Quel son strident
Perce mes oreilles
Et m’ôte la vue ?
Est-ce le bruit
De la mort
Qui vient me chercher ?
Existe-t-il seulement
Pire terreur
Que de l’entendre approcher ?
Un fracas,
Le silence,
Et la paix.
Quel son strident
Perce mes oreilles
Et m’ôte la vue ?
Est-ce le bruit
De la mort
Qui vient me chercher ?
Existe-t-il seulement
Pire terreur
Que de l’entendre approcher ?
Un fracas,
Le silence,
Et la paix.
Je poursuis évidemment ma lecture <3
Pluma.
Merci pour ton commentaire et le lien avec la pièce de Cyrano de Bergerac ! (Il va falloir que je la relise pour me remettre ça en tête).
C'est effectivement un poème assez tragique, et en même temps, l'aspect libérateur de la mort n'est pas si tragique, c'est parfois un véritable apaisement. C'est une dualité qui me parle énormément et que j'essaie de transmettre à travers mes textes.
Bonne lecture et à bientôt !
je rejoins cette idée que l'attente d'un malheur est parfois aussi terrible que le malheur lui-même. En plus de savoir, on a le temps de s'imaginer, on souffre par anticipation si je puis dire.
Il semblerait que la mort s'est approchée sans rien emporter, quel soulagement j'imagine, on le devine en tout cas derrière la paix par laquelle tu conclues ce poème, très touchant au demeurant.
J'aime ton interprétation que la mort est repartie sans rien prendre. La mienne est plutôt que la paix est justement atteinte grâce à la mort. On quitte la terreur de l'attendre pour l'apaisement d'enfin la rencontrer et de se sentir libérer de ses peurs.
Belle continuation à toi ;)
J'apprécie que chacun et chacune s'empare de mes textes pour y voir autre chose !