Elle ne vient de nulle part mais veut aller partout
Suis les traces d’autres pas mais ne voit pas les siens
Elle est au bout
Entretient depuis trop longtemps les liens
Avec celui qui ne la regarde pas
Attendant qu’un jour il prenne la main
Qu’elle approche de lui à bout de bras
Perdue dans ses « projets d’avenir »
Comme apprécient les appeler ses professeurs
Elle sent qu’elle n’a peut être pas sa place
Ici où on veut à tout prix en trouver
Alors peut être qu’elle devrait fuir
Fuir en emportant sa vie avec elle
Défier les lois de gravité
En sacrifiant son potentiel
Bien sûr elle pourrait aussi lutter
Parce que si elle ne sert à personne, ici tout lui sert
De l’immensité de l’univers, à la petite araignée effrayée
Mais parfois partir paraît plus simple que rester
J'ai tout de suite accroché a tes premiers vers. J'aime beaucoup le jeu que tu as crée avec les mots en mettant en opposition les contraires, cela renforce l'image qu'on peut se faire du personnage que tu dépeins :)
Ce poème m'a un peu donné la sensation de marcher sur un fil, en équilibre avec cette fille que tu décris, d'une part le vide mais aussi d'autre part l'immensité d'un monde qui est si beau mais si vaste. Il m'a fait ressentir une fragilité volatile et légère comme les notes d'un piano, mais qui peut aussi basculer d'un instant à l'autre. Les derniers vers sont particulièrement touchants, bien que tristes.
Petite coquille au 2ème vers : SuiT
Petite suggestion (tu es évidemment libre d'en faire ce que tu veux ;) : j'aurais mis le verbe "tendre" (Qu'elle tend vers lui à bout de bras) dans ce vers "Qu’elle approche de lui à bout de bras", c'est à mon sens plus cohérent avec le fait d'être à bout de bras ;)
Au plaisir de te lire à nouveau !
Fy
Bonne continuation
Marius
La vie passe vite, un mirage,
Explores ton potentiel, tes facultés,
Apres la difficulté viens certes la facilité.
Des mots doux réchauffent les cœurs brisés
Une âme lumineuse telle un soleil d’été
Vient dégager les ciels ombragés
Sentir la chaleur, un signe de vie,
La lumière se reflète donc est partagée,
Car d'un ciel sombre, personne n'a encie.
Mais tout le monde en ressort grandi
Une mauvaise expérience
Fais avancer la recherche
Car qui reste sur place, recule,
L'evolution apres l'échec amère,
Navigue les eaux troubles de la mer.