— Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
20 mars 2084, 12h37, salle des personnels, collège public Léna Situations
— Dernière fois que je mange à la cantine, c’est infect. Avant, il y avait des vrais cuisiniers, pas que des prestataires externes et des machines ! On perd l’humain. Et, je vous le dis, si on veut le retrouver, ce sera en passant par le hasard.
— Ça va, la drama queen ! Faut que t’arrêtes les réunions de syndicat, ça te bourre le crâne de trucs inutiles.
— Eh bien, Hugo, je suis désolée d’apprendre que réfléchir par soi-même te semble inutile. Belle vision de l’humanité, pour nos élèves.
— Parce que tu crois que tes pleurnicheries les aident ? Il faut vivre avec son temps, Marie. L’Intelligence Artificielle est un super outil. Tu veux faire comme si ça n’existait pas ? Les gamins en ont besoin pour s’adapter à la société. Mûrir, c’est trouver sa place dans le monde. Et nous on est là pour ça, point barre.
— Encore une de tes phrases toute faite. Évidemment que tu défends l’IA, tu en es une extension !
— J’ai reçu Yléa ce matin. Vous savez, la nouvelle élève ? lança Iman dont l’angoisse faisait monter d’une octave la voix déjà haut-perchée.
Les disputes de ses collègues la mettaient mal à l’aise, bien qu’elle en connaisse à présent tous les arguments. Elle fut donc soulagée de constater qu’ils avaient mordu à l’hameçon et se tournaient vers elle.
— Pourquoi ? Ça ne va pas dans sa classe ? demanda Hugo plus brusquement qu’il ne l’avait voulu.
Il lissa la ride minuscule entre ses sourcils, trahissant son anxiété : avait-il mal orienté la nouvelle ? Iman le rassura . C’était Kylian qui était venu la trouver car les directives de l’Intelligence Artificielle Éducation – ou IAéduc – à propos d’Yléa lui semblaient floues.
— Ah OK. Encore un pion pommé.
Le regard d’Hugo restait inflexible, mais il se réjouissait intérieurement car la faute n’était pas sienne. Iman, elle, se désolait derrière le sourire compatissant qui ne semblait jamais la quitter. Les Assistants d’Éducation – ou AED – étaient peu formés, peu payés. Ils ne pouvaient rester en poste plus de quatre ans et avaient en charge des groupes jusqu’à quatre-vingt élèves lors des Cours Numériquement Assistés – ou CNA. Alors cela la peinait toujours qu’un collègue les appelle « pion ».
Étrangement, Marie demeurait silencieuse, le nez plongé dans son café noir. Elle réfléchissait.
Ils étaient trois enseignants au collège Léna Situations. Hugo était référent Une Place Pour Chacun – ou UPPC – et s’occupait de l’orientation des élèves vers les classes, puis les métiers, les plus adaptés pour eux, afin qu’ils « ne se bourrent pas le crâne de trucs inutiles » et qu’ils trouvent efficacement « leur place dans le monde ». Rien qu’à cette pensée, Marie leva les yeux au ciel. Elle-même était référente Excellence à Tous Niveaux – ou ETN- et supervisait le contenu pédagogique de chaque classe de niveau. Classe flexible. Elle ne se ferait jamais à l’appellation officielle. Dans ce cas, pourquoi IAéduc avait envoyé une élève sans problème de vie scolaire rencontrer Iman, référente Devenir Citoyen – ou DC – plutôt qu’eux ? L’Intelligence Artificielle aurait-elle … bugué ?
Elle posa sa voix comme son café, lentement et gravement :
— Et donc, quel est ton verdict ?
— C’est assez difficile à dire. Elle n’a que peu parlé et ses réponses tombaient souvent à côté. Je pense que le mieux est de lui faire repasser les tests Orientation et Bien-Être.
— Je vais m’en occuper.
Cette annonce, si tranchante qu’Hugo n’osa pas protester, bien que Marie empiète sur son domaine d’action, marqua la fin de la pause.
21 mars 2084, 7h43, salle des personnels, collège public Léna Situations.
Le collège public Léna Situations n’avait pas bonne réputation. De fait, il était enclavé dans un quartier défavorisé et les enfants y souffraient d’un sévère déterminisme social. Dans ce collège existait la plus impressionnante classe PMGR – Petites Mains Grandes Responsabilités – de la région. Les très nombreux élèves qui la composaient y apprenaient des bases de savoir lire, écrire, compter. D’autre part, le plus gros de leur emploi du temps se construisait autour de recherches, évaluations et stages, de façon à ce qu’ils trouvent leur place professionnelles dans la société, places certes sans grandes perspectives mais ô combien fonctionnelles, merci à eux.
Alors, quand la classe HS – Horizons Supérieurs – du collège Kevin Mayer du centre ville se payait le luxe d’une instruction variée – découvertes scientifiques, artistiques, historiques et tant d’autres -iques – les PMGR de Léna Situations devaient seulement se concentrer sur un peu de maths, un peu de français et une orientation rapide. Et cela rendait Marie folle. Car elle avait un projet. Un rêve.
— Je sais comment changer la classe PMGR.
Iman et Hugo, qui terminaient de charger les derniers CNA dans les tout nouveaux casques de Pédagogie Virtuelle, s’immobilisèrent.
— Mais comment ? s’étonna Iman.
— Le hasard ! Toujours le hasard ! Il faut devenir imprévisible pour qu’ IAéduc donne leur chance à nos élèves, leur permette de devenir curieux et leur donne leur espace de réflexion !
Son large sourire laissait apparaître l’espace entre ses deux incisives.
— Mais comment ? répéta Iman. On est toujours prévisible ! C’est même ce qui permet à l’IA d’évoluer.
— Et pourquoi, surtout ! explosa Hugo. Tu veux arnaquer IAéduc et aller contre les directives ministérielles pour ta justice bien-pensante ? Ton égo de prof qui croit être investi d’une mission sacrée ?
Marie l’ignora.
— Yléa. Cette fille est un hasard ambulant, parfaitement déconcertante. C’est une rêveuse. On doit se calquer sur elle.
Hugo se planta devant sa collègue et la prit par les épaules. Pire que colérique, il devint condescendant.
— Écoute, Marie. Tu dois comprendre que les gamins de PMGR sont très biens. Ils apprennent ce dont ils ont besoin, trouvent un métier honorable – oui, honorable, Marie, on a tous besoin d’eux ! - et gagnent suffisamment pour avoir leurs loisirs à côté. Tu dois les lâcher avec tes idées superflues, je suis sûr que même eux n’en veulent pas. Quoi ? Pourquoi tu souris ?
Marie était aussi grande qu’Hugo et ses lèvres s’étaient étirées en même temps que ses yeux étaient devenus de plus en plus noirs.
— Hugo, mon cher Hugo. J’ai eu vent de ton petit business.
Il fit un bond en arrière, comme électrocuté.
— Quelle petit business ? bafouilla-t-il en frottant furieusement sa ride imaginaire.
— Ton petit business, tu vois très bien de quoi je parle. Donc, Hugo Sériset, j’ai un plan et tu vas participer à ce plan. Sinon je te dénonce.
À la grande satisfaction de Marie, sa tirade cloua le bec d’Hugo. Elle se tourna vers Iman.
— Je suis avec toi, Marie.
Dans les semaines qui suivirent, tout n’était plus que hasard sous la direction officieuse et vaporeuse d’Yléa. Fini les longues préparations, plus aucun adulte ni enfant ne se réveillait en connaissant le programme de la journée. Les compétences psychosociales sur lesquelles travaillait Iman n’était plus très compétentes ni psychologiquement ni socialement ; les travaux d’orientation d’Hugo ne savaient plus où ils allaient et Marie falsifiait même quelques évaluations pour qu’ IAéduc modifie les contenus disciplinaires. Les élèves s’adaptaient étonnamment bien à ce nouveau chaos et mettaient du leur pour devenir absolument versatiles, à l’image de leur camarade aux grands yeux bleus. Les couloirs remplis d’objets détournés et d’expositions sans queue ni tête témoignaient de l’avancée du plan. Les adolescents devenaient curieux, tant et si bien qu’un jour, IAéduc décréta que les PMGR devaient partir en sortie. Pas un stage. C’était complètement inédit.
Les trois professeurs se réjouirent, certain plus sincèrement que d’autres. Néanmoins, si la date et le transport étaient prévus, la destination et le sujet de la sortie restaient inconnus. Marie déclara que ça n’avait pas d’importance puisque l’humain et ses capacités hasardeuses avaient enfin berné l’Intelligence Artificielle.
1er juin 2084, 13h43, dans un autocar, quelque part sur les routes de France.
— La victoire de l’humain sur l’IA, hein, grommela Hugo. Qui se fait balader, maintenant ?
Le car autonome était parti tôt ce matin-là, emportant les trois enseignants, qui, à leur grande surprise, avaient tous été désignés comme accompagnateurs, et leurs soixante dix-huit élèves. Le but de ce voyage restait un mystère. Mais si cela perturbait les adultes, les enfants paraissaient seulement enthousiastes.
C’était peut-être pourquoi, imperceptiblement, les râleries d’Hugo perdaient en conviction, perçut Iman. Marie ne remarqua rien et s’agaça.
— Écoute, on est parti, c’est l’essentiel.
Son ton assuré ne trahissait rien de son inquiétude. IAéduc leur avait successivement imposé le musée des Beaux Arts de Lyon, un périple à Caen, une visite à Lascaux et une découverte des volcans d’Auvergne, avant de s’éteindre complètement. Le car zigzaguait, roulait dans un sens puis dans l’autre et était déjà passé plusieurs fois devant cet entrepôt gris.
Heureusement, le tumulte qui régnait à l’intérieur les tint bien occupés. Les professeurs devaient veiller à ce que les élèves du fond ne hurlent pas trop fort, s’occuper des disputes, offrir une oreille attentive à leurs passions aussi dévorantes que volages, le tout en grignotant en douce des gâteaux à l’orange qu’avait préparé Iman.
La nuit était tombée depuis longtemps et l’ambiance s’était considérablement calmée lorsque celle-ci secoua délicatement l’épaule de sa collègue.
— Marie, je crois qu’on est sur le périph’ parisien.
Les yeux à moitié clos, Marie souleva le rideau élimé pour regarder à travers la vitre. Elle vérifia ses notifications IAéduc, ce qui acheva de la réveiller.
— ça y est, on a une destination ! chuchota-t-elle au comble de la joie, mais professionnelle. On va à l’Élysée !
2 juin 2084, 8h56, entrée de l’Élysée.
Le groupe se dirigeait vers la Cour d’Honneur dans un ensemble survolté. Iman et Hugo étaient incrédules.
— C’est quoi cette histoire ? s’énerva ce dernier. On a jamais vu de scolaires à l’Élysée !
— C’est vrai que c’est bizarre, confirma Iman plus doucement. De ce que j’en sais, le palais et les jardins ne se visitent plus du tout depuis le renforcement général vigipirate de 2043.
— Arrêtez votre pessimisme. Nous sommes un cas exceptionnel, coupa Marie.
La classe PMGR entra dans le palais peu studieusement, mais avides d’en découvrir les salles majestueuses. Chacun se promenait le nez en l’air, les yeux partout, avec une irrépressible envie de toucher à tout. Leurs accompagnateurs s’épuisaient à canaliser leur exaltation, sans pouvoir s’empêcher de sourire.
Cependant, quelque chose clochait et, en entrant dans le jardin d’hiver, Iman s’en aperçut la première.
— Dites, vous ne pensez pas qu’on aurait dû croiser au moins une personne ?
Ses collègues se figèrent. Un instant plus tard, Marie se reprit.
— Ça doit être automatisé, comme tout de nos jours.
Elle repartir d’un pas autoritaire pour cacher son trouble.
— Allez tout le monde ! La suite de la visite est par ici !
Elle poussa une porte encastrée dans un mur en béton qui semblait avoir été construit plus récemment, entre des piliers décorés de feuilles d’or, et la traversa la dernière.
La porte claqua derrière elle, suivie d’un bruit de loquet qui se ferme. Cette fois, Marie ne put cacher son malaise.
De la majestueuse salle des fêtes présidentielle ne restait que les lustres et le plafond scintillant. La République Sauvegardant la Paix, l’Art et les Sciences, depuis leur médaillon peint, contemplaient la pléiade d’écrans qui recouvrait chaque espace de la grande pièce.
Au centre, une console numérique. Derrière la console numérique, le président de la République Française.
— Mes chers compatriotes, bonjour. Bienvenue au centre IA de l’Élysée.
Les enseignants étaient sidérés. Les collégiens, comprenant la gravité de la situation, se taisaient. Le président sourit et écarta les bras dans un geste accueillant.
— Bravo d’être arrivés jusqu’ici. Vous avez de la trempe, une soif de connaissances ! Je comprends. Nous allons pouvoir vous faire découvrir tout le palais et ses jardins. Nous terminerons par un déjeuner digne d’ambassadeurs.
— Que cachez-vous derrière votre discours ? demanda Marie, toujours prompte à la méfiance.
— Seulement une réponse à un besoin exprimé par mes citoyens.
— Et qu’est-ce qu’il va se passer ensuite ? laissa s’échapper un Hugo lui-même surpris pas son ton sceptique.
— Vous repartiez plein de bons souvenirs. Vous reprendrez votre travail et vos élèves leur formation pour devenir de bons citoyens.
— Comme si de rien n’était ? Comme si rien de ce que l’on avait fait avait changé quoique ce soit ? s’emporta Marie.
— Exactement.
— Hors de question.
— Bien entendu, vos élèves, ayant fait preuve de grandes innovations, pourront accéder à d’autres classes flexibles.
— Hors de question.
— Nous allouerons des moyens supplémentaires pour que votre établissement bénéficie des technologies à la pointe.
— Hors de question.
— Et, évidemment, vous serez promus au sein de l’ IAéducInspection.
— Hors de question.
— Euh attends, Marie, ça se réfléchit, intercéda Hugo.
Derrière leurs professeurs, les élèves, qui avaient jusque là réussit à rester remarquablement tranquilles, commençaient à s’agiter. Le chef d’État joignit ses mains dans un claquement sonore. Il ne souriait plus et rougissait même un peu. Deux silhouettes en tenues noires renforcées et l’air peu avenantes sortirent de l’ombre derrière lui.
— Bon. Ça, c’était la méthode douce. Les services secrets ont de quoi vous effacer la mémoire.
— Quoi ? rugit Marie. Vous nous menacez ?
Hugo était blanc comme un linge.
— Vous mettez en péril l’ordre de notre système et la paix de la République. En tant que garant de la démocratie, il est de mon devoir de vous arrêter.
Les silhouettes s’approchèrent à pas prudents. Marie allait répliquer quand elle fut devancée par Iman, affable mais ferme.
— Sauf votre respect, monsieur le président, avant de perdre la mémoire, j’aimerais savoir pourquoi un homme de votre importance se donne la peine de s’occuper de notre cas ?
Il ne répondit pas. Ses lèvres n’étaient plus qu’une fine ligne. Il bouillonnait.
— Je sais ! Sans se soucier des états d’âme du président ni des gros-bras à ses côtés, Marie partit d’un grand rire sans joie. Il n’a plus personne ! L’Élysée vide, le président pour accueillir des pauvres régionaux ! Même lui s’est fait détroussé par l’IA !
Comme on perce un bouton, cette repartie déclencha un innommable capharnaüm d’adolescents partant toucher les écrans, s’interpellant d’un bout à l’autre de la salle, inspectant les gendarmes avec un mélange de fascination et répulsion, posant mille questions en même temps au président, faisant fi de son espace proxémique. Ce dernier était cramoisi, tendu à l’extrême, tremblant.
— Ça suffiiiiiiit ! Vociféra-t-il.
Simultanément, tous les écrans s’éteignirent dans un feu d’artifice d’étincelles. Tout devint noir.
Les lustres clignotèrent jusqu’à émettre une faible lueur. Le président et ses acolytes gisaient à terre, inconscients.
— On a tué le président ! s’exclama un élève.
Une autre, qui avait profité du désordre général pour jouer sur son téléphone :
— Y’a plus de réseau !
Les smartphones fusèrent hors des poches ; il fallait vérifier l’impensable.
— je crois qu’on a cassé internet, constata Yléa de sa voix éthérée.
Les adultes se regardèrent. Marie rompit leur silence.
— Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
Je passais par là et j'avais envie de lire tes écrits, après avoir découvert les aventures de Domi et Claude dans le PAtober :-).
Bon, j'ai bien compris d'après les commentaires que tu n'allais pas forcément la retravailler dans l'immédiat, mais en tous cas, bravo pour cette nouvelle à la fois amusante et questionnante sur l'avenir de l'enseignement.
J'ai bien aimé le fait de retrouver des problématiques très contemporaines (IA, classes de niveau, déterminisme social), mais poussé dans un absurde qui rend l'histoire drôle - et pas seulement angoissante.
J'ai bien aimé la partie à l'Elysée, justement parce que c'est absurde, et que ça fait sortir l'histoire des thématiques de l'enseignement secondaire pour élargir la vision de cette société automatisée.
J'ai repéré un certain nombre de coquilles, je te les mets quand même, des fois que ça te serait utile.
- Les compétences psychosociales sur lesquelles travaillait Iman n’était plus -> n'étaient
(de plus, sur cette phrase, je pense que quelques virgules permettraient de ménager des respirations)
- gâteaux à l’orange qu’avait préparé -> préparés
- Elle repartir -> repartit
- ne restait que les lustres et le plafond -> restaient
- surpris pas son ton sceptique -> surpris par
- Vous repartiez plein de bons souvenirs -> repartirez pleins
- jusque là -> jusque-là
- lui s’est fait détroussé par l’IA -> détrousser
Et à part ça, si jamais tu avais envie de reprendre ce travail, je le lirais bien ;-)
Merci pour ton commentaire et toutes les corrections !
Je suis contente si la partie à l'Elysée t'a plu, c'est celle pour laquelle je suis le moins certaine !
Je viens découvrir ce que tu écris. J'ai bien aimé cette nouvelle, le délire d'acronymes m'a fait rire et je me suis prise à essayer de retenir ce à quoi ils font référence. J'aime bien aussi l'entrée en matière avec seulement des voix de professeurs qui finalement prennent corps facilement (avec l'ambiance couverts-qui-claquent-et-brouhaha de la cantine en fond sonore, mais ça, c'est peut-être dans ma tête). Je trouve cette dystopie de l'IA qui prend le pas sur l'humain et que l'humain sabote très intéressante et très juste. J'avais parfois envie que le rythme ralentisse, d'avoir le temps de découvrir des visages de profs ou de jeunes, de mieux comprendre les réflexions de Marie. Cela dit, ce mystère et cette efficacité de l'écriture qui va vite et ne s'arrête pas sur les détails, ça correspond aussi bien avec l'idée d'une numérisation excessive de la société.
J'ai noté une petite coquille en passant : Quelle petit business => quel
A très vite !
Merci pour l'orthographe, y'a toujours quelque chose qui traine
Il y a un côté assez absurde avec tous les acronymes au début, aspect que j'aime bien, je pense même que tu aurais pu pousser plus!
En revanche, j'ai trouvé parfois que c'était un peu décousu, mais comme je l'ai dit, c'est peut être mes conditions de lecture qui n'étaient pas bonnes.
Enfin, si le thème de l'IA est présent, j'aurai aimé en avoir encore plus! Bref, bonnes idées, tu pourrais les amener encore plus loin!
Ce n'est pas impossible que ce soit décousu, ou que ça ne tienne pas toujours la route en effet, je pense que ça mériterait un bon gros retravaille avec approfondissement de certains aspects. Comme c'est un texte que j'avais écrit aussi un peu de façon cathartique et qui touche aussi à mon travail, j'avoue que pour l'instant j'ai un peu la flemme, mais peut-être que ça viendra un jour !
En tout cas j'aime beaucoup ta narration, les phrases sont fluides, très claires, on ne se perd jamais pour savoir qui dit quoi à qui, il n'y a pas de temps mort ou trop long.
Je dis bingo !
En effet la deuxième partie à revoir. Et avec vos commentaires et tes idées, ça pousse un peu de mon côté aussi. Je pense que je la reprendrais un jour.
Encore merci en tout cas !
Je suis un peu moins séduite par la deuxième partie et la visite à l'Elysée...
En revanche, je pense que ce récit peut être approfondi, développé pour en faire un récit beaucoup plus long...Il y a de quoi faire !
Oui j'ai viulu la partie à l'Élysée plus absurde et peut être que je n'ai pas trouvé la meilleure chute, je me demande si ça ne manque pas de cohérence du coup.
Du coup, merci pour ça !