Tu es le peintre
Je suis la Muse
J’étais éteinte
Souvent recluse
Ton pinceau trace posément mes courbes
Dessine le joli galbe de mon sein
Ma peur s’en va, jusqu’à se dissoudre
Soigner mon passé, tel est ton dessein
Tu peins mon ventre juvénile
Mes douces lèvres purpurines
Esquisses la rondeur de mes fesses
Pour toi, je deviens déesse
Tu donnes naissance à cette aquarelle
Captures mon essence, ma beauté charnelle
Puis retournes la toile : « Vois comme tu es belle »
Je pose pour toi si sensuellement
Je te sens en émoi, en-dehors du temps
Croque-moi donc tout entière !
Je suis un dessert au Miel
Offre-moi cette jouissance dont j’ai tant rêvé
De toute mon existence, je n’y ai jamais goûté
L’encre saisit la fermeté de mes cuisses
J’ouvre mon temple, ton désir s’y glisse
Oh ! Je m’abandonne à ton ardeur
Le son de mes cris fait battre ton cœur
Plus de pinceau, plus de papier
Seulement nos corps enlacés
Et nos âmes fusionnées
Subtil et osé à la fois. J'aime beaucoup le parallèle fait a la peinture qui nous donne une image "feutrée" de la chose. 😀
Encore bravo !
Vraiment bravo, déplus ce poème raconte une véritable histoire et on arrive à comprendre ce qui se passe et ce que les personnages ressentent.
Bonne continuation.
Comme quoi, la subtilité n'est pas toujours nécessaire tant qu'on a la plume qu'il faut.
Bienvenue dans mon Univers poétique :)