Quand Charlotte avait fait la blague sur l’expérience de la nouvelle venue dans l’entreprise, elle ne pensait pas qu’elle soit noire et que du coup, sa plaisanterie devienne raciste…
En effet, la demoiselle qui été entrée dans l’espace de travail avec le patron était une femme à la magnifique peau noire. Notre avocate ne pouvant passer à côté de cette beauté sauvage aux yeux noisette se figea net dans sa contemplation.
Chose peu habituelle concernant Charlotte. En effet, elle n’avait pas vraiment goût à mater les autres femmes.
Surprenant me diriez-vous ? Oui, il est vrai qu’elle aimait reluquer la plupart de ses amies, surtout Absynthe. Mais bien trop prise dans son travail, elle ne prenait pas le temps d’observer les autres, hors pendant ses soirées au Club.
Bon, d’accord, elle reluquait abondement Nathaniel au bureau. Mais il fallait avouer qu’il était ultra sexy. Totalement son type, si elle n’était pas lesbienne…
C’était un problème qui l’a chamboulée parfois tard dans la nuit. A pensée qu’elle n’avait pas de chance en amour. De temps en temps elle se plaisait à pensée que si elle était hétéro’, sa situation s’arrangerait. Surtout qu’elle aurait alors le champs libre pour mener son collègue et accessoirement ami de fac’, dans ses filets.
Malheureusement, Charlotte été très strict avec elle-même. Jamais elle ne sera hétéro. Peut-être bi’ alors ? Même pas en rêve, lui chuchotait parfois sa conscience. C’était totalement inenvisageable.
Le gros hic ? C’est qu’elle désirait toujours ce qu’elle ne pouvait pas avoir. Alors en un sens, même si taquiner Nathaniel lui faisait du mal tard le soir dans les méandres de son esprit ; d’un autre côté elle adorait ça. Lui procurant une sorte de satisfaction au défi se présentant à elle.
C’est après d’interminables conseils que le patron du cabinet lâcha la nouvelle dans la nature après lui avoir montrée du doigt son bureau et celui de Charlotte « qui allait s’occuper d’elle comme si sa vie en dépendait ».
Ahh… Des fois, le patron y allait un peu fort. Surtout qu’il avait la rage contre elle après le fiasco avec son dernier gros client. Depuis, il n’avait confié aucun dossier important à la rousse et elle ne s’était presque pas rendu au tribunal pour un plaidoyer.
Autrement dit, il l’avait assigné à résidence sans lui demander son avis, forcée à simplement trier les dossiers pour ses collègues.
La beauté sauvage s’avança doucement… Euh… Non, sensuellement plutôt à vrai dire… Elle marchait en croisant les jambes pour se tortiller doucement des fesses, son regard ensorcelant fixant Charlotte sans interruption. Elle portait un tailleur gris et des talons aiguilles assez haut claquant avec autorité sur le parquet. Ce qui ne manquait pas d’excitée la dominatrice.
L’ensorceleuse avait coiffée ses cheveux en d’innombrables tresses fines lâchées sur son visage.
- Bonjour je m’appelle Samantha Carter.
Sur le moment, le cerveau de Charlotte s’est arrêter de fonctionner pendant une à deux secondes. Ce qui ne l’empêcha pas de répondre sur un ton ironique taquin :
- Bienvenue au sein du programme Porte des Étoiles, Major Carter, lança-t-elle en faisant un semblant de garde à vous et en soulignant ses dires d’un clin d’oeil coquin.
Il lui fallait absolument cette femme. Aussi bien dans son lit qu’en tant que soumise. Absolument. Cette demoiselle l’avait totalement captivée alors qu’elle n’avait posé son regard sur elle que depuis quelques minutes.
Ses cheveux était coiffé à l’africaine. En de nombreuses tresses fines et longues. Lui arrivant jusqu’au milieu du dos. Ses yeux étaient grands, d’un marron boisé profond, pailleté de minuscule points d’or. Cette femme avait une expression particulière, comme si elle était ailleurs que dans son corps mais totalement consciente de ce qui se passait autour d’elle.
Quand elle entendit la phrase de bienvenue, la black s’empressa de prendre une posture de garde à vous parfait, pourtant, elle était en talons.
- Merci pour votre accueil, Général Hammond !
Charlotte s’était presque figeait en voyant sa réaction de grande geek complètement sexy. C’est quand elle ravala sa bave bruyamment que Nathaniel décida de dire le genre de chose qu’habituellement, il ne disait pas devant quelqu’un d’autre que la rousse.
- Hey, calme tes ovaires, tu vas exploser.
À ses mots, la brune rougit légèrement. Cela se voyait relativement facilement avec le contraste de ses joues couleur arabica. C’est vrai qu’il fallait qu’elle arrive à se tenir un minimum. Sans doute que le patron reviendrait dans la journée voire comment l’installation et l’intégration de la demoiselle se déroulait. Enfin, surtout pour vérifier si Charlotte ne l’avait pas mangé…
Il est vrai que c’était une croqueuse de jeunettes…
Bien qu’elle avait un coeur d’artichaud, sa libido la rattrapé souvent. L’envie de jouer et de jouir se faisant beaucoup plus présent que la recherche d’un amour sincère…
Enfin… Ça… Parle à ma main, mon coeur n’en à rien à foutre…
- Ah… Donc tu connais SG1 ?
- Oui, qui ne connaît pas ? C’est un peu culte quand même…, avait répondu la nouvelle comme si elle l’a prenait pour une tanche. Hum… Mauvais départ… Il fallait absolument rattraper ça…
Elle se mordit la lèvre infèrieur par réflexe. Chose qu’elle faisait quand son environnement lui échappait.
- Viens t’asseoir, je vais t’expliquer le fonctionnement du cabinet. C’est ton premier travail alors ? Tu n’as jamais fait de stage pendant tes études de droits ?
- Non, je préférais me consacrer entièrement aux études.
- C’est vrai que l’époque de mes études étaient relativement difficiles…, accentua t-elle avec un petit rire nerveux. Histoire de détendre l’atmosphère. Cette femme changeait relativement vite d’humeur, c’était aberrant.
C’était l’heure de la pause de Nathaniel qui se traduisit soudainement par un bruit sourd mais fort de ses pieds arrivant sur le bureau pour lire un livre, enfin, un gros pavé d’au moins mille pages en réalité… Sûrement sur le vin ou le whisky…
- Normal, t’en à pas foutu une pendant tes études… Tu venais me voir en chialant la veille des examens parce que tu ne comprenais rien à rien.
- C’est pas vrai ! J’étais pas si désespérée que ça quand même !
- Vraiment ? Tu passais toutes tes soirées au pub du coin de la rue, les seins à l’air, à boire des shots de rhum. J’ai des preuves à l’appui.
Il posa son livre sur ses jambes tendues pour sortir son téléphone portable de la poche du gilet gris qu’il portait par dessus sa chemise blanche à manches retroussées jusqu’aux coudes. Faisant alors défiler les photos de sa gallerie avec son pouce. Charlotte écarquillant les yeux de stupeurs.
- Attends… Tu as conservé des photos de ces années-là ?…
- Je chantais pour la première fois…, chantonna l’homme, pour faire écho à la fin de la phrase de sa collègue et amie, ce qui lui écopa un dossier en pleine tronche, qu’il rattrapa en silence et posa sur son bureau. Le flegme de ce garçon surprenait toujours la rouquine.
- Oui. J’en ais gardé. Juste pour certaines situations…
Elle rougit tomate instantanément pour finir par tourner la tête pour ne plus penser à lui.
- C’est bon, ravale ta fierté avec ton portable. Qu’il te passe en travers de la gorge et t’étouffe.
Un petit sourire se dessina sur le visage du concerné.
- Wouah. C’est joyeux chez vous. C’est tout les jours comme ça ?, avait alors demandait Samantha, curieuse de son nouveau travail.
- Oui. Tout les jours. C’est à cause de notre mascotte, avait répondu Nathaniel.