La porte grinça sur ses gonds vieillis et rouillés par le temps. Le vieil homme ne broncha pas, le tic-tac de l’horloge était à son oreille bien plus puissant que le plus irritant des sons. L’escalier éclairé par la faible lueur d’une chandelle, ses pieds tâtonnaient, faisant craquer le bois d’une planche sur deux. Ses genoux perpétraient le même bruit, à quelques notes près cela dit. Il l’entendait dans son corps, cette protestation somme toute inutile : chaque pas pouvait bien réveiller ses articulations trop âgées, il serait descendu.
L’écho de son dernier pas se fit moins creux quand il toucha terre et ses yeux qui prenaient leurs marques dans l’obscurité purent distinguer les reliefs de la pièce. La bougie envoyait des reflets orangés sur les murs de pierre y dessinant des ombres chimériques au gré des aspérités. L’odeur d’humidité envahit ses narines alors que plus loin il pouvait entendre l’écho de gouttelettes d’eau qui rebondissait à travers la galerie. Il suivit le seul chemin disponible, s’enfonça sous le sol, sous le monde, en dessous de la vie qui avait cette heure-ci en partie rejoint Morphée.
Ses pas s’arrêtèrent face à une lourde porte recouverte de métal. L’appréhension le gagna doucement, assez pour que d’un soupir il arrive à se vider temporairement la tête de ses pensées. La chandelle posée contre un mur, ses mains s’attaquèrent au matériau bruni et dans un long souffle qui frôlait le gémissement il y fit peser tout son poids, tira de ses bras trop maigres où les muscles de ses trente ans n’étaient plus que vestiges et chimères.
Il aurait pu jurer avoir entendu son dos craquer… bonté divine ce jour aurait sa peau.
Le levier parcourut la moitié de son chemin, le vieil homme s’arrêta le temps de reprendre son souffle et les mains bien accrochées pour un dernier assaut le tira complètement, l’envoyant heurter l’autre côté de la porte.
Une minute, juste de quoi retrouver son air. Il récupéra son seul éclairage et poussa l’ouverture, la flamme dansa dans le courant d’air et l’homme eut peur un instant qu’elle ne s’éteigne. La pièce, bien qu’enfoncée dans une galerie humide et sans aération sentait moins la moisissure, la fraicheur ne se confondait pas à la moiteur ambiante du chemin qui l’y avait mené.
L’homme sentit son cœur s’emballer et ne put ignorer plus longtemps le nœud de ses intestins qui a chaque seconde se serrait et se serrait encore. Le cliquetis d’une nouvelle horloge, plus grande, plus imposante battait en lui, l’emplissant de sa cadence jusqu’ à lui donner le tournis.
Vingt-trois heure quarante-sept.
Voilà pourquoi il se sentait aussi étrange. Il longea le mur, alluma les chandeliers fixés è trois des quatre murs et reposa sa bougie è moitié consumée au sol.
Il osa enfin le faire, lui qui l’avait évité tout le long de sa besogne. Son regard glissa, d’abord sur le sol pour remonter le bois sombre, glisser sur les draps jaunis et finalement se poser sur l’être pale qui reposait, comme endormi.
Il sourit à cette vision et tout son corps se relâcha. L’appréhension redevint attente, longue, cruelle, où chaque jour qui passait n’était que dans l’espérance du suivant. Tout mais qu’il revive ce jour, son jour maudit, son jour béni. Les yeux brillants il se délesta de sa vieille veste, de ses bottes et s’allongea dans le lit, les cheveux gris sur le même oreiller, les yeux rivés sur la seule femme qu’il n’ait jamais aimée.
Sa main chercha sa consœur à tâtons et finalement se cala entre des doigts fins encore plus froids que la pierre qui les entourait. Un frisson remonta le long de son échine et un coup d’œil à l’aiguille argentée lui apprit qu’il ne restait que trois minutes. Trois minutes avant d’atteindre ce jour de trop, ce jour qui ne devait pas exister.
Rien n’est immuable dans ce monde, mais tout a un prix. Certaines fois clément, d’autres fois élevé, il ne dépendait que de l’humeur de celui qu’on dérangeait, et de la magnanimité qu’il était prêt à vous consacrer. Avait-il eu de la chance ? Il ne le savait. La vie des hommes n’était qu’un jeu entre les mains des plus puissants qu’eux.
La peau sous ses doigts se réchauffait et c’est la sienne qui se glaçait insidieusement. Son souffle devint laborieux alors qu’il cherchait du regard un quelconque signe de réveil sur le visage de porcelaine.
Combien d’hommes avait défié la mort avant lui ? Et après ? Qu’avaient-ils obtenu en échange ? La question l’occupait tous les jours de l’année et de celles qui suivaient. Il savait, se doutait qu’il n’était pas le seul. Il devait y’avoir d’autres maris désespérés en ce mode ou bien des parents, des enfants, des amants éperdus de chagrin.
Il avait cherché, avait maudit, avait prié des jours durant. Il ne savait toujours pas si c’était la montre vendue par ce colporteur ou la soit disant potion de cet apothicaire douteux, ou même ses prières vindicatives mais il s’était retrouvé face à une … Chose. Dieu ou un esprit, il avait abandonné l’idée de chercher à comprendre ce qui le dépassait depuis quelques années. Et il avait crié, supplié qu’on lui ramène sa femme d’entre les morts, de retourner le temps, de jouer avec la vie.
La Chose avait joué.
Un seul jour, lui avait-il dit. Choisir un jour, je l’ajouterais au temps. Et en ce jour ta femme retrouvera vie, jusqu’au jour suivant.
Le jour s’était ajouté, des 29 fevrier, partout dans les mémoires et dans les calendriers. Et sous sa maison, dans une cave dont il doutait de l’existence, sa bien aimée reposait.
Il avait loué bonté et générosité, avait vénéré l’être et attendu dans la cave que le nouveau jour commence.
Un rire amer s’échappa de ses lèvres à ce souvenir. Avait-il était trop naïf ? Peut-être. Mais le fruit de l’équation était là, et il attendait qu’elle se réveille, d’avoir le temps de croiser son regard et à peine celui de lui souffler à quel point il l’aime.
La main était désormais chaude et c’est le contact de ses propres doigts sur sa paume qui le fit trembler. Le son de l’horloge résonnait en lui comme si il le possédait et sa tête commença à marteler son crane du meme rythme. Il sentit son estomac se tordre et sa respiration se bloquer lorsque la poitrine s’éleva doucement, imperceptible s’il n’y prêtait pas une telle attention.
Il ramena la main fine face à son visage et la pressa contre ses lèvres glacées. Le premier bourdonnement du décompte le surprit. Minuit commençait et les yeux de son épouse s’ouvrirent pour se mettre à battre des cils frénétiquement, le temps pour eux de s’habituer à être utilisés.
Cinq.
Il serra la main qu’il retenait prisonnière et la femme blonde se tourna lentement vers lui. Son cœur se serra face aux pupilles vertes et il sentit sans arriver à s’en empêcher les larmes s’échapper, sillonnant sur son visage.
Quinze.
Elle sourit, et il le lui rendit étrangement, mélange entre rire et sanglot, incapable de faire le tri dans les sentiments qui l’assaillaient.
Trente.
La main qu’il tenait bougea pour parcourir son visage, il ferma les yeux, se laissa bercé sous la caresse, savourer ce moment qu’il ne retrouvera que dans longtemps. Son cœur ralentit, il laissa son corps se ramollir dans le lit, apaisé par la paume chaude.
Quarante.
—Je t’aimerais toujours Diana, murmura le vieille homme du bout des lèvres comme s’il n’en revenait pas lui-même.
Ses poumons pesaient une tonne dans sa poitrine, chaque inspiration devenait supplice. Il avait fini par connaitre cette sensation, désagréable au possible.
—Je t’aime François.
Cinquante.
Sa voix était tout ce qu’il désirait. François ferma lentement les yeux, le corps déchiré, était-ce cela que ressentaient les hommes quand ils mourraient ? Etait-ce ce qu’avait ressenti Diana ?
Il laissa les dix dernières secondes passer bercer par les caresses de son épouse. Il pouvait se haïr le reste du temps mais pour aujourd’hui, maintenant, son choix avait été le bon.
Même s’il s’était enfermé dans sa propre spirale qui mêlait à son bon gré joie immense et profonde tristesse. Même s’il passait quatre années à attendre un jour où il ne vivait qu’une minute, c’était la même minute où vit le cœur de Diana. Demain il pleurera, il se maudira lui et cette Chose de ne pas lui avoir donné la possibilité de faire son deuil, de tourner la page. Il retrouvera sa belle endormie et remontera dans leur maison où Diana aura laissé sa trace, et un peu de son odeur de jasmin.
Et il pleurera.
Franchement, j'adore !
Eh bien, je dois avouer que je suis scotchée et soufflée par l'ambiance que tu as su poser dès le départ, tout en brouillant les pistes sur le véritable sujet du thème que tu traitais.
Et franchement, j'ai lu deux fois cette nouvelles tant c'était beau, poignant et vibrant d'émotions. Pactiser avec le diable, c'est terrible et j'aime comment tu as traité aussi à ta façon la raison d'être de ce fameux 29 février.
Bref, ça a été un régal de te lire, je ne suis pas du tout déçue ! Tu as un style d'écriture poétique, romantique et fort en émotion, très vivant. Vraiment, je suis charmée et je regrette fort de pas avoir commencé à te lire plus tôt !
Wow, je ne m’attendais pas a te telles éloges, je ne sais pas quoi dire ! Je suis réellement heureuse que l’ambiance t'ai plu , que tu ai aimé lire ce texte ! Tes mots me vont droit au coeur, c'est motivant et réconfortant, merci beaucoup Aislinn ! ♥
Et puis, maintenant je sais qui a partagé le tout premier extrait d'un de mes écrit a Out Of Context 👀 ♥
Très beau texte, rempli d'émotions ! Tu décris bien ceux-ci et l'ambiance, et j'ai particulièrement apprécié l'importance accordé aux sons au début du texte !
Cette histoire autour du 29 février est très bien trouvé !
Sinon, j'ai bien aimé ce passage : « Le cliquetis d’une nouvelle horloge, plus grande, plus imposante battait en lui, l’emplissant de sa cadence jusqu’ à lui donner le tournis. »
Voilà, c'est tout pour moi :D
Je suis contente que tu ai aimé et que les émotions que j'ai voulu transmettre sont passé ♥
Après le "voilà pourquoi il se sentait aussi étrange", les "à" sont devenus des "è", à moins que ça ne soit fait exprès ?
"je t'aimerais toujours", c'est du conditionnel, je pense que le futur est plus juste alors c'est sans -s ^^
"bercer par les caresses" : "bercé", c'est un adjectif :)
Pour l’épouse, dans mon imaginaire elle sait. Alors elle profite aussi de la minute, puis va lasser sa trace dans la maison jusqu'aux 4 prochaines années
Très beau texte en tout cas. Les amants maudits, c'est toujours un déchirement ç_ç
Oui, je voulais bien dire que pactiser avec le diable n'est jamais une bonne chose XD Merci du commentaire !
Bravo pour ta participation !
J'aime beaucoup cette nouvelle, très très émouvante sur la perte et l'accrochement à un être perdu.
Au début je ne comprenais pas trop vers quoi ça allait mener, puis au milieu on ressent un certain malaise devant la situation, le même que celui du personnage en fait, avec tout le flot d'émotions d'une situation aussi belle que triste... et la description des décors, de la lumière, donne une ambiance presque mystique! Bravo!
Je ne sais pas quoi dire, tes mots me touches, je suis réellement heureuse que tu ai aimé cette histoire, merci a toi ♥
J'ai vraiment aimé ton écriture, toute en finesse et en délicatesse <3 Les descriptions, surtout au début, sont très jolies ! Toute la descente de l'homme, on se pose vraiment pleins de questions en se laissant porter, c'est cool !
Et pour la chute, le fait qu'au final, ils ne puissent partager qu'une minute, c'est horrible ='D Mais c'est tellement le genre de truc que j'imagine bien une divinité un peu vache faire ^^" C'était très poignant !
Oui c'est réellement horrible, au début il était sensé passer la journée avec elle, mais je me suis dit une vie contre une vie, un échange équivalant serait plus logique. Elle a ete cruelle la divinité ou quel qu'elle soit, mais j'ai trouvé que ca allait, quitte a faire quelque chose de dur, autant aller au bout ! XD
Tu as une belle manière de raconter, tout en finesse. Tu as vraiment réussi à créer une atmosphère, empreinte de douceur et de tristesse, autour de l’amour de ce monsieur, qui semble être toute sa vie. Il a sacrifié son existence pour quelques instants à côté de sa bien aimée, et en dépit des moments de regret ou de colère — contre la Chose et contre lui-même —, tout son être tend vers ce seul et rare instant. Malgré le caractère tragique de cette histoire, l’ambiance n’est pas lourde. Ce récit passe un peu comme un rêve.
Coquilles et remarques :
— L’escalier éclairé par la faible lueur d’une chandelle, ses pieds tâtonnaient, [Cet enchaînement est étrange parce qu’il n’y a rien qui relie l’escalier éclairé et les pieds du protagoniste. Je propose « Dans l’escalier éclairé (...) »]
— faisant craquer le bois d’une planche sur deux. Ses genoux perpétraient le même bruit, à quelques notes près cela dit. [Le verbe « perpétrer » s’emploie pour un acte criminel ou délictueux, pas pour un bruit. Je propose « produisaient » / Virgule avant « cela dit ».]
— La bougie envoyait des reflets orangés sur les murs de pierre y dessinant des ombres chimériques [virgule avant « y ».]
— en dessous de la vie qui avait cette heure-ci [à cette heure-ci]
— ses mains s’attaquèrent au matériau bruni et dans un long souffle qui frôlait le gémissement il y fit peser tout son poids [Il faudrait mettre « dans un long souffle qui frôlait le gémissement » entre deux virgules.]
— le temps de reprendre son souffle et les mains bien accrochées pour un dernier assaut le tira complètement [Il faudrait mettre « les mains bien accrochées pour un dernier assaut » entre deux virgules / au lieu de « le tira complètement », qui est très loin du mot auquel il se réfère, je propose « tira complètement le revêtement ».]
— La pièce, bien qu’enfoncée dans une galerie humide et sans aération sentait moins la moisissure [virgule après « aération »]
— le nœud de ses intestins qui a chaque seconde [à]
— jusqu’ à lui donner le tournis [Il faut enlever l’espace après l’apostrophe.]
— Vingt-trois heure quarante-sept [heures]
— alluma les chandeliers fixés è trois des quatre murs et reposa sa bougie è moitié consumée au sol [à trois / à moitié]
— Son regard glissa, d’abord sur le sol pour remonter le bois sombre, glisser sur les draps jaunis [Il y a deux fois le verbe « glisser » ; je propose « effleurer les draps jaunis ».]
— sur la seule femme qu’il n’ait jamais aimée [qu’il ait ; ce n’est pas une négation, donc il ne faut pas mettre le « n’ ».]
— Certaines fois clément, d’autres fois élevé [On ne dit pas d’un prix qu’il est clément ; je propose « raisonnable » ou « modéré », voire « minime ».]
— et de la magnanimité qu’il était prêt à vous consacrer [Ici, « consacrer » n’est pas adéquat ; je propose « la magnanimité dont il était prêt à faire preuve ».]
— Combien d’hommes avait défié la mort avant lui ? [avaient défié]
— Il devait y’avoir d’autres maris désespérés en ce mode [y avoir ; il n’y a jamais d’apostrophe entre « y » et le verbe « avoir » / en ce monde]
— ou la soit disant potion de cet apothicaire douteux [soi-disant ; à l’origine « qui dit de soi-même »]
— ou même ses prières vindicatives mais il s’était retrouvé face à une … Chose [virgule avant « mais » / minuscule à « chose » parce que c’est la suite de la même phrase.]
— La Chose avait joué. Un seul jour, lui avait-il dit. [On parle de « la Chose », il faut donc dire « lui avait-elle dit ».]
— Choisir un jour, je l’ajouterais au temps. [Choisis / je l’ajouterai (futur simple)]
— des 29 fevrier, partout dans les mémoires [février]
— Avait-il était trop naïf ? [Avait-il été]
— et il attendait qu’elle se réveille, d’avoir le temps de croiser son regard et à peine celui de lui souffler à quel point il l’aime [pour avoir le temps / il l’aimait ; tout le passage est au passé]
— comme si il le possédait et sa tête commença à marteler son crane du meme rythme [s’il / son crâne / au même]
— Il serra la main qu’il retenait prisonnière / Son cœur se serra face aux pupilles vertes [Pour éviter la répétition, je propose « Il pressa la main ».]
— Elle sourit, et il le lui rendit étrangement, [Il n’y a pas de lien syntaxique entre « le » et « sourit ». Je propose : « Elle fit un sourire » ou « Elle lui adressa un sourire ».]
— il ferma les yeux, se laissa bercé sous la caresse, savourer ce moment qu’il ne retrouvera que dans longtemps [bercer / qu’il ne retrouverait (concordance des temps)]
—Je t’aimerais toujours Diana, murmura le vieille homme du bout des lèvres [Je t’aimerai (futur simple) / virgule avant « Diana » / le vieil homme]
— Je t’aime François. [Virgule avant « François ».]
— était-ce cela que ressentaient les hommes quand ils mourraient ? Etait-ce ce qu’avait ressenti Diana ? [mouraient (imparfait) / Était-ce]
— Même s’il passait quatre années à attendre un jour où il ne vivait qu’une minute, c’était la même minute où vit le cœur de Diana [Concordance des temps « où vivait le cœur de Diana ».]
— Il faut passer à la ligne à partir de « Demain il pleurera ». Pour sauter du passé au futur, il faut un changement de paragraphe.
Merci pour avoir prit le temps de me corriger aussi, je modifie le plus rapidement possible !
Merci encore pour tes mots ♥
Beau et triste à la fois ! Tu as bien géré ce mélange de désir et d'espoir mêlé à la douleur et aux regrets.
On a beau savoir que certaines vœux ne doivent jamais être faits, on ne peut que compatir face à tant d'amour.
Très beau texte en tout cas.
***
"Il l’entendait dans son corps, cette protestation somme toute inutile : chaque pas pouvait bien réveiller ses articulations trop âgées, il serrait descendu." → serait ? 🤔
"L’odeur d’humidité envahi ses narines alors que plus loin il pouvait entendre l’écho de gouttelettes d’eau qui rebondissait à travers la galerie." → envahit ^^ (ça m'a fait rire, j'ai imaginé des gouttes d'eau qui rebondissaient xD)
"La chandelle posée contre un mur, ses mains s’attaquèrent au matériau bruni et dans un long souffle qui frôlait le gémissement il y fit peser tout son poids, tira de ses bras trop maigres ou les muscles de ses trente ans n’étaient plus que vestiges et chimères." → où, je pense ^^
"Le levier parcouru la moitié de son chemin, le vieil homme s’arrêta le temps de reprendre son souffle et les mains bien accrochées pour un dernier assaut le tira complètement, l’envoyant heurter l’autre côté de la porte." → parcourut ^^
"Il récupéra son seul éclairage et poussa l’ouverture, la flamme dansa dans le courant d’air et l’homme eu peur un instant qu’elle ne s’éteigne." → eut, il me semble ^^
"L’homme senti son cœur s’emballer et ne put ignorer plus longtemps le nœud de ses intestins qui a chaque seconde se serrait et se serrait encore." sentit (tu as un problème avec les t à la fin des verbes ? ^^ :p xD) et à chaque seconde
"Vingt-trois heure quarante-sept." → heures ^^
"Il longea le mur, alluma les chandeliers fixés a trois des quatre murs et reposa sa bougie a moitié consumée au sol." → à trois des quatre murs et à moitié consumée ^^
"L’appréhension redevint attente, longue, cruelle, ou chaque jour qui passait n’était que dans l’espérance du suivant." → où ^^
"Certaines fois clément, d’autre fois élevé, il ne dépendait que de l’humeur de celui qu’on dérangeait, et de la magnanimité qu’il était prêt à vous consacrer." → d'autres
"Combien d’homme avait défié la mort avant lui ?" → hommes
"Qu’avaient-ils obtenus en échange ?" → obtenu
"Il devait y’avoir d’autres mari désespérés en ce mode ou bien des parents, des enfants, des amants éperdues de chagrin." → maris, monde et éperdus
"Il ne savait toujours pas si c’était la montre vendu par ce colporteur ou la soit disant potion de cet apothicaire douteux, ou même ses prières vindicatives mais il s’était retrouvé face à une … Chose." → vendue
"Et il avait crié, supplié qu’on lui ramené sa femme d’entre les morts, de retourner le temps, de jouer avec la vie." → ramène
"Mais le fruit de l’équation était là, et il attendait qu’elle se réveil, d’avoir le temps de croiser son regard et à peine celui de lui souffler à quel point il l’aime." → réveille
"La main était désormais chaude et c’est le contacte de ses propres doigts sur sa paume qui le fit trembler. → contact
"Il sentit son estomac se tordre et sa respiration se bloquer lorsque la poitrine s’éleva doucement, imperceptible s’il n’y prêtait pas une tel attention." → telle
"Minuit commençait et les yeux de son épouse s’ouvrirent pour se mettre à battre des cils frénétiquement le temps pour eux de s’habituer à être utilisé." → utilisés
"Son cœur se serra face aux pupilles vertes et il senti sans arriver à s’en empêcher les larmes s’échapper, sillonnant sur son visage." → à nouveau, sentit
"Elle sourit, et il le lui rendit étrange entre rire et sanglot, incapable de faire le tri dans les sentiments qui l’assaillaient." → "et il le lui rendit étrange entre rire et sanglot" : la formulation est un peu étrange, je mettrais "et il le lui rendit étrangement, entre rire et sanglot" ^^
"Son cœur ralenti, il laissa son corps se ramollir dans le lit apaisé par la paume chaude." → ralentit / je mettrais une virgule après "lit", on dirait là que c'est le lit qui est apaisé ^^
"Je t’aimerais toujours Diana, murmura le vieille homme du bout des lèvres comme s’il n’en revenait pas lui-même." → vieil
"Il laissa les dix dernières secondes passer bercer par les caresses de son épouse." → bercé, et je mettrais une virgule avant ^^
"Même s’il passait quatre années à attendre un jour ou il ne vivait qu’une minute, c’était la même minute ou vit le cœur de Diana." → où et où ^^
"Demain il pleurera, il se maudira lui et cette Chose de ne pas lui avoir donnée la possibilité de faire son deuil, de tourner la page." → donné
"Il retrouvera sa belle endormie et remontera dans leur maison ou Diana aura laissé sa trace, et un peu de son odeur de jasmin." → où
***
"La vie des hommes n’était qu’un jeu entre les mains des plus puissants qu’eux." → cette phrase est vraiment très belle ^^
"tu as un problème avec les t à la fin des verbes? ^^ :p xD "
Je pense pouvoir dire que oui XD C'est je crois la forme de conjugaison qui m'embrouille le plus >.<
Ah ah, vérifie, y a ptêtre un vaccin pour ça xD :p
Bravo pour cette nouvelle ^^
Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis contente que tu ai aimé ♥
comme c'est doux et triste... et quelle cruauté cette chose. comme un mauvais genie qui s'amuse à détourner les voeux
Merci pour cette jolie balade dans la vie d'un vieil homme amoureux :)