Féminin pluriel

Vous êtes un cadeau, une grâce, une providence,

Sans contrepartie vous offrez la vie dans la souffrance.

Les hommes vous ont opprimés, laissés pour compte, défigurés.

Rejetant leurs fautes en vous privant de droit et de liberté.

 

« On est fait prisonnier par l’âme d’une femme. Par sa chair aussi.

Quelques fois plus encore par la chair que par l’âme.

L’âme est l’amante, la chair est la maitresse »

 « Lucifer passait tranquillement. Il aperçut la femme. Il est devenu Satan »

 « La chair c’est le dessus de l’inconnu. Elle provoque, chose étrange, par la pudeur.

Rien de plus troublant. Elle a honte, cette effrontée ».

Victor Hugo – L’homme qui rit.

 

Vous êtes envoutante, charmante, biologiquement attirante,

Comment ne pas succomber à cet éden, à cette prairie luxuriante.

La création vous a doter d’armes pour mieux nous éblouir,

Piège charnel infaillible, où le maitre mot est désir.

 

Femmes, vous êtes le pêcheur se moquant du poisson,

Tombant sans cesse dans le piège de l’hameçon.

Mais, nous ne sommes que des insectes éblouis par tant de douceur.

Peut-on mépriser ou se moquer d’une espèce inférieure ?

 

Pendant bien des lunes, l’homme eu peur de pervertir son âme,

Les dieux et les religions vous forçant à cacher vos armes.

Pendant des siècles rabaissées et rabrouées,

Limitant vos droits et crachant sur vos libertés.

L’homme est bien lâche de jeter la faute sur autrui,

Car élever son esprit est bien trop difficile pour lui.

 

Ce jour d’Hui, vos armes vous desservent, lentement,

Votre soif d’égalité également, sûrement.

Votre corps votre droit, votre liberté. Ainsi va le progrès !

Faisant apparaitre vos formes, votre intimité…

Pour la liberté de jouir de votre corps !

Et ce n’est pas votre problème si les hommes sont des porcs !

Mais quel image renvoyez-vous ? Exigeant le respect à moitié nue.

A-t-on déjà vue Simone Veil dévêtue ?

Se respecter ne signifie pas supprimer ses libertés. Il vous faut le méditer…

Vous ne le voyez pas, mais les règles du jeu ont changé.

Croyant en la liberté, vous jouez à un jeu tronqué.

 

Tel les puissants divisant le peuple pour mieux contrôler la boue.

La dévergonde société vous offre la jouissance de votre corps, liberté sexuelle, et désir… de liberté.

Mais ce n’est que pour mieux vous exploiter,

Cruel société où le poisson c’est vous…

 

L’humanité ne doit pas reproduire les erreurs du passé.

La femme est l’égale de l’homme, cela n’est que pure vérité.

L’homme ne peut interdire à la femme et doit évoluer.

Femme, vous êtes un trésor, par pitié ne confondez pas respect et liberté…

 

« Un grand pouvoir implique de grande responsabilités »

Benjamin Parker – Spiderman.

 

Ô, vous avez le pouvoir de faire rompre le cœur des âmes vagabondes.

Comprenez les règles du jeu, et pour sûr vous contrôlerez le monde.

 

Will_are_07/2025

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez