AT PAen été 2017 – GENRE(S) – Limite : 2000 mots
De corps et d'âme
Roxan fait mine de ne pas prêter plus d'attention que ça à l'annonce d'Hariel. Il observe longtemps les tourbillons sur le sol dégagé de la forêt sablonneuse et écoute le vent, de plus en plus fort, annonciateur de pluie, chahuter les branches. La luminosité devient agressive tandis que le soleil étouffe derrière les nuages et quand les premières gouttes tombent, Roxan se force à être un peu moins borné.
— Elle avait quel âge ? demande-t-il en reculant sous un énorme charme.
Deux souches et une planche y forment un banc d'où on a une jolie vue sur la mer, mais le bois vermoulu ne donne pas envie de s’y asseoir. En face, la marée frappe assidûment les pieds d'arbres morts qui, il y a à peine plus d'un demi-siècle, se trouvaient tout à fait au sec.
— Le bon, répond Hariel.
Il comprend sans effort : le bon pour lui, une fille de son âge, une avec qui il aurait pu se mettre en ménage. Roxan garde ses pensées privées ; son frère et lui n'abordent pas de la même manière la mort d'une XX.
— Ça s'est passé ici ? fait-il innocemment.
— De quoi ?
— Pourquoi tu nous as emmenés là ? précise Roxan.
— Ah, non. Non, ça les concerne elles.
Hariel fixe le large avec avidité. Le vent se prend dans sa vaine tentative de queue-de-cheval, lui ébouriffe les cheveux en plumeau et joue avec son unique boucle d'oreille.
— Tout ça m'a aidé à me décider, poursuit-il. Je pense que je vais partir, je vais m'engager.
— Hm, c'est maman qui va être contente – aouh, aïe !
Comme il se baisse et ramasse des feuilles mortes en vue de s'en faire une couronne, Hariel lui bourre le bras pour ne pas perdre son attention.
— J'ai besoin que tu les épaules à la maison.
— À vrai dire, plus ça va et plus je me verrais bien participer à une expédition, moi aussi.
— De quoi tu parles... ?
— Un peu d'aventure ! On laissera Daphné et Noémi ici, ils sont trop petits, et on part chercher les filles qui vivent sur l'île cachée.
— Mais qu'est-ce que tu t'en moques, toi, des XX. T'as le luxe d'aimer les hommes, reste ici et trouve-toi quelqu'un.
Hariel a la malchance de réunir des caractéristiques de moins en moins fréquentes chez les nouvelles générations : être un XY de la plus pure fibre masculine – un corps-âme –, et profondément hétérosexuel. Il n'est pas le seul de la famille à qui la bonne étoile tourne le dos, à commencer par leur mère qui, malgré tous ses enfants, n'a jamais réussi à mettre au monde de petite XX tant espérée, ce qui la rend parfois assez malheureuse.
C'est quand il songe à elle, surtout, que Roxan se dit qu'il ne doit pas faire le difficile. Plus représentatif des quotas et des moyennes, il fluctue, s'adapte ; il se sent flou et incapable de définir ce que c'est que d'être masculin ou féminin d'âme, ce qui ne le chagrine pas vraiment.
— C'est pas vrai, j'aime les filles ; peut-être juste un peu moins que toi. Mais bon, un compagnon mâle et un bébé-éprouvette ça m'irait aussi, concède-t-il tandis qu'Hariel profite d'une percée pour reprendre sa route dans le sable humide.
Les sondages du gouvernement prouvent la nette évolution d'une tendance en particulier : les corps-âme sont amenés à disparaître, donc pourquoi ni Hariel ni Noémi n'ont pu échapper à la malédiction ? Et pourquoi la jeune suicidée, probablement pas corps-âme, elle, a finalement choisi l'irréversible plutôt que d'assumer un rôle qui ne lui correspondait pas ? Aucune loi ne dicte rien aux XY alors que toute personne de corps féminin se doit effectivement de porter des enfants et d'avoir plusieurs partenaires au cours de sa vie... Et Roxan veut bien admettre que devoir étouffer et taire son identité profonde fait sûrement remettre en question le sens de son existence.
Un grondement résonne au large. Avec ses lourdes bottes, Hariel progresse lentement sous un ballet de plus en plus confus de sternes et de bécasseaux que l'orage à venir agite. À sa suite et déchaussé, Roxan sème ses feuilles en route à force de sauts désordonnés visant à ne pas se planter un bâton ou une pierre dans le pied. À plusieurs reprises, il doit mettre les mains dans le sable s'il ne veut pas tomber.
— J'y crois pas, t'es encore cul nu là-dessous ? s'aperçoit Hariel quand le remue-ménage est trop intrusif pour être ignoré. Je suis en pull et toi t'as même pas de slip ?
— … J'aime bien quand ça prend l'air, c'est ça l'intérêt.
— T'es grave.
Mais il voit au sourire que retient son frère que ça ne l'étonne pas. Pourtant Hariel n'a aucune idée de ce qu'il rate : c'est un perpétuel ravissement pour Roxan de contempler ses athlétiques jambes pleines de poils dépasser de la vieille jupe aux couleurs passées de leur mère. Une jupe qu'elle aurait certainement préféré léguer à une progéniture d'un autre corps ou d'une autre âme, mais puisque Daphné est beaucoup trop coquet quand il faut se servir de vêtements recyclés, surtout ceux de ses parents, il n'y a que Roxan pour joyeusement porter ses rêves.
— Tu sais qu'il y a longtemps, c'était les guerriers qui paradaient en jupe ?
— Je suis allé à l'école, merci, et c'était pas des jupes.
— C'est fou, ces tendances qui s’inversent. Souvent je pense aux XX qu'on empêchait de naître dans certains pays parce que ça coûtait trop cher de les élever. Tu te rends compte, alors que de nos jours les scientifiques s'acharnent à les concevoir en labo ?
— C'est pour ça qu'il faut qu'on trouve cette île, rembraye gravement Hariel en arrivant sur un promontoire.
La mer a creusé une ancienne colline désormais transformée en courte falaise. La vue y est imprenable sur les bois fantômes, les troncs couchés et noyés, qui s'espacent peu à peu sur les restes de villages dépeuplés et pourrissant très loin sur l'horizon. Roxan assimile au monde d'autrefois les embruns et les odeurs plus acides qui leur en parviennent.
— La prochaine expédition part au congé de mi-semaine ? Ça va pas laisser beaucoup de temps de préparation... ni d'adieu.
— Ouais.
Pas du tout réjoui par la réponse, il tente de secouer un peu les résolutions d'Hariel. Sa couronne de feuilles a complètement disparu et, enfonçant les mains dans les poches de son gilet ouvert, il fait face aux eaux tout comme son frère.
— Je sais pas si c'est une bonne idée de mettre autant d'espoir dans un chant aussi ancien.
— S'il a survécu aux décennies c'est sûrement pour une bonne raison.
— Il parle quand même de bateaux fantômes qui voguent en protégeant la planète. D'accord, il y a eu des études sur le sujet, mais depuis 1985, y a quand même des chances que les océans aient englouti l'île, comme beaucoup d'autres. Et si c'est pas le cas, moi je me demande encore comment des milliers de filles peuvent subsister là-bas.
— Y a quelques minutes tu voulais partir, tu joues à quoi ?
— J'essaye juste de me faire un tout petit peu moins d'illusions que toi, au cas où.
— Le chant dit « passé le cap de l'ouragan », et on l'a trouvé, ce cap.
— Et qu'est-ce que tu fais de la baie secrète réputée inaccessible ?
— Les satellites vont bien finir par repérer quelque chose.
— « L'endroit perdu, isolé au bout des mers » ? continue Roxan.
— Tu m’agaces !
— J'parle pas des remparts derrière lesquelles elles se cachent et qui montrent, au mieux, qu'elles ont pas l'intention de se laisser faire...
— Roxan !
— Toi, Roxan ! C'est pas parce que t'es désespéré qu'il faut que t'ailles gâcher ta vie à poursuivre des légendes.
— Oh, bravo, ça c'est un penseur ; mais peut-être que les légendes, c'est tout ce que je peux espérer !
Les garçons détournent vite le regard et pincent les lèvres dans leurs chaumes de barbe, conscients que chacun restera sur ses positions. Ils ont déjà eu cette discussion et Roxan pense qu'il y a des coups de boules qui se perdent, ou pour réveiller Hariel ou pour ne plus prêter attention aux arguments qu'il oppose.
Souvent, il a l'impression que son frère se figure un problème affreusement moins important que la réalité. Roxan ne peut pas s'empêcher de trouver la vision d'Hariel trop nombriliste quand on recense une population de petites filles cinq à six fois inférieure en nombre à celle des petits garçons. Cela crée de grands troubles, certes, mais n'annonce pas que la fin des XX. Comme fruit d'une régulation mystique dictée par une nature catastrophée, les individus de corps féminin ne naissent plus qu'au cours d'une période particulière, quelques mois tous les trois ans... Alors, bientôt, et malgré les avancées technologiques et la quête d'une île providentielle, il n'y aura plus un seul humain sur Terre. La mer se charge déjà d'effacer leurs traces.
— Bon, j'ai plus qu'à faire mon sac, abdique-t-il.
— C'est bon, j'en ai marre que tu changes d'avis.
Si, à l'image de la jeune fille retrouvée sans vie, et de beaucoup d'autres jeunes, son frère décidait d'en finir et que Noémi suivait, plus tard, le même destin, il n'y aurait plus de raison de rester. Il n'y aurait plus grand-chose pour pousser Roxan à attendre que le monde s'éteigne, sinon soutenir une famille endeuillée et diminuée de moitié. Tandis que l'autre persiste à faire la tête, il se répète qu'il ne veut pas de ce fardeau-là.
— Je change pas d'avis. J'ai des gros doutes sur les chances de réussite de ces explorations mais le voyage peut être intéressant, surtout avec toi.
À son soulagement Hariel reste muet, pudique. Le silence s'éternise et la pluie reprend du service alors que les garçons empruntent un sentier couvert les ramenant en ville. Le reflet des toits inclinés en direction d'un soleil absent se fait difficilement voir à travers les ramures. Dans leur dos, des tumultes très sombres grossissent rapidement.
— Comment on va l'annoncer à maman ? s’inquiète enfin Hariel en écartant les mèches plaquées sur son front par la pluie fine.
Il est étrange de voir comme il a l'air le moins prêt des deux, tout à coup. Beaucoup trop d'XY hétérosexuels sont attirés par l'île prophétique pour que leur mère ignore que, un jour ou l'autre, au moins l'un de ses fils succombera au chant des sirènes... ceci dit, peut-elle réellement les en empêcher ?
Roxan porte la jupe de sa mère et il essaye de porter un peu de ses responsabilités. Avec l'aide du temps, il compte bien prouver à Hariel que vivre vaut le coup ; s'assurer qu'il rentre à bon port et que, dès lors, il ne soit pas pris d'une envie de se balancer au bout d'un long nœud de cravate.
— … Je pense qu'elle devait déjà un peu se douter que ça allait arriver, tu sais.
Puis j'ai atteind la fin de la nouvelle xD
Je dois dire que j'adore, aussi bien la complicité des deux frères que la façon dont tu esquisse rapidement mais clairement le monde dans lequel ils évoluent. Sans grandes tartines d'explications ni longueur, c'est un vrai plaisir à lire.<br />Et c'est un peu triste pour Hariel et Noèmi é.è ils trouveront jamais leur île... c'est affreux !
Merci pour ce texte en tous cas !
J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, puis je suis rentrée dedans, puis ça a été la fin, et j'ai trouvé que c'était trop court. En fait, je crois que j'ai eu besoin d'un ptit temps pour capter l'histoire des XX et XY et comme le texte est très court ça ne m'a pas facilité la tâche, mais il n'empêche que j'en aurai bien voulu un peu plus, de ton monde !
Bref, super postulat de départ et réalisation très poétique du postulat sus-mentionné. Bravo.
Le Plumest Show me donne l'occasion de découvrir ta plume et c'est une très bonne chose. J'ai d'ailleurs l'intention de ne pas m'arrêter à cette nouvelle et d'aller faire un tour du côté de Fiesta sous les mottes dont le résumé est très alléchant XD !
Pour en revenir à cette nouvelle, je rejoins Nana dans sa présentation : on a envie d'en savoir plus, que l'univers s'étende et que la disparition progressive des XX soit davantage explicitée.
D'où t'es venue cette idée ? J'espère qu'elle n'est pas prémonitoire...
A bientôt par ici ou sur le forum
Bisous
Cliène
Il me semble avoir déjà lu cette fictionen même tant que la PAnthologie, mais tant pis, elle est bien assez agréable pour mériter une relecture :P
J'adore la relation entre les deux frères, et puis surtout je suis fan de l'univers que tu nous dépeins, avec cette disparition des femmes et cet effacement croissant des comportements genrés :)
Alors je viens de découvrir ce texte et j'avoue que j'ai eu un plaisir immense à retrouver ton écriture.
J'ai lu les autres commentaires, et je trouve que certains ne sont pas justifiés compte tenu du fait qu'il s'agissait d'un concours, donc d'un écrit fait en un temps record sur un sujet imposé. C'est déjà super d'avoir participé, moi je ne l'ai pas fait, trouvant le sujet trop difficile.
Ton histoire est vraiment très originale, elle répond également parfaitement à ce qui était demandé (je trouve l'idée de la jupe trop géniale ! Et ces XX, XY et entre les deux, ça aussi c'est chouette, et tellement vrai ! Scientifiquement prouvé même !)
Tes personnages sont bien campés, tu as l'art, en peu de mots, de les faire exister autant physiquement que psychologiquement, comme à ton habitude. Et le tout est accompagné de sentiments forts qui s'expriment au travers des pensées de tes personnages, de leur passé (même si tu dévoiles peu de choses), et des relations qui existent entre eux.
Le fait que l'on te dise que tu aurais dû développer est finalement une bonne chose. C'est que ton histoire accroche et que comme beaucoup d'histoires courtes, on en redemande, quitte à ce qu'elle devienne un futur roman :-)
Cela dit, je trouve qu'en peu de mots, tu nous fournis les informations nécessaires à la compréhension d'un monde futur dans lequel on comprend vite que tout est loin d'être parfait.
Bref, j'ai beaucoup aimé !
C'est un format sur lequel je ne me suis jamais risquée, la nouvelle, surtout si courte, alors mon commentaire vaut ce qu'il vaut.
Il y a des idées très intéressantes : la relation entre les frères, leurs différences et la "chance" ou la "malchance" qu'elles impliquent, le traitement des XX qui servent de reproductrices, la quête de l'île et le débat sur son existence réelle, l'invitation au voyage...
Je me demande si ça ne fait pas beaucoup d'idées très intéressantes pour un format comme celui-là, justement. Pour ma part, ça m'a un peu donné le vertige. A la fois à cause du nombre de sujets abordés, et aussi par le fait qu'il est impossible de les développer dans un texte aussi court. Du coup, j'en ressors un peu frustrée.
En plus, tu t'es fait plaisir sur les descriptions et les mouvements des personnages. Tu as bien fait : tu maitrises très bien et c'est très agréable à lire, très riche. Mais ça a encore raccourci la place que tu avais pour exploiter les sujets.
A propos de ces descriptions, je ne sais pas si c'est voulu ou pas mais il y a un contraste surprenant entre l'impression de lenteur et de contemplation qu'elles apportent, et l'urgence suggérée (ou en tout cas ressentie par moi) par le contexte un peu "fin du monde" et la jeunesse fougueuse des garçons. Ca fait un rythme un peu irrégulier.
Bref, je dirais que c'est un univers très prometteur mais que ça mériterait d'être développé, développé, developpé !...
Quel joli vocabulaire en tout cas, quelles belles phrases ! Ca en met plein la bouche, j'adore ça !
Pour commencer, je te dis bravo, parce que tu as publié un texte ici alors que tu ne l’avais plus fait depuis longtemps. J’ai lu cette nouvelle avec, en arrière-plan dans ma mémoire, les jolis dessins que tu as faits de tes personnages.<br /> Personnellement, je dois dire que je reste sur ma faim. Il y a des choses qui sont dites à demi-mot ou sous-entendues qu’à mon humble avis, tu aurais pu développer un peu plus. J’ai également dû relire certains passages pour m’y retrouver. Mais j’ai une très mauvaise mémoire et si les informations n’arrivent pas dans l’ordre où je les attends, il y a des choses qui m’échappent.<br /> Si cette île aux filles existait vraiment, il faudrait bien qu’elles se soient arrangées pour garder quelques mâles de génération en génération, autrement la population se serait éteinte. Et logiquement, certaines d’entre elles auraient aussi cherché un pays où il y a plus d’hommes, non ? Je me demande donc si cette île, dans la réalité de ton histoire, n’est pas juste un mythe.<br /> Tu vois, si j’étais là-bas avec tes personnages, je serais parmi les sceptiques. ;-)
Coquilles et remarques :
demande-t-il en se reculant sous un énorme charme [les dictionnaires d’usage ne mentionnent pas d’emploi pronominal du verbe « reculer » ; il appartient au langage parlé]
Le vent se prend dans sa vaine tentative de queue de cheval [queue-de-cheval]
Mais bon, un compagnon mâle et un bébé éprouvette ça m'irait aussi [bébé-éprouvette]
Hariel progresse lentement sous un balais de plus en plus confus de sternes et de bécasseaux [un ballet]
J'y crois pas, t'es encore cul nu là-dessous ? réalise Hariel [remarque, constate ; dans cette acception, « réaliser » est un anglicisme à éviter.*]
D'accord, il y a eut des études sur le sujet [il y a eu]
J'parle pas des remparts derrière lesquelles elles se cachent et qui montre, au mieux, qu'elles ont pas l'intention de se laisser faire… [des remparts derrière lesquels / et qui montrent]
un problème affreusement moins conséquent que la réalité [moins important ; voir ici: http://www.academie-francaise.fr/consequent ]
Il n'y aurait plus grand chose pour pousser Roxan à attendre que le monde s'éteigne [plus grand-chose]
<br />
*Je cite le dictionnaire de l’Académie française :
Par ext. Admettre comme réel en esprit. Il ne réalise pas encore pleinement sa perte. Si cet emploi, attesté chez d'excellents auteurs, de Charles Baudelaire à André Gide et François Mauriac, ne saurait être considéré comme fautif, l'utilisation abusive du verbe réaliser au sens affaibli de « se rendre compte » est en revanche un anglicisme à éviter. Ainsi, on ne dira pas : Il a réalisé qu'il devait partir, mais, par exemple : Il s'est aperçu, il a compris qu'il devait partir.
Ca aurait pu être très triste, ce texte ; tu parles de suicide et pour moi ça a directement fait écho à la réalité dans le sens où effectivement des gens se suicident parce qu'on ne les accepte pas tels qu'ils son. Mais le ton général est pas triste ici, plutôt contemplatif je dirais ^^ donc Hariel et Roxan partent à l'aventure pour trouver cette île où les XX se sont retrouvées. Ils savent que cette île existe, ou bien c'est une légende dont ils ne sont pas certains ?
Roxan en jupe <3 je suis sûre que ça lui va bien en plus, et sa couronne de feuilles aussi. Ils forment un duo intéressant avec Hariel, semblables mais différents. Du coup, les XX disparaissent et la mer engloutit peu à peu les terres ? Hmm, ça donne un peu frais tout ça.
C'était un bien joli texte :3
Très chouette cette nouvelle ! Je lis rarement de nouvelles, et encore moins sur ce thème, donc j'ai l'impression d'être une lectrice néophyte...Mais j'ai été embarquée, et ça m'a donné envie d'en savoir plus !
Tu lances plein de pistes/bonnes idées (les noms féminins masculinisés, XX/XY, l'utilisation d'Indochine...). J'ai presque le sentiment que tu pourrais développer ça en plusieurs chapitres ?(quoi, moi, intéressée ? haha !)
Merci pour cette lecture en tout cas ! =D
Liné