— C’est… C’est moi, ça ?
Malie contemplait le corps qui gisait sur le sol, celui d’une belle femme très fine et élégante dans une robe bien trop moulante qui gisait sur la route, le visage tourné contre le bitume. Du sang, il y en avait à peine, mais sa nuque formait un tel angle qu’il était difficile de se méprendre. Cette femme était morte, renversée par une voiture. Et Malie avait bien l’impression que cette femme, c’était elle.
— Non !
La prestigieuse salle dont elle avait rêvé toute sa vie était là, à deux pas. Elle s’était entrainée dur, elle avait tout donné. Pas maintenant ! Pas maintenant ! C’était impossible. Ça ne pouvait pas être elle. Ce serait trop ridicule, trop stupide. Le destin ne pouvait pas lui jouer un tour aussi minable !
— Nooon !
Elle recula, ses yeux restaient rivés sur son corps. Elle avait envie de le frapper, de le rouer de coups.
— Relève-toi ! Relève-toi !!!
Cette chose sur le sol était faible, misérable, grotesque… et elle, elle fulminait. Elle hurla, mais personne ne l’entendait. Elle frappa de toutes ses forces la voiture qui l’avait renversée. En vain. Alors elle aperçut l’homme qui restait à l’intérieur et qui pleurait, sidéré par ce qu’il venait de commettre. Un pauvre type lambda qui pouvait pleurer toutes les larmes de son corps, elle n’en avait rien à faire, tout ce qui comptait, c’était qu’il avait brisé la plus brillante des carrières. Quelle plaie !
Elle se rendit alors compte que le dernier coup qu’elle avait donné avait porté. Son poing était comme imprimé dans la carrosserie et l’homme avait sursauté et cherchait d’où venait le coup. Sa fureur redoubla et elle hurla pour qu’on l’entende, son cri déchira le voile de la mort pour atteindre le monde des vivants… mais pas assez fort, les pompiers arrivaient, toutes sirènes dehors, sapant ses efforts. Elle recommença, cogna une voiture qui brusquement fit une embardée et finit contre un lampadaire. Une joie mauvaise enserra son cœur et elle se sentit grandir, enfler. Si elle ne pouvait pas avoir ce qu’elle avait désiré toute sa vie, alors personne n’aurait rien. Dans sa rage, elle explosa une ampoule, dérégla une station de radio qui se mit à transmettre ses hurlements furieux et inhumains, puis elle tomba au sol, sans force.
— Ça y est, t’es calmée ?
Malie se redressa péniblement et chercha qui lui avait parlé. La Mort se tenait à côté d’elle, avec sa robe noire, la capuche sous laquelle on ne percevait rien… mais pas de faux. Elle se tenait sur une barque, la rame à la main, comme si le goudron était un fleuve.
— Je ne veux pas mourir, haleta Malie à bout de force.
— Oui, j’imagine… Tu n’es pas la seule.
Elle désigna la route devant elle.
— Tout ce qu’il te restait de force, tu as choisi de t’en servir pour passer tes nerfs. Était-ce vraiment tout ce que tu avais à faire avant de partir ?
— Il est hors de question que je parte !
— Tu veux rester ? C’est vraiment ce que tu souhaites ?
— Oui !
— Et bien reste.
La créature donna un unique coup de rame et disparut, pas subitement, plutôt comme si elle était toujours là, mais qu’il fallait de plus en plus se concentrer pour tenter l’apercevoir. Malie lui tourna ostensiblement le dos.
Rester, ça voulait dire vivre, non ? À priori non. Elle eut beau caresser son corps, le supplier, s’allonger dedans, rien n’y fit. Le lien était coupé. C’était même tellement évident qu’elle avait de moins en moins l’impression que ce truc avait été elle un jour.
Elle se força à s’éloigner de cette vision morbide, et se tourna vers le sublime opéra dans lequel elle ne mettrait jamais les pieds. Du moins de son vivant. Les portes étaient ouvertes. Elle les franchit avec un sentiment de malaise. Si elle n’était pas morte et si elle n’était pas vivante, qu’était-elle ? Elle n’était sûre que d’une chose. Elle avait froid et elle ne s’était jamais sentie aussi malheureuse de toute sa vie.
Elle erra dans les couloirs. Quand annoncerait-on l’annulation du spectacle de ce soir ? Elle aurait déjà dû se trouver aux répétitions. Elle était en retard. Quelqu’un devait savoir ce qu’il s’était passé, non ?
« Bordel ! Où est-elle ! cria le metteur en scène. »
Elle fila à travers les murs dans cette direction, attirée comme un papillon vers la lumière.
— Je suis là !
— La Grande Première ! Me faire ça pour la Grande Première ! Je vais la virer de la troupe, je vais la faire radier de toutes les guildes d’artistes, je vais ruiner sa carrière à cette petite conne dégonflée.
— Je suis là ! gémit Malie. Je suis là ! Regarde-moi !
L’une des stagiaires techniques se rapprocha de lui pour lui souffler quelque chose à l’oreille, trois petits mots prononcés tout bas et pourtant trop fort.
— Elle est morte…
Malie ferma les yeux et regarda vers le plafond. Super. Le tact ultime. Mais elle n’était pas au bout de ses peines.
— Oh merde, souffla la chorégraphe juste à côté. Elle n’aurait pas pu choisir un meilleur moment ?
Super. Vraiment… merci, songea-t-elle. Votre considération pour moi me touche. Je vous ai consacré toute ma vie, j’ai trimé, je me suis blessée plusieurs fois, et tout ce à quoi j’ai droit c’est… ça.
— On annule ? demanda une des danseuses.
— Non, certainement pas, répondit la chorégraphe. Corinne, tu vas la remplacer.
Et voilà, génial. Fabuleux. Remplacée. Ça avait été une pure formalité. Elle s’éloigna, blessée. Elle n’avait plus qu’une envie, pleurer et se rouler en boule. Et puis elle avait froid, si froid… Et mal à en crever. Encore.
Elle erra. Sur son passage, les ampoules clignotaient, les vivants frissonnaient, les tableaux se mettaient à pencher. Tout était fichu. Tout tombait à l’eau.
Elle entra dans la salle de spectacle et s’avachit dans un siège. Les yeux rivés vers la scène, elle pleura, encore et encore, pour de vrai, de toute son âme, malheureuse, pitoyable, seule et abandonnée. Elle ne réagit pas quand la salle fut envahie de vivants. Elle attendait.
Les rideaux se levèrent, le ballet commença. Corinne était mauvaise, et ce n’était pas rien de le dire.
— Qu’est-ce que tu attends ? murmura la Mort tout près d’elle. Vas-y.
— Quoi ?
— Vas-y, insista-t-elle. Tu n’es pas une spectatrice. Tu ne l’as jamais été. Tu es une danseuse !
— Je sais, mais…
— Vas-y !
Malie jaillit de son siège et fonça vers la scène. Elle percuta Corinne de plein fouet. Le froid qui la hantait la quitta subitement tandis qu’elle se fondait dans le corps de sa rivale. Elle prit possession d’elle et brûlante du désir de danser, elle s’offrit au public. Elle se donna, sa grâce, son aisance, sa puissance, sa ténacité. Elle ne s’accorda aucun répit, ne se permit aucune excuse et mit toutes ses forces dans une représentation digne des dieux, non mieux, digne d’elle-même.
Elle se gorgea des applaudissements du public, fière, heureuse, comblée. Finalement, elle avait obtenu tout ce qu’elle désirait. Elle sourit à cette foule qui l’aimait, mais elle sourit aussi à la mort qui l’attendait.
— Tu es prête, maintenant ?
— Non, répondit-elle en levant le menton. Je veux danser encore.
— Et comment feras-tu ? Tu as déjà usé ton énergie vitale, tu viens de siphonner celle de cette femme… Comptes-tu assassiner une par une toutes les danseuses de cet opéra ?
— Quoi ?
Inquiète, elle libéra brusquement le corps de Corinne qui s’effondra au moment où les rideaux se refermaient. Les applaudissements cachèrent les cris de stupeur et d’inquiétude des autres artistes. Le sang ruisselait des narines et des oreilles de la pauvre victime.
— Non… non ! gémit Malie.
Effrayée, elle vit l’âme de Corinne se détacher lentement de son corps tandis que les secours arrivaient. Bon sang… elle venait de la tuer… qu’est-ce qu’elle allait lui dire ? Pardon ? Je voulais juste danser ?
— Non !!!
— Alors, susurra la mort. Tu viens, maintenant ?
— Oui, oui ! Tout de suite !
Malie ne se fit pas prier, elle flotta jusqu’à la mort et enjamba le rebord de la barque qui se mit lentement à dériver, suivant le fil du courant. La salle se brouilla, la scène s’effaça, les bruits s’estompèrent. Malie et la Mort se retrouvèrent plongées dans la nuit.
— Je l’ai tuée ? demanda-t-elle à mi-voix.
— Je ne sais pas. C’est probable, mais parfois, certains s’accrochent plus que d’autres.
Le silence était de plus en plus pesant, et le froid entourait de nouveau Malie.
— Est-ce que… Est-ce que je peux faire quelque chose pour me racheter ?
— Que veux-tu dire par là ?
— Je ne veux pas tuer Corinne, je la hais, mais je sais par quoi elle est passée, je sais à quel point c’est dur. Je ne veux pas… je ne peux pas lui voler ça.
La mort soupira et cessa de ramer.
— Il y a une chose que tu peux faire. Il te reste à peine d’énergie vitale. Ça peut suffire…
— Je peux lui donner ?
— Mais si tu le fais… tu disparaitras. Tu ne rejoindras aucun dieu, aucun paradis, tu ne te réincarneras pas, tu disparaitras simplement. Est-ce vraiment ce que tu souhaites ?
Malie ferma les yeux, tiraillée. Elle repensa à sa vie faite de sacrifice pour la danse, à sa mère qui avait été ballerine avant elle, à sa sœur qu’elle avait à peine connue, à son père qui avait quitté la famille sans un mot, à ses amis, ses amis qui tous, sans exception étaient liés à cette discipline.
— Je n’ai pas de dieu. Je ne veux pas devenir autre chose que ce que je suis déjà, affirma-t-elle. Je veux tout donner, jusqu’au bout.
— Soit.
La barque remonta lentement le courant. Trop lentement, chaque seconde pouvait condamner Corinne. Pourtant, lorsque la salle réapparut, le public était encore là, immobile et silencieux, les rideaux tirés, rigides, la réalité stoppée. Malie se dit que la Mort avait peut-être déjà tout prévu et qu’elle était en train de se faire manipuler, mais… peu importait, au final. Elle avait choisi. Elle n’était pas une spectatrice, elle agissait.
Elle sauta de la barque sans un regard pour la créature qui l’accompagnait, traversa les rideaux et se pencha sur Corinne pour prendre les mains de son âme et la forcer à se relever.
— Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda Corinne hébétée, foulant son propre corps allongé sur le sol.
— Tais-toi et danse avec moi, ordonna Malie. Danse comme si ta vie en dépendait ! Danse vraiment jusqu’au bout.
Corinne était dans un état second, elle ne chercha pas à comprendre et se laissa entrainer. Le temps remonta son cours, la musique reprit aux premiers accords, Malie tordit le ballet en un tango joueur tandis que ses forces la quittaient. Au second tableau, elle s’offrit une joute d’impro avec Corinne. La douleur se diffusait dans ses membres glacés. Au troisième tableau, elle ne voyait déjà plus sa partenaire, corps contre corps, aveugle, lascive et haletante. Corinne riait, jouait, s’amusait, Malie s’amenuisait. Elle disparut au dernier acte dans un soupir douloureux. Corinne s’éveilla dans une ambulance, sûre d’avoir oublié quelque chose de primordial. Et puis ça lui revint. Une danse, une danse macabre… il fallait qu’elle la chorégraphie avant de l’oublier encore.
J'ai vu que ça datait un peu, mais je te fais quand même un retour sur ta nouvelle que j'ai bien aimé (le thème du passage à la mort, le revoici !).
C'est marrant, la scène d'entrée m'a rappelé L'Étrange Histoire de Benjamin Button. Si tu ne l'as pas vu, il y a un moment une danseuse qui là, sort de l'opéra, et est percutée par une voiture. Elle ne meurt pas mais sa carrière est fichue... Bref j'ai vraiment cette scène qui m'est venue ^^
Pour revenir sur le texte même, j'ai trouvé la protagoniste attachante dans sa passion. Elle ravale plutôt vite son égoïsme apparent du début, mais j'apprécie qu'elle veuille surtout que cette passion ne soit pas perdue et la transmettre.
Une petite remarque, quand le metteur en scène la cherche, on lui dit "— Elle est morte… " -> J'ai trouvé ça hyper abrupt. Quand ça vient d'arriver, j'imagine qu'on dirait plus spontanément qu'elle a eu un accident. Mais le pire, j'ai trouvé, c'est que personne ne demande comment elle est morte ? En général c'est la première question !
Sinon, j'ai trouvé la Mort assez... Euh... Aléatoire ? Ex : "Tu as déjà usé ton énergie vitale, tu viens de siphonner celle de cette femme… Comptes-tu assassiner une par une toutes les danseuses de cet opéra ?" -> Dans ma tête je me suis dit "mais je rêve, c'est lui qui lui a dit de foncer juste avant !" :O
Petite note sur la forme, des fois tu écris "Mali", et des fois "Malie".
Merci pour ce partage, à bientôt ! :)
Effectivement, je ne m’attendais plus à entendre parler de ce texte ! En fait, quand j’ai lu le tien sur le même thème, une fois arrivée à la fin, je suis remontée au début pour voir si ça n’avait pas été une soumission au concours que j’avais loupé. Il y a tout, même la danse !
Je n’ai jamais vu L’étrange Histoire de BB, mais tu m’intrigues, il faut que je comble cette lacune.
En êtant aussi abrupte avec l’équipe de danse, j’ai voulu montrer un univers très froid où l’imminence de la représentation les déshumanise. Ils sont dans la réaction rapide, Show must go on ! C’est aussi une façon de mettre le lecteur mal à l’aise. Je suis pas douée avec l’horreur, je fais avec mes armes XD
La mort est aléatoire, tu as parfaitement raison. Et pas sympa du tout. Il joue avec elle, il sait déjà la fin de l’histoire et s’en amuse.
Les Mali et Malie… je vais vite corriger ça. XD
Merci pour ton retour !
Et je t'avoue aussi que j'ai été intriguée par le thème commun en lisant le petit résumé ! Mais du coup non, je n'étais pas encore sur PA pour Halloween 2023. J'ai débarqué en février ou mars de cette année, je ne me souviens plus ^^ C'est donc un hasard total xD
À bientôt ^^
Bon courage!
Oui… je sais bien que j’abuse un peu sur l’action. Je suis contente que ça t’ai plu ! <3 Merci pour cette lecture et ton commentaire !
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, dès le départ, on est embarqué. J'ai pas grand chose à dire à part que c'était agréable à lire, j'ai apprécié les différents ressentis de Malie et son choix final, laisser en vie une rivale par une belle danse macabre.
J'ai bien aimé ta nouvelle. La progression des émotions de Malie tout au long du récit sert très bien de moteur à l'enchainement des événements.
Le côté assez décontracté/familier de la Mort m'a un peu déconcerté mais finalement ça rend bien.
Et je trouve la fin très bien menée, et très agréable, dans un style doux-amer. Jusqu'au bout Malie aura tout donné à la danse, jusqu'au sacrifice ultime, tout en laissant sa marque. C'est émouvant.
Merci pour ce texte.
Tu mets le doigts sur ce qui m’a le plus perturbé dans ce concours : je ne sais pas comment écrire de l’horreur. J’avais l’impression d’être à côté du genre imposé, mais bon, ça va… on dirait que ça passe !
L'horreur c'est un sujet assez vaste, aux formes multiples.
L'amorce très brutale de ton histoire, la scène de rage de Malie, ou même la manière dont elle possède et manipule le corps de Corinne, tout ça s'inscrit assez bien dans le genre de l'horreur. C'est juste pas du gore ou de l'épouvante.
Et une histoire d'horreur n'a pas besoin de se finir sur une note totalement négative. Je trouve même l'horreur plus agréable quand il y a une petite lueur d'espoir en plein milieu, et ton histoire en contient une.
J'aime beaucoup le style de narration ici, on suit vraiment les pensées de Malie au plus près avec des phrases dont les tournures suivent l'oralité (la ponctuation, le choix des mots, etc), donc l'impact émotionnel fonctionne d'autant mieux ! Je trouve ça aussi très cool l'évolution des réactions de Malie - d'ailleurs, est-ce que le début suit le schéma des cinq phases du deuil ? Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation... je sais pas si c'était voulu, mais ça fonctionne, haha.
C'est sympa aussi que sa rivalité avec Corinne ne l'entraîne pas au meurtre sans remords, j'aurais trouvé ça un peu exagéré ^^ Ce qui rend la décision finale de Malie encore plus impactante... La pauvre, d'ailleurs. Pour finir, j'adore la description de leur dernière danse ensemble, ça fonctionne très bien !
Eh oui, il s’agit bien des cinq phases du deuil. Tu as l’œil.
Merci pour cette lecture et ce retour ! Bon courage pour les autres textes qu’il te reste à commenter ! XP <3
Je suis touchée et ravie que ça t’ai plu ! <3
La Mort est traitre, elle n’a pas donné les règles du jeu. Mais il va de soit que rien n’est gratuit…
Je ne pense pas qu’il y aura une suite. Malie est partie pour un autre monde, Corinne continue son chemin avec le trésors que Malie lui a offert. On pourrait imaginer une suite avec ce qu’elle va en faire, mais c’est une autre histoire.
Très belle histoire : j'ai bien aimé le fait que l'héroîne meure en face de l'opéra et assiste à son spectacle par procuration. En chemin, elle comprend même qu'elle n'est pas indispensable. Idée intéressante que la mort vienne avec sa barque et négocie avec la morte.
Merci pour cette lecture.
La mort de Malie juste devant son rêve n’a pas fait l’unanimité, haha, mais c’est vrai, au final elle assiste à ce spectacle quand même, mais pas à la façon dont elle l’aurait imaginé.
Pour la mort… vu son métier, elle doit bien avoir envie de s’amuser un peu !
La mort peut se permettre de ne pas être sympa, qui viendra la blâmer ?
La prochaine fois que tu te réveilleras avec cette sensation, n’oublie pas d’y réfléchir, ça cache forcément quelque chose… héhé. Plus sérieusement, on parle assez souvent des idées incroyables qui nous viennent dans ces moments de semi-éveil et qui nourrissent les artistes. Don des dieux, souffle venu des anciens artistes géniaux, histoire qu’un autre n’a pas su écrire et qui tente une nouvelle plume ou simple réminiscence du cerveau… J’ai ajouté une théorie de plus.
Lecture qui est de plus très fluide :)
Bref, bravo pour ce texte !!
Bon et bien tu as tout résumé, haha… je voulais travailler sur les étapes du deuil qui me fascinent. Donc bien vu !
Bravo pour ton texte !
Je suis contente que ça t’aie plu. Si la mort était facile à comprendre ça se saurait. <3
J'ai été très attristé de savoir que Malie était morte, quelques instants avant de réaliser son grand rêve. C'est assez déprimant quand on y pense... Beaucoup de peine pour elle. Ce soir, à 21h17, on va danser pour elle ! Coeur sur toi, Malie !!
Blague à part, super nouvelle et belle interprétation de la danse macabre. Bravo !!
Je suis contente que ça t’aie plu. Malie t’envoie un cœur avec les doigts de là où elle est ! héhé…