Crise d’Asthme et de Dépression

Notes de l’auteur : Il faut souffrir pour savoir que l'on souffre vraiment.
Dans le véritable malheur, le déni n'existe pas, n'a jamais existé et n'existera jamais.

On s'en remet à ce qu'on tient dans nos mains closes

On fait des erreurs par suffisance et aussi par paresse

Quand tu confonds ton tube de Ventoline à autre chose

C’est parce que la dépression augmente ton niveau de stress

 

J’ai perdu mon humanité, tout ce qui me compose

Les choses ne sont jamais comme elles y paraissent

J’ai beaucoup changé après avoir failli à la nécrose

Mon précédent suicide était plus qu’un coup de presse

 

Il parait que l’homme propose et Dieu dispose

Je l’ai entendu de sa voix leste en état d’ivresse

Et les prières que je pose, des faits qui indisposent

Qui donc va les exaucer et me sortir de ma détresse ?

 

Je m’étouffe à nouveau avec ces idées moroses

Encore une fois, ces vilaines envies m’agressent

Elles me passent par la tête avec force d’hypnose

Chaque seconde, cette déesse me séduit de ses tresses

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