Quand notre tête n’est qu’inquiétude et lourdeur, étourdit, on s’élance vers le secret qui dévore. La forêt ancienne, la végétation envahissante. Ensorcelé par le chant du lac et de la terre, des falaises et des herbes folles. Entrainé sur les pistes du règne végétal, nous nous imprégnons de sa rassurante présence. Nous sommes forcés à abandonner derrière nos pesants secrets. Et au retour à la civilisation, on se révèle alors au monde, fertile d’un souffle nouveau, les pieds touchant à peine le sol.