait plu ! ^^
Réponse de Slyth : Nooon, Sej aime les histoires qui se teminent bien ? Ou bien c'est parce que c'était pas trop guimauve que tu dis ça ? xP
Plaisanterie mise à part, ça me fait très plaisir de savoir que ça t'a plu. Merci pour ta lecture et ton commentaire !
N'empêche, cela reste quand même assez horrible de croire son amant mort alors qu'il ne l'est pas. Heureusement, la fin laisse l'espoir de jolies retrouvailles entre les deux, et je remercie les parents de Jules d'avoir su sa Cathy.
C'est du beau travail ! :)
Réponse de Slyth : Je ne connais pas cet ouvrage non plus mais c'est plutôt sympa si notre contribution a pu t'y faire repenser. C'est sûr que le quiproquo est assez horrible, heureusement que la fin est là pour contrebalancer ce sentiment ! Merci pour ta lecture et ton commentaire !
En tous cas, l'atmosphère de la guerre est très bien rendu, ainsi que l'histoire de l'enfant... On y croit vraiment, les problèmes de communication sont très plausibles, bravo !
Réponse de Slyth : Hm, en fait, je ne crois pas que tu "condamnes" l'utilisation d'un télégramme au sens propre. C'est plutôt le fait que la "mort" du soldat soit annoncé de cette manière qui t'a fait réagir (en tant que lectrice) non ? ^^
En tout cas, une annonce froide et informelle telle que celle-ci était complètement voulue. Personnellement, je pense que ça ajoute encore au tragique de la situation et, du coup, on se prend encore plus d'affection pour la pauvre Catherine qui subit tout ça. Quoi qu'il en soit, contente que cela t'ait plu ! Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Vous avez opté pour une sujet difficile, et je n'en suis que plus admirative ! Entre le ton, le sujet et le thème : wouah, vous vous êtes admirablement bien débrouilées ! Bravo à toutes les deux !!
Mon pitit coeur est plein d'espoir pour Jules et Cathy! <3 Je ne sais trop quoi dire de plus. C'était vraiment une belle nouvelle !
Réponse de Slyth : Je dois surtout remercier dominosama qui m'a entraîné dans ce sujet sur lequel je connais finalement très peu de choses (même si son idée m'a tout de suite emballée !). De plus, plutôt adepte du fantastique et de la fantasy en général, c'était la première fois que je m'essayais à quelque chose de beaucoup plus réaliste. Contente que ça ait bien passé à la lecture et que aies vécu toutes ces émotions, merci pour ton commentaire ! ^^
C'est un très bel échange que vous avez réalisé là, poignant et émouvant.
Merci pour tout, je ne puis dire autre chose.
Réponse de Slyth : Un grand merci pour ta lecture et cet adorable commentaire !
Réponse de Slyth : Je crois que dominosama a tout dit et elle y est d'ailleurs pour beaucoup (si ce n'est totalement) dans ce réalisme ! Contente de savoir que tu as pu te laisser embarquer dans cette petite aventure, merci pour ton commentaire ! ^^
Le réalisme est assez bluffant, et l'atmosphère de la première guerre était tellement bien retranscrit que je m'y suis cru tout du long.
La fin est touchante aussi, j'espère que Jules et Cathy pourront se retrouver <3
Bravo à vous deux!
Réponse de Slyth : C'est vraiment chouette si tu as pu t'immerger dans l'atmosphère à ce point ! Oh allons, est-ce qu'on n'imagine pas tous que Jules et Catherine vont se retrouver au fond ? Le truc c'est que chacun peut imaginer ses propres "retrouvailles idéales" ! ;)
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Une belle histoire d'amour tout de même et l'idée de plonger dans l'atmosphère réaliste de la première guerre mondiale est intéressante !
Domi, Slyth, bravo ! Vous pouvez être fières de vous !! :)
Réponse de Slyth : Oui.. comme on dit, "on ne choisit pas sa famille". Mais, pour le coup, heureusement que Catherine avait ses "futurs" beaux-parents ! Parce que oui, elle et Jules vont forcément se retrouver et rattraper le temps perdu : c'était un concours pour la Saint-Valentin quand même ! ;)
Contente que cela t'ait plu en tout cas, merci pour ta lecture et ton commentaire !
Ils sont très attachants tous les deux, avec leur fidélité au delà du temps et de la mort.
On imagine qu'ils vont se retrouver, hein ?
Réponse de Slyth : Oui, et les retrouvailles sont laissées à l'imagination de chaque lecteur ! ;)
Merci beaucoup pour ton commentaire et tes compliments !
En tout cas, il y avait beaucoup de détails qui rendaient le cadre de la première guerre mondiale très réaliste.
Bravo, les filles !
Réponse de Slyth : Oui, j'aime les contes de fées donc j'aime les histoires qui se terminent bien.. surtout les histoires d'amour ! ;)
Grâce aux nombreuses recherches de dominosama, nous avons pu donner un cadre réaliste à cette correspondance, je suis contente que tu apprécies cet élément ! Merci pour ta lecture et ton commentaire.
J'aime beaucoup le cadre choisi.
Nascana
Réponse de Slyth : On voulait toutes les deux que cette histoire se termine bien, alors voilà le résultat, même si les retrouvailles sont laissées à l'imagination des lecteurs ! ;)
Merci pour ta lecture et ton commentaire !