Bien à l’abri sous son grand chapeau de paille,
Allongée dans l’herbe, elle tutoie les nuages,
Et sur ses lèvres, de sa bouche qui baille
Reposent des sons, et quelques babillages
Les fourmis se rencontrent dans ses cheveux blonds,
Ses doigts de pieds étreignent la blancheur des pâquerettes,
Et sa robe trop légère d’un beau rose bonbon
Écrase les manières, petites voix fluettes
Une allure insouciante, une jeunesse trop pure
Fleurit innocemment dans le creux de son sein
Parmi les longs rubans, les courtes échancrures
Cachées dans sa beauté, ses courbes et ses desseins
Ses douces mains fertiles aux pouvoirs étonnants
Redonnent à la nature un souffle destiné
Des paroles très sages, d’un regard conciliant,
Elle incarne à merveille une mère satinée
La créatrice de ce qui nous réveille tous
La faune et la nature, mélange des saveurs
Trouve partout bonté, et dans chacun de nous
Foisonne dans son antre les cœurs et les ferveurs
Une fois avoir côtoyé et effrayé la mort,
Soupir ravi après son devoir accompli
La brise a soufflé sur ses boucles d’or
Dame nature s’est endormie.
Fy
Alors que dire ? J'aime beaucoup ce poème. Il est doux et léger, mais en même temps, je le trouve assez sombre. Peut-être est-ce une opinion que je peux faire, mais pour moi, dans ce beau paysage que tu nous décris, je sens tout de même du négatif caché. C'est ce qui me plaît ici, on a toute une panoplie d'interprétation.
Bien à toi,
Trisanna.
Ps : Désolée si je n'arrive pas bien à m'expliquer, mais je suis un peu fatiguée aujourd'hui.
Je n'avais rien imaginé de sombre derrière ce texte mais libre à mes lecteurs de l'interpréter comme bon leur semble, je suis contente d'avoir vos points de vues ;)
Merci à toi !
Fy