"Chaque heure lui donne une couleur",
M'avais-tu dit.
Alors je passe mes heures
Devant l'étendue infinie
Je guette les changements,
Comme passeraient émotions,
Le moindre mouvement,
Moindre vague changeant de ton
Je marche, pieds nus sur le sable,
Au milieu des coquillages,
Les remous instables
Allant et venant sur le rivage...
Dans ma traversée,
J'aperçois un bateau,
Et de son rouge délavé,
Il navigue sur les flots
Quelques marins solitaires
Et leur journal de bord
Voguant au grand air,
Quittant parfois le port...
Je contemple l'horizon,
Qui se reflète dans l'eau
Par transparence, je vois au fond
Les récifs de coraux
Parfum salé de la marée
Chatouillant mes narines
Éclaboussures mouillées,
États d'âme de la marine.
Immensité sans limites,
Merveille des profondeurs,
Qui en ce monde abrite
Secrets dans ses humeurs...
Fy
Merci pour ton passage :)
Fy