𝓝𝓸𝓷, 𝓹𝓲𝓽𝓲𝓮́ 𝓹𝓪𝓼 𝓬̧𝓪, 𝓷𝓸𝓷, 𝓷𝓸𝓷, 𝓷𝓸𝓷.
Je me déteste si fort, pourquoi il a fallu que je me retrouve dans le même établissement que lui ? C’est un cauchemar, je revois tout notre passé, nos soirées sur les quais, ma peau contre sa peau, lui qui me retenait toujours de me détruire, il n’en a pas marre de jouer les héros ? Je le déteste tellement. Notre amour était il si beau ? Si intense ? Si mérité ? Après tout, est-ce que je le mérite ? Je suis quelqu’un de mauvais, je ne suis personne, personne qui valent la peine d’être. Je suis juste un être humain, mais si cela ne tenais qu’à moi j’aurai disparu depuis si longtemps.
Soudain, quelqu’un toqua à ma porte et en panique, je dévalais la porte de l’escalier et me mis à trembler. C’était mon père qui rentrait de son énièmes bar.
- Papa… Chuchotai-je
Mais je ne pus finir ma phrase que des sanglots traversèrent mes joues.
- Que se passe-t-il mon fils ? Ne me dis pas que c’est encore en rapport avec Côme ça fait trois ans, il est temps de faire le deuil, si tu n’as plus de nouvelles de lui, c’est qu’il est décédé. Et tout, ça, c’est à cause de toi, il a voulu te protéger et il est tombé. C’est fini, Ellie, tu vas devoir être considéré toute ta vie comme un assassin, car tu en es un.
- Mais papa… Il est dans mon établissement… Je le sais que c’est lui. Sanglota ce dernier.
- Tu dis n’importe quoi, tu deviens complètement malade, je vais t’envoyer en hôpital psychiatrique. Côme était un jeune homme tout ce qu’il y avait de plus banal, grand, yeux verts et cheveux lisse et brun. Il doit y en avoir des milliers qui sont comme ça.
- Et le tatouage, tu en fais quoi alors ? Affirma Ellie, les yeux baissés.
- Un tatouage est une simple écriture sans intérêt maintenant. Tout le monde en a un.
Ellie en entendant ses mots claqua la porte d’entrée et partis donc se réfugier dans le parc où il avait tendance à être avec Côme avant que tout cela ne se passe.
~ Pendant ce temps, Côme en la présence de Thaïs était sur le quai d’Austerlitz et fumait son joint le regard vide quand soudainement, il vit Ellie au loin. Thaïs voyant que quelque chose tracassait son meilleur ami, le sera contre elle, mais le jeune homme serra des dents et se reteint tant bien que mal de crier, car la jeune fille avait touché là où Côme avait une cicatrice depuis le jour où il avait sauvé la vie de quelqu’un.
- Tout va bien, Côme ? S’inquiéta la jeune femme.
- Oui, ce n’est rien, je t’expliquerais un jour, peut-être. Dit Côme avec un sourire qui pourrait cacher tellement de choses.
Mais tout à coup le jeune homme se mit à avoir des tremblements de plus en plus fort, il ne tenait alors plus sur ses jambes et se retint de pleurer tant bien que mal en repensant aux paroles qu’Ellie avait usées alors que Côme ne voulait qu’être une oreille attentive et l’aider.