Le réveil sonna à 7h00, comme tous les matins. Tim ouvrit les yeux lentement. Il connaissait ce plafond par cœur : la petite fissure dans le coin gauche, l’ombre qui changeait selon l’heure. Encore une journée identique aux autres.
En bas, il entendait déjà sa mère préparer le petit-déjeuner. Ses pas, le bruit du grille-pain… tout était si précis, si parfaitement ordonné. Trop, même. Depuis quelques semaines, Tim avait l’impression étrange que tout recommençait, encore et encore. Que chaque matin était exactement le même, jusque dans les détails.
Il s’habilla mécaniquement, descendit les escaliers. Sa sœur Lisa était déjà là, absorbée par son téléphone. Elle leva à peine les yeux quand il entra.
— Tu n’es pas encore prêt ? demanda leur mère.
Tim haussa les épaules. Il avala son chocolat chaud, jeta un regard à l’horloge du mur. 7h48. Toujours 7h48, chaque jour. Il inspira profondément. Ce jour-là, il décida de vérifier.
Après l’école, au lieu de rentrer directement, il alla sur la place du Cadran. Une vieille horloge monumentale s’y dressait, figée depuis des années. Tim s’approcha, posa sa main sur le métal froid. Soudain, il eut comme un vertige. Son reflet, dans la vitre de l’horloge, ne bougeait pas tout à fait comme lui.
Il recula, surpris. Le reflet, lui, resta figé un instant de plus… puis esquissa un léger sourire. Ce n’était pas son sourire.
Cette nuit-là, seul dans sa chambre, Tim alluma la lampe de chevet. Le miroir accroché au mur reflétait son visage pâle, inquiet. Il s’approcha, tendit la main. Le verre était glacé. Il s’apprêtait à se détourner quand… son reflet leva l’autre main, un décalage étrange.
Le cœur battant, Tim revint vers le miroir. Un bruit sourd résonna derrière lui : un tic-tac, étouffé, rapide. Il se retourna brusquement : rien. Seulement l’obscurité de sa chambre.
Quand il reporta les yeux sur le miroir, son reflet lui tendait désormais la main. Non pour l’imiter, mais pour l’attraper.
Dans un éclair, l’image s’arracha de la surface. Tim recula en criant, trébucha, tomba au sol. Le miroir explosa en une pluie d’éclats silencieux. Devant lui s’ouvrait un vide noir, immense, béant.
Une voix, grave, résonna au fond de l’obscurité :
— Tu es prêt, Tim. L’Horloger t’attend.
Puis tout devint noir.
j'aime beaucoup l'idée, l'histoire qu'il peut y avoir derrière. Je n'ai pas encore attaqué le reste mais j'ai envie!
sur la forme, c'est un peu de la redite mais le côté saccadé/phrase courte est un peu trop systématique. c'est pas évident de mais ça rendrait ton texte plus "smooth" à lire. sans pour autant abandonner ton rythme.
exemple au hasard:
"Le cœur battant, Tim revint vers le miroir. Un bruit sourd résonna derrière lui : un tic-tac, étouffé, rapide."
idée "Le cœur battant, Tim revint vers le miroir lorsqu'un bruit sourd résonna derrière lui : un tic-tac, étouffé, rapide."
peut-être aussi un peu plus de décors.
bon courage!
Amicalement
je vais essayer d'appliquer tes conseil sur les autres chapitre
Par contre ça manque un peu de décors et de décorum et du coup ça va un peu vite.
Mais l'important est là : j'ai envie de savoir la suite. :)
Je me demande quel tournant , va prendre l'histoire !
Peut-être juste, le décrire un petit peu mais ça pourrait très bien se faire dans les chapitres suivants.