Le dégagé ciel bleu de Kinshasa laissait les rayons de soleil donnaient de leur vigueur.
La ville portait en elle le silence énergétique qui cache un événement quasi exotique, et peut-être que Kin de nos habitudes changeait pour un temps d'attitudes.
Une profonde et relative paix planait sur la ville, à telle enseigne que Kin ne voyait le reflet de sa misère sur Brazzaville. C'était une paix spéciale, c'était une paix transcendantale ! Puisqu'on parlait de paix il fallait tous être réconciliés sans suivre l'exemple de ceux qui dans leur hymne criaient " Aux armes citoyens ! ", ou encore, de ceux qui se veulent unis et à leur frontière possédaient des murs mitoyens.
Le soir dans l'appart de GB, se montrait une succession de silos, et les yeux de ceux qui de l'Est venaient , chercher de là le fleuve Congo.
Le soir dans l'appart de GB, on y parlait de guerre et de paix, d'éducation et de corruption, d'indépendance et de transcendance...
Sur Kinshasa, une énergie positive se contagionner en amont, puisque quelques jours bien avant, tous les noirs s'étaient réunis en euphorie pour accueillir un homme vêtu de blanc.
L'espoir revivait, le passé s'oubliait et le futur s'envisageait, grâce au pèlerin de paix !
Le soir dans l'appart de GB, les jeunes des quatres coins du Congo s'étaient rassemblés, à l'extérieur le temps était beau et ce fut la propice occasion pour plus tard prier.
Le soir tomba et l'obscurité fit sa loi, pour certains ce fut la plus courte nuit de leur existence, puis enfin le jour arriva et la lumière fit aussi sa loi. Ce qui allait se passer se voulait être sérieux.
Le lendemain loin de l'appart de GB, réunis dans une bâtisse coloniale de Gombé, les jeunes étaient tous heureux et emportés, contrairement à ceux qui durant les siècles passés fuyaient à l'arrivée de l'homme blanc, ces derniers étaient tous fiers, de voir et d'applaudir le Saint Père...