Ce fut au départ de son employée qu’ Absynthe se mit à se frotter les mains, comme impatiente de la suite. Bien évidemment, elle savait ce qui allait se passer. Elle se tourna alors lentement vers Léo, posant un regard d’envie froide sur lui.
- Maintenant, c’est à mon tour de jouer…
Cela ne présageait rien de bon pour le professeur. Et il le savait. Il avait l’habitude de ce regard. Bien qu’il soit un professeur propre sur lui, qui sait se tenir et apprécier de tous, quand il était au Club, il avait parfois tendance à se lâcher, même un peu trop. Et à faire un peu n’importe quoi. Même si ce soir c’était pour leur anniversaire, il savait pertinemment à quoi il s’exposait.
- Viens par ici licorne de latex…
Elle l’attrapa par le mors qu’elle lui remis en bouche et le fit se lever. Puis lui donna une claque sur la fesse droite pour le faire avancer.
- Veuillez m’excuser mes chers… Mais cette mule cherche le bâton pour se faire battre. Je vais donc la conduire à l’écurie pour lui donner une nouvelle leçon. Le débourrage semble avoir été mal fait.
Tous se mirent à rire et encouragèrent Léo. Lui n’en menait pas large mais il était tout de même heureux de passer un moment avec sa Maîtresse favorite (bien que la seule).
Ce fut au bout de nombreux cris et gémissements qu’ Absynthe revint d’une des chambres vers l’Atrium.
- Venez voir ce que j’ai fait !… s’empressa de demander à ses trois amis qui patientaient autour de verres de planteurs tout sourire.
Ils se levèrent pour se diriger du côté gris du Club, la partie des chambres pour arrivée tout au fond après de nombreux virages vers la chambre privée d’Absynthe et accessoirement des membres du groupe.
Celle-ci était assez grande, avec un lit, des banquettes, une table basse, une croix de saint-André et des crochets de suspension. Avec bien sur tout ce qu’il faut comme accessoires. Sur la gauche, une petite porte menait à une pièce jacuzzi.
Le regard des invités fut attiré dans les aires où Léo était saucissonné méthodiquement et suspendu au plafond par des cordes en chanvre, rose, bien évidemment. Son plug-queue toujours en place, comme son bâillon-mors. Une petite bassine au sol recueillant la salive du pauvre soumis.
- Je n’ai pas fini mon œuvre bien entendu, mais elle est assez avancé pour vous la montrer et pour vous joindre à nous.
Charlotte et Elliot étaient tout joyeux. S’écriant à tout va en allant sur le lit pour se joindre au spectacle. Absynthe pensant n’avoir rien oublié tourna Léo pour qu’il puisse regardait ce qui se passait sur le lit et alla rejoindre les autres.