Parfois, j’admire le ciel.
Je vois un avion au loin et je m’imagine être dedans.
J’aimerais fuir et commencer une nouvelle vie.
Me crois-tu si je dis
Que je n’ai jamais trouvé mon potentiel?
Perdue, et courant derrière le temps.
J’ai peur de mourir si jeune,
De mourir sans avoir eu la chance de vivre.
Partout où je vais, des rêves me tapent l’œil,
Mais comment avouer que je suis incapable de les poursuivre ?
On m’a toujours dit de réaliser mes rêves.
Pourtant, chaque fois que je cours après eux,
Je trébuche et le monde m’achève.
Comme un oiseau qui tombe près d’un feu,
Il est à deux doigts de la mort,
Et quand il regarde autour, aucun renfort.
En grandissant, mes rêves sont tombés à l’eau.
Comme un navire mal construit,
Qui coule sans faire d’écho.
Tu me comprendras si tu as peur de l’échec,
Peur d’avancer sans but,
Peur de vivre aucune merveille,
Peur de finir seul.
J’aimerais arriver à vivre,
Et non être juste présent, ici,
Dans cette foule.
Malgré la mélancolie, ce texte touche par sa capacité à créer une connexion avec le lecteur, qui se reconnaîtra probablement dans ces questionnements existentiels.