Enora entre deux Mondes

Par Maric
Notes de l’auteur : Enora entre deux Mondes vient de sortir en auto édition. Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui par leurs commentaires constructifs et bienveillants m'ont aidée à améliorer mon texte et m'ont encouragée. Je vous livre le premier chapitre de ma fantasy. Bonne continuation et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Le non-choix

L’intense douleur familière vient de s’inviter dans mon crâne et me précipite vers les toilettes. Échouée sur le sol froid, la tête penchée sur la cuvette, je rejette le contenu de mon estomac en même temps que ma répulsion.

Inutile de me tourner vers la porte pour savoir que Mathieu se tient sur son seuil.

  • Dégage !

Mon injonction ne souffre pas de discussion.

Mais pourquoi tu as changé les règles ?

Submergée par la rancœur, j’entends ses pas s’éloigner, tandis que mon cœur cogne dans ma poitrine.

La respiration en vrac, je presse mes tempes battant au rythme des grésillements aux allures d’insectes frénétiques qui résonnent dans mon cerveau.

Je balance un poing rageur contre le mur.

Merde, merde, merde !

  • Enora !

Je sursaute. La voix de Mathieu me paraît hésitante et empreinte d’inquiétude.

Il est encore là, lui !

Un soupir résigné m’échappe. Je me redresse, le visage couvert d’un voile de sueur, et perds l’équilibre. Mes fesses atterrissent lourdement sur le carrelage.

  • Je… Je t’ai ramené de quoi te rafraîchir.

Le regard trouble, je l’observe. Il reste tourné vers le couloir pour ménager ma pudeur. Son bras tendu en arrière tient une serviette mouillée qu’il a dû pêcher dans la salle de bain. Péniblement, je réduis le court espace qui nous sépare et la lui arrache en marmonnant un vague remerciement.

Je me nettoie le visage et m’adosse au mur en soufflant de soulagement.

  • Tu aurais dû me dire que tu te sentais mal, nous serions rentrés plus tôt.

Je lève les yeux au ciel. Malgré la migraine, je réprime une envie de rire. Il est tellement à côté de la plaque. Je l’autorise à se retourner tout en lui intimant l’ordre de ne pas m’approcher.

  • Je n’étais pas malade avant que tu m’enlaces.

Il rougit et ouvre la bouche pour la refermer aussitôt. Face à sa gêne, je m’empresse de m’expliquer :

  • Désolée, j’aurais dû te prévenir… Je ne supporte pas que l’on me touche, cela me provoque d’intolérables maux de crâne.
  • C’est pour ça que tu laissais tant d’espace entre nous, souffle-t-il, abasourdi.

Je hoche la tête. Son visage expressif me livre les sentiments qui le submergent : désappointement, remords.

  • Mais…
  • Mathieu ! le coupé-je d’un ton las, tu n’es pas responsable. Inutile de culpabiliser.

Sa tristesse est palpable. Pour l’adoucir, je me force à prononcer ces mots dont je ne suis pas convaincue :

  • J’aurais aimé pouvoir partager ce moment d’intimité avec toi, je t’assure. Malheureusement, c’est impossible et je le regrette.

Si entendre cette déclaration peut lui mettre du baume au cœur, j’aurais tort de l’en priver.

Je laisse échapper un souffle désabusé. Ce n’est pas la première fois que ce mal se déchaîne dans ma tête, c’est mon pain presque quotidien. Cependant, jamais il n’avait atteint cette intensité et jamais, jusqu’à présent, je n’avais éprouvé un tel malaise.

Aujourd’hui, le bastion érigé pour contenir mes émotions, alourdi de larmes retenues depuis tant d’années, commence à vaciller.

Une violente colère contre moi-même me secoue – celle que je réprime depuis toujours, grâce à une indifférence élevée au rang d’art.

  • S’il te plaît, Mathieu, va-t’en ! J’ai l’impression d’avoir un tambour dans le crâne. Cette situation est humiliante pour moi et embarrassante pour toi. Laisse-moi !

Il baisse les yeux et se mord les lèvres. Son agitation m’indique qu’il hésite. Il refuse d’apparaître comme le connard qui abandonne une camarade mal en point.

Exaspérée, je comprends que je vais devoir me comporter comme une garce. Le blesser pour qu’il parte, bien que cela me coûte. Je regrette déjà notre amitié. La seule que j’aie jamais connue.

  • Tire-toi, putain !

La vision de mon visage déformé par la souffrance et la honte a finalement raison de son obstination. Il fait demi-tour, dérouté, la tête rentrée dans les épaules. Cela me serre le cœur ! Mais je ne peux rien pour lui. Me gérer moi-même requiert déjà beaucoup d’énergie.

Pour la première fois, une fureur dévastatrice embrase mon corps. Sa brûlure se propage dans mes veines comme un feu sauvage. Un cri déchirant m’écorche la gorge.

J’en ai marre !

Alors que je tente de reprendre mon sang-froid, une chaleur inattendue et surprenante envahit l’intérieur de mes paumes. Je baisse les yeux vers mes mains. Je les observe, perplexe, incapable de déterminer l’origine de cette sensation désagréable.

Soudain, un point bleu luminescent apparaît dans chacune d’elles.

Mais qu’est-ce… ?

Pendant une fraction de seconde, mon cerveau cesse de fonctionner. Mon cœur manque un battement.

Les taches s’étendent jusqu’à former une gemme étincelante. L’incompréhension, plus que la peur, me submerge alors que je sens leur palpitation.

Incrédule, je rapproche mes mains pour les examiner de plus près. À cet instant, un filament vibrant d’électricité, d’une extrême finesse, naît de chacune d’elles et s’étire vers le plafond.

Un cri d’épouvante m’échappe. Terrifiée par cette manifestation inexplicable et furieuse d’en être la victime, je secoue mes paumes dans une tentative désespérée de me débarrasser de cette… anomalie ?

En vain !

Les arcs bleutés se balancent, se rétractent et se rejoignent dans un crépitement menaçant. Un éclair se forme empli d’un bourdonnement sourd. Sa lumière éclatante m’aveugle un instant. Une chaleur fulgurante me traverse sans pourtant me brûler, avant de disparaître.

Je ferme les yeux une fraction de seconde. Mon rêve de normalité s’éloigne face à la beauté dangereuse et irréelle de ce phénomène.

Ça ne peut pas exister !

Hébétée, je secoue la tête comme pour nier cette lueur qui s’intensifie. Je me cogne le crâne contre le mur en cherchant à me protéger.

Je l’observe se tordre, se séparer à nouveau en plusieurs filaments qui s’entremêlent. Les grésillements sinistres résonnent désagréablement à mes oreilles dans l’exiguïté de la pièce. L’intuition d’une catastrophe obscurcit ma vue. J’inspire une importante bouffée d’air pour chasser le malaise.

Ce n’est pas le moment de t’évanouir, crétine !

Je m’efforce de contrer la panique qui monte en moi et constate que les arcs faiblissent au fur et à mesure que je me calme. À mon grand soulagement, ils se volatilisent brusquement dans un sifflement aigu. De petites volutes de fumée persistent un instant dans la pièce avant de s’évaporer. Mes paumes se retrouvent vierges de toutes traces. Il ne reste plus dans l’air qu’un léger parfum d’ozone.

Choquée, je frissonne et claque des dents. Serrant mes genoux contre ma poitrine, je tente de maîtriser mes tremblements.

Ma bouche sèche me paraît aussi aride que le désert. L’amertume écœurante de mes régurgitations se mêle au goût métallique de la peur dans ma gorge irritée. Malgré la soif, l’idée de me traîner jusqu’à la salle de bain me semble relever de l’exploit sportif.

Je m’apaise peu à peu et sens la chaleur regagner mes joues. Mes paupières se crispent sur mes yeux. Comme si cacher mes rétines pouvait balayer ce qui vient de se produire. L’effacer du sable mouvant de ma mémoire.

Quelque chose cloche chez moi, je ne l’ignore pas, mais « ça » ! Mon esprit rationnel ne peut l’accepter. Je chasse ce phénomène de mes pensées, trop lasse ou trop effrayée pour y réfléchir.

  • Enora !

Le cri inquiet de ma cousine dissipe ce sentiment d’irréalité dans lequel je me noyais. J’entends le bruit distinctif de ses talons résonner sur le sol carrelé alors qu’elle se précipite vers moi. Je suppose qu’elle a croisé Mathieu.

Je lève la tête lorsque Laure apparaît sur le seuil des toilettes. Elle se fige instantanément devant le pitoyable spectacle que je lui offre.

Elle avance avec précaution, comme en terrain miné. Je l’observe en silence. Dans cet espace exigu, elle glisse le long du mur pour s’asseoir à mon côté. Elle m’entoure de ses bras et me berce, m’enveloppant de sa chaleur.

Lorsqu’enfin je me redresse, elle m’aide à me remettre sur pied.

La transpiration mouille mes cheveux, et de fines mèches brunes se collent à mes joues et à ma bouche. Je souffle pour les chasser, en vain. Agacée, je dégage mon visage d’une main fébrile.

  • Soif !

Je chuchote ce mot à ma cousine.

  • Je t’accompagne, répond-elle en passant un bras autour de ma taille.

Je franchis le seuil de la salle de bain en chancelant. Laure actionne le robinet. Le clapotis de l’eau attise mon envie irrépressible de boire. Il me tarde de sentir ce liquide tapisser ma gorge sèche. Je plonge ma figure sous ce jet vivifiant qui me donne l’impression de revivre, après avoir divagué sous un soleil implacable.

Avec un plaisir presque sensuel, je me brosse les dents. L’arôme mentholé se répand dans ma bouche, évacuant le goût immonde qui me fait grimacer. J’aspire à la fraîcheur d’une douche, mais avec mes jambes encore tremblantes, je doute de la solidité de mon corps.

Laure devine mon hésitation. Elle prend pour moi la décision de me guider vers ma chambre, où je m’allonge avec soulagement. Je veux dormir. Oublier.

  • Que s’est-il passé ? demande-t-elle d’une voix douce.

Elle soutient mon regard noir sans ciller. Je souffle d’agacement tandis que sa main caresse mes cheveux avec tendresse. Son geste ne recèle aucune pitié. Et dans ses yeux, je discerne toute son inquiétude, alors je cède.

  • Cet idiot a voulu m’embrasser, lâché-je d’un ton morne.

Elle ouvre la bouche, stupéfaite, et la referme aussitôt, préférant me laisser déverser ma frustration.

  • Je n’avais jamais deviné cette envie en lui et… Bref, ça s’est mal passé.

Elle perçoit la déception et l’amertume dans ma voix. Son mutisme me permet de poursuivre.

  • Il était censé patienter dans le couloir… Je cherchais un livre que j’avais promis de lui prêter. Quand je me suis retournée, ses bras se sont refermés sur moi, et…

Je me tais. Elle me connaît suffisamment pour imaginer la suite.

Elle incline légèrement la tête et nous restons un moment silencieuses. Je réfléchis à la tentative de Mathieu qui me surprend toujours, tant je ne m’y attendais pas.

  • Je n’aurais pas refusé son baiser, tu sais ? murmuré-je. À vingt-quatre ans, cela aurait été une grande première.

Je ricane amèrement. D’un geste de la main, j’empêche Laure de s’insurger ou de me plaindre en précisant d’un ton lucide :

  • De toute façon, je n’ai pas eu le temps d’apprécier… ou de détester.

Elle me serre contre elle et je sens son cœur battre plus vite. J’imagine que ses pensées rejoignent les miennes. Nous ignorons l’origine de ce mal récurrent. Aucun des spécialistes consultés n’a pu poser un diagnostic. Seule ma famille peut m’approcher sans dommage pour moi.

  • Tu lui as tout expliqué ? me demande-t-elle.
  • Bien obligée ! le pauvre, il était là, au premier rang, et ne comprenait rien au spectacle que je lui offrais.
  • Arrête de te flageller, ce n’est pas ta faute.
  • Je sais, marmonné-je, mais je ne me sens pas mieux pour autant.

Parler de Mathieu me ramène deux mois en arrière. Il a été l’unique personne à vouloir franchir la barrière que j’instaure entre les autres et moi. À passer au-dessus de ce caractère de chieuse, cultivé avec soin depuis toujours pour me protéger.

Je le considérais comme un ami et pensais naïvement que c’était réciproque. Quelle conne ! Mon cœur pleure les larmes que mes yeux retiennent.

Pour compliquer les choses, je ne sais pas comment gérer toutes les questions qui tournent en boucle dans mon cerveau. Dans un flash, je revois cet arc bleuté à la senteur d’orage dont je n’ai pas parlé à Laure.

Décrire à haute voix ces éclairs leur donnerait une consistance réelle que je me refuse à accepter. J’en arrive à espérer avoir halluciné.

Ce serait tellement plus simple !

Souhaitant que Laure me laisse seule, je ferme les yeux, mais elle s’allonge près de moi et m’attire dans ses bras. La tête nichée contre sa poitrine, son rythme cardiaque régulier me berce doucement. L’odeur de son parfum légèrement fruité me rassure. La chaleur de son corps et de son indéfectible affection m’enveloppe dans un cocon.

  • Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? soufflé-je, la voix tremblante.

Je n’attends pas forcément de réponse. Je sens Laure se tendre et lève mon visage vers elle. Son regard fixé sur moi reflète la surprise.

  • Enora… l’intensité de tes migraines semble s’accroître avec le nombre de personnes présentes, ou leur proximité immédiate. C’est la seule chose que nous avons pu observer au fil des années.

La tristesse de sa voix me révèle une autre anomalie. Décidément, je les cumule !

  • Combien de fois t’ai-je posé la question ?

Elle laisse échapper un souffle sans répondre. Inutile, je suppose que j’aurai oublié cette information demain. Comme les six premières années de mon enfance englouties dans un puits sans fond. J’ai l’impression d’être née le jour où je suis arrivée chez mon oncle et ma tante, après le décès de mes parents. J’avais six ans. Même mes premiers mois avec eux demeurent flous.

Maudite mémoire !

  • Cesse de te torturer, Enora, me conseille ma cousine. Essaye plutôt de te reposer.

Baignée par la tendresse de Laure, je flotte dans un état de somnolence, à la lisière du sommeil. Un kaléidoscope de paysages mystérieux et inquiétants tournoie à la périphérie de ma conscience, accompagné de créatures insolites, de loups et de formes humaines.

L’odeur d’humus d’une forêt primaire, aussi ancienne que le monde lui-même, sature mes narines et me fait ciller sans vraiment me réveiller.

Lorsqu’une image s’impose, effaçant toutes les autres, mon cœur résonne avec force dans ma poitrine. Je sors aussitôt de mon assoupissement. Un sentiment de soulagement mêlé d’anxiété me traverse en constatant que je suis seule. Ma cousine s’est éclipsée en douce.

Ma maison en Bretagne s’est inopinément invitée derrière mes paupières. Elle ravive des souvenirs d’enfance, l’odeur iodée de la mer. C’est la première fois que j’en rêve et cela me perturbe. Après avoir vécu un phénomène qui relève clairement du fantastique, je ne peux croire à une coïncidence.

J’ai la sensation que ma région de cœur m’appelle, bien que cette idée me paraisse surréaliste. Pas plus cependant que les questions que je me pose : qui suis-je ? Ou plutôt : que suis-je ?

Un frisson désagréable me parcourt le dos à cette dernière interrogation. Elle ouvre sous mes pieds un gouffre ressemblant fort à la folie.

Cela me terrorise. Je secoue la tête pour chasser cette peur insidieuse. Je me raccroche à la réalité pour étudier objectivement cette suggestion de mon inconscient.

C’est ridicule, qu’est-ce que j’irais faire là-bas ?

Pourtant, plus j’essaye de déloger cette possibilité de mon esprit, plus elle m’obsède. Je m’agite dans mon lit. D’ordinaire si doux, il devient cette nuit un ennemi. Le sommeil me fuit. Je ne sais pas pourquoi ma demeure bretonne s’incruste en moi de façon abrupte et insistante.

Néanmoins, j’ai l’habitude d’écouter mes intuitions. Et celle-ci m’incite à changer d’environnement, à quitter le cocon familial.

J’ignore ce qui m’attend là-bas, si je fais le bon choix. Trouverai-je les réponses à mes questions ? Surtout, suis-je prête à les entendre ? À découvrir d’où viennent ces maux dont je souffre depuis toujours ? Et ces points bleus générateurs d’éclairs… ?

J’en sais foutre rien ! Ma seule certitude en cet instant réside en ces mots : je dois partir !

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Marlène Goos
Posté le 10/11/2022
salut, j'avais ce roman depuis un moment dans ma pile à lire, donc j'ai fini par passer le voir :) Bien sympa ta façon d'écrire, pour le moment je suis curieuse de voir où tu veux en venir, ce qu'il se passe pour notre héroïne...
Maric
Posté le 06/12/2022
Bonjour
Désolée pour le retard à répondre, je suis ravie que ce premier chapitre t'ait plu et j'espère que la suite te plaira également
Merci pour ta lecture
A bientôt
saoT
Posté le 25/05/2022
Je suis bien contente d’avoir démarrer ce roman ! J’aime ton écriture qui est très poétique, imagée mais sans être biscornue. On te lis avec beaucoup d’aise.
Il y a une jolie attention aux détails, j’aime l’image de ce jardin en friche qui lui fait imaginer un regard de désapprobation de ce père imaginé. J’aime le personnage aussi dans lequel je me suis beaucoup reconnu.
Deux minuscules corrections.
Il y a une petite redondance : Chapitre 14 (ce jour) chapitre 15 (ce jour-là) chapitre 16 (ce jour-là)
Et il manque je pense un mot chapitre 18.
“je penche ma tête entre mes cuisses *pour* tenter d’atténuer mon malaise.”
Je le mets dans ma liste de lecture !
Maric
Posté le 26/05/2022
Hello,
Je te remercie pour ta lecture. Je suis ravie que cela t'ai plu et je suis très touchée que tu te sois reconnue en Enora que j'ai essayé de rendre attachante avec ses faiblesses. J'espère y être arrivée.
Merci pour les annotations pertinentes. J'avais voulu insister sur "ce jour là" mais je trouve que tu as raison ça fait trop :) j'ai donc corrigé.
J'espère que la suite te plaira tout autant
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 16/05/2022
Coucou !
Les phrases de début et de chute sont très jolies ! Tu as raison de les soigner (=
On rentre tout de suite dans les pensées d'Enora, on a un petit aperçu de sa vie, de son passé, de son état d'esprit, je me suis assez facilement identifié à elle. Maintenant j'ai hâte de voir ce qui va lui arrivé.
Je trouve ton style très agréable, il y a plusieurs passages où tu joues des sonorités et ça rend très bien !
Mes remarques :
"qui ploient chuchotant une demande en grâce" -> en chuchotant ?
"les massifs amoureusement entretenus jadis par lui." qu'il entretenait amoureusement jadis ? (je trouve le "par lui" pas très joli)
"dehors, bien contente d’être arrivée à bon port. La luminosité est crépusculaire et la maison chante sous les assauts du vent. Je laisse le son régulier de la pluie me bercer et m’apaiser doucement." bien joué les rimes en "or" et "en" ça donne une belle sonorité à la phrase !
"et de toute façon enclins à l’indulgence par un bon repas et une bonne bouteille." -> rendus enclins ?
"j’établi le programme des jours à venir." -> établis
"Rien que d’y penser mon estomac" virgule après penser ?
"mais il s’impose à moi avec force accompagné" virgule après force ?
"que ma cousine avait pitié," espace en trop
"la moindre confidence à son grand désarroi." virgule après confidence ?
Un plaisir,
A bientôt !
Maric
Posté le 16/05/2022
Hello
Merci pour ta lecture et tes remarques constructives, en effet je suis d'accord avec tes annotations, Je corrigerai très rapidement.
J'espère que la suite te plaire
A bientôt
Edouard PArle
Posté le 16/05/2022
"Je corrigerai très rapidement" ne te presse pas trop non plus xD ça fait plaisir de voir que tu prends les commentaires en compte (=
Maric
Posté le 16/05/2022
Bien sur, c'est pour ça que je suis sur PA
et non je ne vais pas me précipiter non plus t'inquiètes :))
Laure Imésio
Posté le 05/05/2022
Bonjour,
J'ai beaucoup aimé ce premier chapitre, cette introspection qui nous donne des pistes sans trop en dire. L'évocation de la maison, des souvenirs crée une intimité avec le lecteur. Ce lieu devient presque un personnage. Ton style est agréable et tu parviens à créer une atmosphère particulière, qui donne très envie de découvrir la suite. A bientôt.
Maric
Posté le 06/05/2022
Bonjour,
Merci pour ton commentaire qui me touche. J'espère que la suite te plaira tout autant
A bientôt
Akiria
Posté le 23/04/2022
Hello,
C'est joliment écrit, les descriptions ne sont pas lourdes et facilement visualisables. Ce chapitre pose bien le décor. Je vais découvrir tranquillement la suite.
Maric
Posté le 23/04/2022
Hello Akiria,
Merci beaucoup pour ta lecture et j'espère que la suite te plaira également
A bientôt
M101121
Posté le 27/03/2022
Hello !
J’ai adoré ce premier chapitre qui met vraiment en contexte cette histoire.
Tu as une très belle plume alors vraiment laissez là s’exprimer ! Ça fait du bien aux lecteurs et à vous aussi j’imagine
Maric
Posté le 27/03/2022
Merci beaucoup, ça me fait chaud au coeur. J'espère que la suite vous plaira autant. Merci pour votre lecture
Maud14
Posté le 25/03/2022
Salut !
Je vois qu'on à la Bretagne en commun ;)
J'aime l'ambiance que tu poses, et surtout, j'attends d'en savoir plus sur ce "mal être" de notre protagoniste.
Je suis intriguée :)
Maric
Posté le 25/03/2022
Salut,
Oui je viens de lire ton premier chapitre et ça m'a fait sourire et ça m'a émue :).
Ce mal être mettra plusieurs chapitre à se dévoiler à elle.
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire.
A bientôt
Vous lisez