Coup d'état

Par Sylvain
Notes de l’auteur : N'hésitez pas à jeter un coup d'œil à la carte:
https://sites.google.com/view/eryon/accueil

La frustration et la colère étaient de vieilles compagnes. Elles lui tenaient chaud la nuit, comme deux maîtresses insoumises et caustiques, jouant avec lui effrontément. Elles l’avaient accompagné tout au long de son enfance, le titillant, l’aguichant sans répit, se rappelant à lui sans cesse, à défaut de ses parents… Kaelon n’avait pas vraiment eu une éducation conventionnelle. Un père dur et méprisant, qui l’avait toujours dédaigné et qui ne jurait que par la bravoure de son frère, n’accordant crédit qu’au nombre d’Arguelas décimés par sa lame. Malgré tous ses efforts pour attirer l’attention de son géniteur, il n’était jamais resté à ses yeux qu’une quantité négligeable, le fruit d’une pulsion incontrôlée un soir de banquet trop arrosé. Aurais-je davantage de valeur à ses yeux maintenant que Heich n’est plus ? se demanda le prince amèrement. Et une mère… une mère qui ne voyait en lui qu’un outil, un objet à façonner pour assouvir sa soif intarissable de pouvoir. Un accessoire dont elle se débarrasserait lorsqu’il serait obsolète. Et qui lui avait joué un tour de garce en lui confiant une mission ignoble. Et pourtant… le jeune homme continuait à faire ce qu’on attendait de lui, scrupuleusement, dans l’espoir futile d’un improbable geste de reconnaissance. Il observait Déleber Estelon, la façon qu’il avait de couvrir sa fille du regard était assez étrange pour lui, il en émanait  une impression d’attachement, de gentillesse, voire… d’amour ? Fût-il possible que les sentiments du Roi à l’égard de son enfant soient sincères ? Peu probable, ce genre d’émotions n’avait pas leur place à la Fière, pourquoi en serait-il autrement ici ? Kaelon avait ressenti une joie malsaine devant la détresse de la future prêtresse à l’annonce de son intégration. Il avait pris du plaisir à la voir à ce point déboussolée, comme si son monde s’effondrait, et il avait tenu à ce qu’elle le sache. Il s’était affiché bien en vue et lui avait adressé son sourire le plus condescendant. Leurs regards s’étaient croisés, et il y avait lu une intense douleur, un appel à l’aide. Après le sacre de la princesse, tous les dignitaires s’étaient dirigés vers le sanctuaire de la Matriarche pour assister à une ultime messe nocturne. Il avait une fois de plus faussé compagnie à ses carapaces, au grand dam  d’ Hélane. Ils avaient traversé le gigantesque viaduc qui surplombait le Cloaque. La prêtresse avait dispensé un prêche, assistée tout du long par la pauvre princesse, qui ressemblait à une bête apeurée et traquée. Ne subsistait à présent de sa rancœur plus qu’un sentiment de pitié, et de honte ; pourtant, la jeune fille arrogante avait sûrement mérité son châtiment. Son regard se porta une fois de plus sur le souverain. Comment approcher l’homme le plus puissant d’Eryon sans éveiller les soupçons ? C’était bien beau d’avoir une bague au poison fulgurant, encore fallait-il pouvoir l’administrer. Kaelon en était là de ses réflexions, lorsqu’un homme arborant les couleurs des Estelon se présenta à lui.

— Messire Derbeniss ?

— Oui ? répondit-il sur la défensive.

— Sa majesté souhaiterait vous inviter à effectuer le retour vers la ville haute en sa compagnie.

Il suffisait parfois d’un coup de pouce du destin pour dénouer les situations les plus inextricables.

              

Il s’avança d’un pas déterminé vers le carrosse royal, escorté par quatre cavaliers. Le capitaine des soldats sauta pesamment de sa monture pour accueillir l’invité. Il se rapprocha de lui, en le fixant hargneusement de son œil valide. Une paupière enflée lui recouvrait le sommet de la pommette, et ressemblait à un fruit qui aurait trop pris le soleil. Par le manchot, encore lui … L’homme lui ouvrit la porte avec une déférence exagérée.

— Si Monseigneur veut bien se donner la peine, persifla le soudard dans un rictus sardonique.

Il entra dans le véhicule. Dans la gueule du loup… Le Roi était déjà confortablement installé. A côté de lui reposaient son masque, qu’il avait arboré pratiquement toute la journée, ainsi qu’un écu en bronze et une épée imposante, armes présumées de Jyléter et symboles de la royauté. Il s’assit sur la luxueuse banquette opposée. Déleber Estelon le scruta d’un œil perçant. Kaelon se sentit mis à nu devant le regard inquisiteur du monarque. On ne mentait pas face à un homme pareil, habitué à régner, à décoder les attitudes et à démasquer les gens mal intentionnés. Il sait ! Il sait forcément ! s’affola le prince. Il m’a tendu un piège et je me suis précipité dedans la tête la première, avec la naïveté d’une bête qu’on mène à l’abattoir. J’ai eu la prétention de vouloir battre celui qui dicte les règles du jeu sur son propre terrain. C’était perdu d’avance…, et vous le saviez Mère.

— Je n’avais pas encore eu l’occasion de vous rencontrer Messire Derbeniss, la soirée d’hier ayant été quelque peu… mouvementée, vous vous en serez rendu compte.

Le carrosse démarra doucement.

— Oui…  oui, c’est une tragédie… un acte pareil, sous votre toit, le pauvre garçon. Sait-on ce qui à causé sa mort ?

— Avez-vous eu des nouvelles de ce… Crésone ? demanda le souverain en ignorant la question.

— Mandler Crésone… Non, il est sorti de vos geôles ce matin, et a disparu dans la nature, je n’ai pas eu d’écho depuis, j’ignore où ce scélérat a bien pu passer.

Le monarque haussa un sourcil en se passant la main dans sa barbe naissante. La nuit avait dû être courte pour lui aussi.

— Et comment se porte votre père, le respectable Jisélion et vaillant Bras d’Eryon?

— Comme un nouveau-né, il chasse davantage le gibier que l’arguelas à présent, et le fût d’une bonne bouteille de vin affanite a remplacé la poignée de son ongle, mais si sa santé se mesure à son tour de ventre, il est dans une forme resplendissante.

Déleber esquissa un sourire, puis reprit avec une empreinte de mélancolie dans la voix.

— Et votre mère ? Est-elle toujours aussi… aiguisée ?

— Heu… oui, on peut dire ça Sire, bégaya Kaelon. D’ailleurs elle vous adresse ses chaleureuses salutations.

Cette fois, le Roi s’autorisa un petit rire.

— Mon garçon, je pense que Jilène est capable de bien des choses, mais l’obséquiosité n’en fait pas partie.

Foutre de cul-blanc couronné, mais qui es-tu pour connaître mes parents de la sorte ?

— Et je pense qu’elle préfèrerait me dépourvoir de mes attributs plutôt que de se rabaisser à me saluer. J’ai bien connu votre père par le passé, continua-t-il comme pour répondre à l’interrogation du jeune homme. Il fut pupille à Elhyst plus jeune, et grandit au côté de mon propre père.

— Pupille ?

— Oui, une tradition oubliée aujourd’hui, mais très courante à l’époque. Il était de coutume autrefois, que les vassaux d’un seigneur lui envoient leur premier-né mâle dès l’âge de dix ans. Les garçons recevaient de leur suzerain une formation d’écuyer, et garantissaient par là même la fidélité de leur famille. Cela avait pour vocation de refroidir l’appétit parfois débordant de certains sujets, lesquels y réfléchissaient à deux fois avant de s’attaquer à leur souverain, de peur de perdre leur précieux héritier.

— Un otage en somme ?

— Si l’on veut, mais un otage bien traité, garant de la paix entre un seigneur et son vassal, bien des guerres ont été évitées. Votre grand-père envoya donc votre père en tant que pupille à la capitale, et il devint très proche du mien. J’eus par la suite maintes occasions de le rencontrer.

Kaelon écarta le petit rideau et regarda par la fenêtre. Ils se trouvaient maintenant sur l’imposant viaduc ralliant la colline de la Matriarche à la ville haute, et même si la nuit tombante l’empêchait d’apercevoir le Cloaque en dessous, une multitude de lumières attestaient de sa présence.

— Vous m’apprenez cette anecdote mon Roi, répondit-il les yeux toujours rivés sur le flamboiement hypnotisant de la ville basse. J’ignore tout de l’enfance de mon père, ce n’est pas vraiment un homme volubile.

— Je vois… il faut parfois accepter de ne pas être en possession de toutes les informations pour bien appréhender une situation. Une évaluation trop succincte  renvoie parfois une vision biaisée de la vérité, alors qu’une observation attentive et objective permet de prendre les bonnes décisions.

Il avait prononcé ces mots d’un timbre égal et anodin, mais ses yeux, d’un éclat étincelants, lui indiquaient tout autre chose. Une petite sonnette d’alarme s’activa dans un coin de son esprit. Le Roi marqua une petite pose, avant de continuer.

— Ce qui m’amène à ma question suivante : Où étiez-vous réellement hier soir, avant de nous rejoindre mon garçon?

Le carrosse entamait à présent la descente vers le pont des Amants. Le prince glissa lentement la main au fond de sa poche, et sentit sous ses doigts l’étoffe rugueuse contenant la bague empoisonnée. C’était maintenant ou jamais, une telle occasion ne se représenterait probablement pas. D’un autre côté, si le poison mettait effectivement une minute à agir, il faudrait contenir l’homme pendant tout ce temps. Il ne donnait pas cher de sa peau si celui-ci parvenait à alerter les cavaliers.

— J’avais simplement quelques affaires à traiter avec mes hommes. Tout ce qui a trait au cérémonial ne m’a jamais attiré, et j’ai peut-être un peu tardé à venir vous présenter mes hommages.

— Quelques affaires à traiter…, répéta le souverain  songeur. C’est curieux, un de mes soldats m’a conté une histoire étrange, vraiment, sur un individu nu-pieds, qui lui aurait échappé dans la ville basse, grâce au concours invraisemblable d’une bande de pillards locale, les chimères… ce nom évoque-t-il quelque chose pour vous Prince ?

Le véhicule arrivait à présent sur le pont des Amants, où se dessinaient une dizaine de silhouettes dans l’obscurité –probablement des soldats– organisés en deux rangées. Son cœur battait à présent la chamade, et il ne se sentait plus du tout serein. Il referma doucement le rideau et entreprit délicatement de déballer la bague en prenant soin de ne pas toucher le dard mortel. Il contracta ses mollets, ancra fermement ses pieds au sol, prêt à bondir d’un coup sec sur le monarque. Pour ma patrie, pour mon peuple, pour Kler Betöm la Fière, gardienne du goulet, se récita mentalement le prince comme un mantra. Kaelon prit une impulsion et se projeta vers Déleber au moment même où un violent hennissement éclatait. Une vive secousse ballota le carrosse, ce qui eut pour effet de projeter le garçon   la tête la première sur la paroi opposé à la porte. Celle-ci s’ouvrit brutalement, et un homme au visage masqué apparut dans l’entrebâillement. Une corde maintenait sa cagoule de fortune à son cou. Des chimères ? Il tenait en main une petite hache avec un manche en bois très court et une lame incurvée. Il se rua sur le prince en brandissant son arme, et celui-ci ne dût son salut qu’à l’intervention providentielle du roi. La hache rebondit  dans un grand fracas métallique sur l’écu de bronze. Déleber transperça l’abdomen de l’agresseur d’un coup d’épée. L’homme hoqueta de surprise, avant de basculer en arrière.

— Il faut sortir immédiatement où nous sommes morts ! lança le monarque d’une voix froide en abandonnant son imposant écu.

Encore hébété, Kaelon se releva et sortit à son tour. Ce qu’il avait pris pour des soldats dans la pénombre s’avérait être des chimères, et elles s’étaient lancées dans une véritable boucherie. Les assaillants n’avaient laissé aucune chance aux gardes. Ils avaient bénéficié de l’effet de surprise et du nombre. Sur la gauche, le premier cavalier gisait dans une mare de sang. Arraché à sa monture, le pauvre diable n’avait visiblement pas eu le temps de dégainer avant d’être froidement abattu par deux cagoulés à coups de hache. A droite, Le capitaine avait réussi à rester sur son cheval, et gardait ses deux opposants à distance en faisant tournoyer furieusement sa lame. Les deux bandits n’étaient munis que d’armes à courte portée et ne parvenaient pas à s’approcher suffisamment. Il n’eut pas le temps d’apercevoir deux autres coupe-jarrets dans son dos, qui l’agrippèrent et le firent tomber lourdement au sol, devant l’attelage du carrosse. Un brigand lui plongea un outil, ressemblant à une bêche au tranchant effilé, dans le visage. Le capitaine poussa un cri perçant lorsque la lame pénétra les chairs malades de son œil bouffi, aspergeant la chaussée d’un mélange de sang et de pus. Le malheureux, dans un geste de désespoir, balaya l’air de son épée. Celle-ci fut brusquement stoppée par un tibia, se coinçant dans l’os avec un craquement désagréable. L’homme touché s’effondra en beuglant. Son compagnon abattit sa hachette  à la base du cou du capitaine, provoquant de nouvelles giclées vermeil. Les deux assaillants de droite s’approchèrent de Déleber, tandis que ceux de gauche se dirigeaient vers Kaelon. Le premier fondit sur lui, une cognée de bucheron en main. Le prince plongea sur le côté, évitant de justesse l’attaque, mais ne put contenir l’assaut du second qui se jeta sur lui sauvagement en le plaquant au sol. Il lui attrapa le poignet et dévia le tranchant de l’arme de quelques pouces. Il sentit le dard de sa bague s’enfoncer profondément dans l’avant bras de l’agresseur. Celui-ci recula vivement sous le coup de la douleur, déconcerté, et Kaelon en profita pour ramper jusqu’au corps du premier soldat. Il dégaina l’épée du fourreau et parât instinctivement la hache du premier larron. De sa main libre, celui-ci lui saisit la gorge et commença à serrer bestialement. Le deuxième s’avança en titubant, se tenant le bras à l’endroit de la perforation de la pointe empoisonnée. Il s’effondra brusquement en convulsant sur le prince. Son compagnon relâcha un instant son emprise, déstabilisé. Kaélon en profita pour arracher l’arme des doigts du mourant et, la saisissant de la main gauche, le frappa dans un mouvement circulaire. La lame se planta dans la tempe de l’homme avec un bruit sec.  Celui-ci s’étala sur le côté, mort sur le coup. La respiration saccadé, un gout métallique dans la bouche, le prince  jeta un œil au roi. Déleber était en mauvaise posture face à ses deux agresseurs. Le troisième venait de finir le capitaine tandis que le quatrième se roulait toujours au sol en meuglant, le tibia en morceau. D’un coup de lame, le souverain taillada l’arrière-train d’un des deux chevaux attelés au carrosse. La pauvre bête poussa un hennissement affolé et  s’élança au galop en entrainant le véhicule dans son sillage. L’assassin du capitaine n’eut pas le temps d’esquiver, et fut broyé, piétiné par les sabots des équidés en panique.  Maintenant que le fiacre était loin, Kaelon pouvait apercevoir le reste de la scène. A l’avant, le troisième garde agonisait et se noyait dans ses viscères en émettant de sinistres gargouillis, le visage lacéré et le ventre ouvert. Le quatrième garde, à l’arrière, tenait toujours debout  face à deux brigands munis chacun de la même étrange bêche, tandis qu’un autre se tenait à côté du cadavre du cocher, une lance à la main. Dix agresseurs, cinq à terre, il en restait encore la moitié… Kaelon se releva difficilement. Le Roi cédait du terrain, et ils se retrouvèrent bientôt côte à côte, acculés contre le bord du pont, repoussant difficilement les assauts des adversaires. L’homme à la lance, qui faisait une bonne tête de plus que les autres, se dirigea d’un pas ferme vers le dernier garde, et l’embrocha avec une telle violence que la pointe ressortit sous l’omoplate en décollant le malheureux du sol. Il fixa les yeux horrifiés de sa victime, avant de retirer son arme du corps inerte à l’aide de son pied. Un geyser d’hémoglobine jaillit de la plaie et éclaboussa l’assassin. Les cinq chimères encerclaient à présent Déleber et Kaelon.  Le Roi avait une vilaine plaie sous l’œil d’où le sang coulait abondamment. Le géant chargea le jeune homme, qui effectua un petit bond de côté et répliqua de son épée. La lame trancha des chairs et l’agresseur beugla de douleur. Il arracha sa cagoule en se tenant l’oreille, où plutôt ce qu’il en restait, d’une main. Il adressa au prince un regard meurtrier, les yeux exorbités. Il laboura le garçon de grands coups de lance. Kaelon parât comme il put, mais ne parvint à éviter la pointe, qui lui transperça la cuisse. Il s’effondra en hurlant. Sa vision s’obscurcit. L’attaque suivante lui visait le visage, et fût repoussée in extremis par le roi. Il se sentit brusquement saisi par le collet et basculé en arrière. Le sol perdit sa consistance sous ses pieds. Il ouvrit un œil pour apercevoir le visage stupéfait du colosse, loin au dessus de lui, s’éloigner à une vitesse vertigineuse. La dernière sensation qu’il ressentit fut le contact violent de l’eau glacée engloutissant son corps meurtri. Son ultime pensée fût pour Exequiev, l’herboriste rencontré au Cloaque. Une minute ? Charlatan…

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Edouard PArle
Posté le 09/01/2022
Coucou !
En effet, l'histoire est bel et bien lancée ! J'ai bien aimé le rebondissement du roi qui sauve son assassin, Kaelon est confronté à un beau dilemme. Peut-il tuer un homme à qui il doit la vie ? A moins que les assaillants s'en soient déjà occupés^^
En tout cas, je suis curieux de connaître le passé commun des parents de Kaelon et du roi.
Le premier paragraphe et celui du combat sont un peu denses. Ca mériterait parfois de petites mises à la ligne surtout quand c'est une scène d'action, ça aide à tenir le lecteur en haleine.
Je suis pressé de voir ce que la jeune fille qui devait devenir prêtresse devient xD
A bientôt
Sylvain
Posté le 12/01/2022
Aérer mon texte est vraiment quelque chose que je prévois de faire à la relecture.
Sebours
Posté le 23/11/2021
Très très beau début. La métaphore sur la colère et la frustration, j'adore.
Petite remarque sur la scène de combat. C'est juste de la présentation mais c'est un peu monolithique. Tu devrais retourner de temps en temps à la ligne. Découper la scène en paragraphes pour aérer un peu le tout. Surtout qu'il y a des unités cohérentes. Les chimères attaquent les soldats, puis Kaelon et le roi. Ceux-ci ont le dessus, puis se trouvent acculés, puis il y a le grand qui arrive...

Et puis j'ai relevé ça: "qu’au nombre d’Arguelas décimés par sa lame" par son ongle plutôt, je pense.
Sylvain
Posté le 24/11/2021
Tu mets le doigt sur quelque chose. J'ai du mal à découper mon texte. Il faut que je l'aère. c'est quelque chose que j'ai déjà constaté et que je règlerai à la relecture.
Vous lisez