Exile

                

                          Exile 

Couplet 1: 

Plus rien n'est amarré, haute ou basse 
On y trouve un océan oublié . 
La caravelle est devenue rafiot, 
Médusé, mais sans perdre le nord 
Je mène ma barque sans effort. 
Le silence s'endort et la parole est d'or, 
Celle qui me murmure une terre vierge, 
Colon d'un nouveau monde à foulé. 
Ivresse aux creux des vagues 
Sans alcool et sans larmes, 
Au fond il ne reste plus que les lames. 
Les sirène se sont fait la malle 
Et le vent transporte des « je t'aime »
Qui finissent tous en acouphènes. 
Revoir la terre une dernière fois 
Revoir tes yeux comme autrefois. 

Refrain : 

Quand le cœur se fait déserteur, 
C'est le sens qui fout le camp, 
Plus de joie, plus de malheur 
Tout se perd hors du temps. 

Quand le cœur se fait déshonneur, 
Qu'il abandonne, rend les armes, 
Les joies, les peines, en apesanteur 
C'est de loin qu'ils toisent l'âme. 

Couplet 2: 

Tout est morne , tout est brûlé, 
Je crève de soif, je crève de toi avec aplomb. 
Les ombres me narguent, 
Complices d'un soleil de plomb. 
L'Oasis au bout de la dune, 
Mirages et miroirs des espoirs cruels, 
Désespoir fidèle, que reste il à voir ? 
Marcher , la plante brûlante et suffoquer, 
Je tiens toujours debout même à genoux. 
Milles et une nuit de vapeurs, d'effluves, 
De liqueurs versées  aux parfums épicés. 
Dans le Harem de ma tragédie, 
On sirote, se baigne et on m'applaudi. 
Grain de sable éternel, rayure intemporelle . 
Revoir le printemps une dernière fois, 
Revoir ton sourire comme autre fois. 

Refrain : 

Quand le cœur se fait déserteur, 
C'est le sens qui fout le camp 
Plus de joie, plus de malheur 
Tout se perd hors du temps. 

Quand le cœur se fait déshonneur 
Qu'il abandonne, rend les armes, 
Les joies, les peines, en apesanteur 
C'est de loin qu'ils toisent l'âme. 

Couplet 3 : 

La vie se fige, emprisonné de glace. 
Enivrant blanc qui se tait, 
Infinie parcours jusqu'à sommet. 
Les crevasses se referment, 
Ferme et la roche, tout comme ma peine, 
Plus proche du ciel comme jamais, 
Tout est futile, tout s'abandonne. 
Autel de pierre, madone d'argile, 
Prière qui s'en va en exile. 
Le froid ne mort plus, la raison se perd 
Horizon perdu qui se confond à la terre. 
Qu'il est beau c'est aurore boréale, 
Qu'il est doux cet idéal. 
Flocon qui virevolte et n'ose s'interposer. 
Revoir profond une dernière fois, 
Revoir tes mains comme autrefois. 

 

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez