Tends ta main, brise ce mur,
Car la clarté, dans le côté obscur,
Te révèle à toi-même, dans tes failles,
Qu’un monde azur se pare de grisaille.
Avance dans la nuit orangée,
Car l’obscurité n’est plus ton ennemie.
Elle te dicte tes pas, sur le bitume enneigé,
C’est le courage qui gronde, véhément, tranquille.
Écrase tes doutes, avance avec chaleur :
Le feu ne doit pas t’effrayer.
Il peut te freiner, mais pas t’arrêter ;
Tu auras mal, c’est certain, mais s’en ira la peur.
Je te vois trembler, à raison,
L’âme en grivelure, striée de cicatrices.
L’esprit part dans les aigus, absout tous les vices :
Apprends la danse des imperfections.
Alors tiens bon, dans la lueur vacillante,
Sous le ciel, dans les ténèbres, sur la ligne oscillante.
C’est l’équilibre qui se forge, entre nuit et lumière.
Paré, tu es prêt maintenant : fais mordre la poussière.
Je ne sais pas avec certitude si c'était l'intention, mais ça me semble être une invitation à embrasser l'imperfection, qui semble sombre aux premiers abords pour plusieurs raisons, mais qui devient la lumière lorsqu'on apprend à danser avec celle-ci. Était-ce ton intention? Car si oui, ça renferme en soi une véritable leçon que nous avons tous besoin d'entendre, un très beau message.