Aujourd'hui était la pire journée de ma vie... Tout d'abord, j'ai été convoqué par le directeur de mon collège à cause de mes mauvais résultats, j'ai eu un zéro en mathématiques, le menu à la cantine était immonde et mon meilleur ami Jules était absent. En plus, maintenant, il pleut... Je rentre chez moi, dépité. Arrivé à la maison, je pose mes affaires de cours et je goûte. Puis, je me pose devant l'ordinateur de mes parents, et je regarde mes mails. En les faisant défiler, je tombe sur un couriel de Jules.
Le mail est étrange, il n'y a aucun mot, mais juste un fichier vidéo. Je ne peux pas m'en empêcher, je clique...
C'est Jules, il paraît si...vide de vie... Il met une chaise au milieu de la pièce puis se met debout dessus, accroche une corde autour de son cou, puis... Je peux retenir un haut-le-cœur et je vomis, écroulé sur le sol de mon salon. Les larmes n'arrêtent pas de couler, j'ai mal, tellement mal, je ne veux pas y croire et pourtant si ! Je regarde à nouveau l'écran, tremblant. Les jambes de mon meilleur ami pendaient... Pourquoi... Pourquoi m'a t-il envoyé une telle horreur... Pourquoi...
Le lendemain, Jules est retrouvé mort, pendu au lustre de sa chambre par une corde. Les policiers m'ont interrogé.
Je pense avoir résolu l'énigme, mais d'abord : les coquilles !
- "(...)à cause de mes mauvais résultats, j'ai eu un zéro en mathématiques, le menu à la cantine était immonde et mon meilleur ami Jules était absent." Ce n'est qu'une suggestion mais, pour la fluidité, je te propose de ponctuer cette phrase de cette manière : (...) à cause de mes mauvais résultats : j'ai eu un zéro en mathématiques, le menu de la cantine était immonde et mon meilleur ami Jules absent."
- "Je rentre chez moi, dépité. Arrivé chez moi (...)" répétition "chez moi" puis répétition du verbe poser aux deux phrases suivantes.
- "et je vomi," "vomis" avec un -s
Voilà ! Et voici ma supposée résolution de l'énigme : ce qui cloche dans cette histoire, c'est que si Jules s'est pendu en direct, il serait donc mort et n'aurait pas pu arrêter le filmage et l'envoyer à son meilleur ami. (et de plus, c'est un acte exécrable) Donc on peut supposer qu'il n'était pas seul et qu'on l'a obligé à se comporter de la sorte.
Pour le texte, mise à part pour les fignolages que je te suggère plus haut et d'autres bricoles liées à la ponctuation, il est vraiment très fluide et prenant. Tu as réussi à me refiler la migraine, en tout cas. En grande férue de la précision et plus particulièrement des adjectifs, je ne peux que te conseiller d'en user davantage dans le récit. Ainsi l'histoire sera-t-elle plus longue et le lecteur pourra s'immerger plus facilement dedans.
Et même s'il pourrait encore être accentué, bravo pour l'effet des points de suspension - très adéquat !
A bientôt !
Pluma.
Figaro.