Puisque les ombres passent,
j'écris face à l'insignifiance
d'un monde dévalorisé,
qui engloutit chaque jour
un peu plus mon existence.
Parce que je ne sais mentir,
j'écris face à la lâcheté
de ceux qui tournent les pages,
sans même prendre le temps
de lire les histoires.
Et car c'est insoutenable,
j'écris face au silence
d'un amour dégradant,
qui fixe ses instants
dans ma poésie
et crie.
Merci beaucoup pour cette belle œuvre :)