Les traits sont grossiers sur le
Papier
Heureusement le modèle n'y trouvera rien à redire.
Une fleur est trop polie et
Frivole, pour remarquer les défauts.
Je me concentre,
Mon genou tremble un peu sous le cahier
Mais ma main,
Elle,
Reste ferme sur le carnet ouvert.
Ferme et légère à la fois,
Il faut bien ça pour
Capter
La beauté et l'éphémère.
Le crayon glisse sur le grain
Et le graphite se pose, se
Superpose
Dans une danse lascive.
Et ma page s'habille de forme,
Et de flou,
De vie et
D'immobilité.
Mes fidèles mains savent
Toujours
Comment créer.
J'ai lu plusieurs de tes textes avant d'écrire ce modeste commentaire. J'apprécie la "simplicité" de ton style, au sens où il ne s'étale pas mais dit juste ce qu'il y a à dire. Beaucoup d'émotions et de références se confondent dans tes lignes, et il me semble que ton regard sur les choses par endroit résonne beaucoup en moi.
Continue à créer; fais honneur à tes dons :)
Merci pour ton message, ça me touche beaucoup.
Cela me rappelle une belle chanson :
"Cézanne peint, iI laisse s'accomplir la magie de ses mains"
"Cézanne peint ,et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien"
Bravo pour ce que tu arrives à créer.