La forme s'approcha lentement, progressivement, jusqu'à devenir la silhouette d'une chose jusqu'alors méconnue.
Déjà, l'on pouvait sentir une odeur putride, comme si elle était en train de se décomposer, ni vivante, ni tout à fait morte. Elle était plus sombre que la nuit, plus obscure encore que la pénombre même de la prison qui, sinistrement, faisait résonner ses pas ; plus ténébreuse que le cœur des Hommes, des prisonniers ici présents. À vrai dire, cette forme difforme pouvant se dissocier, se diviser en dix autres, leur ressemblait un peu, naviguant sempiternellement entre deux mondes, possédant des milliers, sinon une infinité, d'identité — et à la fois aucune.
À vrai dire, le Diable ressemble aux Hommes, notamment lorsqu'ils lui tendent des mains désespérées... que toujours il se hâte de broyer, armé de sa singulière et cruelle tendresse.
C'est drôle car instinctivement mon cerveau cherche là un début d'histoire !
Pour dire à quel point tu as su instaurer une ambiance et une forme de personnage, une empreinte émotionnelle que j'aurais eu plaisir à suivre sur un texte plus long.
Plein de bisous !
Merci ! ^^
Je trouve ce premier chapitre (plutôt un prologue, peut-être ?) très intéressant.
Il ne raconte pas trop l'histoire, on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe, mais ça donne quand même envie de lire ! Je trouve ta plume assez jolie.
Hâte de lire le prochain chapitre !
PS : Je ne suis qu'une amatrice mais une ou deux tournures m'ont parues étranges : "cette forme difforme" (c'est un peu contradictoire, je ne sais pas si tu l'as fait exprès) et "une atroce odeur putride" (ce n'est que mon avis mais tu devrais peut-être enlever l'un des deux adjectifs).
Voilà voilà, j'espère que mon commentaire te paraîtra constructif et t'aidera dans ton écriture ! ^^
Oui, la "forme difforme" était fait exprès !
Un court mais joli texte !
Le jeu de mot est bien trouvé, le style est très agréable.
Je suis content d'avoir fait connaissance avec ta plume, je lirais d'autres de tes textes à l'occasion.
Bien à toi !